Lleweasley

Mayday, mayday, nous sommes en crise, chef, et clairement, là, c'est la mer noire. Parce que Margot, elle a pas réussi son objectif, parce qu'elle a échoué, se rapprochant de la porte de la salle de bain, elle finissait harponnée par Eliot avant d'avoir eu le temps de se faufiler à l'extérieur. Et elle sait qu'elle est condamnée, crevette qu'elle est face à ce mastodonte d'un mètre quatre vingt dix qu'elle a osé provoquer. Quand il vient frotter sa joue à son visage, la belle proteste, se débat, le pousse en geignant. « Noon, noooooon, arrête, tu piiiiiiques et tu colles. » Moue boudeuse, elle tente de reculer, avant que .. non... il allait pas oser. Mais si, il lui versait la bombe de chantilly sur les cheveux. « CETTE CHANTILLY C’ÉTAIT POUR MES CHOCOLATS CHAUDS. » Elle secoue la tête en criant, avant de pencher d'un coup la tête en avant, pour qu'Eliot se prenne de la chantilly dans le nez. Cadeau, bébé. « Bon appétit ! »

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C'était un réveil.. qui réveille, c'est le cas de le dire. A jouer comme des gamins dans l'appartement, à finir trempée (pour elle) et la gueule pleine de mousse à raser (pour lui) dans cette salle de bain, c'était un réveil digne de ce nom. Un réveil orchestré par Miss Diablesse en personne dont il se vengeait avec plaisir Eliot, partageant avec elle sa mousse et lui foutant plein de chantilly sur la tête. Elle gémit, elle se débattit, prétextant que la chantilly était pour ses chocolats chauds - oops - ce qui fit encore plus rire Eliot, plus réveillé que jamais. « T'as pas besoin de chocolat chaud quand tu m'as moi ! » Scanda-t-il, un sourire colgate sur les lèvres, fier de son oeuvre d'art sur sa petite-amie. Elle était toute blanche. Mais évidemment, elle partageait, et c'est sans doute sans surprise qu'elle se pencha pour qu'Eliot se reçoive également de la chantilly sur le visage. « Haaan, t'as pas osé ! » Qu'il cria, encore faussement scandalisé avant de foncer droit sur elle et semer des baisers, à foison, sur tout son visage, toujours en actionnant la chantilly au-dessus de leur tête. Puis comme si ça ne suffisait pas, subtilement, il l'embarquait vers la direction de la douche où le jet était toujours activé..

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On aura jamais assez prévenu à propos des roux et de leur rapport au diable.. Margot, c'en est l'incarnation même. Prenant un malin plaisir à emmerder Eliot, elle se prend rapidement le revers de médaille lorsqu'il lui partage sa mousse à raser ET en bonus, de la chantilly. Mais c'est sans compter sur Margot la ninja, qui penche vite la tête en avant pour prendre le brun au dépourvu, et lui en mettre sur le nez. « T'as raison, tu fais un beau chocolat chaud. » Dit-elle avec un rire enfantin, fronçant le nez alors que monsieur défie mademoiselle du regard. « SI, j'ai osé. » Elle le défie en retour, avant qu'il n'approche, semant des baisers partout sur son visage déjà tartiné de blanc. La rousse, elle crie, elle se débat, elle rit, surtout, avant de crier à nouveau en sentant le jet d'eau lui tomber dessus. « C'est ... FROID. » Qu'elle proteste en riant avant de tirer Eliot avec elle sous l'eau, en ébouriffant ses cheveux avec ses deux mains. Voyons le bon côté des choses: Maintenant, il est réveillé.

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« Je suis même le plus beau des chocolats chauds, avouuuue ! » De vrais gamins qui s'amusaient à enchaîner vengeance sur vengeance, c'était Margot et Eliot. Ils s'en sortiraient pas, chacun voulait avoir le dernier mot. Ou peut-être qu'Eliot prenait quand même son avantage, avec la mousse, la chantilly, et maintenant la douche vers laquelle il avait emmené Margot petit à petit. Et il savait qu'il avait atteint le jet grâce au cri de sa rousse, et il en souriait, encore lus fier de lui. Il n'allait pas sourire longtemps. Margot protesta avant d'en effet, le tirer avec elle sous la douche. Même si elle avait dix fois moins de force qu'elle, elle l'avait pris par surprise et n'avait pas pu se débattre alors qu'elle ébouriffait ses cheveux déjà trempés - cette fourbe. « Vous êtes vraiment la réincarnation du diable, vous, les roux. Elias avait peut-être raison depuis le premier jour. » Mais au vu du sourire espiègle qu'il abordait maintenant, Eliot se défendait pas mal dans le domaine de la fourberie : pour preuve, il prit le pommeau de douche et arrosa totalement sa petite-amie, quand bien même elle était déjà trempée. Ses habits en devenaient totalement transparents et Eliot ne se gênait en aucun cas, le sourcil levé, pour admirer sa tenue sous une autre couture.« A ce rythme-là, autant prendre une douche à 2, tu crois pas ? » Lui, profiteur ? Non, à peine.

