Elle ne devait pas savoir. Clairement, ce n’était pas possible qu’elle soit mise au courant. Le temps filait, Florence avait annoncé à son frère qu’elle était enceinte, donc tout pouvait aller très vite à présent. A n’importe quel moment, Camila pouvait être mise au courant. Alors non, elle n’allait certainement pas apprendre la nouvelle de si tôt, ni jamais d’ailleurs si c’était possible. Il ne veut pas la perdre, tellement pas qu’il serait prêt à la garder près de lui tous les jours qui passent afin d’être sur qu’elle ne soit au courant de rien. Être sur qu’elle ne parte pas. Qu’elle reste toujours autant accro à lui qu’il ne l’ai d’elle. Parce qu’il sait ce qu’il ressent pour Camila. Contrairement à ses sentiments pour Agathe, il n’a eut à partir pour ça. Il n’a pas eut à s’éloigner volontaire. Il en a pris conscience à la seconde où il l’a vu avec une autre personne. Où il l’a vu en couple avec Pluton et qu’il ressentait cette envie de frapper ce petit con avec toute la force qu’il avait et en même temps de la laisser être heureuse un peu, avec celui qu’elle a choisit. Il était près à s’effacer jusqu’à ce qu’elle le rejoigne dans sa chambre d’hôtel au Laos. Jusqu’à la semaine dernière où elle fut la seule à le rendre sain d’esprit le temps de quelques heures. Alors ouais, il la veut tout près de lui, qu’elle n’apprenne pas la vérité et soit avec lui. Officiellement ? Sans doute. Il s’en fiche si Pluton veut la récupérer, il ne la laissera plus s’échapper à présent. Il l’attendait chez lui, ayant sorti le grand jeu avec son plat favoris et une bouteille de vin qui coûtait bien trop cher mais dont il avait vu le vestige chez elle. Le romantisme version Amare. Parce qu’il n’y a pas de bougie, pas de lumière tamisée ni de rose qui embaume l’air. Juste un bon plat et une bouteille de vin. La sonnerie de l’appartement retentit et le voilà qui saute comme une puce pour aller lui ouvrir. C’est pas lui ça. À être nerveux pour une fille. La seule meuf qui le rendait comme ça, c’était Romy et jusqu’en décembre, il pensait l’aimer encore d’un amour infini. Ça lui fait se poser des questions, mais il s’en débarrasse d’un geste de la main et ouvre à la sublime brune. Aussi belle qu’un ange mais dangereuse comme l’enfer. « Entre. » Sa voix est calme, posé, pas de trémolo idiots, juste une tension à peine palpable. Il pose un baiser sur son front, peu certains de quoi faire. Jamais il n’a invité une fille à un rendez vous, il a les boules et une dans le ventre.

elle avait sentit amara légèrement étrange mais n'avait rien dit pour autant. il n'y avait que depuis quelques semaines qu'ils se reparlaient, bien moins qu'ils se retrouvaient. alors camila, elle voulait pas se prendre la tête, elle voulait arrête de réfléchir surtout. dans le fond, ça pouvait paraître normale après la désastreuse relation qu'elle avait pu avoir avec pluton. ouais, ne plus se prendre la tête, se laisser vivre et tout irait bien mieux comme ça. du moins, elle l'espérait. elle avait donc répondu par l'affirmative à l'invitation du mather s'attendant alors à passer une soirée des plus basiques. probablement devant un film ou une connerie du genre. sûrement que la finalité serait son lit mais c'était presque évident quand il s'agissait d'eux deux. d'autant plus que la jolie cami était de nouveau célibataire depuis les multiples trahisons de son dunster. terminant de lisser ses cheveux, elle prenait la direction de l'appartement d'amare. cet endroit qui différait tant du sien. pas le même mode de vie, pas le luxe qu'elle pouvait avoir et pourtant, ils étaient plus que complémentaire. dans le fond, ils s'étaient bien trouvés les deux. malgré les crises à répétitions, les cassures et les hurlements pouvant régner sur leur quotidien. inspirant un coup, elle appuyait sur la sonnette attendant que la porte s'ouvre. un sourire, un baiser sur son front et elle passait la porte se débarassant de sa veste. "je rêve ou ça sent les lasagnes ?" aka son plat préféré. tiens, aurait-il quelque chose à lui dire pour tenter de lui faire plaisir comme ça ? le regardant de nouveau, elle le fixait quelques instants avant de sourire. "t'as fais une bêtise ou t'as juste envie d'être gentil aujourd'hui ?"

