Un hochement de tête face à ses paroles. Tu ne pouvais pas louper la ressemblance et encore, elle n'avait pas vu ta mère. Tu humectas tes lèvres face à la petite, mais tu ne peux que rire. Bah dis donc, elle a du répondant Je peux être ton prince, le temps de quelques minutes si tu veux ajoutes-tu à la petite Belle, mais Féline reprit la parole avant de hocher la tête doucement Oh tu sais ici, c'est très familial et convivial. Y'a pas de .. Protocole, faut peut-être le fait de s'amuser et de sourire. dis-tu avant d'être interrompu par Louison. Elle était très belle. Tu fronças les sourcils avant de rire Ezio ne t'a pas fait la visite ? Il abuse.. Alors normalement, si j'ai bien le bon oeil, il doit être de dos, en face de Nevada. Autrement, il s'est échappé de la salle et là je vais le tuer Un sourire puis un rire, tu tends ton bras pour l'inviter à venir avec vous. Et puis, tu souris face à ses amabilités. Enfin entre Belle et Tiana, je ne sais pas qui est la vraie princesse. ajoutes-tu avant de rire alors que tu t'approches de ta chauve-souris qui est non loin de toi. Un petit clin d'oeil à Quincy alors que tu déposes ta main sur l'épaule de ton meilleur ami puis ton regard se porta sur ton frère et Ezio S'il vous plait, arrêtez donc de la draguer, elle n'est pas intéressé. D'ailleurs, Ez', tu as ma mère qui t'attend de pied ferme pour te souhaiter ses félicitations. J'ai sans doute vendu la mèche.. Et Louison vient de descendre, elle est avec Féline ajoutes-tu avant de lâcher ton meilleur ami pour regarder la jeune femme en face de toi et sourire Je suis désolé, mais le plus beau c'est lui ce soir petite mine et grimace alors que tu vois Quincy bien heureux du compliment, bien qu'elle sait qu'il s'agisse d'elle, la plus belle. D'ailleurs, tu n'as pas encore Tate, c'est bizarre..

@Féline B. Shakespeare @Louison Chamberlain @Arthur Grimaldi @C. Nevada Eova-Tessier @Ezio Scorsese @"Tate L.Murray'

Elle a beau avoir passé quelques jours à Monaco cet été, ce n'est pas pour autant qu'elle connait déjà le palais par coeur. Il lui a fallu de bonnes minutes pour trouver le lieu de la réception, croisant dans les couloirs toutes sortes de créatures. Heureusement son sens de l'orientation a fini par la mener à bon port avant la tombée de la nuit. Les lieux étaient savamment décorés et elle n'allait pas manquer de féliciter la reine à ce sujet. Mais avant elle saluait les quelques personnes présentes qu'elle connaissait, son fils fermement collé à sa jambe. Il est certain qu'elle n'allait pas le perdre. Elle tombait d'abord sur Arthur et Ezio " Très bien. Ca fait toujours plaisir de mettre les pieds ici, encore plus pour une chasse aux bonbons. " Ca c'est la gourmandise qui parle. Andréa qui ne tarda pas à les rejoindre, feignant une certaine jalousie. La française secouait la tête à ses mots. Et pourtant d'après ses dires c'est Quincy qui lui volait la vedette, à cause de ses ailes de chauve souris. Son fils est forcément aux anges tandis qu'elle prend un faux air vexé." J'en connais un qui va dormir par terre ce soir. " Pas sûr que ça l'effraye. Mais il fallait bien répliquer.

