Début de matinée agité pour moi. Si je n'étais pas parti pour boire une seule goûte d'alcool hier soir, j'avais finalement cédé à la pression de mon meilleur ami et enchaîné les verres. Mauvaise idée. Si j'avais dormi une petite heure avant de reprendre le chemin de l'hôtel,
le mal de crâne qui s'offrait à moi était juste, insupportable. Tout autant que les vertiges qui me prenaient également. Rien de bien agréable en somme et je me retrouve dans un état à la limite de l'acceptable. Pas assez bourré pour être vulgaire ou désagréable, mais assez pour ne raconter que des conneries et ne plus savoir où je suis. Perdu. Voilà ce que je suis. Perdu dans un pays que je ne connais pas et incapable de me souvenir de l'hôtel où je suis censé résider. Habituellement, Naïs aurait été avec moi pour rentrer et on se serait débrouillé à deux, mais là, j'avais préféré rentrer et le laisser faire la fête encore. Enfin, comater sur un canapé serait une meilleure description de son activité. Du moins, de celle qu'il exerçait quand j'ai quitté les lieux où nous nous trouvions.

Avançant vaguement, sans trop savoir où je dois me diriger, je cherche en même temps du regard quelqu'un qui pourrait me venir en aide. Espérant pouvoir me faire comprendre si besoin, ne serais-ce que pour demander mon chemin. Enfin, mon chemin, je suis pas foutu de me souvenir du nom de l'hôtel et Naïs n'est pas là pour me le rappeler. Après tout, c'est lui qui à tout organiser ici, c'est donc lui que je dois blâmer de me foutre dans des situations pareille.
J'avise une personne pas très loin de moi et décide de lui demander de l'aide. C'est une petite blonde qui pourrait très bien être une étudiante d'Harvard, ce qui m'arrangerait bien puisque je n'aurais pas à jouer des mille et des cent pour être compris. Je me dirige donc maladroitement vers elle et ma maladresse ultime oblige, me prend les pieds dans mes lacet pour aller m'étaler juste à ses pieds.

« Et merde! » moi qui ne jure habituellement pas, par habitude, je peste contre moi-même avant de me relever, frottant mes mains douloureuses. « Salut, euh... excuse moi... Je... euh... » Je tente un sourire, je ne voudrais pas lui faire peur, je ne sais même pas si je suis présentable.
Sûrement pas, je sais déjà que j'ai les cheveux en batailles, que je ne marche pas droit mais que j'ai assez de présence d'esprit pour parler et aligner trois mots. Je ne suis pas totalement soul,
juste assez pour raconter ma vie et être plus drôle qu'à mon habitude. Et pour ne pas savoir où je vais.

@Noa-Leen R. Black @Sam Pitters

Soucieuse, je ne sais pas quoi penser de mon choix, de cette nouvelle vie et de venir ici pour essayer de faire une première approche en vacances avec les élèves d'Harvard ? est-ce que je fais les bons choix, sérieusement ? Seul l'avenir peut le dire. J'enfile une veste légère au cas où il fasse froid et décide d'aller marcher dans le centre de Vientiane. Une légère brise frôle mon visage faisant doucereusement se balader une mèche de cheveux blonde. Je la place derrière mon oreille, pensive. J'ai peur de ce qui m'attend à la rentrée et de tout le reste ; je pense avoir eu peur dès la mort de Papa, dès ma solitude, que j'ai bien voulu car j'aurai pu venir directement plutôt que de m'échapper comme ça, c'est véridique ! Les rues restent quand même animés mais je m'éloigne un peu et bientôt, je me sens un peu plus seul et en paix. Admiration des rues, il ya de belles choses par ici et dans la nuit noire, je vois bientôt une silhouette apparaitre sous les néons laissant la luminosité nécessaire dans la rue. Zigzaguant, je m'inquiète de l'état de la silhouette et en bonne mère Theresa, je veux faire un truc mais que faire ? je ne suis pas dans mon élément, ça se trouve, je vais encore m'attirer des ennuies. La silhouette me simplifie la vie en se rapprochant jusqu'à venir s'effondrer à mes pieds en laissant exclamer un juron. Je n'ai pas le temps de rattraper la personne. Là, je découvre un jeune homme pouvant très bien venir d'Harvard mais je n'en sais strictement rien, je connais pas tout le monde voir presque personne. Vous allez bien ? dis-je apeurée. Il me sourit, me salut et bafouille. Je respire profondément avant de reprendre : Où allez.. enfin où allez tu ? je peux aider ? Je sens son état de perdition dans le regard. Je lui tend le bras, l'aidant à se lever et le soutenant. Je le regarde de mes beaux yeux et souris sentant l'alcool qui s'échappe de son haleine. Fin de soirée déplorable, n'est-ce pas ? On a fait la fête ? Dis-je ironiquement mais sympathique.