Il voulait lui faire plaisir, il voulait la rendre heureuse ne serait-ce qu’un moment. Lui, le mec qui veut tout pour lui et rien que pour lui voulait donner quelque chose à quelqu’un. À une femme. À une femme unique en son genre, il fallait le souligner. En même temps, toutes les femmes de sa vie sont uniques en leur genre, si différentes et si aimantes, toutes de manières uniques. Alors oui, Camila, elle a une place spéciale arrivée mode fusée dans son coeur. Même Agathe n’avait pas réussi à percé la carapace du jeune homme en deux minutes top chrono. Camila, oui. Et c’est un exploit vu leur différence aussi évidente que le jour et la nuit. Deux opposés. Mais comme on dit, les opposés s’attirent. Un peu trop. Dangereusement. « Non, tu ne rêves pas. Elles sont faites maison en plus. » Peu à peu, il se livre à la jeune femme. Qui aurait cru qu’Amare savait cuisiner ? Personne. Que Romy et à la limite Ashleigh une fois ou deux. Mais sinon, personne. Il garde ce petit secret pour lui. Souvenir et héritage de sa mère partie trop tôt. Elle se retourne vers lui, le fixant de son regard si particulier. Amare est nerveux. Il ne veut pas qu’elle lui échappe, qu’elle le trouve louche, mais tout dans la situation l’est. Amare n’est pas un romantique, il n’est pas une personne tendre, ni douce, ni aimante. Mais il montre qu’il aime, à sa manière, avec des gestes, des actes. Il montre qu’il aime plus qu’il ne le dit. Il se donne plus qu’autre chose. Mais il flippe quand elle pose sa question. Que sait-elle ? « Qu’est-ce qu’on t’a dit ? J’ai rien fait. Je fais juste preuve d’un peu de gentillesse après tout le bordel de cet été. » Il a vite réussi à se rattraper, à ne pas fauter. Il ne faut rien laisser transparaître. Rien laisser passer. Être maître de ses émotions. « J’ai même pas droit à un baiser tiens. Moi qui pensait qu’on était plus proche qu’un simple bisous sur la joue. » Il s’attendait à un peu plus. Il a envie de plus. Beaucoup plus. Comme son corps sur le sien. Alors il se rapproche d’elle, la serre dans ses bras, son front sur le sien. Il envie de regouter à ce petit goût de paradis qu’elle renferme mais qui est trop beau pour lui.

elle demande parce qu'elle sait qu'amare il est spécial. qu'amare, il est pas sympa tout le temps et surtout avec elle. elle sait qu'ils ont eu des tonnes d'accrochage et que par moment, c'est difficile de les suivre. camila, elle ne compte plus le nombre de fois ou elle a pu lui hurler qu'elle ne voulait plus jamais le voir. pourtant, encore une fois, elle était chez lui. elle répondait à son invitation et elle était bien là. ce qui était dingue quand on savait qu'elle n'avait pas sourit une seule fois depuis qu'elle n'était plus avec pluton. à croire qu'il avait un effet spécial sur elle. capable de lui redonner le moral en un temps éclair. et ouais, ça lui faisait du bien à camila en fait d'être ici, avec lui. "wow, j'crois bien que c'est le moment où j'devrais t'épouser" qu'elle plaisante. mais camila et la bouffe c'est une grande histoire d'amour alors quand on lui prépare son plat préféré, elle ne peut que succomber. mais elle a besoin de savoir pourquoi tout ça. c'est étrange qu'amare l'invite et prépare tout ça. y a forcément quelque chose dessous ou alors elle s'imagine simplement des choses. c'est possible dans le fond. "mh, ça me va. va falloir que je me rattrape aussi." elle n'avait pas été spécialement sympa depuis son retour. entre les crises et les insultes puis sa manière de le lâcher aussi durant l'été. les choses avaient été compliqué mais rien n'était jamais facile avec cami. "plus proche genre.. comme ça ?" qu'elle demandait se hissant légèrement sur la pointe des pieds pour effleurer ses lèvres. elle est petite cami, faut pas l'oublier. elle, elle oublie tout par contre quand elle sent le souffle d'amare se répandre sur son visage. et puis quoi ? ils repartent sur leus mauvaises habitudes maintenant ? s'envoyer en l'air, s'hurler dessus, se détester puis recommencer ?