Ezio n'était que l'ombre de lui-même. Perturbé par l'état de santé de sa fiancée, il n'était présent que physiquement. Il chercha vaguement quelqu'un des yeux mais resta légèrement en retrait, prêt à remonter dans sa chambre pour voir si Louison avait besoin de lui ou non. Il mit ses mains dans le pantalon de son costume de pilote de l'air sexy, il en avait même oublié le chapeau. Ou alors c'était juste une excuse pour ne pas froisser son oeuvre d'art capillaire. Quoiqu'il en soit, il se retourna pour prendre le chemin de la chambre quand son regard croisa celui de Nevada. Machinalement, un fin sourire se dessina sur ses lèvres. « Absolument pas, je ne suis pas un fan de bonbons. » s'amusa-t-il à dire en les regardant s'approcher. Il haussa les sourcils et afficha une mine surpris. « Wow Nevada, ton costume est dément, j'suis impressionné ... Tu dois être le petit Quincy ? Toi aussi ton costume est beau ! » dit-il en se penchant légèrement vers l'avant pour s'adresser à son fils. Arthur vint les rejoindre bien vite. « Salut vieux, ça va bien et toi ? » répondit-il en serrant sa main. Ezio aimait particulièrement les réceptions de Monaco, il s'y sentait comme chez lui. Andrea fit également son apparition et vint lui avouer que sa mère le cherchait. « Tu ne sais pas garder un secret toi, c'est terrible. J'irais la voir après avec Louison, elle est descendue tu dis ? » demanda-t-il en regardant derrière lui, à la recherche de sa belle. L'air préoccupé, il regarda tout ce beau petit monde avant de glisser ces quelques mots « excusez-moi cinq minutes » et de les abandonner. L'italien s'approcha de Louison et posa sa main dans son dos. « Tu es descendue finalement ? Comment tu te sens ? » la questionna-t-il, inquiet. Il savait la belle blonde forte et pas vraiment du genre à se plaindre. Elle allait donc l'envoyer chier, c'était couru d'avance.

Louison avait la tête qui tournait, la poitrine oppressée, elle n'était définitivement pas dans son assiette mais elle luttait. Elle luttait pour son homme, caché quelque part dans ce palais monumental. En apercevant la silhouette terrifiante d'Andréa, elle n'avait pas hésité une seule seconde à s'incruster entre lui et deux ravissantes jeunes femmes. Il savait peut être où était l'italien après tout... Elle salua également la brunette à ses côtés, apprenant son prénom peu commun et le fait qu'elle devait être également étudiante à Harvard " Tu ne te trompes pas Féline, j'étudie bien là-bas ! Je ne suis pas en forme... excuse moi d'être glaciale comme ça...  " se justifia-t-elle, quasiment sur le point de repartir en crise de larmes. Heureusement, Andréa avait pris la relève, lui indiquant hypothétiquement l'endroit où se trouvait Ezio, son commandant. Écoutant les indications du blondinet, elle partit non pas à la recherche de bonbons mais du Quincy. Sur sa route, elle était entrée en légère collision avec un serveur qui portait un plateau rempli de coupes de champagne. Louison n'hésita pas à en dérober une, slalomant de nouveau entre tous ces inconnus prestigieux avec un sourire email diamant à deux balles. Il était nulle part. Lassée de cette recherche, elle s'était avancée vers une des baies vitrées ouverte sur le jardin, humant l'air frais qui s'infiltrait entre les fenêtres entrebâillées. Elle porta ensuite son verre à sa bouche et sursauta lorsqu'une main s'était faufilée sur son dos. Sous le coup de la surprise, la française avait recraché dans sa flute le champagne qui pétillait encore dans sa bouche. Elle s'était ensuite retournée et avait enfin perçu la voix la plus rassurante sur cette planète " Ça va bébé... Je te cherchais mais comme tu peux le voir, j'ai finalement abandonné... Il y a trop de monde ici. " lui avait-elle menti pour ne pas l'inquiéter ni le décevoir. Puis, en jetant un coup d'oeil par l'épaule du brun, la Mather avait aperçu une femme impressionnante se dirigeant vers eux " Putain, j'crois qu'il y a la Reine des abeilles qui arrive, j'existe pas, je suis personne ! Je dois lui embrasser les pieds, la main ? La bouche ? Je l'appelle comment moi ? Madame, sa majesté ? " paniqua-t-elle en zieutant son décolleté et sa tenue provocante " La honte... " chuchota-t-elle en détournant son regard charbonneux, faisant mine de ne pas avoir compris qu'elle venait à leur rencontre. Louison avait rapidement camouflé ses mains dans son dos, croisant ses doigts pour ne pas répandre le contenu de son estomac sur la reine du royaume.    