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Est-ce qu'elle lui fait la misère ? Oui. Est-ce qu'elle le regrette ? Absolument pas. Au contraire même, la rousse elle s'éclate, laissant échapper un rire faussement diabolique en entendant l'allusion d'Eliot aux multiples critiques qu'Elias a pu faire sur ses cheveux. « Trop taard, tu ne peux plus te défaire de mon empriiiiise. » Diabolique, ou juste réaliste, parce que si Eliot est sous l'emprise de Margot, Eliot n'avait pas besoin d'être roux pour avoir attiré la jeune fille dans ses filets. Finissant sous la douche, la belle ne manque pas d'attirer rapidement le brun sous l'eau également, lequel a la chance de ne pas avoir douze couches de fringues sur le dos, alors elle se contente d'ébouriffer ses cheveux ... Jusqu'à ce qu'il lui retourne le pommeau dessus, pour bien la tremper comme il faut. Alors Margot, elle reste ... Choquée, bras le long du corps, tête baissée sur ses fringues trempées. Quelle idée elle a eu de mettre un tee shirt blanc. Relevant les yeux pour voir Eliot la .. mater, clairement, elle chope la bouteille de shampooing pour lui en envoyer un jet dessus. « Visiblement, c'est déjà un peu le cas, non? » Si on omet le fait qu'elle soit habillée, bien entendu. Elle passe alors son visage sous l'eau pour dégager la mousse à raser et la chantilly, hilare. « Tu rêves si tu crois que j'vais me déshabiller après que tu m'aies tartiné de MA chantilly. » La chantilly, c'est sacré.

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En effet, c'était trop tard, il ne pouvait clairement plus se défaire de son emprise. Il était damné à subir une rousse en tant que petite-amie, vous imaginez ? Avec des réveils comme ceux-là, c'était une vie ça ? Arf, peut-être qu'il pouvait s'y faire. Voir sa petite face tous les jours au réveil, c'était un joli concept. Même si elle finissait par diaboliquement lui foutre de la mousse sur le visage, et qu'ils étaient maintenant trempés de la tête aux pieds, habillés. Enfin, elle l'était plus que lui, lui ne portant qu'un simple short. Ouaip, ils entamaient déjà une douche à deux malgré eux et Eliot s'était pas gêné pour admirer son joli haut tout transparent, lui valant un jet gratuit de shampooing sur le torse. « Heeey, diablesse ! Rappelle-moi de ne plus choisir une rousse pour ma prochaine petite-amie, tu veux bien ? » Protesta-t-il, un sourire tout ce qu'il y a de plus angélique sur les lèvres. Quoi ? Elle était vraiment diabolique cette rousse-là, clamant haut et fort sa préférence pour sa chantilly à lui. Durant deux secondes, il fit une mine boudeuse en la regardant se débarrasser de mousse et chantilly sous la douche puis sa moue disparut aussi vite lorsqu'une idée lui vint. « Ok, très bien, je vais me tartiner moi-même de chantilly et demander à la voisine de me nettoyer, elle sera ravie vu les regards en coin qu'elle me lance tous les matins. » Qu'il provoqua, un sourire en coin, en commençant à foutre un pied en dehors de la douche.

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Ils sont beaux, tous les deux, sous la douche habillés et tartinés de multiples substances, comestibles et .. moins comestibles. Ils sont surtout bien trempés, et Eliot ne se gêne pas pour mater, Margot accueillant son regard d'un jet de shampooing. La réponse du brun arrache un air outré à la rousse, qui le toise du regard d'un air choqué et déçu. « Prochaine petite amie. Ok ok ok ok ok. » Ca envisage donc de se débarrasser d'elle, bien bien bien. Beh du coup, elle a encore moins envie de se déshabiller pour se doucher avec lui, m'voyez, rinçant son visage en défiant le jeune homme qui joue les offusqués. C'est elle la victime, eh ! ... Bon, peut-être que pour le coup, c'est surtout lui, mais qu'importe, Margot elle aime jouer les victimes. En revanche.. Les mots voisine et sourire en coin montent rapidement au cerveau de la belle rousse qui tire son petit ami en arrière avant qu'il ait eu le temps de sortir la deuxième jambe de la douche. « Même pas en rêve. » Qu'elle proteste en l'attirant jusqu'à elle pour l'embrasser. Histoire de lui rappeler que la rousse elle est insupportable, mais pas que. « Y a qu'une seule personne qui a l'droit de te nettoyer de la chantilly sur cette Terre, et cette personne c'est moi Llewellyn. » Murmure contre ses lèvres, alors qu'elle pique la bombe pour l'utiliser dans le creux de l'épaule du brun, où elle glisse ensuite ses lèvres.

