Cecilia V-L.Windsor  & ezio scorsese
Les bras d'Ezio se levèrent et maladroitement il posa ses mains dans ses cheveux. Il était impuissant face à cette situation qu'il ne contrôlait pas du tout. Il avait dit à Cecilia qu'ils allaient se revoir dans quelques instants, quelques minutes probablement. Elle devait laisser faire les médecins pour son bien, c'était important qu'elle aille avec eux. Le Quincy ne pouvait pas aller plus loin, il n'en était pas habilité. Alors il ne lui restait plus qu'une seule chose à faire, attendre. Il faisait les cent pas dans le couloir, interpellant chaque infirmière qui passait par là. Il n'avait pas de nouvelles et, en attendant comme il le faisait, il réussissait à se mettre des idées en tête. Peut-être est ce grave. Supportant déjà la maladie de son meilleur ami depuis tellement d'année, il n'était mentalement pas prêt à subir une deuxième maladie sur une personne aussi cher à son coeur que Cecilia. Alors il priait. Il n'était pas croyant mais il priait quand même. Au bout d'une petite demi-heure, une infirmière sortit d'une chambre un peu plus loin et s'adressa directement à lui. « Mr Windsor ? » lui demanda-t-elle. « Oui ? » Enfin non mais ce n'était pas important. « Mme Windsor demande à vous voir ... Les nouvelles ne sont pas bonnes. Je suis au regret de vous dire qu'elle a fait une fausse couche et a perdu le bébé. » La bouche d'Ezio s'entrouvrit de stupeur. « Et elle, comment elle va ? » demanda-t-il rapidement. A la limite, il s'en foutait un peu du bébé, ce n'était pas le sien, tout ce qu'il voyait c'était son état de santé à elle. Le reste n'avait absolument pas d'importance. « Elle va bien mais physiquement elle est épuisée. Cette nouvelle va être difficile à digérer, vous devriez être auprès d'elle. » Sans chercher à comprendre plus loin, il remercia la gentille infirmière avant de limite la pousser pour entrer dans la chambre. Voir le regard de Cecilia vers lui le rassura énormément, il lâcha un faible soupir de ses lèvres avant d'avancer vers elle. « Eh chaton, comment tu te sens ? » lui demanda-t-il en lui attrapant la main, la serrant contre lui. « Andrew il arrive, ne t'inquiète pas. »

Cecilia V-L.Windsor & ezio scorsese J'avais perdu mon bébé...Cette petite boule de vie qui était censé grandir en moi pour les neuf prochains mois avait tout simplement arrêter son parcours. Si j'avais l'impression d'avoir tomber endormi pour une quinzaine de minutes, j'étais loin de me douter que les médecins avaient déjà procéder à l'intervention. Je me sentais mal, coupable et surtout, je me demandais ce que j'avais pu faire pour être victime de ce karma. J'avais tenté d'être la meilleure épouse possible, une bonne belle-mère, une meilleure amie, une grande soeur exemplaire....J'avais l'impression que je venais de frapper un mur, comme si la vie avait décidé que je n'étais pas digne de cette tâche. Je demandais à voir Ezio qui jouait mon faux-mari, il saurait me rattraper avant que je tombe dans le vide, figure de style bien sûr vu que j'étais cloué dans ce lit d'hôpital. Je regardais mon meilleur ami rentrer dans la salle, venir à mes côtés, aucun mot ne sortait de ma bouche, je sentais simplement les larmes qui coulaient le long de mes joues. C'était affreux de se sentir aussi impuissante....: ''Mal, je me sens tellement mal Ezio. Tu pourrais me prendre dans tes bras?''. J'avais besoin d'être réconforter alors il pouvait assumer pleinement son rôle avant que le vrai mari arrive. Je me redressais dans le lit mais grimaçait de douleur.