C'était stupide mais Ezio était rassuré d'avoir retrouvé Louison. Bon, elle avait toujours le teint pâle et le regard un peu vitreux mais qu'importe, elle était là et c'était le principal. Le champagne n'était surement pas conseillé dans ce genre de gastro ou je ne sais quoi. « T'as eu raison, il fait meilleur sur le balcon ... Surtout si ça ne va pas, dis-le et on remonte, j'ai pas envie que tu te sentes mal ou quoi. » essaya-t-il de la rassurer, du mieux qu'il puisse. Le bel italien afficha un mince sourire sur ses lèvres. Bon, si la petite Chamberlain buvait du champagne, c'est qu'elle n'était pas si malade que ça. Et là, comme si c'était possible, elle devint encore plus blanche qu'avant. Ezio se retourna et compris où elle voulait en venir. Rapidement, il se tourna vers sa belle. « Dis pas de conneries, tu es belle comme tout. Détends-toi, elle est pas comme ma mère elle, c'est une vraie gentille. » affirma-t-il en caressant délicatement sa joue pour qu'elle se calme. « Ezio mon garçon ! » dit-elle en tendant les bras. Sans chercher à comprendre plus loin, il se retourna et vint prendre sa mère de substitution dans ses bras, il la serra très fort. Il ferma les yeux quelques secondes pour en apprécier l'étreinte. La mère d'Andrea se recula et encadra le visage de l'italien entre ses mains. « Regardes-toi, comme tu es beau, il y a bien longtemps que nous ne nous sommes pas vus. » « Bonsoir, je suis content de vous voir aussi, il y a bien longtemps oui, ça fait un bail ! D'ailleurs Andy n'a pas su tenir sa langue, j'voulais vous l'annoncer moi-même mais il a vendu la mèche, il ne sait pas garder sa langue celui-là. Laissez moi vous présenter ma fiancée, Louison Chamberlain. » dit-il en posant sa main dans le dos de sa belle. Ezio avait toujours vouvoyé la mère de son meilleur ami, même si elle fut plus présente dans sa vie que sa propre mère. « Il n'a jamais été doué pour garder les secrets, c'est un fait ... Bonsoir Louison, bienvenue à Monaco. » dit-elle en s'approchant de la blondinette, lui faisant une légère accolade amicale. Elle lui prit les main et afficha un large sourire sincère, heureuse de voir l'italien si heureux. « Je ne voulais pas croire mon fils avant de vous avoir vus mais ... je suis comblée de voir Ezio en si charmante compagnie. Je vous souhaite tout le bonheur possible et félicitations pour vos fiançailles, vous ne regretterez pas votre choix, j'en suis certaine. » avoua-t-il en serrant légèrement les mains de Louison. Le Quincy regardait la scène avec un sourire conquis. Pourquoi sa propre mère n'avait-elle pas réagit de la sorte ? Bonne question. Louison plaisait à son entourage et c'était tout ce qu'il voyait.

