D'aussi loin que tu te souviens, ça a toujours été facile avec les femmes, du moins pour quelques soirées, pour une simple nuit. Tu ne t'es jamais vraiment engagé dans une relation sérieuse, ça n'a jamais vraiment été pour toi et ce ne sera peut-être jamais pour toi. Tu osais et c'était ton secret, pas de risque, pas de plaisir. À bien y penser, cette phrase devrait être ta devises. Tu n'as rien à cacher, pas même ton appartenance à ton club, mais tu y es contraint et ça tu détestes. Tu n'es pas toi sans cette putain de veste. Ta moto, d'accord, elle fait bien le moine que tu es, mais ce ne sera jamais assez. Tu es là, une blonde sous tes doigts dans un bar dans lequel tu traînes incognito depuis longtemps. Un verre, deux verres ou encore quatorze, tu t'en fiches combien elle en prend, elle ne t'accotera sûrement pas en quantité d'alcool. Une main dans tes cheveux, tu la poses ensuite sur le comptoir au moment où elle se tourne vers toi. Ta main s'ouvre sur le comptoir au moment où une bière se glisse dedans. Tu la lèves sans quitter la blonde du regard et tu lui souris avant de prendre une gorgée. Dire de toi que tu étais un gentleman c'était marrant, à ce demander si Hyde serait d'accord quoi ! Tu baisses les yeux vers son verre. « J'en - » Ta voix est coupé par un sale con qui d'une façon où d'une autre te donne un sale coup dans le dos. Tu laisses tomber ta bière pour contenir la blonde contre toi en t'assurant qu'elle ne renverse pas son verre. Calmes-toi Woody, respires.

Tu me regardes, baisse les yeux sur mon verre et tout juste comme tu ouvres la bouche pour parler « J'en - » t’es rapidement arrêté dans ton élan par un mec qui te pousse dans le dos. Tout de suite, tu poses ta bière et te retiens sur le comptoir pour ne pas m’écraser contre ce dernier. Je fronce les sourcils et essaie de voir derrière toi. Rapidement, je croise le regard d’un gros lourd avec un sourire d’arracher. Vous savez, ce genre de mec complètement saoul qui cherche la merde pour le simple plaisir de se prendre des claques? Il a sonné à la bonne porte je crois. Je retire une de tes mains pour pouvoir me défaire de ton emprise et te contourne pour faire face au balourd qui ne s’attendait certainement pas à devoir s’en prendre à moi plutôt qu’à toi. « C’est quoi ton putain d’problème gros crétin?! » Je prends une gorgée de mon martini et lui balance le reste au visage comme si c’était la moindre des choses avant de manger l’olive et de poser la coupe sur le comptoir. Tournant le dos à la brute épaisse qui s’en est pris à toi, je ne remarque pas son visage rouge de colère.

Comme si tu t'attendais à ça. Une main sur le comptoir pour ne pas l'écraser, tu fulmines de l'intérieur. Pourquoi est-ce qu'il faut toujours un autre mec pour venir foutre la merde dans ta soirée. Vous êtes qu'une bande de primates faut croire. Tu préférais rester silencieux et ne pas porter attention à ce mec, mais c'est la que la surprise te tombe en pleine gueule. Une main dégagée, ta compagne se glisse hors de ton emprise pour faire face à ce connard. Tu t'appuies contre le comptoir en récupérant ta bière. Elle en a dedans et ça te plait. Tu te contentes de sourire en observant la scène. Tu vois ton argent couler sur le visage de ce mec. Tu ne te retiens pas, tu éclates de rire en récupérant ta bière. Tu prends un gorgée, toujours ton regard vers lui, un geste déplacé et il était dansas la merde. On ne touche pas à une femme et c'est ce qui t'enrage le plus. Qu'on s'en prenne à toi, d'accord, à elle, faut faire gaffe. Tu ne la connais peut-être pas, mais tu t'en fiches. Tu défendrais la veuve et l'orphelin si tu le devais. Elle revient vers toi et tu fais signe au barman de lui amener un autre verre. Ton regard se concentre sur elle. « Alors ça, ça me plait. » Tu lui fais un large sourire accompagné d'un clin d'oeil avant de prendre une gorgée de bière. Du coin de l'oeil, tu vois une main s'approcher de sa chevelure et d'un geste vif du lui agrippe le poignet avant qu'il ne la touche. De l'autre main, tu as toujours ta bière. Tu jettes un regard rude à ta compagne. « Donnes-moi une minute. » Tu fais un pas pour t'écarter d'elle et tu prends une gorgée de bière pour le repousser plus loin. Woody, sang froid, restes calme. Tu relâches le mec quelques pas plus loin, sans plus, tu n'en es pas à ce point. Du moins pas encore. Tu reviens sur tes pas en prenant une gorgée de bière. Tu attrapes la jeune femme par la taille, l'éloignant du comptoir avec l'intention d'aller plus loin.