Je suis maintenant au Summer camp depuis plusieurs jours. Heureusement je peux avoir ma mère au téléphone tous les jours grâce au décalage horaire de seulement 11 heures. Ce qui me permet de ne pas avoir à me lever en plein milieu de la nuit.

Quoi qu'avec les événements du mois dernier mes nuits sont horriblement courtes. Je dors mal d'être aussi loin de ma mère. En tant normal ça ne me travaillerais pas autant, mais la avec sa maladie je ne supporte pas l'idée de pouvoir la perdre sans lui avoir dit au revoir. Ma mère est a mes yeux la seule famille qui me reste. Dire que dans pas très longtemps c'est la rentré dans une nouvelle vie, je vais aussi devoir faire face à mon "demi frère" dont j'ai aucune envie de lié contact. Je suis fils unique et je veux le rester !

Après plusieurs heures à regarder le plafond dans la chambre de l'hôtel ou son descendu les personnes au petit revenue comme moi. Je commence a saturé. J'ai besoin de courir. Je n'arrive même pas à lire tellement de choses tourne dans ma tête. Je voudrais tellement que ma mère soit en meilleure santé que mes demi frères n'existent ni l'un ni l'autre, mais je ne suis pas un enfant il faut que j'arrête de me voilé la face. En quelque minute j'avais enfilé ma tenue de course. Ma brassière pour mettre mon ipod avec mes playlist pour courir. Je ne sais même pas quelle heure il est et je m'en fiche je veux juste évacuer. Après une bonne demie heure de course, je sors un peu de ma bulle et je regarde la scène d'une jeune fille qui arrive à relever un jeune homme qui venait de s'étaler par terre. Je pense qu'il est totalement ivre. Je suis loin d'être un expert en la matière.
J'enlève mes écouteurs. Elle ne va juste pas arrivé à le ramener à son hôtel seul. Je me dirige vers eux.

"Attend laisse-moi t'aider." Je passe son bras autour de mon épaule pour le maintenir. Avec tout le sport que je fais ce n'est pas moi qui vais avoir du mal à le porter

Essayant de paraître le plus tranquille possible pour ne pas effrayer la demoiselle qui me fait face, je me rend compte que malgré le tembourinnement dans ma tête, je vis plutôt bien cette pseudo gueule de bois. Disons que je suis plus touché par la fatigue que par les effets néfastes de l'alcool, du moins il me semble. Même si je ne tiens pas totalement debout, j'ai les idées assez claires pour me faire comprendre et expliqué à la jeune femme ma situation.

« Désolé, j'avais pas prévu de tomber comme ça. Je suis un peu perdu, je me rappelle plus vraiment de l'hôtel où je suis résidant et oui, comme tu l'as remarqué j'ai un peu bu.

Je laisse échappé un rire gêné, j'ai au moins réussi à faire une phrase clair et précise, complète et compréhensible. Note à moi même, ne plus suivre Naïs dans ses délires et déboires de soirées, c'est mauvais pour mon image et encore plus pour ma santé. Je réalise encore un peu ce qui se passe quand nous sommes rejoins par un jeune homme qui propose son aide à la demoiselle que j'ai abordé. J'espère que je n'ai pas l'air trop soul, je le suis assez pour être joyeux et bavard, ça je le sens, mais sûrement pas assez pour paraître complètement jeté. Enfin je l'espère. Le jeune homme finit par m'aider à tenir debout et je l'en remercie d'un regard et d'un sourire.

« Je suis vraiment désolé, je dois bouleverser vos plans non ? Je dois faire peur aussi, je suis tellement embarrassé de me retrouver dans cet état en pleine rue. » Je laisse échapper un soupire, je suis assez lucide pour savoir ce que je fais et un peu trop pour me rendre compte de la situation totalement gênante dans laquelle je me trouve.  Comme chaque fois ma langue se délie et s'offre de petites libertés en racontant ma vie, même à ces deux inconnus qui sont finalement un peu mes sauveurs, je me retrouve moins seuls et j'ai de la chance d'être tombé sur des personnes qui parlent ma langue. Halleluja. « Oh je me sens tellement pitoyable. Je suis même pas capable de vous dire où je suis censé rentrer. Mon Dieu... » Je penche la tête un instant, prenant une grande inspiration. J'ai encore une fois, pour ne pas changer, oublier de me présenter. Quitte à devoir passer pour un mec incapable de tenir à une soirée, autant qu'ils puissent mettre un nom sur mon visage. « Au fait, je m'appelle Sevan. C'est pas bien important, mais je trouve ça plus cool pour vous, comme ça vous pourrez raconter à tout vos amis que vous avez ramassé le fils Cosgrove comme une larve et à moitié bourré. Décidément, quand je me bois, je dis vraiment tout ce qui me passe par la tête, sans aucun filtre.

