elle poussait une grande inspirant en s'arrêtant devant la maison des roses camila. c'était bizarre d'être ici, bizarre parce que ce n'était pas vraiment elle en fait d'appartenir à quoi que ce soit. mais puisque les relations avec son frère était tendu vis à vis de carter, peut-être qu'emménager partiellement à la cabot lui permettrait de respirer un peu. et en soit, elle ne serait pas vraiment obligée de dormir tous les soirs là. c'était juste pour.. ouais en fait elle en savait rien et ne faisait rien d'autre que se trouver des excuses parce que la réalité était qu'elle était angoissée à l'idée de se retrouver au milieu d'un tas de fille et de ne pas réussir à s'intégrer. les nanas c'était pas son truc à camila. pas pour l'amitié. alors ouais, elle se disait qu'il était fort probable que ça ne passe pas. pour le coup, elle était plus qu'heureuse que wade ait accepté de l'accompagner et de l'aider dans son pseudo déménagement. "tu vois, ils ont beau dire tout ce qu'ils veulent, toi au moins t'es là aujourd'hui." qu'elle souffle. et bien évidemment qu'elle parle de cole. parce que lui, il était tellement accaparé par ses présidentielles qu'il ne lui accordait limite plus de temps. puis elle n'en voulait certainement pas après ce qu'il avait fait à cléolya. "on a une famille carrément tordu." et peut-être qu'ils étaient tordus eux même dans la finalité. à force de vivre avec des dégénérés. sortant un bout de papier de sa poche, camila relisait une dernière fois les instructions. "j'devrais être dans la chambre six normalement. j'sais pas avec qui mais c'est la chambre six."

et pitié, pourvu qu'elle ne soit pas avec une nana ne disposant d'aucun sujet de conversation autre que le maquillage et le vernis à ongle. non mais parce que là, camila elle préférait probablement sauter par la fenêtre que subir ça pendant toute une année. m'enfin, fallait qu'elle arrête avec les préjugés, les cabots n'étaient pas ce que tout le monde semblait penser et avec un peu de chance, elle tomberait sur la personne la plus parfaite au monde. "tu crois qu'un jour on pourrait juste.. tous s'entendre ?" ouais, non. impossible. preuve étant que le simple fait de l'imaginer déclenchait un rire chez camila. cole n'aimerait jamais wade et vice versa. et tout ça pour quoi ? des maisons opposés ? ouais, cam elle ne pouvait pas s'empêcher de trouver ça complètement idiot mais tenter de faire entendre raison à cole était mission impossible et elle avait totalement abandonnée depuis le temps. attrapant le sac que wade pouvait lui tendre, elle poussait un soupir regardant la maison des roses. il était temps d'y aller, de commencer une nouvelle année et advienne que pourra. "mh, c'est normal que tu connaisses la maison mieux que moi ?" qu'elle demandait avec un petit sourire. "si je tombe sur une nunuche, je promet de ne jamais rester ici." au moins, c'était clair. mais il était hors de question qu'elle supporte un truc pareil. "puis je suis sûre que tu me feras de la place chez toi" qu'elle rajoute juste histoire de vérifier si c'était vraiment le cas. "d'ailleurs, comment va juliet ?"

"promis, j'serais la première à te secouer dans tous les sens" qu'elle plaisante. mais ouais, imaginer wade en parfaite harmonie avec la famille wildingham, c'était complètement impossible. elle était la seule qu'il supportait et ça, c'était parce que camila n'agissait pas comme sa famille de bourge. alors ouais, dans le fond ça ne pourrait jamais arriver. puis quelque part, elle aimait être spéciale à ses yeux, avoir cette complicité avec lui et savoir qu'il la protègerait envers et contre tout. ouais, c'était ça le plus important. "je t'imagine carrément bien en youtubeuse beauté, c'est ça le pire." non mais ouais, elle savait que wade, s'il connaissait les lieux, c'était certainement pas parce qu'il aimait faire la décoration et clairement, elle se passerait des détails. "tu sais que j'viens que pour les dessins animés de toute façon" camila la grande enfant. juliet était limite plus évoluée qu'elle par moment, c'était pour dire. "ooooh, j'suis sûre que son premier mot ça sera camila. elle m'aime trop." ouais quoi que papa ça pourrait être pas mal en guise de premier mot ausi en vrai. bref, ils venaient d'arriver à la chambre et camila utilisait la clé qu'on lui avait donné découvrant alors deux lits parfaitement opposés. et au vu du manque de déco, elle était la première arrivée. "j'pourrais rester seule que ça ne me dérangerait absolument pas" camila et sa liberté, une grande histoire d'amour.

probablement celle à qui elle était le plus fidèle. mais concrètement, cami, elle tenait beaucoup trop à son indépendance et ouais, elle ne voulait plus s'embarasser de ceux qui tentait de l'emprisonner. encore moins quant on lui manquait de respect continuellement. alors peut être bien qu'elle allait retomber dans ses mauvaises habitudes mais au moins, elle ne finirait plus en larmes tous les soirs et dans le fond, c'était tout ce qui comptait. "mais... p'tain, faut que tu me fasses ce tuto parce que comme tu l'vois, même les planches à repasser me font de l'ombre" qu'elle soupire. on allait pas se voiler la face, camila elle avait le physique d'une gamine de dix ans alors qu'elle en avait vingt deux et ouais, ça pouvait être contraignant par moment. "peut-être parce que tu commences à me connaître par coeur ?" ouais, c'était sûrement ça. "je suis la meilleure tata au monde, c'est plus à prouver." de toute manière, elle était complètement gâteau à chaque fois qu'elle se retrouvait en compagnie de juliet. c'était comme ça, elle n'y pouvait rien. cette gamine était juste trop mignonne. "mh, sauf que ça peut vite devenir malaisant la cohabitation dans la même chambre" non mais ils étaient de la même famille et clairement, ça foutait des barrières. quoi que dans la finalité, cami elle était plutôt libérée alors c'était pas tant un problème. à voir avec lui en fait. "un peu de rangement ça fait pas de mal" et c'était toujours mieux que prendre le risque de marcher sur une seringue #socliché. "on range un peu et on va manger quelque part ? je t'invite."