Faut pas se leurer, il n’aurait jamais assumé ce gosse. C’est d’Amare qu’on parle. Celui qui cherche à tout prix à se libérer de toutes les chaînes qu’on lui impose, toutes les responsabilités qu’on veut lui donner. Non. Lui, il est libre. Libre des choses qui semblent même inutiles. Il en a rien à faire que ce bébé soit le sien, il veut juste ne pas avoir à s’en soucier ainsi. Il ne veut pas d’enfants, et ça depuis toujours. Ce désir que certaines personnes ont d’être parents, ce n’est pas lui, il ne supporte pas les gosses, leurs cris, leurs caprices, leurs envies idiotes et inutiles. De toute façon, le jeune homme se rendait chez sa némésis, chez la personne qui le rendait aussi doux qu’un agneau, mais aussi furieux qu’un bison en colère deux secondes plus tard. Ce n’était pas normal comme relation, mais il ne s’en séparerait pour rien au monde. Camila était de celle pour qui l’on se bat et contre qui ont se bat. Alors en frappant à la porte de sa chambre d’hôtel privé, il espérait la trouver seule. Pour qu’elle lui change les idées, pour qu’elle soit son exutoire et non pas son enfer ce soir. Son jean noir favoris, son t-shirt gris foncé ample sur les épaules, sa clope non allumé derrière l’oreille et un pack de bière à la main, c’est ainsi qu’il se présentait devant la porte magnifique de Camila. Il faisait tâche avec son allure tout à fait sortie de la rue, à peine soignée, à peine arrangée. Il s’en fiche parce que au final, il est là, devant la porte de la meuf qu’il veut, un sourire en coin sur le visage et une envie de baiser de la mort. La porte s’ouvre devant lui, un visage d’ange devant ses yeux. Son sourire devient sincère, trop sincère pour une personne comme lui. « [color:3b47= #669933]Salut princesse. » Il n’a pas trop eut le temps de la voir à la fin du SC à cause de cette pétasse qui se pensait tout permis. En plus, Ashleigh était revenue alors il voulait profiter de sa meilleure amie à fond. Mais Camila, Camila lui a manqué. Trop pour qu’il l’admette à voix haute. Juste dans sa tête, cet endroit que personne, même lui, ne comprend.

camila, elle n'avait pas pu s'empêcher de pousser un soupir à la réflexion d'amare. fallait arrêter au bout d'un moment, elle ne lui appartenait pas et pluton avait le droit d'exister. bon, ces derniers temps elle n'était clairement pas en bon terme avec le dunster mais personne n'avait besoin de le savoir. m'enfin, elle allait finalement le voir après tout ce temps et ouais, quelque part, elle appréhendait un peu. ils s'étaient rapprochés considérablement, avait cessés de se battre pour un oui et pour un non mais après ça, y avait eu pire qu'un gros silence alors ouais, il lui manquait. assise sur son canapé, elle angoissait un peu. après tout, c'était la première fois qu'il venait chez elle. de base, c'était toujours l'inverse et là, c'était comme si elle se décidait enfin à le faire entrer dans son monde. une sonnerie et elle se dirigeait vers la porte inspirant profondément. bientôt, il allait découvrir dans quoi est-ce qu'elle vivait, son chez elle même si ce n'était rien d'autre qu'une suite à l'hôtel. ouais, c'était ça d'avoir eu un père dirigeant la compagnie qu'était Marriott international. et ouais, direct, elle lui saute dans les bras. elle est petite camila alors forcément, ses pieds ne touchent plus terre mais elle est bien là et surtout, il lui a manqué."t'as un peu trop tendance à m'oublier toi." est-ce que c'est bizarre ? de prétendre qu'ils sont amis avec leur historique ? ouais, elle ne sait pas trop comment se comporter avec lui en fait parce que concrètement, tout avait changé entre eux et maintenant, fallait réussir à s'adapter avec tout ça.