Face à Nevada et à Quincy, ton rire se fit entendre. Fallait bien que tu gagnes des points avec le petit attend, autant le complimenter à fond non mais oh. Mais bien sur, tu ne pus t'empêcher de réfléchir aux paroles de Nevada J'irais dormir sur le canapé alors, si tu veux pas de moi dis-tu alors que ta tête se tourne vers la Reine de Coeur, ta mère et ton meilleur ami. Ton coeur bat vite, très vite, mais tu vois enfin pourquoi ta mère avait toujours apprécié ton frère de coeur. Et tu en étais heureux. Sache qu'elle va débarquer dans exactement 10 minutes et qu'elle va vouloir kidnapper Quincy toute la fin de la soirée, je te conseille de me suivre, j'ai du monde à te faire présenter ajoutes-tu à l'encontre de ta petite amie et de son fils avant de te tourner vers Arthur T'es presque aussi beau que père Arthur, j'ai peur que ça se joue à très peu de votes, rassure moi que tu as demandé au personnel de voter pour toi demandes-tu à ton petit frère avant de regarder en direction d'Ezio, toujours occupé avec ta mère. Mais tu tapas doucement l'épaule de ton frère Va t'occuper de celle que tu as présenté à Mère, elle a peur d'être toute seule et invite la petite à danser, peut-être qu'elle pourra t'épouser. ajoutes-tu petit rire. Tu le taquines, tout ce sait dans ce château et tu prends lentement la main de Nevada pour marcher en direction d'un groupe d'enfants mais également de personnels hospitaliers. Dans cette partie de la salle de réception, il y avait des jouets pour enfants et toute chose parfaite pour les enfants dans l'attente de l'ouverture de la chasse aux bonbons. L'aile cardiaque de l'hôpital de Monaco est présente ici ce soir. Tous les ans, ils refusent de venir pour la simple et bonne raison que c'est un changement de décor pour les enfants mais c'est aussi beaucoup d'organisation pour le personnel de se présenter ici, de gérer tout ça. Mais cette année, ils ont fait cet effort pour les enfants, qui réclamaient le droit de sortie. C'est un droit que ma mère a appliqué. Ils ont le droit de sortir deux soirs par an, et trois apres-midi dans l'année, avec du personnel et ils font les activités de leur choix. Arthur et moi représentons les parrains et Alice est la marraine de l'associaton, je veux te les présenter si tu veux bien.. et puis, aussi parce que tu connais la plus part du personnel vu qu'ils t'ont tous au moins déjà toucher la cicatrice..

@Ezio Scorsese @Louison Chamberlain @C. Nevada Eova-Tessier @Féline B. Shakespeare @Arthur Grimaldi

Ce n’était pas la grande forme du côté de la française. Elle se sentait carrément à côté de la plaque mais il était hors de question de se plaindre davantage pour ce soir. Elle serrerait les dents pour cette nuit et elle mettrait probablement fin à ce calvaire dès le lendemain en prenant le premier vol pour rentrer à la maison. Ezio pourrait rester si ça lui chante mais elle, elle désirait déjà retrouver son train train « Ça va chéri » murmura-t-elle avant d’apercevoir la reine du royaume qui se dirigeait vers eux avec un sourire ravissant. Le Quincy n’avait peut être pas tort, son visage n’était pas aussi tiré et faux que celui de sa mère. Quand elle s’approcha assez d’eux et qu’elle enlaça chaleureusement son petit ami, Louison en avait profité pour enfin avaler une bonne gorgée du champagne. Fallait bien commencer à se détendre. Elle roula ensuite des yeux pendant qu’ils bavardaient ensemble et qu'ils se flattaient grassement. Puis, quand son prénom et son nom de famille furent alignés, la blonde avait tout à coup senti son coeur s’accélérer. C’était à son tour de faire son entrée, la vulgaire Chamberlain dans toute sa splendeur était confrontée à la femme la plus raffinée du monde, magnifique ! Sans réellement comprendre ce qui lui arrivait, la blondinette avait répondu à la courte étreinte de la mère Grimaldi, souriant à souhait « Merci Madame, c’est un honneur de vous rencontrer » répondit-elle en faisant une révérence ridicule tout en se contrôlant pour ne pas éclater de rire. La mère d’Andréa lui avait ensuite capturé les mains pour lui transmettre ses félicitations ainsi que sa confiance pour cette union. Louison avait alors lorgné son italien, lui faisant de gros yeux du genre « Oui j’espère bien que je ne regretterais pas ce choix » puis, elle avait osé affronter clairement le regard perturbant de son hôte « Je vous remercie tellement, j’espère le rendre heureux toute sa vie, il en vaut plus que la peine, j’aime votre euh… votre fils adoptif plus que tout au monde. C'est la plus belle chose qui me soit arrivée dans ma vie... » déclara-t-elle avec sincérité, espérant au moins touché son fiancé. Un homme en costume s’était ensuite mis à gesticuler à sa droite, Louison l’avait aperçu et savait pertinemment que ce n’était pas à elle qu'il s’adressait « Oh, je crois que quelqu’un vous fait signe madame ! Vous allez être très demandée ce soir, je vous souhaite bon courage et passez une bonne soirée, on se reverra peut être demain… » formula-t-elle en récupérant enfin ses mains tout en reculant d’un pas pour retrouver le Scorsese. Elle adressa ensuite un dernier sourire à la Grimaldi, attendant patiemment qu’elle s’éloigne pour souffler « Eh ben, je préfère elle que ta mère t’as raison… Je vais m’empiffrer maintenant, j’ai trop dégueulé toute à l’heure, emmène moi en cuisine et nourris moi, j’veux pas de bonbons moi… » s’était elle plainte en plaquant ses miches comprimés sur le torse du Quincy « S’il te plais… » le supplia-t-elle en enroulant ses bras autour de sa taille.

