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    Feldt & Lisbeth - A new beginning
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    A new beginning
    MIT - mi septembre 2017 - Feldt & Lisbeth

    La rentrée universitaire. Lisbeth ne l’avait jamais vécue de la sorte, de l’autre côté de la barrière. Son premier jour en tant que professeure au MIT avait été assez stressant. Elle qui était d’une nature plutôt calme et posée, sans prise de tête, avait eu la boule au ventre en se présentant devant un amphithéâtre rempli d’étudiants. Elle ne savait pas vraiment à quoi elle s’attendait mais quand ses pieds avaient franchi la porte d’entrée de la salle, un silence de mort s’était installé. Toutes ces têtes d’intellectuels s’étaient posées sur elle en attente de la suite. Les places, disposées en un cercle, plaçaient Lisbeth au centre de l’immense pièce (et des attentions). Affrontant son malaise grandissant, la jeune professeure avait posé ses affaires sur son bureau et avait balayé l’assemblée de son regard mordoré. Tout le monde, sans exception, semblait concentré. C’était autre chose qu’à Harvard et Lisbeth l’avait immédiatement senti. Alors elle avait pris la parole et s’était présentée. Le cours qu’elle donnait ce matin-là concernait le génie informatique. Les écrans des ordinateurs portables personnels s’allumèrent devant chaque étudiant alors qu’elle s’occupait de mettre en marche tous ses appareils destinés à l’enseignement. Heureusement qu’elle était venue quelques jours plus tôt pour les tester et ne pas avoir l’air ridicule le jour de la rentrée. Quand les projecteurs s’allumèrent et que les premières images et textes apparurent devant elle telles des hologrammes, un petit frisson envahi tout son être. Un léger sourire franchi ses lèvres : elle sentait qu’elle se plairait ici. Elle était complètement dans son élément, rien que dans cette pièce bourrée de technologies. Le cours commença et une interactivité presque surnaturelle se mit en place entre la professeure et ses étudiants. Avides de connaissances, ils n’hésitaient pas à lui poser des questions, à aller plus loin dans leur raisonnement.

    Ce jour-là, Lisbeth venait de terminer son dernier cours de la journée. Il était vingt-et-une heure passées et elle rassemblait ses affaires alors que le dernier étudiant la saluait. Epuisée, elle s’assit un moment et contempla l’amphithéâtre vide. La lassitude envahissait ses traits alors que son teint reprenait une teinte blafarde qui ne la quittait plus depuis son retour de Stockholm, quelques semaines plus tôt. Elle se sentait fatiguée, en manque d’énergie, et ce qu’elle faisait le plus souvent, en-dehors de son travail, était dormir. Il lui arrivait même d’oublier de se nourrir ou ne pas en avoir le courage. De toute façon, quand on dort on n’a pas faim, non ? Elle était entrée dans un cercle vicieux et ne s’en était pas rendu compte. Quand le courage lui revint, elle se leva, prit ses affaires, et quitta l’amphithéâtre. Les couloirs accueillaient encore des étudiants zélés ou qui terminaient des cours. En quelques semaines, Lisbeth était déjà connue par de nombreux étudiants du département des sciences de l’informatique. Visiblement, elle était appréciée sinon, on ne la saluerait pas, non ? Quand elle tourna à un angle, elle percuta quelqu’un et lâcha les quelques affaires qu’elle tenait en mains. Elle se pencha pour les ramasser et, au même moment, elle reconnut une étudiante qu’elle avait vu durant l’été alors qu’elle visitait le MIT.

    « Feldt ! Ça va, tu n’as rien ? » Demanda-t-elle en se relevant avec l’impression que ses jambes pesaient une tonne.

    ©️S a n i e


    @Feldt Crossroad

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