Essayer de sortir pour me changer les idées, voilà la solution que m'ont proposé mes amis pour oublier cette rupture douloureuse. De plus, fêter Thanksgiving tout seul avec son chat pour seul compagnie est d'une tristesse sans nom. Je m'étais donc sapé sans faire trop d'effort et m'étais rendus à la soirée organisé par l'université, constatant que pas mal de monde était déjà présent. Après une courte inspection des lieux, je me dirigeais vers les boissons et me servait un verre de punch, ça changera de toutes les bières que je m'enfile en ce moment. Le verre à la main, je me dirigeais vers un siège où je resterais surement une bonne partie de la soirée...

Tu étais assez excitée de t’afficher au bras de ton italien pour votre premier événement en commun au sein d’Harvard. Pour une fois, tu avais mis le paquet, coiffure, maquillage, tenue, tu ressemblais enfin à une femme, une vraie petite poupée blonde. Tu avais retrouvé ta bonne humeur et ton enthousiasme, car tu savais que Billie était aussi là-bas, à t’attendre pour fêter Thanksgiving. Tu étais assez nerveuse tout de même car Ezio allait forcément la rencontrer, tu espérais fortement qu’entre eux le courant allait passer. « C’est une belle blonde, assez grande, aussi furieuse que moi. T’aurais pu tomber amoureux d’elle. En fait, elle aurait pu être ma soeur… » avouas-tu en apercevant enfin le parking du complexe où avait lieu la petite fête. « J'sais pas si Camille vient, mais on se tiendra éloignés, et s’il s’en prend encore à Mila, je lui coupe la bite » rajoutas-tu alors que l’italien se garait tout près du bâtiment.

Une fois à l’intérieur, tu avais serré le bras du brun contre toi, cherchant activement ton amie. « Elle est là ! » signalas-tu au Quincy en pointant Billie, plantée près du bar. Tu avais alors traîné ton fiancé jusqu’à elle avec un large sourire, lui faisant naturellement la bise avant de lui présenter officiellement le jeune homme à tes côtés « Le voilà. Je te présente Ezio Scorsese dans toute sa splendeur, il est beau hein ? » demandas-tu à ton amie avant de t’émerveiller sur lui « Et voilà Billie Hermès bébé, on se connaît depuis l’adolescence, avec… avec Camille que tu veux plomber t'sais... »

Thanksgiving rimait avec rester à Harvard pour moi. Je ne rentrais pas dans ma famille, je ne préférais pas. C'est donc tout naturellement que je décidais d'aller à la soirée organisé par la fac. Je me préparais pour essayer de ressembler à quelque chose, enfilait une jolie robe bleu me maquillait un peu, relâchant mes cheveux, les plaquant en arrière. Je pressais un peu Alistair qui se faisait désirer, sûrement juste pour m'embêter. Une fois au gymnase je constatais que la décoration était somptueuse !  je me tournais vers Alistair pour lui proposer un verre, c'était moi la gentleman de notre binôme. Puis je me dirigeais vers le bar. Deux verres d'alcool en main, je m'en allais rejoindre mon coloc tandis que je croisais mon autre coloc. Je m'arrête donc vers Jan et souris. « Wow, Mlle Disney, vous etes ravissante !  » Jan était vraiment très belle et elle avait l'air rayonnante. « Devines quoi, j'ai réussis à sortir Alistair, t'es venue avec Jeff toi ?  » Son meilleur ami, vraiment que son meilleur ami ???

C'est bien ton genre les grosses soirée comme ça, surtout que Thanksgiving n'existe pas en France. Mais, un petit message à Billie et Louison pour savoir si elles viennent, et je me suis préparé en moins de deux minutes chrono. L'une m'a répondu, l'autre non, je vous laisse deviner laquelle. Alors que je suis prêt, mis sur mon trente et un, je pénètre dans la salle où je vois directement Billie, Louison et un brun. C'est donc lui Ezio ? Mouais, j'ai bien envie de foutre la merde. Me prenant un verre en premier lieu, je me dirige vers eux dans un second temps. On me présente pas moi ? Que je lâche tout sourire.

Y'a déjà un peu de monde qui se pointe au bout des minutes qui défilent et toujours pas de tête blonde connue. T'aurais dû aller la chercher chez elle, mais d'après c'qu'elle t'as écrit par texto quelques heures plus tôt, ça avait l'air d'aller mieux entre Ezio et elle. Tant mieux, t'aurais pas supporté l'idée qu'elle puisse aller mal à cause de son fiancé et encore moins l'idée qu'elle se soit imaginée être obligée d'avorter. Nope, t'aurais pas supporté ça et tu serais aller dire deux mots à son fiancé ainsi qu'à l'autre conne qui essaye de le lui piquer. Mais une chance pour les deux concernés les choses se sont arrangées, du coup tu n'iras pas mettre ton grain de sel, pour le moment.

Et t'entends l'autre folle crier à son fiancé que t'es là quand elle te pointe du doigt, tu t'sens un peu gênée mais ça t'fait sourire.

"Hey la plus belle. Alors c'est toi qui a réussi à mettre la bague au doigt à Louison ? Félicitations vous deux j'en avais pas encore eu l'occasion. Puis ravie d'te rencontrer enfin." tu fais la bise à la française au jeune couple, tendant le verre d'eau à Louison puis ton verre d'alcool à Ezio. Puis tant qu'à faire en attraper un autre pour toi.

"J'veux trinquer à votre bonheur !" Et voila que Camille débarque, alors ouais t'as le gros sourire aux lèvres aussi, limite tu lui sautes dessus pour grimper sur son dos "T'es en retard dude !"