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Ouvrant délicatement la porte, Ezio chercha sa meilleure amie des yeux et s'avança vers le lit dans lequel elle était allongée. Il vint déglutir silencieusement en voyant les larmes couler sur son visage, elle devait être au courant pour le bébé. Calmement, il arriva au bord du lit et lui prit sa main pour la coller contre lui. Il se voulait rassurant même si cela n'enlevait rien à la situation dramatique que Cecilia vivait en ce moment. Comme il le pensait, la blondinette ne se sentait pas bien du tout, elle lui demanda un câlin en se redressant difficilement. « Non, non, reste allongée. » lui assura-t-il en l'aidant à se rallonger. Elle allait se faire mal, il ne voulait pas qu'elle se fatigue pour rien. Du coup, il lâcha sa main et lui afficha un large sourire. « Décales-toi un peu si tu veux que je vienne te faire un câlin. » La blondinette se décala légèrement sur la droite pour lui laisser un peu de place sur le lit. Ezio passa sa main dans ses cheveux avant de poser ses fesses sur le matelas et de se tourner vers elle. Il la pris dans ses bras et ferma les yeux quelques secondes. « J'suis navré pour le bébé Cécilia ... » murmura-t-il avant de déposer un baiser sur son épaule légèrement dénudée à cause de la robe d'hôpital qu'ils lui avaient mis.

Cecilia V-L.Windsor  & ezio scorsese La dernière fois que je m'étais senti aussi mal, c'était lors de mes au revoir avec Sabian à l'aéroport. Cette douleur à la poitrine qui nous empêche de respirer normalement, cette boule d'émotion à l'estomac qui te fait sentir qui te manque ta moitié, cette partie de toi qui disparaissait alors qu'on faisait qu'un, c'était une douleur atroce que j'avais eu en mémoire lors du départ de Lindley. Ce vide immense, je le ressentais de nouveau avec la perte du bébé. Même si les médecins m'avaient expliqués que la grossesse n'aurait jamais pu être mener à terme, je me sentais vide. C'était comme si la joie avait quitté mon corps. Je pleurais, je me sentais faible, je plaignais Andrew de m'avoir comme épouse et qui pouvait même pas porter un bébé, j'étais bonne qu'à la pratique peut-être. Je hochais la tête, le regardant faire, j'avais mal au bas venre comme si on m'avait retiré l'appendice. Je me poussais un peu, souriant en coin faiblement, bordel que j'aimais Ezio. Je le laissais s'installer et je passais un bras autour de lui et fermait les yeux un instant. Ce n'était juste pas le bon moment pour que j'aille un bébé peut-être...Je tournais la tête, posa une main sur sa joue, pour l'attirer contre mon visage et l'embrassait carrément. ''Merci d'avoir été là Ezio. Je te serais reconnaissante toute ma vie, désolé que tu me vois dans un sale état.''.

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Si cela n'avait tenu qu'à lui, Ezio l'aurait laissé tranquille, histoire qu'elle puisse se reposer. Il n'aurait bien sûr pas quitté la pièce tant qu'Andrew n'était pas arrivé, il était hors de question qu'il la laisse toute seule dans cette grande chambre d'hôpital. Pas dans cet état-là. Alors il accepta un petit câlin, cela ne pouvait pas lui faire de mal non plus. Se retrouver proche de sa meilleure amie, il n'y avait que ça de vrai. Maladroitement, il demanda à Cecilia de se pousser afin qu'il puisse s'allonger à ses côtés. C'était stupide de sa part de lui demander une telle chose, elle n'était pas bien et lui, il lui demandait de se pousser. Enfin bref. Lorsqu'il eut la champ libre, il vint poser ses fesses sur le fin matelas et s'allongea contre elle. Ezio inspira longuement en la sentant se blottir contre lui. La vie était injuste, elle aurait dû garder ce bébé. « Ça va aller, t'es une fille forte, j'en doute pas une seule seconde. » dit-il faiblement en remettant ses cheveux en ordre. Cecilia avait besoin de tendresse, de compassion mais surtout de temps. Elle posa ses doigts fins sur sa joue et vint même y déposer un chaste baiser. « T'as pas à être désolé, faut bien que je serve à quelque chose, tu sais bien que je ferais n'importe quoi pour toi. » murmura-t-il pour essaye de la rassurer. Et là, contre toutes attentes, il s'approcha d'elle et vint capturer ses lèvres pour un tendre un baiser. Ezio ne savait pas ce qu'il lui prenait, il semblait complètement ailleurs. Il n'avait pas prémédité son geste, ça s'était fait spontanément. Le baiser dura quelques secondes, provoquant une explosion d'émotions en lui, avant qu'il ne se recule et ne fronce les sourcils. Putain Ezio, qu'est ce que tu viens de faire, pensa-t-il en revenant à la réalité, en revenant à lui.

