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I LOVE HARVARD
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    Lien du postVen 26 Jan 2018, 15:21
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    @Lisbeth Larsson
    J'ai longtemps observé la nervosité de mes doigts fébriles se retraduire en ridules à la surface de cette marre de café, acerbe et dont la chaleur se tarit au fil des secondes écoulées. Les circonstances font que je ne tarde pas à sombrer mais à l'instant où ma nuque faiblit jusqu'au paroxysme de son amplitude, le bois tendre des marches en un cri m'extrait de cette lassitude. Faible est mon mouvement de tête, les réflexes ankylosés par tous ces efforts fournis et donnés. Ce n'est que Lis qui se pose sur la dernière des marches afin de mieux m'observer, soulagé de la voir en de meilleures conditions que ce qui n'a jusque là été. « Viens te coucher… » Si seulement je pouvais reposer en paix sans avoir à chercher ce que j'aurais pu par mégarde négliger... J'ai cette étrange sensation de n'en avoir pas totalement terminé, même si mon corps me dicte de laisser tomber. Elle a déposé sur mon épaule en une caresse la promesse d'un relâchement et trois mots que je murmure à mon tour comme un doux refrain. « Viens te coucher… » Dans un ultime effort après avoir écarté la tasse d'un éventuel désastre, mon corps qui n'est plus qu'un amas de chair morte trouve néanmoins la force de se redresser afin de suivre le chemin que Lis m'a tracé, m'arrachant à cet état de somnolence dans lequel je plongerais encore bien volontiers. Lâcher prise ne serait-ce que quelques secondes, ne plus penser. Une à une les marches sont gravies jusqu'à pénétrer dans cette chambre qui nous a déjà vu presque tous deux sombrer et elle s'arrête devant les draps froissés, comme hésitante sur un fait qu'elle ne veut me faire partager. Les lèvres closes à l'instar de mes paupières qui faiblissent elles aussi, elle me traine délicieusement jusqu'au lit sans dire de mot. Et sans y songer, toute lucidité m'ayant abandonné, je ne témoigne d'aucune réticence lorsqu'elle prend les devants. Allongé sur le coté droit du matelas, je sens néanmoins peser sur mon bas ventre son empreinte délicate, débouclant avec une dextérité certaine ce qui entrave mon déshabillage complet. Un geste qui dans d'autres circonstances m'aurait surpris.   " On ne m'a jamais démontré .... autant d'intérêt... sans que je n'ai le besoin de payer. " Un aveu fait sur l'oreiller que je ne réfute pas d'emblée. J'ai effectivement connu des femmes de petite vertu il y a quelques années, un détail que je n'ai jamais cru nécessaire de lui dévoiler. Mais ces relations d'un soir voire plus n'étaient qu'un mal nécessaire à l'envolé de ma carrière...

    Et curieusement je la remercie du silence qui s’ensuit, la percevant peut-être un peu plus agacée dans ses mouvements. Elle m'arrache une jambe après l'autre au textile rugueux et jette son trophée aux pieds du lit pendant que je sombre progressivement dans les bras de Morphée... Sa dernière preuve d'affection, je la ressens néanmoins se propager tendrement de ma mâchoire jusqu'au creux de ma main, enlaçant inconsciemment mes doigts aux siens. Lis... La seule auprès de qui je demeure affaibli mais en toute confiance, privé de mes sens du fait de la fatigue sans pour autant éprouver de méfiance. Étrange...  

