A. Sin Richmond & Elbeth C-Perol
Lorsque tu m’avais envoyé ce sms, j’avais immédiatement abandonné tout ce que j’étais en train de faire pour me diriger vers ma moto. Où que tu sois, il était clair et net que je venais pour te chercher et, peu importe dans quelle connerie tu t’étais fourré, nous allions régler ce problème ensemble. J’avais d’ailleurs demandé à quelques-uns des gars de venir au cas où nous aurions besoin de renfort et j’avais demandé à notre meilleur en la matière de s’occuper de trouver ce qui t’arrivait exactement. Ce gars-là pouvait avoir les infos qu’il voulait sur qui il voulait, c’était presque effrayant. Bref, en quelques minutes à peine, je rejoignais la John Hancock Tower et repérais ta petite tête blonde. Je me garai le plus près possible et descendu de moto en retirant rapidement mon casque que je laissai sur la banquette avant de courir vers toi. Les mecs restèrent proches pour surveiller les alentours. « ELBETH! » En quelques enjambées, j’étais suffisamment près pour te prendre dans mes bras; ce que je fis sans attendre.

@Elbeth C-Perol

A. Sin Richmond & Elbeth C-Perol
Voilà vingt quatre heure que je me cachais, que j'avais désespérément peur de ce qui allait arriver mais je ne pouvais plus être seule. Tandis que j'avais prévenu mes deux meilleurs amis, il y avait eu ton numéro sur ma liste et j'ai eu envie que tu me retrouves parce que j'avais besoin de toi, besoin de me sentir à nouveau en sécurité, parce que j'ai fais une énorme connerie et qu'on me recherche pour une que j'ai pas commise. J'étais tellement paniqué, tremblante à me refaire le film à plusieurs reprises, pourquoi ce mec s'en prenait il à moi ? Est ce que je le connaissais ? Des bruits de motos qui retentissent alors dehors et je sors de l'immeuble tandis que je te vois courir vers moi, je te sers tellement fort parce que je me sens tellement fragile à cet instant, parce que tu sais pas tout sur moi et que y a tellement de chose que j'aurais à te dire mais là maintenant tout ce que je veux c'est être auprès de toi égoïstement, je te mêle à mes histoires. « Je suis tellement désolé de te mêler à ça. » Je ne sais pas ce qui va m'arriver où comment je vais pouvoir m'en sortir, je me sens à nouveau cette adolescente qui marchait le long des rues de Vegas et je déteste ça, j'ai besoin de toi même si je le dis pas, même si je montre rien si tu savais comme je m'accroche à ce que tu représentes en ce moment pour moi.

A. Sin Richmond & Elbeth C-Perol
Tu te jettes dans mes bras tout autant que je t’y accueille un peu de force. Je te serre férocement et embrasse le sommet de ta tête en te berçant légèrement de gauche à droite. « Je suis tellement désolé de te mêler à ça. » Je secoue la tête de gauche à droite en te relevant le menton pour que tu me regardes. « Hey, chuut. Dit pas de connerie El, tu me mêle à rien du tout. » Je caresse ta joue de mon pouce, peu conscient du monde qui nous entoure, complètement obnubilé par ta présence. Je t’observe rapidement, fait comme un check up pour m’assurer que tout va bien. Tu n’es pas rentré la nuit dernière et je n’aime pas ça. Te savoir dehors comme ça, toute seule et apeuré, ça me rend malade. « Ça va? Tu n’as rien? » Je t’observe encore un peu avant de te presser contre moi à nouveau, une main au creux de tes reins et l’autre dans tes cheveux, mes lèvres trouvant d’elle-même leur chemin vers les tiennes. Je ne sais pas ce qui ce passe entre nous exactement, mais une chose est certaine, tu es à moi et personne ne te fera de mal.

A. Sin Richmond & Elbeth C-Perol
Au moment où nous sommes l'un contre l'autre, je me sens mieux, mon cœur fait des bons par le stress et par le fait que tu sois près de moi. J'ai tellement peur que je ne sais pas quoi faire pour m'en sortir, j'ai des suspicion sur un étudiant qui me surveille depuis quelques temps. En ce moment on pouvait dire que j'attirais les problèmes alors je voulais pas que tu sois mêlé à tout ça même si je savais que tu refuserais que je m'en occupe toute seule. Je te vois pas bien sans doute parce que je suis pas rentré la veille au soir, je voudrais te rassurer ou te dire que ça va mais si physiquement je vais bien moralement je pars à la dérive. « Y a rien qui va, Sin. Je flippe complètement, je comprends rien de ce qui se passe. » Je peux sentir tes mains sur moi et je frisonne alors que tes lèvres contre les miennes me libèrent tout à coup, je prolonge le baiser, mes mains sur ta veste, je m'accroche à toi désespérément. Sur le moment plus rien ne compte que toi qui m'embrasse, qui me rassure. « Ne me laisse pas, je veux rentrer. » Murmurais je une fois que j'ai mis fin au baiser alors que plusieurs gars nous observe.

