Une nouvelle fois la rentrée, une nouvelle fois une année d’étude forte en émotions entre les murs d’Harvard pour Jeff et tous les autres élèves ! C’était désormais devenu une routine plaisante pour lui qui entrait dans sa quatrième année au sein de ces couloirs qu’il connaissait désormais plutôt bien. Du droit, de l’astronomie, voilà ce qui attendait de nouveau Jeff, mais rien n’était que plaisir pour lui. Car si le rythme d’Harvard était soutenu et difficile à tenir parfois, Jeff avait cependant cette fibre curieuse qui lui faisait apprécié les études. Il était en plus guidé par un objectif qu’il ne lâcherait pour rien au monde !

Mais plus que sa propre rentrée désormais, Jeff appréciait particulièrement de voir les nouveaux arrivants dans leur première année avec un air quelque peu perdu face à l’immensité du campus. Les regardant une nouvelle fois cette année alors qu’il arrivait à l’entrée du grand hall, il se revoyait à chaque fois lors de son arrivée à Harvard. Et si Suzy ne l’avait pas aidé ce jour là, il n’aurait sans doute jamais trouvé le chemin de sa classe !

Mais c’est une demoiselle en particulier qui attira son regard cette année. Une qu’il semblait connaître au fur et à mesure qu’il se rapprochait d’elle. Elle avait les yeux qui alternait entre le plan du campus et l’horizon immense qui se dressait devant elle. Oui c’était bien elle, c’était Véronika ! Etonné de la voir ici, il s’approcha dans son dos et banda les yeux de la belle avec ses mains avant de reprendre.

“Je t’aurais cru plutôt les mains dans un moteur à cette heure là Véro’ ! Qu’est ce que tu fais à Harvard ?!”

Il se doutait qu’elle devait maintenant faire partie des élèves de cette école mais attendait tout de même confirmation. Il retira alors ses mains pour se tourner vers elle et s’apprêtait à la saluer d’un bisou quand il s’aperçut du visage de son amie. Il ne la connaissait que trop bien et il afficha un sourire surpris tout en faisant le signe non de la tête.

“T’es vraiment incorrigible toi ! T’as vraiment osé boire le jour de la rentrée ?” Il reconnaissait bien là sa très chère amie !