    [Quelques heures plus tard...] Une brise, un peu d'air frais, un souffle libérateur me sort de ma torpeur. Mes paupières s'ouvrent avec lourdeur sur cette fenêtre laissée entrouverte, nous offrant une nouvelle vision de cette notion que nous pensons tous à tort invariable et acquise... le lendemain. Il y en a une autre que je pensais immuable : la présence de Lis à mes cotés. Basculant ma tête alors que je pensais la retrouver, mes yeux se sont heurtés au vide qu'elle a laissé, un sillon dans les draps qu'elle a froissé. Il y a encore et j'en jurerais son empreinte olfactive, humée même si cela fait longtemps qu'elle a commencé à s'étioler. Des bruits en aval me laissent à penser qu'elle est peut-être en train de se préparer à un départ imminent à présent que plus rien ne nous retient ici. Alors dans l'espoir de la retrouver, la voute de mes pieds se joint au parquet glacé non sans m'arracher une grimace. J'aurais apprécié de rester un peu plus longtemps sous la couette et jouir d'avantage du confort que notre hôte nous a offert mais il est temps pour nous de quitter cette ville avant d'attirer l'attention. Les quelques marches descendue, ce n'est pas Liz à qui je me confronte mais ce dernier qui semble soulagé de nous voir le quitter. Je n'ai le temps que de m'assoir lorsqu'il se sent contraint de me tenir aux faits. " Votre amie est partie chez sa mère. " Sa mère?  Un instant de doute s'installe, l'esprit embrumé, puisque je ne parviens pas directement à cerner la vérité. J'occulte peu à peu les différentes variables, qu'elle n'a plus vraiment de famille vers qui aller et que son seul foyer réside entre les quatre murs que d'autres ont souillés. Chez elle, elle s'est rendue chez elle sans prendre la peine de me réveiller. Un brin agacé et les traits froncés, je me vois offrir une tasse que je ne refuse pas. Bien au contraire, elle est la bienvenue si tant est qu'elle puisse rapidement me tirer de cet état de somnolence.  

    Les minutes défilent sans nouvelle de celle dont l'absence provoque un manque jusqu'à ce que la porte nous fasse tous deux sursauter, ouverte sans le moindre ménagement alors que nous étions en train de parler. Lisbeth fait son entrée et à peine a-t-elle posé ses affaires qu'il s'adresse à elle dans un dialecte qui m'est inconnu tandis que je fais de même sans dire mot, juste en un regard échangé et lourd de questions. « Clay, un vol de nuit pour Boston, ça te dit ? » Le téléphone qu'elle a dans la main signe son désir de quitter la ville, prête à réserver le premier vol qui nous permettra de rentrer. " Je ne m'attarderais pas ici plus que nécessaire. Si t'en as terminé, partons. " Et pourtant ma requête ne trouvera de réponse positive puisque je me rassois par politesse devant l'amabilité de notre hôte qui vient de déposer sur la table ce qu'il a eu le tact de préparer: le petit-déjeuner tardif mais ô combien mérité qui paracheva d'une note moins amère cette épopée.

    CODAGE PAR AMIANTE
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    Lien du postLun 12 Fév 2018, 18:23
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    Stockholm - fin août 2017 - Lisbeth & Clay

    Lisbeth était consciente d’être partie comme une voleuse mais elle avait besoin de se retrouver un moment seule. Pour la toute première fois après de très nombreux mois, elle se sentait sereine. L’impression d’être suivie l’avait quittée mais elle n’en restait pas moins prudente, surtout qu’elle n’avait pas de nouvelles de William. C’était lui qui était censé l’accompagner pour dénicher Camilla et cela faisait des semaines qu’il ne lui avait donné aucune nouvelle. Elle aurait très certainement pu le retrouver grâce à ses talents cachés mais elle n’en avait pas eu le temps. Les évènements s’étaient enchaînés et elle avait improvisé. Mais si elle avait pu éviter à Clay cette galère, elle l’aurait volontiers fait. Les derniers jours écoulés n’avaient pas été les plus agréables qui soient. Après avoir fait ses petites emplettes et être passée à son appartement encore ravagé par le passage de Camilla et de ses hommes de main, elle était revenue à l’armurerie. Son entrée fit sursauter les deux hommes attablés et elle marmonna des excuses. Elle n’avait plus qu’une seule envie : quitter cet endroit malgré l’hospitalité de leur hôte, quitter Stockholm et rentrer à Boston. Il lui faudrait très certainement un moment avant de pouvoir revenir. Mais on ne renie pas si facilement le passé et elle était bien placée pour le savoir. Sortant son nouveau téléphone portable, elle proposa à Clay un vol de nuit pour rentrer. Une fois qu’elle eut son assentiment, elle réserva les billets et se servit de quoi remplir son estomac même s’il était encore noué à cause de son jeun forcé. Les blessures seraient longues à cicatriser mais quiconque la connaissait savait qu’elle remonterait la pente comme elle avait l’habitude de le faire depuis toujours.

    ©️S a n i e


    @Clay Fitz. Cooper

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