A. Sin Richmond & Elbeth C-Perol
« Y a rien qui va, Sin. Je flippe complètement, je comprends rien de ce qui se passe. » Je te serre encore plus fort contre moi quand tu me dis ça. Je déteste te voir comme ça. Je déteste ne pas pouvoir faire grand-chose pour te redonner le sourire. Enfin, rien dans l’immédiat. C’est une situation qui va nécessiter pas mal de ressource alors il n’y a rien qu’on puisse faire là maintenant si ce n’est que de rentrer. Tu prolonges le baiser que je t’offre et j’ai l’impression qu’il est comme un baume au cœur autant pour toi que pour moi. Je continus de caresser ta joue même lorsque nos lèvres se séparent. « Ne me laisse pas, je veux rentrer. » J’hoche rapidement la tête et attrape ta main dans la mienne. « Jamais. Vient…» Je t’entraine vers ma moto non loin et fait signe aux gars qu’on est prêt à partir. Tout le monde enfourche sa bécane et je te donne un casque pour que tu montes avec moi. Pas question que tu embarques avec qui que ce soit d’autre, pas aujourd’hui. Pas même en sachant que je donnerais ma vie pour mes frères. Là, c’est différent. Il est question de toi et je te veux près de moi. Les moteurs vrombissent et en un rien de temps, on traverse la ville pour retourner au club.

A. Sin Richmond & Elbeth C-Perol
Tes bras qui me serrent et l'espoir d'un mieux qui pourrait m'attendre quelques part, la chaleur de ton corps qui vient à ma rencontre après tout ce temps passé dans l'incompréhension face à tout ce qui arrive en ce moment. Je m'accroche à toi tandis que j'ai la sensation que tu es tout ce qui me reste en ce moment, comme une lumière qui subsisterait dans le tunnel que je traverses en ce moment. Mon cœur qui bat, totalement laissé à la dérive, je voudrais que tu puisses me sauver, que tu viennes me remonter à la surface parce que je n'y arrives plus, la douleur m'assaille de toute part. Retrouver le parfum de tes lèvres me ramènent à la réalité, tu es de nouveau auprès de moi pour me protégé. Ramène moi, garde moi près de toi. Ta main qui ce saisit de la mienne et je te suis, j'attrape le casque que tu me donnes. Une fois enfilé, je monte derrière toi et je te sers, enroulant mes bras autours de ta taille, je ferme les yeux et te laisse rouler. Quelques larmes glissent le long de mes joues, puis tu nous ramènes au club, une fois arrivé, les gars repartent et je me retrouve seule avec toi tandis que je te dois tellement de réponses sur ce qui m'arrives, sur les raisons qui me pousse à fuir la police. Tu m'attires dans un endroit où on pourrait être seule et je sais qu'il est temps qu'on parle. « Je ne suis pas quelqu'un bien, Sin. Je ne veux pas t'attirer d'ennuie. » Finis je par dire.

A. Sin Richmond & Elbeth C-Perol
Le club se profile finalement à l’horizon et je sens comme une vague de soulagement de savoir que j’ai enfin pu te mettre en sécurité. Du moins, pour le moment. Je gare ma moto et entre à l’intérieur avec toi et mes frères, ces derniers nous laissant rapidement seuls en sachant qu’on a besoin de parler. Je fais signe à Tracker de me faire signe lorsqu’il aurait des infos et tous disparurent lorsque je me retournai vers toi. Je pris ta main dans la mienne et t’entrainai dans la cuisine pour qu’on s’assoit à table. « Je ne suis pas quelqu'un bien, Sin. Je ne veux pas t'attirer d'ennuie. » Je lâchai un rire sans grand humour. « Bébé… Regarde un peu autour de toi. C’est pas comme si nous on était des gens bien. Alors faudra trouver autre chose qui tu veux me faire fuir parce que j’te l’ai dit Elbeth; je vais nulle part. » Je pris ton menton dans ma main, caressant doucement ta joue de mon pouce, mon regard bien ancré dans le tiens. « Alors vas-y, dis-moi tout. Raconte-moi pourquoi tu crois que tu risques de m’attirer des ennuis. »