« Je crois que le mariage n’est pas encore d’actualité madame. Mais élire résidence ici deux fois par semaine serait envisageable. » Il sait bien qu’elle rigole, mais le mariage et lui, ça fait trois milles. Il ne se voit pas en père de famille, bague au doigt, maison avec la barrière blanche. Pas du tout. Il est trop libre, trop volatile, trop anti conformiste. Il pourrait faire chambre à part avec sa femme juste parce qu’il n’aime pas dormir avec quelqu’un. Sauf deux personnes. Romy et elle. Camila. Elle le change, imperceptiblement, comme Romy l’a fait. Il ne sait pas pourquoi, et honnêtement, il s’en fiche, parce que dès qu’elle part, il redevient comme avant. Dès qu’elle quitte son espace, il redevient l’Amare que tout le monde connaît et déteste. « Ouais, ce serait pas mal. » Qu’elle revienne plus souvent, qu’ils se voient plus souvent. Qu’ils redeviennent comme avant ? Il ne sait pas trop. Il aime bien leur proximité actuelle, leur intimité étrange mais tellement incroyable. Il a envie de plus avec elle, et de lui cacher toutes les parts sombres de son existence. « Exactement. » qu’il répond quand elle se hisse sur la pointe des pieds pour effleurer ses lèvres charnues. Petite Cami, tu es tellement belle. Prenant son visage en coupe dans ses mains chaudes, il pose plus franchement ses lèvres sur les siennes, enveloppant la jeune femme d’un nuage de chaleur et d’une douceur à la Amare. La douceur possessive, jalouse, chaude comme l’enfer. Celle qui vous fait perdre la tête et vous met un peu dans les vapes par la suite. Celle qu’il voue à la jeune femme. « Beaucoup mieux. » Il la laisse s’échapper un peu, souriant doucement. Ce sourire étrange qu’il ne montre à personne d’autre. « Tu veux manger maintenant ? » Il n’oublie pas son objectif premier. Séduire Camila n’est pas une affaire que l’on fait en deux secondes. Il faut du temps, de la patience. Et Amare est très patient. « Je suis sur que tu meurs d’envie de goûter ma recette secrète. »

elle ne sait pas si elle en a vraiment envie camila. de retourner dans ce qu'ils pouvaient être avant. faut dire qu'en peu de temps, ils ont en fait du chemin. entre les confidences et tout le reste. ils se sont donnés l'accord de se livrer un peu, d'ouvrir les barrières qu'ils dressaient l'un contre l'autre depuis tellement longtemps. et c'est reposant dans le fond de ne pas être dans une bataille constante avec lui. ça soulage surtout. "fais attention, tu sais que si je commence à venir ici trop souvent je vais finir par laisser ma brosse à dent dans ta salle de bain et là, c'est le début des ennuis." elle plaisante une nouvelle fois parce qu'elle sait qu'amare, c'est pas le mec qui s'engage. et il y a peu, elle n'était pas le genre de fille à s'engager non plus. elle avait sauté le pas pour pluton et voilà comment ça avait terminé. deux coeurs brisés et une peine qu'elle n'arrivait pas à mettre derrière elle. probablement qu'amare avait raison de mettre des distances avec tout le monde, la douleur était bien trop forte quand on se laissait avoir. mais pour le moment, elle partage un baiser avec lui. un baiser doux, un baiser qui fait du bien et pour rien au monde elle ne voudrait changer ça parce que ça lui fait battre le coeur un peu plus vite à camila, parce qu'elle se sent vivante comme ça. "carrément, j'suis intriguée de découvrir cette qualité ce cuisinier." elle s'écarte de lui et se rend jusqu'à la table où elle prend place. c'est la première fois qu'ils dinent vraiment ensemble, c'est presque étrange dans le fond. mais elle se contente de sourire quand il emplit son assiette. idem quand il lui sert un verre de vin. le même que chez elle. à croire qu'il retient un peu trop ce qu'elle aime. "j'crois que c'est les meilleures lasagnes de ma vie" qu'elle souffle après en avoir pris une fourchette. "t'es condamné à devoir m'en faire toutes les semaines maintenant."