Ezio regarda la scène, ému et conquis. Jamais, ô grand jamais, il n'aurait pu penser qu'une telle chose arriverait. Se caser ne faisait pas vraiment pas parti de ses plans et se fiancer avec une fille non plus. Tout ceci était arrivé si vite, comme s'il était tombé sur la bonne, sur la femme de sa vie. Sa mâchoire se serra en entendant tous ces compliments pleuvoir sur lui et sur son couple. Il regarda Louison avec de tendres yeux, fin heureux de voir qu'elle ne le repoussait pas, pas ce soir du moins. Elle faisait des efforts devant sa mère de substitution et, rien que pour ça, il lui en sera éternellement reconnaissant. « Du fond du coeur, grazie. » dit-il à la mère Grimaldi en la regardant partir. L'Italien était extrêmement touché de tout ce qu'il venait d'être dit mais essayait de ne pas le montrer. Se retrouvant seul avec Louison, il se tourna vers elle et afficha un mince sourire, toujours très calme. Il enroula ses bras autour d'elle et plongea son regard marron dans le sien. « T'as toujours le mot très classe toi ... Mais c'est pour ça que je t'aime. Tu veux aller aux cuisines ? Directement à la source ? » répondit-il en arquant un sourcil. Ezio leva la tête vers Andrea et, en voyant qu'il était dans son univers et qu'il n'avait pas besoin de son meilleur pote, prit la main de sa blondinette et l'emmena jusqu'aux cuisines. Ils traversèrent la salle blindée et arrivèrent devant les portes des coulisses. Sans chercher à comprendre plus loin, il entra comme s'il était chez lui. Étonnement, c'était plutôt calme à l'intérieur. « Tiens, regardez ce que le vent nous ramène, bonsoir Ezio. » Le jeune homme se retourna en affichant un large sourire.  « Bonsoir Olivier, ça fait un bail, comment vas-tu ? Ma femme a un petit creux, tu nous préparerais pas un petit truc vite fait ... A moins qu'on puisse se servir ? » demanda-t-il au chef de la cuisine, un ami de la famille Grimaldi. « Servez-vous, il ne reste plus grand chose, tout va être servis. » Ezio afficha un large sourire et tapota l'épaule d'Olivier.  « Merci chef. » L'italien s'avança jusqu'aux frigos un peu plus loin, suivi de prêt par Louison et ouvrit l'un d'entre eux. Il regarda vite fait à l'intérieur avant de se tourner vers elle.  « Tu veux quoi ? Sucré, salé ? Un p'tit sandwich ? » Ezio était aux petits soins pour sa blondinette, il voulait juste s'occuper d'elle, il emmerdait le monde entier et ne voyait plus qu'elle.

