LLEWEASLEY ft. @Margot Weasley

the start of something new

Si Eliot avait cru que le supplice était fini lorsqu'il sentait Margot en finir avec son pansement, il était bien loin du compte. Les yeux pleinement ouverts, alors qu'elle lui avait intimé de le faire, il faisait face dorénavant à une Margot encore plus tortionnaire qu'il y a deux minutes. Le sourire espiègle, limite provocateur le fit plonger un an en arrière, lors de leurs nombreuses soirées 'discussions' et le rendit muet pendant un instant, le temps de se rendre compte de la réalité des choses : pratiquement un an était passé depuis leur rencontre, un an qu'ils avaient partagé plus qu'un simple cocktail en soirée, un an qu'ils n'avaient pas eu cette proximité. Et putain, il ne s'était jamais rendu compte jusqu'à maintenant qu'elle lui avait manqué - à quel point elle lui avait manqué. Il pouvait le lui dire, le crier sur tous les toits du Laos, du monde, le lui écrire, mettre ses sentiments sur des mots en somme - oui, il le pouvait, mais ô combien le pouvoir des mots était incomparable, les gestes étaient toujours une preuve en dur de simples mots. Alors Eliot agit, et s'empressa de joindre ses lèvres à celles de Margot avant de prendre avantage sur la plus mignonne des bourreaux sur Terre. Son foutu pansement allait sûrement lâcher prise d'ici quelques minutes mais peu importe, elle pourrait encore le soigner et recommencer son petit manège plus tard, ce n'était clairement pas lui que ça dérangeait si elle finissait dans cette position. Sous lui. Haletant, répondant plus qu'il ne le fallait aux baisers de son petit-ami. Et beaucoup plus dénudée que lui. Chose qu'elle ne manquait pas de lui faire remarquer. « Libre à toi de régler le souci. » Qu'il susurra entre deux baisers, un sourire bien espiègle à son tour, en ne quittant pas ses lèvres de son cou, de son visage, du haut de sa poitrine. D'elle. Pourquoi il lui a fallu tout ce temps pour se rendre compte qu'elle le rendait dingue ? Qu'il en était raide dingue ? Pourquoi avait-il gaspillé du temps en l'empoisonnant avec de belles paroles alors qu'il n'avait jamais rien d'autre voulu que ça ? Qu'elle ? Elle était la définition même de la perfection et Eliot s'en mordrait sans aucun doute pour toujours les doigts de l'avoir involontairement évincé de sa vie pendant une putain de longue année. Elle était belle, tellement belle et il ne se priverait pas de le lui répéter. Tout comme il ne se priverait pas de l'entendre dire qu'elle ne se lasserait jamais de lui. Ce qui le fit sourire, bêtement. Il pourrait la manger, là, maintenant. « Une bonne chose alors parce que je ne suis pas prêt d'arrêter : tu es belle. » Un baiser, sur le cou. « Resplendissante. » Un autre baiser, remontant sur sa mâchoire. « Épatante. » Et un autre, sur le bout de son nez. « Et tu es à moi. » Avant d'attraper ses lèvres, encore et encore, tandis qu'elle glissa avec lenteur - selon Eliot - sa petite main vers son pantalon. Des frissons lui parcoururent quand il sentit ses doigts et un mini jet froid le rattrapa vite alors qu'elle suspens soudainement sa descente. Stoppant doucement l’expédition du corps de Margot, il tourna la tête pour tomber face un regard teinté d'appréhension et un argument qui le fit sourire. Evidemment, elle s'inquiétait. Pour lui.  « Hm, corrige-moi si je me trompe mais j'ai été blessé au dessus du torse, et non en dessous, non ? Tout est encore très fonctionnel. Jusqu'à la preuve du contraire. » Qu'il rétorqua, tentant d'apaiser ses craintes avec une pointe d'humour. Mais malgré tout, il vit l'appréhension encore se loger dans son regard, ce qui le fit légèrement froncer des sourcils par inquiétude à son tour. Caressant doucement son visage et dégageant ses cheveux, il chuchota d'une douceur sans égale.  « Hey, mon cœur, qu'est-ce que tu appréhendes, dis-moi ? Ce n'est pas juste ma blessure, hein ? » Evidemment que non. Il reprit. « Je t'aime, tu le sais ça, n'est-ce pas ? Et tu m'aimes.. » Du moins, il l'espérait mais elle l'avait dit donc trop tard, elle ne pouvait pas retirer. Et toc. « ..et je te connais par cœur, comme tu me connais par cœur. Et je ne parle pas juste moralement. » Qu'il dit, un sourire en coin, en sous-entendu. Yeap, physiquement aussi. « Ce n'est pas juste une simple histoire du lendemain, là. C'est nous. »

