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I LOVE HARVARD
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    Lien du postDim 23 Juil 2017, 19:31
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    Les vacances. S’il y avait bien un moment dans ma vie étudiante que je préférais c’était celui-là. « Mademoiselle, réveillez-vous, vous allez être en retard pour prendre votre avion. ». Encore sous mes draps de soie, j’étais retournée à Florence pendant ce mois de Juillet. Bien sûr, je ne m’attendais pas à retrouver mes parents, encore quelque part sur un site dont je me moquais royalement Sauf pour avoir un retour sur mes résultats scolaires, me reprochant qu’il n’était pas à la hauteur de leur attente. En petit caprice, mon père avait soudoyé le Doyen avait de pouvoir attendrait l’Ivy League. Le deal était d’obtenir mon année, je l’avais. Point. J’avais juste émis un long silence, avant qu’ils ne raccrochent.
    Antonella  tentait tant bien que mal de me réveiller, j’émettais juste un ronchonnement pour lui faire comprendre que j’allais me lever. « C’est bon, je me lève. » Il était déjà dix heures douze, mon avion pour le Laos était dans trois heures. A quoi bon m’affolait, j’étais bien plus large que ce que ma nourrisse pensait.
    Je me dirigeais vers ma salle de bain privée. L’avantage d’être moi, c’était notre maison enfin plutôt notre villa et ma chambre qui était aussi grande qu’un appartement à Boston, et ma propre salle de bain. Sous la douche, je pensais à ces heures d’avions qui m’attendaient. J’avais d’ailleurs un changement à faire. Grimaçant, je terminais sous un jet d’eau froide pour m’empêcher de râler rien qu’à cette idée. Sèche, j’enfilais une petite robe légère et fleurit, une des dernières collections de haute couture. J’enfilais mes talons, que j’entendais maintenant claquer sur le parquet de ma chambre. Un des bruits qui savait me donner le sourire. Un dernier coup dans le miroir, replaçant quelques mèche de cheveux que je venais d’onduler, j’appelais le chauffeur de la maison pour me conduire à l’aéroport. « Faites attention à vous. ». Les dernières paroles d’Antonella avant que je ne monte dans la voiture. Antonella était comme une seconde mère, celle qui prenait soin de moi à la place de l’original. Je lui souriais, je n’étais pas du genre à faire de grande embrassade envers quiconque. Les seuls marquent d’affections dont j’étais capable étaient purement sexuelles au près d’un beau mâle dans un lit.

    Quelques heures plus tard, je me retrouvais au Laos. Je venais de réceptionner ma valise, et je réalisais maintenant que j’allais devoir la porter moi-même. Je levais les yeux au ciel, me mordant la lèvre inférieur. Dans un taxi, je regardais le paysage. Heureusement que je ne restais ici qu’un mois, voire moins. La ville me semblait tellement pauvre, et bien que je fusse en étude de journalisme, je n’étais pas pour travailler dans les faits d’actualités. Je me voyais plus dans un journalisme un peu plus mondain.
    C’était également pour cela que j’avais donné une adresse précise au chauffeur de taxi, le Green Park Boutique Hotel. Je savais très bien que je pourrais y retrouver Colin là-bas. Arrivée sur place, il était assez tôt en début de soirée. L’hôtel tenait toutes ses promesses, une grande allée jonchée de lumière et de verdure. Une architecture digne du pays d’ailleurs qui le rendait tout aussi luxueux.   « La chambre de Mr Colin Perol. » Le s’il vous plait était une option, de toute façon, avec ou sans, j’aurai obtenu ce numéro de chambre. Elle aurait pu penser que je prenais l’hôtesse de haut, et c’était le cas. Pendant ce temps, on allait chercher ma valise, que je réceptionnerais un peu plus tard dans la soirée. Le numéro donnait, je pris l’ascenseur de verre, mes talons claquant contre le sol de marbre.  Je frappais à cette porte de chambre, remontant mes lunettes de soleil comme un diadème sur mes cheveux ondulés. Il ne manquait plus que Colin ne soit pas là et il aurait eu le droit à un scandale en revenant de ‘’je ne sais où’’.