Louison avait un soudainement une faim de loup. Ce n’était pas deux ou trois confiseries Haribos qui allaient la nourrir. Elle voulait un truc consistant, qui lui remplisse bien le bide même si c’était tout de même bourré de sucre. Elle se laissa alors traîner par son homme jusqu’aux cuisine du palais où il y rencontra apparemment un vieil ami derrière les fourneaux, le chef ? Olivier ? Un prénom français qui lui rappelait un peu plus ses origines. Elle était aux anges ici, c’était beaucoup plus calme. Alors, comme ça ils pouvaient prendre ce qu’ils voulaient ? « Bonsoir Olivier, merci Olivier » lui lança-t-elle en lui faisant un petit coucou tout en utilisant son excellent français. Elle suivit ensuite son italien jusqu’au frigo et se plaça devant lui, sentant la fraîcheur que la machine dégageait « J’veux cette immense part de gâteau, là » elle attrapa alors une assiette où trônait un morceau de gâteau recouvert de chantilly, un autre de ses péchés mignon « Tu m’aideras à le finir, t’as toujours faim de toute façon » lui avait-elle adressé en se barrant avec son trésor, laissant Ezio refermer le réfrigérateur pendant qu’elle mettait la main sur une fourchette. Oui, elle, elle mangeait les gâteaux avec une fourchette et pas une cuillère. « Vieeeeens, goûte le premier. Au cas où "Olivier" a empoisonné les Grimaldi ! J’veux pas être une victime collatérale » La blonde s’était ensuite installée sur un plan de travail en inox et avait préparé la bouchée de son homme. Lorsqu’il fût assez près, elle captura son couvre-chef de commandant et le plaça rapidement sur le sommet de son crâne « C’est moi qui commande entre nous non ? » le provoqua-t-elle en plaçant entre eux la fourchette bien dosée. Finalement, après l'avoir apporté devant la bouche du Quincy, la française avait fait demi tour pour la sienne «Hmm putain, tant pis si je dois mourir parce que c'est empoisonné, c'est trop bon » Louison avait par la suite attaqué bien comme il fallait le morceau, beaucoup plus prête pour partir à la chasse aux bonbons.  

Ezio était dans son élément ici, il retrouvait des personnes de son enfance et cela lui faisait un bien fou. Croisant le chemin du chef du palais, il renoua rapidement le contact avec lui, demandant s'ils pouvaient se permettre d'ouvrir les frigos et de se servir. Bien évidemment, rien ne pouvait lui être refusé. Il s'approcha vers les réfrigérateurs qu'il ouvrit comme s'il était chez lui, en cherchant de quoi bouffer. Finalement, Louison jeta son dévolu sur un énorme gâteau, arrachant un énorme sourire de la part de l'italien. « Ouais vas y, je te le finirais, j'ai la dalle ! » la rassura-t-il en louchant presque sur le gâteau. La blondinette le sortit du frigo et vint s'installer sur le plan de travail. Elle lui demanda s'il ne voulait pas le goûter au cas où Olivier aurait voulu les empoisonner. Ezio éclata de rire et ouvrit la bouche pour goûter mais, malheureusement pour lui, Louison lui mit une feinte et fourra le bout de gâteau dans sa propre bouche. « Eh ! » râla-t-il. Le Quincy ne pu s'empêcher d'afficher un large sourire en la voyant dévorer ce gâteau avec appétit. « J'préfère te voir comme ça. » murmura-t-il avant d'embrasser sa morfale sur la joue. Il se recula et lui piqua un bout de ses doigts. Les deux amants rigolèrent et retombèrent en enfance le temps de partager un bout de gâteau. Une fois ce dernier terminé, ils quittèrent la cuisine, en prenant soin de bien remercier Olivier et allèrent rejoindre les autres pour cette fameuse chasse aux sucreries.