C’est tellement calme en ce moment. Même avec les fêtes qui approchent. Aucune pression, juste relax. Allez, en janvier, il cherche sérieusement quoi faire de sa vie et ainsi changer le job qu’il fait depuis qu’il est arrivé aux Etats-Unis. Mais pour le moment, il fait ses heures, il voit de temps en temps sa fille ou même faire le trajet jusqu’à New-York. Il tente de voir le plus possible, ses proches mais pour certains, c’est compliqué. Il doit vraiment gérer. Comme ce soir, où il a rendez-vous avec Ivy. Et à la Cabot. Une maison, réservée aux filles. Un peu d’interdit et il ne serait pas le premier. Une fois qu’il est prêt, il se rendit à la zone universitaire et plus précisément, aux quartiers résidentiels. Il ne tarde pas à arriver et à entrer en cachette. Non parce que les roses pourraient facilement prendre peur en voyant un homme dans leur maison. Bon d’accord, certaines. Parce que pour d’autres, c’est monnaie courante. Bon d’accord, il juge un peu trop mais c’est par expérience. C’est rapidement qu’il rejoint la chambre du rendez-vous, sauf qu’il ne tombe pas sur Ivy mais sur Emilia. Cette fille contre qui, il a dû tirer lors d’une épreuve de Summer Camp, il y a plus d’un an. Olala, que le temps passe. Ouais, pas bon pour lui mais c’est un autre sujet. Il se souvient encore d’elle. Faut dire qu’il a eu du mal à la viser et au final, c’est elle qui a gagné, enfin si ses souvenirs sont bons. La honte. Mais il en joue beaucoup. D'ailleurs, il tombe sur un moment en particulier puisqu'elle se change. Il ne se gêne pas pour la reluquer. Elle est de dos donc il en profite un peu mais il finit par frapper deux petits coups à la porte tout en se raclant la gorge. Ne crie pas, ce n'est que moi. Tu te souviens de moi, quand même ? Nooon, ne me dis pas que tu as oublié cette fabuleuse nuit ? du genre vraiment sérieux mais avec ce petit rictus qui se transforme vite en ce sourire en coin, dont il a l'habitude. Attend, je vais me souvenir de ton prénom. Et pourtant, il cherche. Le truc, c'est que ça fait longtemps et il n'est pas certain de le connaître, en vrai. Est-ce qu'ils se sont déjà présentés, au moins ?

T'as travaillé tout l'après midi, car ouais, tu travailles, en dépit de ton statut social, t'as pas lâché ton travail, t'aime trop voir du monde, être derrière le bar pour y renoncer. T'aimes trop voir du monde, rigoler avec les gens. T'aimes trop tout ça pour y renoncer. Pas encore. C'est ton père qui aime pas franchement que tu bosses dans un bar à cocktail, mais qu'est ce que t'en as à faire ? Après tout, c'est lui qui refuse de te parler en ce moment, il refuse même que ta belle mère t'appelle, alors toi, piqué dans ta fiertée, blessée dans ton petit coeur, tu refuses ses virements, tu l'as bien dis à ton banquier, tu préfères avoir des mois ricraques que d'accepter ce fric qui est selon toi une monnaie de chantage de sa part. Alors ouais, tu fais des heures en plus au bar, tu vois peu de monde, parce qu'entre les cours et les services, tu vois plus trop la couleur du soleil, mais c'est la vie. Un nouvel SMS de ton paternel, qui t'intime d'arrêter ta comédie, mais tu réponds même pas. Non, tu retires ta robe, tu te balades en sous vêtement dans la chambre de la CH, de toutes façons, t'es toutes seule. Des bleus subsistent dans ton dos, une mauvaise rencontre, voila ce que tu dirais si on te demandait comment t'as pu avoir ça. T'aimes pas t'étaler sur ça. Tu fouilles dans ton placard, à la recherche d'une tenue qui cache surtout tes bleus quand t'entends toquer à la porte et qu'une voix s'élève derrière toi. Tu sursaute alors qu'il parle d'une nuit entre vous. Tu tournes la tête vers lui et reconnait le gars du Summer Camp, tu sais même pas si t'as déjà connu son prénom enfaite ... Mais ... Qu'est ce que tu fais ici ? que tu demandes sans parler trop fort, te dirigeant vers ton lit pour tirer le drap vers toi, mais voila, la maladresse et toi, vous êtes un peu BFF, en tirant la couette t'avais un pied dessus et voila que tu te retrouve par terre, à fixer le plafond, ton dos en reprend un coup, mais bon, t'as un peu l'habitude de tes chutes rocambolesques, c'est pas nouveau. T'as quand même le bon sens de tirer la couverture sur toi, te retenant de rire, histoire de pas ramener tout le monde, parce que ouais, t'es ridicule là, au sol. Tu remets tes cheveux en arrière pour ajouter Je crois que t'as jamais su mon prénom et que j'ai jamais su le tiens. un sourire amusé, t'ajoute ensuite Tu peux me donner un Tshirt, n'importe lequel. tant qu'il arrête de te matter que tu te dis enfaite. Même si, tu l'avouerai bien, c'est très flateur et qu'il fut un temps, t'appréciait qu'on te regarde comme ça. Mais là, c'est peut être les bleus qui te bloque, tu sais pas trop. Alors, on va enfin se dire nos prénoms ou c'est pas au programme ?