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    Lien du postDim 23 Juil 2017, 21:04
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    Il n'y a pas à dire, ces vacances au Laos sont reposantes. Plus besoin de mettre de réveil, d'avoir un mal fou à se lever, maintenant c'est la définition même de la liberté pendant deux mois.
    Plus de pression paternelle, je peux enfin souffler et m'amuser, faire ce que j'ai envie autre que d'avoir la tête presque continuellement dans les bouquins. Ça va faire déjà quelques semaines que je suis dans la capitale, loger dans une des plus belles suite de cet hôtel, comme un certain nombre d'étudiants d'Harvard qui eux aussi ont une carte visa gold. Si dans le quotidien chaque journée se ressemblait, se lever, étudier, manger, dormir, là au moins chaque journée est différente et c'est agréable. Si j'ai envie de rester au lit toute la journée je le fais, si j'ai envie d'aller à la plage je le fais, si j'ai envie de m'amuser jusqu'au bout de la nuit dans un bar je le fais, d'ailleurs, c'est ce que j'ai fais hier avec d'autres étudiants d'Harvard. Même si je suis ici en tant que simple vacancier et la plupart sont là soumis à la compétition, personnellement cette année je la trouve stupide puis je ne suis pas en vacance pour faire de la compétition, je me mettrai de la pression parce que je me refuserai à perdre, à quoi bon le faire ? Au pire des cas je l'aurai fais pour les Eliots mais la plupart sont bien loin, logés sur un Yacht sous les bons soins de Cole comme Hippolyte tiens. Ne pas la voir au quotidien fait du bien, presque un bien fou, ne pas recevoir son venin est une bouffée d'air frais mais je dois bien avouer que ce manque se montre, je me déteste à penser ça mais c'est bien la vérité. Je ne me prend jamais la tête pour les filles, quand ça ne m'intéresse plus je les jette à la poubelle sans remords mais elle, reine des glaces qui a su me congelé dans ses filets, je ne peux me résoudre à la jeter, si je le fais je la récupère. Et c'est peut-être pour oublier mon quotidien que je sors souvent en ce moment, pour oublier.

    Je suis rentré sous les premiers rayons du soleil avec quelques autres étudiants jusqu'à l'hôtel avant que je ne m'écroule dans mon lit. J'ai dormi une bonne partie de la journée et même si ma Rolex indiquait dix-sept heures passé, j'avais du mal à émerger et surtout un mal de crâne assez conséquent. Depuis mon arrivée ici, ce n'est pas la première journée que je passe au lit après être rentrer à l'aube, mais je n'aime toujours pas ça. Aussitôt en dehors du lit, simplement vêtu d'un caleçon je file dans la salle de bain pour prendre un cachet d'aspirine et l'avaler avec quelques gorgées d'eau. Aussitôt ressortis de la salle de bain m'essuyant la bouche que j'entends frapper à la porte de ma suite. C'est pas le moment, je suis pas d'humeur à recevoir qui que ce soit mais sait-on jamais, peut-être un personnel de l'hôtel ou peut-être même Willow ou mes sœurs. Je vais donc ouvrir ne prenant même pas la peine d'enfiler quoique ce soit de plus que ce caleçon et en ouvrant la porte. Stupéfaction. Thalia. «  Thalie ? » pour une surprise c'est une surprise, aux dernières nouvelles elle était retourné en Italie pour l'été. «  Qu'est-ce que tu fais là ? Je te croyais à Florence. » je bouge même pas d'un cil, trop surpris de la voir et surtout encore trop dans les vapes pour avoir les idées claires.