Amare aime le chaos, le vertige du danger, l’adrénaline de la mort imminente. Et encore plus depuis son cancer, encore plus depuis qu’il l’a frôlé de si peu. Alors ouais, il aime quand ils s’engueulent, quand ils se prennent la tête à n’en plus finir jusqu’à ce que leur désir devienne incontrôlable. Mais paradoxalement, il pourrait tout arrêter pour la garder dans sa vie, parce qu’il sait qu’à trop la pousser, elle va s’échapper. Elle partira vers une personne qui la rendra complètement heureuse et sans soucis. Alors il prend le problème à l’envers, dans sa quête de possession. « Hum, ça ne me dérange pas tant que tu ne laisses pas le tube de dentifrice ouvert. » Parce qu’en vrai, il pourrait passer des nuits entières avec la brune sans aucuns soucis, sans problèmes aucuns. Il l’aime, à sa manière. Cette façon possessive et jalouse, mais c’est la seule qu’il connaît, qu’il arrive à contrôler un minimum. Alors quand ses lèvres touchent les siennes, il se sent bien, trop bien, tellement bien. Il a l’impression de respirer à nouveau. Il veut sentir ça, tout le temps. « Et bien tu vas bientôt la découvrir. » Il la laisse s’installer, lui sert sa part et le vin qui va avec. Il porte attention aux détails alors c’est le même que chez elle. La putain de bouteille coûte les yeux de la tête, mais il s’en fiche. Il doit tout faire parfaitement. Au détail près. Montrez qu’il porte attention à elle, à ce qu’elle aime et ce qu’elle n’aime pas. « Ouf, je m’en sors avec une fois par semaine. Je pensais déjà à le faire tous les jours. » qu’il dit en riant. Puis, il reprend son sérieux. « Je pourrais négocier à une fois toutes les deux semaines. » Il est sérieux en plus. Il aime ça, cuisiner, se perdre dans les épices, les aliments, les recettes. C’est un plaisir caché, une passion qui vient de sa mère. Il retombe en enfance, voyant sa mère s’affairer aux fourneaux quand il plonge dans un livre de recette. « Je pourrais t’en faire toutes les semaines, si tu étais avec moi. » Il dit la fin de sa phrase, espérant qu’elle comprenne. Espérant qu’elle comprenne qu’il veuille être avec elle. Réellement.

"fermer le tube de dentifrice, c'est noté" qu'elle répond le plus sérieusement possible. mais elle sait que dans le fond, ça n'allait pas arriver. il était trop libre pour lui permettre un truc pareil et jamais elle n'aurait la moindre de ses affaires chez lui. c'était un fait. mais elle sent bien que les choses sont différentes. qu'il y a quelque chose qui évolue. que ça soit dans sa manière d'agir à amare ou bien même ce qu'il lui prépare. fallait-il se rappeler que quelques mois plus tôt, elle passait la porte à moitié dénudé après lui avoir hurlé dessus et vice versa ? à croire que tout ça n'était jamais arrivé quand on les voyaient là, calme et plus complice que jamais. "tous les jours ça me va aussi, j'voulais juste avoir un peu de compassion" qu'elle répond remettant une fourchette dans sa bouche. "hééééé, tu peux pas me parler de tous les jours et me laisser qu'une fois toutes les deux semaines par la suite." c'était injuste et elle perdait clairement au change camila pour la peine. prenant une gorgée de vin, elle plongeait ses yeux verts dans les siens le regardant avec un doux sourire. "t'en fais pas pour ça, je peux venir toutes les semaines sans souci". et bien entendu, elle ne comprenait pas le message qu'il tentait de lui faire passer. peut-être un peu trop subtil. à moins qu'elle n'imagine pas du tout qu'une telle proposition puisse sortir de la bouche du mather. "d'ailleurs, j'avais grave envie de faire du saut à l'élastique ou un truc comme ça et.. j'me disais que peut-être tu voudrais le faire avec moi ?" non mais parce qu'en faire ? oui. toute seule ? never.