Cecilia V-L.Windsor & ezio scorsese Je devais être maudite, il n'y avait pas d'autres explications possibles que ça. Je cherchais le bonheur pour une fois et ce dernier levait le majeur en signe d'avertissement, c'était fou comment à chaque fois que j'essayais d'être une Cecilia heureuse, il y avait toujours un mais....D'accord, je venais de perdre mon bébé. Un bébé qui avait été conçu pendant ma lune de miel et que cela aurait permis à moi et Andrew de renforcer notre mariage mais voilèa que non, comme si Dieu avait décidé de rappeler ce petit ange à lui parce qu'il savait que sa venue au monde ne serait pas pour les bonnes raisons. J'étais contente de pouvoir m'appuyer contre Ezio, j'avais besoin de son contact. Même si des conneries pouvaient sortir de sa bouche, il était mon faux mari et ce bel Italien était dans ma vie et allait y rester. Je dis faiblement: ''Merci faux mari, j'ai presque envie de te croire.''. Pourquoi je l'avais embrassé par la suite?! Aucune idée, une envie. Une envie, un désir...Je le regardais dans les yeux, heureuse qu'il ne soit pas fâché contre moi pour avoir fait sa. Je restais étonnée qu'il m'embrasse par la suite. Je fermais les yeux prolongeant son baiser, oh bordel. Je ne sentais plus l'intraveineuse dans mes veines mais un feu d'artifice en moi. Mes lèvres se détachaient des siennes quand une infirmière rentrait dans la salle et m'avertissait qu'Andrew arriva à l'hôpital dans moins de cinq minutes: ''Merci...''. Je tentais de comprendre ce qui venait de se passer mais je cherchais mes mots. Je réussis à dire: ''Bordel, je deviens Marie-Antoinette.''.

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Ses pensées s'entrechoquaient dans sa tête, ne comprenant vraiment pas pourquoi il avait fait ça. Ezio était perdu, perplexe, cela pouvait facilement se lire sur son visage. Ses traits étaient tirés et ses sourcils froncés. Comment est ce possible qu'il ait embrassé sa meilleure amie. Certes c'était une bombe, une beauté fatale, un peu le fantasme de beaucoup d'hommes mais merde quoi. Depuis le début, il l'avait considéré comme sa pote et n'avait jamais osé penser espérer plus de sa part. Il ne l'avait jamais maté à proprement parlé. Ezio sursauta lorsqu'une infirmière entra dans la chambre pour leur indiquer qu'Andrew était quasiment là. Le retour à la réalité fut brutal pour le jeune homme qui ne réalisait pas encore ce qu'il venait de passer. Ce fut quand Cecilia avoua devenir une Marie-Antoinette, qu'il tilta. « Qu'est ce que j'ai fait ? Putain, j'ai pas l'droit de faire ça, t'es mariée. » marmonna-t-il entre ses dents. Ezio se leva du lit et s'approcha de la fenêtre en passant ses mains dans ses cheveux. Il glissa ses doigts dans sa chevelure parfaitement coiffée avant de se retourner vers Cecilia, un peu perdu. « Andrew ne doit rien savoir. » dit-il le plus sérieusement du monde. Ezio ne voulait pas être à l'origine de la séparation du prince d'Angleterre et de la princesse du Liechtenstein.