« Alors ça, ça me plait. » Je t’offre un grand sourire à la fois fier et amusé alors que tu me commandes déjà un autre verre que je ne compte pas gaspiller cette fois. Non mais il s’est pris pour qui ce gros putain d’imbécile là? Il s’est cru chez lui où tout est permis? On m’fait pas chier, il l’apprendra assez vite. Ton regard change rapidement et je me doute fortement de la raison. « Donnes-moi une minute. » Je jette un coup d’œil derrière moi juste à temps pour voir ta main s’emparer de son poignet que tu tiens fermement pour l’empêcher de me toucher. J’hausse un sourcil et te regarde le trainer plus loin et … rien d’autre. Tu le lâches et reviens vers moi. Bah dis donc. T’es pas comme monsieur muscle que j’ai rencontré l’autre jour au bar et qui a foutu une raclé à mon rancard rien que pour un verre renversé par accident, ça c’est clair. Je me mordille la lèvre en te regardant revenir et rigole un peu. « Tout en douceur hein? » je sirote mon verre et m’approche un peu plus de toi, pressant mon corps contre le tient jusqu’à ce qu’une grosse main se pose sur mon épaule et me tire brusquement vers l’arrière. Je trébuche et me reprend tout juste pour ne pas tomber alors que j’avise ce mec qui, apparemment, ne partira pas sans s’être battu.

Elle a ce sourire qui t'attaque, il s'en prend à tes lèvres qui dessinne au final la même rictus. Faut croire qu'elle ne devait pas avoir l'habitude d'un calme comme le tient. En fait, personne en a l'habitude, surtout pas venant d'un mec comme toi. T'as pas l'allure du mec tranquille, du mec sans histoire, t'as l'allure du mec à problème, du mec qui ne se gêne pour rien. Tu t'es accroché à elle pour l'éloigner un peu du terrain de chasse de monsieur gros bras qui se la pète. On pourrait dire un petit coin tranquille. Tu finis par laisser un certain lousse croyant que... Elle te glisse des mains et tes yeux s'ouvre rond. Tu la vois, frollant la chute. Tu fais un pas vers elle et tout ce que tu vois, c'est le mec qui l'agrippe sauvagement. Alors là, il a ton attention. Tes poings se serrent et ta mâchoire se tend. Tu prend un élan et tu attires son attention.ç fera plus mal. " HEY! " Voilà, le coup est parti. Ton poing s'écrase brusquement sur son nez et il perd l'équilibre s'écrasant sur une table. Le bruit des verres ne changent aucunement tonregard furax. Tu chasses d'une main une mèche de cheveux qui était tombé sur ton visage et tu expires bruyamment.

Cette fois, tu n’as rien d’un modèle de sagesse et de patience. C’est plutôt l’inverse même. " HEY! " Tu attires son attention juste à temps pour qu’il se retourne et se prenne ton poing en pleine gueule. Les oh et les ah fusent de partout autour alors que son gros corps dégueulasse de mec saoul s’abat sur une table, faisant voler les verres et craquer le bois qui fend sous son poids. Moi, j’éclate tout bonnement de rire alors que la soirée est de plus en plus intéressante. Légèrement sonné, il met un moment à se relever, mais ne se montre pas abattu pour autant. Il s’avance vers toi et balance un poing à son tour et vient fendre ta lèvre dans un bruit dégoûtant. Ouh… ça dû pincer ça.

Une droite bien envoyée, bien placé. Tu l'as bien sonné, mais t'es tombé sur un connard qui supporte mal de perdre. Tu baisses ta garde, t'as donné ce que tu avais à donner, mais il te donne une raison de frapper à nouveau. Il a de la vitesse. Un poing bien serré, c'est à toi de recevoir une bonne droite. Tu sens ta lèvre inférieur craquer sous la pression, tu l'entends se déchirer. T'en as même un frisson. Tu restes droit et tu secoues la tête pour absorber le choc. Tu le vois, il fait le fier. Il se croit meilleur vu qu'il fautbdeux fois ta taille. Un armoire à glace. Tu crache au sol avant d'essuyer le sang sur ta gueule. Tu la secoue dans le vide pour retirer le sang. Tu as l'attention sur toi et certain s'adresse à ton adversaire lui disant de laisser tomber. Ils te connaissent et connaissent ta force. " Plus ils sont gros, plus ils tombent de haut. " Il se met à rire et tu en profites qu'il rit à gorge ouverte avant de lui balancer un coup de poing au ventre et de le pousser au sol au moment où il se plit en deux. Tu te redresses le dos droit voyant bière se lointer sous ton nez. Tu la prends avant de te tourner vers la blonde qui t'accompagne. Je sais pas si je devrais être désolé pour ça. " Tu souris avant de grimacer légèrement. Vu ta lèvre.

La bagarre continue sans grands éclats puisque tu es clairement plus fort que la brute épaisse qui te fait face. Comme tu dis, plus ils sont gros, plus ils tombent de haut –ce qui me fait bien rire d’ailleurs. Je sirote tranquillement mon verre en regardant le tout se dérouler et quelqu’un te paye finalement une bière alors que l’autre connard abandonne finalement, en ayant eu pour son argent j’imagine. Tu te tournes donc vers moi avec un sourire légèrement prétentieux, lequel tu perds rapidement vu ta lèvre qui te fait souffrir. " Je sais pas si je devrais être désolé pour ça. " Je secoue la tête et pose une main sur ta joue, laissant mon pouce tracer ta lèvre éclatée. « Il méritait bien pire si tu veux mon avis. » Mon doigt effleure ta peau et je croise ton regard à nouveau. « On devrait prendre soin de cette lèvre, tu n’crois pas? »