« Je rigole pas. Je hais le dentifrice dur quand j’en prends, ça me rend malade. » Il a envie de blablater indéfiniment sur sa haine contre le dentifrice dur mais ça soulerait Camila en deux minutes chrono, il le sait. Mais cette envie de blablater, elle devient presque contagieuse à son contact. Camila parle toute la journée, parfois pour dire des trucs inutiles, parfois juste parce qu’elle aime ça. Mais ça contamine Amare et il ne sait pas trop s’il aime ou pas ça. Ce n’est pas un bavard, au contraire. Il garde sa voix suave pour des moments précis. « Je vois ça. J’aurais du me taire alors. » Le repas se déroule tranquillement, dans une bonne humeur assez agréable. Il sourit, lui qui ne le fait jamais. « Ouais, mais ça c’est si tu acceptes de vouloir me voir H24. » Elle n’a pas compris, c’est pas grave. Il trouvera un autre moyen. Amare est toujours pleins de surprise, d’idées. Son esprit fourmille de pensées et la plupart sont tournées vers elle. Étrange et agréable à la fois. « Je vais vite m’habituer tiens. » Et c’est vrai. L’avoir dans les pattes toute la journée serait bien. Il pourrait profiter d’elle tout le temps, sans restriction. Alix est à peine à l’appart alors à quoi bon se restreindre. Agathe ne passe que rarement maintenant qu’elle est en semi relation avec Wade. « Tu penses vraiment que je dirais non ? » Il enfourne un bouchée, posant son visage dans ses paumes de mains, ses coudes sur la table. « Je dis oui, à une condition. » Il la scrute, l’observe manger avec un sourire en coin. « Je dis oui si tu acceptes de sortir avec moi. » Il n’en dit pas plus, il ne peut pas en dire plus. A quoi bon passer par quatre chemins, il a vite compris que la brune ne comprend pas les sous entendus, ni les choses subtiles. Alors droit au but et ça passe ou ça casse.

et vu à quel point les choses pouvaient être compliquées avec pluton, ce n'était clairement pas à lui qu'elle allait le demander. disons qu'il valait mieux éviter pour le coup. alors ouais, son choix se portait sur amare. il adorait les sensations forte, l'adrénaline et peut-être qu'il l'a rassurerait avant le grand saut. "ça, c'est l'anecdote de l'année" qu'elle se moque légèrement. mais elle devait avouer qu'elle appréciait le fait qu'il lui confie ce genre de chose anodine. c'était comme s'ils se rapprochaient de plus en plus à chaque fois. continuant à manger, la conversation suivait son cours et ouais, c'était agréable d'être en paix avec lui parfois. vraiment. "H24 ? tu me supplierais de m'en aller au bout de quelques jours." et encore, quelques jours, elle était sympa. réellement. non mais parce que fallait réussir à vivre avec camila, c'était pas non plus le défi le plus facile. puis depuis quand amara avait-il envie de passer autant de temps en sa présence ? ouais, y avait un truc étrange dans tout ça mais elle n'arrivait pas à mettre le doigt sur quoi. "on sait jamais, t'es aussi imprévisible que moi" alors ouais, en soit, il aurait pu lui poser un non. et même si ça l'aurait vexée, elle n'aurait pas été plus étonnée. et finalement, il posait une condition. attentive, camila reposait sa fourchette sur la table, le regardant avec attention. et.. wut ? il venait de lui demander quoi là ? elle passait par toutes les émotions en même temps camila, pas certaine de comprendre et en même temps complètement sous le choc. "je.. tu.. sortir boire un verre ou.. être ensemble toi et moi ?" ouais ok, c'était la dernière chose à laquelle elle s'attendait. clairement.