Et voilà. Mauvaise chambre. Mais ce n’est pas si grave. Parce que la vue, dans cette chambre est forte intéressante. Non, il ne se gêne pas pour reluquer la jeune inconnue en sous-vêtement, qui est bien entendu, entrain de se changer. Pile au bon moment, mon cher Aaron. Mais il ne se gêne pas non plus pour annoncer sa présence par une phrase qui lui ressemble. Non, aucune nuit entre eux. Juste un face à face de quelques minutes lors d’une épreuve d’un Summer Camp. Il avait perdu. Honte. Mais ce n’est pas le plus important. C’est peut être un signe s’il se retrouve dans cette chambre et non, dans celle d’Ivy. D'ailleurs, il devrait lui envoyer un message. Il va le faire, pour la prévenir. Pour le moment, il doit s’excuser, non ? Pourquoi ? Ce n’est pas de sa faute et de la jeune femme non plus. Disons que c’est arrivé, voilà tout. Il remarque les bleus sur son corps mais il préfère s’abstenir de tout commentaire. Il n’est qu’un inconnu pour elle, pourquoi elle irait se confier sur la provenance de ces bleus ? Et peut être que c’est juste une chute ? Non mais peu importe et de toute façon, elle tombe en voulant attraper le drap. Ce qui le fit rire mais le fait réagir aussitôt en venant vers elle. Elle rit, tant mieux, parce que lui aussi, du coup. Je me balade, quelques fois, dans la maison des Cabot, il y a toujours quelque chose d’intéressant à faire, la preuve. Humour, juste humour. Il n’est pas aussi fou. Bien qu’il connaît un peu trop cette maison. C'est peut être le moment de le savoir, non ? dit-il en venant chercher n'importe quel t-shirt qu'il peut trouver dans cette chambre, lui tendant mais en fait... non, il ramène le haut vers lui. Mais peut être que ce n'est pas ton t-shirt, peut être que tu n'es même pas de cette maison, comment puis-je te faire confiance ? Ouais, il en rajoute un peu, ça l'amuse. Beaucoup.

T'es là, dans ta chambre, tes colocs sont pas là et t'as juste envie d'enfiler un truc pour pouvoir ressortir. T'es là, tu flânes dans ta chambre, à la recherche d'un truc à mettre. Mais une voix te sors de ta rêverie, une voix trop masculine pour être celle d'Athéna, Ivy ou Sacha ... Tu lèves les yeux et tu découvres le gars du summercamp devant toi. Tu connais pas son nom, mais son visage, tu l'as pas oublié. Il faut dire que ça avait été drôle vos échanges, ça avait été différent. Ca rajoute du mordant je suppose, c'est ça qui t'amuses non ? Alors que tu lui demandes ce qu'il fait là, et en voulant essayer de te cacher, ta maladresse reprend le dessus et tu t'étales par terre, comme une merde, tu devrais avoir honte, je suppose que c'est comme ça que les gens normaux sont, mais non, toi tu rigoles, de la situation, ça t'fais marrer et le jeune homme accoure vers toi, riant à son tour, vous êtes là, à rigoler, parce que t'es ridicule. Il finit par répondre à ta question, avec humour et tu lui souris en reprenant On est une maison de filles, c'est toujours intéressant ce qu'il se passe chez nous. n'importes quel mec bien censé le dirait, il veut venir nous voir, parce qu'on est que des filles ici. Ca fait fantasmer. Laisse moi deviner ton prénom ... C'est ... t'as aucune idée, t'es pas vraiment doué pour ces jeux là mais ça t'amuses Hmm ... Teddy ? Cooper ? Kyle ? un temps d'arrêt et tu reprends Non je sais : Charles ? un sourire amusé sur les lèvres, tu finis par lui demander un truc pour te couvrir alors que t'es toujours là, allongée par terre, il attrape un truc qui lui passe sous la main mais se ravise à te le donner, joueur lui aussi, ça te fait rire et tu reprends, sourire taquin sur les lèvres Dis donc, il me semble que de toi à moi, j'ai un truc qui fait que je suis plus crédible que toi pour être dans cette maison. j'suis une fille, lui non. Mais si tu veux, je peux te citer toutes les cabots et les trucs qui sont dans les tiroirs, montres en un, j'te dis ce qui est dedans. je connais toute la chambre, normal, c'est la mienne.