Cecilia V-L.Windsor  & ezio scorsese C'était triste, je détestais les comtes de fées qui n'avait pas une fin heureuse. Andrew avait été si heureux de savoir qu'il allait être père pour une quatrième fois, que ce bébé montrait qu'on était capable de vaincre le vice du mariage arrangé...Je ne voulais pas passer mon temps à pleurer, je voulais simplement être capable de surmonter cette épreuve, ce bébé n'avait pas eu sa raison de venir au monde, un point c'est tout. Le bon côté était que l'on pouvait toujours pratiquer et pratique sans arrêt jusqu'au temps que ca soit la bonne fois. Penser le tout juste avant d'embrasser Ezio. Jamais j'aurais cru le faire, il était un Adonis, un fantasme, une bombe, mon âme soeur spirituel, mon faux mari quoi mais le sentiment que j'avais à son contact, tout simplement inexplicable. Une infirmière venait m'avertir que Drew allait arriver sous peu. Je dis aussitôt à mon meilleur ami: ''Arrêtes Ezio, je t'ai embrassé en premier.''. Je refusais qu'il se fasse du mal pour ma bêtise. Je hochais la tête et le laissait débarquer du lit: ''Promis Ezio, tu va rester même si Drew arrive?''.

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Ce n'était ni une remarque, ni un conseil mais plutôt un ordre, Andrew ne devait absolument rien savoir ce qu'il s'était passé entre sa femme et son meilleur ami. Il était hors de question qu'il soit au courant. Ezio ne voulait surtout pas être le responsable d'un engueulade ou pire, du divorce le plus coûteux de toute l'histoire. A travers ce baiser, il avait compris que Cecilia n'était pas forcément heureuse dans son mariage mais ce n'était pas une raison pour faiblir ainsi. Elle l'avait embrassée d'abord, faisant le premier pas, l'incitant à se rapprocher d'elle. Ezio n'était qu'un italien au sang chaud, il savait user et abuser de ses charmes pour arriver à ses fins et satisfaire ses pulsions les plus primaires. Il restait un homme à femmes, multipliant les conquêtes sans le moindre scrupule. Peut-être avait-il été curieux d'embrasser la princesse Windsor, peut-être avait-il juste voulu goûter à une femme mariée. Quoiqu'il en soit, il se leva rapidement du lit pour éviter de succomber une deuxième fois. « Ouais mais j'aurais pas dû y répondre, j'aurais dû te repousser. » râla-t-il contre lui-même. Ezio était furieux contre lui, pas contre elle. Cecilia lui demanda alors s'il comptait rester alors qu'Andrew était sur le point d'arriver et de débarquer dans la chambre. Il passa une nouvelle fois sa main dans ses cheveux, les replaçant en vrac comme il en avait l'habitude et haussa les épaules. « J'sais pas, putain ça fait bâtard si j'reste style de rien. » dit-il en la regardant avec des yeux qui voulaient très certainement dire t'en penses quoi.

Cecilia V-L.Windsor  & ezio scorsese Si je perdais Ezio pour une connerie comme celle la, je me le pardonnerais jamais. Il est mon meilleur ami, mon âme soeur, le mec qui me comprenait de A à Z, celui pour qui je pourrais prendre une balle, que j'accepterais de donner un rein si il le faudrait. Je reconnaissais que je l'avais embrassé, pas simplement parce que j'avais eu envie de découvrir c'était quoi le sentiment d'embrasser le bel Italien mais tout simplement parce que j'avais envie de l'embrasser, qu'il sache que je l'aimais malgré tout et que je remerciais le ciel que nos chemins puissent se retrouver. Je haussais un sourcil: ''Peut-être que tu en avais envie toi aussi, à t'entendre parler je suis hideuse.''. C'était pas vrai, je faisais exiprès de changer un peu l'atmosphère, ne voulant pas qu'il flippe pour le tout. Je hochais négativement la tête et dit d'une voix faible mais douce: ''Je voudrais que tu restes parce que tu étais là, je promets de rien dire devant lui, si tu veux je lui en parlerais quand on sera seuls d'accord? Je veux pas que vous soyez en conflit, vous êtes tous les deux importants dans ma vie et il le sait très bien ce que tu représentes à mes yeux.''.