@Louison Chamberlain @Ezio Scorsese @N. Camille Bonaparte

Les mains sur le volant, Ezio s'approchait du gymnase en compagnie de sa jolie Louison. Cette dernière avait fait un effort particulier pour cette soirée. Perchée sur ses hauts talons, elle envoyait du lourd dans robe. « Je ne vais même pas répondre à ce que tu viens d'me dire Louison. » répondit-il en rigolant. Ah non, Ezio voulait se passer une soirée sans accrochage, il n'allait pas relancer le sujet de la jalousie. Et puis rapidement, la conversation dériva sur le cas Camille. « Tu touches sa bite, je signe pas le 25 février, à toi de voir Chamberlain. » râla-t-il avec un sérieux implacable. Une fois garé et sortit du véhicule, Ezio avait emmené sa belle blonde à l'intérieur. Louison se précipita vers une fille qui devait vraisemblablement être Billie. Du moins, elle ressemblait à la description qu'elle lui en avait fait. « Enchanté Billie, depuis le temps que Louison me parle de toi. J'suis content de te rencontrer enfin. Merci c'est gentil. » répondit-il avec un large sourire. Enfin parler était un bien petit mot, elle le bassinait avec sa meilleure amie. Ezio prit le verre que Billie vint lui tendre mais il n'eut pas le temps de la remercier qu'un mec vint les rejoindre. « J'crois que c'est inutile. » répondit-il avec un fin sourire sur ses lèvres. Il croisa les bras contre son torse, devenant hermétique à tout ce qu'il pourra se passer par la suite.

IN
L'action de grâce n'est pas ce que tu fêtes le plus, non-plus. En fait, c'est carrément ennuyant comme fête... Pourquoi prendre un jour pour remercier la vie de te donner les bonnes choses, quand 1. tu peux le faire à tous les jours de l'année. 2. y'a pas d'journée pour l'envoyer chier pour toutes les mauvaises. Mais bref. Un bal, ça te semblait pas désagréable et puis c'est jeudi, y'a rien à faire de mieux. J'en ai déjà marre. Toi aussi, c'est ça le pire. Ce soir, on s'bourre la gueule. Ton homme, c'est pas ton homme pour rien. Tu souris et te met à rire. Ouais viens, on va au bar. Tu tires ton copain par le bras et arrive finalement au buffet. Tu te fais immédiatement un verre de punch, qui sentait l'alcool à plein nez. C'est moi ou ça sent le leetchi ? J'espère que y'en a pas.. j'suis allergique, genre j'enfle tout partout, j'peux en mourir tu sais Tu ris en tirant une tronche dégoûtée, puis tu lui présentes ton verre pour qu'il sente.

On t'avait proposé d'aller au Bal de Thanksgiving organisé à Harvard et tu n'avais guère pu refuser cette proposition de tes camarades. D'une part, parce que tu avais besoin de sortir un peu de ta bulle alors que depuis quelques jours, dès que tu rentrais de ton stage à l'hôpital, tu faisais tes vidéos Youtube... Tu faisais surtout des Live de plus en plus longs et fatigants mais tu persévérais parce que cela te rapportait un bon pactole par mois... Du coup, la fatigue tu t'en fichais un peu, tant que tu pouvais mettre du coeur à l'ouvrage... Néanmoins il était temps de changer d'air et c'est ce que tu comptais faire... D'autre part, Thanksgiving marquait officiellement le début de la ligne droite avant les fêtes de Fin d'année... Bref il était logique que tu fasses honneur de ta présence. Mais pour l'heure, tu ne vis guère de personne de ta connaissance alors que tu venais d'entrer dans la salle. Ce n'était qu'en avançant que tu reconnus une silhouette que tu voyais tous les jours... En l'occurrence, il s'agissait de ta colocataire @Milena Cohan alors tu osas faire un pas vers elle. " Bonsoir Milena, je ne pensais pas tomber sur toi ce soir. " dis-tu avec un sourire ravi de pouvoir converser avec une de tes connaissances.

Thanksgiving. Bien qu’étant un américain de naissance, Jeff n’avait guère de souvenir de cet fête, ayant disparu du territoire très jeune avec sa famille pour un autre continent. C’était donc là l’occasion parfaite pour se créer ses premiers souvenirs de commémoration du partage. Et quand il s’agissait de passer un bon moment, Jeff n’avait pas eu en tête une autre partenaire que Janessa évidemment, lui ayant proposé quelques jours auparavant. Désormais en face du gymnase qui servent de salle de fête, Jeff avait lutté pour retenir sa bave aux lèvres face à la beauté de Janessa ce soir alors qu’il l’avait aidé à sortir de la voiture. “T’es… T’es magnifique ma Jan.” dit-il en bégayant à moitié. Il avait fait de son mieux pour être présentable, mais il ne soutenait guère la comparaison face à celle qu’il aimait en secret. Les décorations étaient le symbole du joli travail de la part des organisateurs, alors que Jeff entra bras dessus bras dessous aux côtés de Janessa avant de s'éclipser après lui avoir demandé si elle souhaitait un petit remontant.

Armé, il revint vers elle, visiblement accompagné de sa colocataire et lui tendit un verre de punch avant de répondre à Arizona qu’il connaissait un peu pour l’avoir croisé à quelques reprises. “Salut Arizona, effectivement je suis l’heureux élu au bras de Janessa ce soir.” La phrase avait un réel soupçons de vérité mais normalement, seul lui pouvait s’en rendre compte.