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    Lien du postDim 23 Juil 2017, 21:54
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    Pourquoi allais-je me retrouver coincer ici pendant deux mois complets ? Si j’avais intégré Harvard, c’était pour son prestige qu’elle offrait. D’autant plus que les universités américaines faisaient souvent rêver. C’était juste une occasion de plus dans ma vie de pouvoir ’’et oui, moi je l’ai fait.’’ Puis il fallait être franc, la plupart des étudiants présents je ne les supportais pas. Je n’y mettais clairement pas du mien, mais je préférais être amplement jalousée qu’appréciée. A quoi bon avoir tout le monde dans la poche ? Ça ne donnait qu’une occasion de plus aux gens d’être des hypocrites finis. Je possédais énormément de défauts, enfin aux yeux des autres, celui d’être hypocrite n’en faisait pas parti.
    Pendant ce premier mois à Florence, j’avais espéré que mes parents rentrent. Ils semblaient bien trop occupés sur le site en Amérique du Sud pour cela. J’en avais profité pour sortir avec quelques amis de la bourgeoisie italienne, histoire de me mettre la tête à l’envers, de profiter de ces soirées où je n’avais plus à penser aux examens. Je devais même avouer que de toute façon, je n’avais déjà plus aucun souvenir des cours que j’avais eu cette année. Evidemment, Antonella avait fait des bonds de vingt mètre en souhaitant me réveiller et qu’elle avait pu constater que je n’étais pas rentrée seule. De toute façon elle le savait, mon petit déjeuné était surtout composer d’antalgique. Malgré le fait d’être régulièrement ivre, ma tête refusait catégoriquement de s’y faire elle. Autant dire que mon mois chez mes parents n’avaient pas été des plus productif, mais également pas reposant.

    Alors me voilà, frappant à la porte de Colin. Colin que je connaissais depuis tellement longtemps maintenant. J’étais une Médicis, mon nom faisait rapidement échos aux banques et aux galeries d’art. Donc quand il fallait faire l’inauguration d’une galerie quelque part comme le Louvres, ma famille était forcément conviée. Et qu’elle serait l’image de la famille si les enfants n’étaient pas conviés ? Voilà comme Colin et moi on s’était rencontrée, lors d’une inauguration au Louvres, à Paris. Rapidement, comme deux adolescents en feu, nous avions accroché malgré que je sorte avec mon capitaine de football en Italie. J’avouais qu’il tenait toujours place particulière. Il était juste dommage que je ne fasse plus dans le sentiment préférant juste m’en tenir à des relations physiques. Il y avait cette attraction que ne nous quittait pas. Je supposais que c’était pour ça que nous avions remis le couvert quand j’avais décidé de partir à la découverte du monde.
    Il semblait surpris de me voir, et moi, cela me fit sourire. Un grain de malice pouvait se lire dans mes eux, le voyant ouvrir la porte dans un si simple appareil, juste un boxer. « Cache ta joie surtout. » lui dis-je restant droite sur le pas de la porte. Je levais les yeux au ciel avant de reprendre. « J’y étais, mais je me suis dit que le Summer Camp devait être bien triste sans moi. » Après tout, que serait un Summer Camp, sans un minimum d’histoire. « En tout cas, j’en connais un qui a passé une nuit agitée la veille. » Je m’avançais vers Colin, glissant le bout de mes doigts le long de son torse nu, un sourire en coin se dessinant sur mes lèvres. Avec Colin, c’était devenu une habitude de me voir arriver par surprise. Je devais avouer que là mon effet était plus que réussi. A quelques centimètres de lui, je continuais mon chemin vers l’entrée de sa chambre. « J’espère que ta conquête n’est plus là, sinon ça va lui faire drôle de finir dans le couloir juste en sous-vêtement pour nous laisser tranquille. » Sans son accord, je rentrais droit dans cette chambre que l’on pourrait surtout qualifier de suite d’hôtel. Apparemment, il n’y avait personne, juste Colin et moi, pour mon plus grand plaisir. Je m’asseyais donc sur le bord du lit à baldaquin, un vrai lit de princesse. Je m’y voyais déjà bien, plongeant mes doigts dans le tissu du lit qui était d’une grande douceur. « Alors dit-moi tout, je t’ai manqué ? » Assise sur ce lit, je croisais les jambes, le buste légèrement en arrière prenant appuie dans le matelas. J’espérais qu’il n’allait pas rester planté devant la porte de la chambre. Sinon ça sentait l’ennuie à dix milles. Hors de question que je me sois tapée autant d’heures d’avions juste pour ça.