Il est heureux de la retrouver. Sans le lui dire, sans même se l’avouer, elle lui avait manqué plus qu’il ne l’aurait pensé. Ne plus pouvoir être avec elle quand il le voulait, ne plus pouvoir lui faire chié dès que l’envie se présentait, être celui de l’ombre, s’effacer pour la laisser vivre son histoire. Tout ça, c’était trop pour lui. Et il avait réussi à le faire durant tout un mois. Dès qu’elle lui a annoncé son retour avec cet idiot de Pluton, il a lâché prise, fatigué de devoir lutter. Il a prit le large et a commis la plus belle connerie de son existence. Amare, c’est une personne qui s’en fiche de tout jusqu’à ce que ça le touche personnellement. Jusqu’à ce que son existence soit remise en question. Et pour se changer les idées, il fait tout et n’importe quoi, comme revenir vers Camila alors qu’il s’était promis de ne pas le faire si elle ne le voulait pas. Mais il est là, sur le pas de sa porte. Et à peine a-t-elle ouvert qu’elle lui saute dessus, entourant ses hanches de ses jambes. Il la serre contre lui, tout sourire. Amare qui sourit, une nouvelle tiens. Mais il est heureux de l’avoir là, avec lui et pas quelqu’un d’autre. Son petit corps lové contre lui. « Je ne t’oublie jamais. » Et c’est la vérité. Elle le hante. Trop. Beaucoup trop. Elle a son mec, lui est seul. Mais c’est eux contre tous. « Tu me laisse entrer ou je dois avoir un mot de passe spécial ? » qu’il dit avec un air coquin. Amare aime la taquiner. Et depuis qu’ils se sont dit autant de choses intimes, il n’a pas envie de perdre cette complicité entre eux. Parce que quand ils sont bien, ils sont extrêmement bien, et il ne veut pas ruiner ça. Pas ce soir. Il veut juste Camila. « J’ai apporté de la bière, mais je suppose que tu aurais plus voulu une bonne bouteille de vin. » Il n’est jamais venu chez elle, alors il ne sait pas comment s’y conduire. Pour une fois, c’est lui qui entre dans son univers et pas le contraire.

elle n'avait aucune idée de ce que ça pourrait donner une relation avec amara sans la moindre ambiguité. est-ce que c'était possible d'ailleurs ? elle en doutait légèrement camila. parce que ouais, ça lui semblait bien compliqué au final, surtout en prennt en compte tout ce qu'ils avaient traversés et leurs historiques assez conséquent. toujours accrochée à lui, elle refusait de gagner terre enroulant alors ses jambes autour de ses hanches, préférant se lover contre lui. "tu ne m'as pas parlé pendant un mois." et c'était trop. beaucoup trop en fait. elle ne voulait plus que ça se reproduise camila parce que c'était dans ce genre de moment qu'elle se rendait compte qu'amare faisait partie intégrante de sa vie et qu'elle n'avait aucune envie de le voir s'en aller. "mh, l'idée du mot de passe me plaît bien tiens. je t'écoute." qu'elle le provoque un peu. et putain, c'était ouf au final, la façon dont leurs relation avait pu évoluer. à croire qu'ils avaient réellement cessés de se prendre la tête pour finalement laisser naître un peu plus de complicité. déposant un baiser dans son cou, elle finissait pourtant par le lâcher attrapant alors le pack de bière qu'il tenait à la main. "c'est parfait, t'en fais pas. puis je ferais monter du vin s'il le faut." c'était ça de vivre dans un hôtel appartenant à son père. avoir un room service prêt à répondre au moindre de ses caprices à n'importe quelle heure. se dirigeant vers la cuisine, mila posait le tout dans le frigo avant de se tourner vers le mather. "j'peux quand même te demander pourquoi maintenant ?" pourquoi après ce silence, il était finalement revenu. non mais parce qu'il y avait forcément une raison.

C’était eux contre tout. C’est étrange parfois, c’est même trop. Trop pour son petit esprit fragile, pour son coeur trop pris. Entre Agathe et Camila, il ne sait plus trop comment gérer. Comment faire. Comment se remettre à penser pour lui et pas pour elles. Lui, l’égoïste, l’égocentrique, le narcissique. Lui qui ne pense qu’à lui et pas aux autres, il pense à elles. Elles qui le rendent fous. Fou d’amour et de contradictions. « Je voulais te donner de l’espace avec Pluton. Je n’allais pas refaire la même chose qu’au début du Summer Camp. » Lui donner ce qu’elle voulait, la rendre heureuse, étrangement, c’est ça qu’il veut Amare, même si ce n’est pas lui qui le fait. Il veut qu’elle soit bien, mais toujours dans sa vie. Cet être fait d’égoïsme ne peut pas abandonner cette seule et unique chose. Cette chose simple qui est d’avoir Cami dans sa vie, dans son existence. « Crois moi, faut que tu sois seule pour que le mot de passe soit exécuté convenablement. » Et par seule, il veut dire célibataire. Il ne veut pas s’aventurer de trop sur ce sujet sensible mais il aurait adoré pouvoir embrasser la jeune femme comme avant, sentir son corps contre le sien et enfin retrouver ce qui les rend eux. Elle dépose un baiser dans son cou, il a envie de la tenir ainsi encore des heures mais la laisse partir. « Dis donc madame la Duchesse. » Entrant dans les lieux, regardant le luxe autours de lui, il se dit qu’il y avait vraiment un fossé entre lui et Camila. Un fossé qu’il a comblé lui même mais tout de même. Elle alla déposer les bouteilles au frigo et revint vers lui avec une question qu’il ne s’était lui même pas posé. « Je ne sais pas. J’en avait envie. Je voulais te voir. » Il voulait même plus. Beaucoup plus. Mais il n’allait pas le lui dire, il garde ça pour lui. « Et puis, je me suis dit que ma présence magnifique t’avait manqué aussi. » qu’il finit avec un doux sourire, un en total contradiction avec ses paroles. Un qui était réservé à la jeune femme.