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Margot le toisa du regard, amusant davantage Eliot qui se contentait d'accentuer son sourire faussement innocent. « Hé, j'ai pas dit que je me débarrasserai de toi tout de suite, c'est pas urgent.. » S'amusait-il encore plus, l'observant s'offusquer de plus en plus. C'était beaucoup trop drôle pour arrêter. Il riait à gorge déployée maintenant, mais non sans l'observer d'encore plus près du coin de l’œil. Il aimait bien la tournure des événements.. avant qu'elle ne le stoppait presque net en le toisant du regard, lui reprochant la perte de sa chantilly. Ok ok ok ok, plan B. Un plan infaillible : mentionner une autre fille. Juste pour le plaisir de la voir jalouse et la faire clamer qu'il était sien, il adorait ça et la connaissait par cœur maintenant pour prédire ses réactions. Et bingo, à peine un pas en dehors de la douche qu'elle le retint et l'embrasser sans attendre. Eliot déploya un mini sourire de victoire entre deux baisers. « T'es tellement prévisible. » Ou encore une fois, il la connaissait juste un peu trop bien, et dans ces moments comme ceux-là, ça s'avérait être très pratique. Et maintenant qu'il avait toute son attention, il n'a pas l'intention de l'échapper là. Toujours sous le jet d'eau, il profita qu'elle ait ses bras autour de son cou pour la soulever aussi facilement qu'une plume et enrouler ses jambes autour de sa taille pour qu'elle soit à sa hauteur. « J'me porte volontaire pour te déshabiller à ta place vu que tu ne veux pas. » Murmura-t-il en retirant son haut, sans attendre son avis.

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Il joue avec ses nerfs, et il le sait très bien, Eliot. S'il peut être très maladroit par moment et peut la vexer dans le vouloir, il sait également comment l'agacer volontairement, s'attirant un coup de la part de la jolie rousse qui fulmine. « Espèce de ... » Elle retient ses - multiples - injures, lui donnant un nouveau coup dans l'épaule. Enfin, coup.. elle est pas bien forte la petite, alors ça donne pas grand chose. Mais le coup de grâce reste tout de même lorsqu'il commence à clamer que la voisine s'occupera de le nettoyer. Attendez, l'autre là, avec ses chats ? Non non non non non, Margot, elle est pas d'accord, et elle tire Eliot si vite à l'intérieur de la douche qu'elle ne lui laisse pas le temps de réagir pour mieux l'embrasser. Et évidemment que c'est ce qu'il voulait, mais Margot, elle refuse de voir ça comme une victoire de la part du brun. C'est juste.. Ok, elle est faible. « Tais-toi et embrasse moi. » Qu'elle susurre la rouquine, entre deux baisers, fronçant le nez en ignorant volontairement la pique que vient de lui envoyer Eliot. Il faut croire qu'ils viennent de trouver leur terrain neutre. N'est-ce pas un grand philosophe qui a dit "faites l'amour pas la guerre, une boite de capotes coûte moins cher qu'une bombe nucléaire" ? Avec aisance, la rousse se hisse dans les bras du brun, lequel entreprend de la débarrasser de son haut sans attendre son avis. « Ça me semble être un bon compromis.. » Qu'elle glisse contre ses lèvres avant de mordre sa lèvre inférieure, tout en serrant la prise de ses jambes autour de ses hanches. « Puis dis-moi.. t'as fini avec ton traitement, je me trompe ..? »

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Deux minutes plus tôt, elle commençait à marteler son torse de petits coups de poings vengeurs, offusquée. Maintenant, elle était plus occupée à s'accrocher à son torse pour une toute autre raison, qu'Eliot appréciait un peu plus, voire beaucoup plus. Franchement, si c'était ce genre de réveil qui le tirait de son lit un jour de 'repos', il ne dirait pas non. Il pourrait subir tous les matins un petit bain de mousse à raser mélangée à la chantilly s'il le fallait, pas de problèmes, il n'allait certainement pas protester si c'était pour qu'il finisse sous la douche, entrelacé avec Margot. Mieux se disputer pour mieux se réconcilier, c'est ça ? Même si en soit, c'était que du niveau de la taquinerie en ce qui les concernait mais il n'allait pas jouer sur les mots tant que le résultat était le même : Margot à moitié dénuée, appuyée et soutenue par lui contre la paroi de la douche. Ça s'est intensifié assez vite, hein. Même très vite, mais ça peut se comprendre si on prend le compte le fait qu'ils n'avaient pas eu le droit de s'adonner à ce genre d'activités depuis.. trop longtemps. Mais ça, c'était fini. « Fini, finshed, finito, fertig, fi.. bref, t'as compris le topo ! » Répondit-il machinalement, haletant, entre deux baisers. Baisers qu'il descendit vers sa nuque, puis le haut de sa poitrine. Désolé, il avait pas de temps à perdre le petit, il n'allait pas mentir et prétexter que ça ne lui avait pas manqué parce que c'est faux. Elle lui avait manqué. Et il lui fit bien comprendre là, maintenant, alors qu'après avoir tout juste enlevé son haut, il s'attaquait à son bas. « On devrait faire plus souvent ce genre de compromis.. »