A. Sin Richmond & Elbeth C-Perol
Long silence lorsque je te regarde discuter avec tes frères tandis que je cherche le courage intérieur pour te révéler ce qui arrive dans ma vie depuis aussi longtemps que je m'en souvienne. Je ne sais pas comment te décrire ce qui m'est arrivé sans te voir t'énerver parce qu'en général les gens sont soient choqué soit pris d'une énorme colère puis il y a tout ce que j'ai du faire pour m'en sortir jusqu'où j'ai été. Une fois dans la cuisine, je m'installe à la table, alors que je fini par t'avouer ce qui m’inquiète le plus au fond, t'attirer des problèmes. Ta réaction ne me surprend pas, je sais que tu me lâcheras pas même si j'avais tué quelqu'un, tu serais encore là à m'aider. Ta main sur mon visage me fait fermer les yeux quelques instant me donnant du courage pour te parler, en commençant par mes activités criminels. « Comme tu le sais, j'ai vécue deux ans dans la rue avant d'arriver à Harvard, si j'ai pu y entrer, c'est parce qu'un homme m'a violé et sûrement par remord à laissé une grosse liasse de billets sur l'oreiller. Seulement j'ai pu payer qu'un trimestre et j'ai continué à vivre dehors, jusqu'à ce que je trouve le plan de voler des hommes riches.. J'allais dans un bar de l'hôtel de luxe dans le centre et je charmais les hommes, le barman glissait des somnifères dans leur verres et une fois dans leur chambre d'hôtel je restais jusqu'à ce qu'ils s'écroulent avant de partir avec leur argent. Seulement j'ai un lieutenant de Boston qui me surveille, si je me fais arrêté pour quelques chose que je n'ai pas fais, je risque quand même la prison pour vol dans deux états. » Voilà, tu savais la raison pour laquelle j'avais si peur de me faire arrêter mais il te restait encore beaucoup de chose à apprendre de moi, les cicatrices sur mon corps, je savais que tu te questionnais à leur sujet.

A. Sin Richmond & Elbeth C-Perol
Je ne connaissais pas tous les méandres de ta vie Elbeth, mais j’étais là pour toi et je voulais en apprendre d’avantage. Je voulais que tu te confi à moi et que tu me dises pourquoi tu croyais être une nuisance pour moi et pourquoi tu croyais m’attirer des ennuis. Alors j’étais là, posé tranquillement, attentif alors que tu vidais lentement ton sac. « Comme tu le sais, j'ai vécue deux ans dans la rue avant d'arriver à Harvard, si j'ai pu y entrer, c'est parce qu'un homme m'a violé et sûrement par remord à laisser une grosse liasse de billets sur l'oreiller. Seulement j'ai pu payer qu'un trimestre et j'ai continué à vivre dehors, jusqu'à ce que je trouve le plan de voler des hommes riches.. J'allais dans un bar de l'hôtel de luxe dans le centre et je charmais les hommes, le barman glissait des somnifères dans leurs verres et une fois dans leur chambre d'hôtel je restais jusqu'à ce qu'ils s'écroulent avant de partir avec leur argent. Seulement j'ai un lieutenant de Boston qui me surveille, si je me fais arrêter pour quelque chose que je n'ai pas fait, je risque quand même la prison pour vol dans deux états. » Je pinçai les lèvres ensemble, tentant de me rappeler que je n’étais moi-même pas complètement blanc d’acte illégal et outrageux. Seulement, l’idée de te savoir violé et prostitué me mettait les nerfs en boules. J’appréciais déjà pas de te savoir avec un autre homme alors ça? Je serai les poings, tentant de garder mon calme. « Continus.. » Lâchai-je finalement, décidant de ne rien dire avant que tu aies complètement terminé ton plaidoyer.

A. Sin Richmond & Elbeth C-Perol
J'avais marqué une pause, comme pour voir ta réaction mais tu restais statique comme concentré sur ce que j'étais entrain de t'apprendre. Lorsque tu me demandes finalement de continuer, je joue nerveusement avec mes doigts car je devine que tu veux savoir l'essentiel, sûrement pourquoi j'en suis là, tombé si bas. Partie la plus difficile de mon passé, celle qui m'a forgé telle que je suis. Je regarde mes mains et décide de me lancer. « Je suis une enfant de Las Vegas, venant des zones à risque et abandonné par mon père lorsque j'avais cinq ans. Seule avec ma mère, elle était alcoolique, elle n'a jamais su gérer sa vie et encore moins une enfant. Son premier mec qu'elle à ramener à commencer à nous frapper toutes les deux, j'avais huit ans, c'était un connard qui menaçait sans arrêt ma mère de ne plus payer les factures si elle faisait pas ce qu'il voulait. Il la baisait devant moi, la laissait ivre sur le sol tandis que je m'occupais d'elle. Finalement, il a fini par se barrer puis un autre est arrivé. J'avais dix ans, celui là il semblait gentil au début, jusqu'à ce qu'il se mette à me toucher, à me rejoindre le soir dans ma chambre en me répétant que si je parlais c'est ma mère qui en subirait les conséquences. Alors pendant quatre ans j'ai rien dit, il a continué encore.. » Voix tremblante tandis que les images passent devant moi, douleur encore présente et souffrance que j'essaye de dissimulé au mieux et puis je viens clore. « Je suis rentrée de l'école un soir et il était étendu au dessus du corps de ma mère, il l'avait étranglé. J'ai appelé la police et je les envoyé en prison. J'ai fugué lorsqu'on m'a placé en foyer et j'ai vécue dans la rue depuis. »