Dans quoi je me suis foutue ? Je suis là avec un soulard que je ne connais pas, je suis tellement dans l'effroi que ma force se décuple, j'arrive presque à le soulever... Je suis un peu perdu là mais heureusement, je le sens s'adoucir, je crois qu'il comprend que c'est pas mon style de me trouver dans ce type de situation. Toute souriante en tout circonstance, là, je me retrouve un peu plus dans une moue négative et apeuré. Il reste lourd pour moi alors quand il me parle, je peine à le regarder, luttant pour pas qu'il retombe. Justement, il explique qu'il n'avait pas prévu de tomber. Il ne se rappelle plus de son hôtel... ça va être problématique ! Je grimace. Tu... Tu es sur tu te souviens plus??? Je porte mon autre main à mon front me disant que c'est une catastrophe puis je réfléchie, me perdant presque et n'osant plus parler. je sais que le mien n'est pas loin mais seul avec un inconnu dans ma chambre, je sais pas quoi dire et puis, c'est étrange quoi. Heureusement, je suis bientôt surprise par une main de l'autre coté du jeune homme. Je peine à lever la tete et je vois qu'on vient m'aider à le soutenir. Je murmure un dur "merci" et je me sens bien plus soulagée. Le jeune homme s'excuse de bouleverser nos plans et malgré son état, je sens une profonde sincérité. Je lui veux moins d'un coup et dans ma gentillesse, ma positivité, je me dis que je dois baisser la garde et l'aider surtout qu'on ait plus que tous les deux donc ça va. T'inquiète pas, j'avais rien de prévu donc bon, ça fait de l'animation.. j'essaie de blaguer pour détendre le tout. Il me rappelle qu'il ne sait pas où aller et je soupire en disant ; Allons au mien, c'est a deux rues plus loin... Quelle idée ! Deux mecs et moi dans ma chambre, je crains le pire. Mais bon, il a pas l'air dangereux, l'autre encore moins... Je vais faire quoi sinon ? Au pire, je m'enfermerais dans ma salle de bain si ça dérape, pensais-je tirant alors une moue apeurée. Il se présente alors et fait quelques réflexions déplaisantes alors que nous tentons de marcher jusqu'à mon hotel. Écoute, je veux bien t'aider mais sois pas désobligeant... on ne se connait pas mais je suis pas le genre à dénigrer ou parler sur les gens, merci bien... Je grimace et tente de regarder l'autre jeune homme. Et tu es ? dis-je en parlant au second, semblant à cette heure bien sportif, bien plus que le jeune homme qu'on aide. Moi, c'edt Noa-Leen, mais on m’appelle Noa... Je tente un sourire avant de reprendre : On n'est plus trop loin de mon hotel, ça te dit rien par ici ?

J'avais stoppé ma course nocturne pour aller aider une jeune fille à ramener un autre totalement bourré dans sa chambre d'hôtel.

Je ne suis pas quelqu'un d'hyper sociable, mais je ne fuie pas les autres. Soyons realiste elle aurait eu beau faire tout son possible, elle aurait galèré un bon moment avant d'arriver a le ramené quelque part. Je prenais donc place à coté du jeune homme pour le soutenir. D'ailleurs je voulais lui éviter aussi qu'il soit trop collant au cas ou. En plein jour je n'aurais pas pensé à sa mais la je ne suis pas du genre a approuvé trop qu'une jeune fille se fasse a moitié tomber dessus par un mec bourré et qu'elle se retrouve seul à le gerer. D'ailleurs quand je l'aide il me gratifie d'un sourire, bon bah au moins il n'est pas si alcoolisé que je le pensais au premier abord. D'ailleurs il s'exusait de bouleverser nos plans.

Spontanément je lui répondais du tac au tac
"Ce n'est pas grave tu viendras courir avec moi ce soir pour évacuer" avec un sourire en coin. La jeune fille disait qu'elle s'était pour l'animation, ce qui me fit sourire.

Je ne savais même pas ou fallait qu'on y aille, c'est lui qui finie par dire qu'il ne savait même pas dans quel hôtel il était ni sa chambre.
D'ailleurs il soupirais avant de se présenter. Pour tout dire j'en avais rien à faire qu'il s'appel Van quelque chose ou fils de, je n'allais pas allez répétez a tout Harvard que j'avais ramassé quelqu'un. J'en voyais pas l'intérêt.

"Ah bah si tu es un Cosgrove, tu dois être à l'hôtel des plus riches!" J'avais émis cette hypothèse que la jeune fille voulais qu'on aille au sien. Dans la naïveté de mon jeune âge je ne voyais rien à redire.
La blonde se présenta sous le nom de Noa, elle me demandait aussi qui j'étais.

"Ah euh oui moi c'est Sam, simplement Sam. Je ne crois pas qu'il sache grand chose pour ce soir, n'es pas Sevan?"