LLEWEASLEY ft. @Eliot Llewellyn

the start of something new

Elle joue, elle joue, pour mieux perdre. Dès lors qu'Eliot inverse les positions pour venir la surplomber de toute sa - grande - taille, Margot sait qu'elle vient de céder la partie à son petit ami, et que son autorité est descendue en flèche, pour ne pas dire carrément qu'elle a été anéantie. Absolument anéantie, même, alors qu'il la déshabille sans gêne, répondant aux protestations de la rousse le plus simplement du monde. Libre à toi de régler le souci. Oh elle ne va pas se faire prier, Margot. Du moins, c'est ce qu'elle se répète, chaque fois interrompue par un baiser d'Eliot, qui lui fait perdre la tête. Il parcoure sa peau, et c'est un pur délice, et alors que son regard se perd sur l'adonis qui lui fait face, les choses sont claires et nettes dans sa tête: Comment elle Margot Weasley, crevette rousse au caractère de cochon - et vous voulez pas voir une crevette-cochon - avait-elle réussi à avoir Eliot Llewellyn? Et pourtant, il se répète, encore.  « tu es belle. » Elle fronce le nez, laisse échapper un soupire quand il vient à nouveau embrasser son cou. Zone ô combien sensible pour la damoiselle. Mais il n'a pas terminé. Ses baisers remontent, le long de la courbe de sa mâchoire, entrecoupés par de nouveaux compliments. Instinctivement, les mains de la rouquine, placées dans le dos du brun, le serrent un peu plus fort contre elle. Jusqu'à ce qu'il vienne embrasser son nez, avec la conclusion la plus adorable qui soit: « Et tu es à moi. » Ses doigts encadrent son visage, effleurent ses joues, elle plante ses yeux dans ses grands iris verts, avant de revenir l'embrasser, inlassablement. Sauf qu'elle réfléchit trop, Margot. Elle réfléchit beaucoup trop, et sa course s'arrête à la limite du pantalon du brun, songeuse. Anxieuse, à vraie dire même. A voix basse, comme un secret dont elle aurait honte, la rouquine confie ses appréhensions, ce qui ne manque pas d'amuser Eliot, qui contre son argument avec simplicité: Oui, il n'est blessé qu'au niveau du torse, et non pas sous la ceinture. La rousse fronce le nez, esquisse même un léger sourire face aux idioties d'Eliot. Qui est forcé de constater que sa petite amie ne bloque pas que pour ça. Naturellement. Mordant sa lèvre inférieure, Margot reste silencieuse, jusqu'à sentir la caresse subtile des doigts d'Eliot contre son visage. Et bien sûr qu'il devine. Bien sûr qu'il sait qu'il ne s'agit pas juste de sa blessure, parce qu'il lit en elle comme dans un foutu livre ouvert. Elle ne pipe pas mot, Margot. Se contentant de relever ses yeux vers ceux de son petit ami quand il prononce l'affirmation la plus élémentaire qui soit: « Je t'aime, tu le sais ça, n'est-ce pas ? Et tu m'aimes.. » Aussitôt, Margot hoche la tête, confirmation silencieuse. Bien sûr qu'elle l'aime. Plus que de raison. Et quand elle le dit pour la première fois, c'est qu'elle le pense vraiment. Et comme toujours, Eliot parvient à aborder les choses avec une pointe d'humour, arrachant un sourire à la rouquine qui pince les lèvres quand il évoque le fait que cette situation, ils l'ont déjà traversée il y a un an. Et l'un comme l'autre se connaissent déjà intimement.

« Ce n'est pas juste une simple histoire du lendemain, là. C'est nous. » Enfin, la belle réagit, vient doucement embrasser Eliot à la fin de sa phrase. C'est eux, tout simplement. Ils auront passé une année à se tourner autour, à passer à côté du bonheur, à l'effleurer du bout du doigt sans jamais parvenir à le saisir, pour au final se trouver, comme ils auraient pu se trouver l'été dernier s'ils n'étaient pas tous les deux obstinés dans leur célibat. « Justement, c'est pas juste un coup d'un soir, et je .. j'veux rien faire de travers. » Elle a perdu sa confiance, Margot, retombée de dix étages, loin de la jolie exhibitionniste qui se fout de tout. Jouer, c'est facile. Mais quand le jeu est fini.. « Je crois que je réfléchis trop. Je t'aime, Eliot.. bien sur que je t'aime. » C'est plus qu'une évidence. Elle reprend la course de ses doigts le long de son dos d'une main, la seconde caressant sa joue du bout du pouce. Et ses lèvres jouent, effleurent celles qui lui font face, subtilement, alors qu'elle murmure « Et tu es à moi, comme je suis à toi. », reprenant ainsi ses paroles prononcées un peu plus tôt. Elle sourit, puis elle se courbe, revenant épouser son corps du sien, tandis que son visage dévie pour déposer un sillon de baisers dans son cou. « C'est juste que .. Parfois j'ai l'impression que tout est trop beau. Et qu'il suffirait d'une erreur .. pour que je te perde. » Comme elle n'a pas suffit à son premier petit ami. Comme elle a perdu Adriel, qui a pris la fuite du jour au lendemain. Qu'est ce que ce sera avec Eliot ? Elle ne peut pas le perdre. Elle refuse, Margot, parce que merde, elle est amoureuse.. Bien trop amoureuse. Du bout des doigts, elle glisse du dos du brun jusqu'à atterrir entre leurs deux corps, pour venir déboutonner son pantalon. Et alors qu'elle effectue le geste, elle revient chercher le regard d'Eliot, pour s'assurer qu'il veut vraiment continuer. Il suffit d'un geste des mains de la rousse, pour qu'elle engage à nouveau les hostilités.