Par le plus grand des hasards, Aaron se retrouve ici, dans cette chambre avec l’inconnue du Summer Camp, peu vêtue, devant lui. Une vision agréable. Ses yeux se baladent sur son corps. Il ne devrait pas. Pourquoi ? Par un simple respect mais dans un autre sens, c’est flatteur, non ? Elle est canon, il ne va pas mentir et ses yeux ne mentent pas. Son sourire non plus. Mais il finit par rire légèrement en la voyant tomber, venant vers elle pour se rassurer que tout va bien. Il ne voudrait pas qu’elle se fasse mal par sa faute. D'accord, il est sexy au point de tomber à la renverse mais quand même, est-ce qu’il en vaut la peine ? Ah il ne peut répondre à cette question. C’est bien pour ça que j’ai essayé de postuler mais en vain. qu’il dit en grimaçant, repensant à l’un de ses bizutages. Très bonne soirée, il s’en souvient encore mais il reprend un peu ses esprits pour revenir au présent. Voilà qu’elle tente de connaître son prénom. Ce qu’elle va échouer parce que tout deux ne connaissent pas le prénom de l’autre. Quoique, il pourrait être surpris mais il a bien raison : elle ne sait pas non plus. Charles ? Comment as-tu su mon deuxième prénom ? Ah tu m’espionnes depuis tout ce temps, avoue.. dit-il d’un sourire en coin alors qu’il finit par prendre un t-shirt dans le tiroir entrouverte d’une commode mais il se ravise rapidement. Peut-il réellement lui faire confiance ? Oui, mais il veut s’amuser un peu plus. Puis, c’est drôle. Tu crois ? Parce que je ne vois pas de quel « truc », tu parles.. Et une grimace sur son visage, faisant la sourde oreille, bien entendu. Je peux te citer toutes les Cabots aussi…enfin, non, seulement celles qui sont passés par mon lit, surtout. Ouais, s’il réfléchit, il est venu assez souvent ici et encore, aujourd'hui. Quoique certaines ont quittés la maison. Il pense notamment à Scarlett mais elle, elle n’est jamais passée par son lit. C’est différent. Mais je me prête au jeu.. disons, ce tiroir ? qu'il montre de son doigt, juste à sa gauche.

Le hasard fait toujours bien les choses à ce qu'il parait, mais le hasard est surtout assez farceur à tes yeux. Alors que t'es là, seule, à te changer, dans ton monde, dans ta bulle, tu fais pas trop gaffe, quelqu'un entre dans la chambre, tu l'entends même pas entrer, de toutes façons, si c'est une des filles qui veut t'emprunter quelques choses, tu vas pas la foutre dehors, mais tu te plantes, c'est un mec, ou plutôt, le mec. Celui du Summer Camp. T'as pas trop le temps de le matter que déjà, tu te retrouves par terre et à rigoler. Parce que tu te connais, dans le genre maladresse, ça aurait pu être toi la définition du dico. Pourtant, tu fais pas maladroite comme ça, mais tu l'es, t'es capables de casser la pile d'assiette entière en tombant ou de te ramasser en marchant normalement dans la rue. T'es une cascadeuse, ça doit être pour ça. Toi t'adores quand il y a du risque, du piquant, c'est d'ailleurs pour ça que tu avais adoré l'épreuve de tire au summer camp, parce que c'était cool. Même si c'était casse gueule et compliqué. Ce summer camp avait été une réussite. Même si ton équipe n'avait pas gagné, ça avait été un beau moment. Alors que le jeune homme arrive à ta hauteur, il rigole lui aussi, parce que la situation est drôle. Je ne comprends pas pourquoi elles ont refusé franchement. avec un sourire rieure que tu répliques. et voila qu'il soulève un fait bien plus réel : vous ne connaissez même pas le prénom de l'autre. Il est l'inconnu du summer camp. Ou bien le sexy boy inconnu du summer camp. A voir. Je suis une fane inconditionnelle même devrais je dire. que tu répliques à sa suite avec un sourire joueur. Il attrape un Tshirt mais ne semble pas disposé à te le donner dès maintenant, il joue et ça t'amuses parce que t'es joueuse toi aussi. Je vois c'est pour ça que tu connais pas encore mon prénom. t'as ton sourire en coin de tes allures joueuses alors que tu lui proposes de lui citer ce qui se trouve dans la chambre, c'est ta chambre donc t'auras pas de mal à le dire. Il se prête au jeu. Te montrant un tiroir et tu reprends La trousse à pharmacie et des livres de droit. tu réponds, sure de toi. Et il pourra le constater si il ouvre le tiroir. Heureusement pour l'instant, il a pas montrer un tiroir avec du contenue gênant, parce que tu sais pas franchement ce que tu dirais si il montrait ton tiroir à sous vêtements.