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    Lien du postDim 23 Juil 2017, 22:22
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    Si il y a bien une chose à laquelle je ne m'attendais pas, c'était bien la venue de Thalie au Laos. Elle m'a dit qu'elle retournait en Italie pour l'été mais visiblement elle s'est lassé de son pays pour venir ici, ou peut-être pour me voir moi,, c'est ce que je présume aux premiers abords puisqu'elle se trouve actuellement sur le pas de la porte de ma suite. Même si j'ai l'impression de tirer une tête d'enterrement surtout lié à cette stupeur de la voir, au fond c'est tout elle, Thalie et l'effet de surprise, comme il y a un an, mois pour mois.  Quand l'italienne a été admise à Harvard pour la rentrée mais qu'elle a débarqué deux mois à l'avance, se ramenant chez moi avec sa valise,
    enfin bref c'est du Médicis tout craché. «  Non.. non je suis content de te voir.. c'est juste que je viens de me réveiller. » et ça peut se lire directement sur ma tête et ça semble amuser l'italienne qui ne perd pas de temps à répondre à ma question, presque d'un air agacé. «  T'es sur de ça ? » la taquiner est un passe temps, j'ai un léger sourire qui s'affiche alors qu'elle constate que j'ai eu une nuit agitée, pas besoin de lui faire de dessin, je ne réponds même pas alors qu'elle avance, son index sur mon torse qu'elle balade, frissons sur ma peau qui émanent. Et elle continue d'avancer, me faisant reculer jusqu'à passer à côté de moi, me spécifiant clairement qu'elle trouverait dommage de jeter dehors une possible conquête. « Rassures-toi. Il n'y a que nous. » et même avec mes paroles c'est plus fort qu'elle, elle scrute la suite vérifiant d'elle même, après tout elle me connait, elle sait ce que très peu savent, que je suis un véritable connard avec les filles et que si je ne m'affiche pas avec en public, je raffole des sauteries privées.

    Finissant par s'asseoir sur le bord de mon lit, elle veut savoir, juste pour flatter son égo et ce pouvoir qu'elle a sur moi. Savoir si je lui ai manqué. Je souris, refermant la porte de la suite « Possible. » je bougeais de la porte pour aller au mini-bar, me servir un verre de whisky histoire de me réveiller encore plus efficacement qu'une dose de caféine. Mon regard se tourne vers Thalie « Tu comptes loger ici pendant ton séjour ou cette fois t'as pris la peine de réserver une suite ? » Thalie est du genre à s'imposer sans remords, se fichant de l'avis des autres, elle est comme moi Thalie, ce qu'elle veut, elle le prend,
    que ça plaise ou que ça ne plaise pas. Je prends mon verre en main que j'avale d'une traite grimaçant au passage, au moins d'ici quelques minutes j'aurai les idées clair et après avoir reposer le verre je viens rejoindre l'irrésistible ritale sur le lit venant m'allonger. « si risponde quando ti parlo ? tu réponds quand je te parles ? » rien que de l'italien pour sortir de ces pensées une italienne,
    je me plais souvent à parler italien avec elle, après tout je maîtrise l'art de la langue et j'adore l''entretenir avec elle, dans tous les sens du terme.
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    Surprenante. Effectivement, c’était un  terme qui me collait bien à la peau. Aussi bien positivement que pour les pires cauchemars de certains. D’ailleurs, je n’étais pas totalement sur que la famille Perol en garde eux un bon souvenir. Quand j’avais atterri ici, que mon inscription pour Harvard était faite, je ne souhaitais pas crécher à l’hôtel. J’aurai très bien pu aller chez Jake, mon ami d’enfance, un des rare en fait. Mais je savais que je m’amuserais plus facilement dans les draps de Colin. Que ça soit Marin, Louve ou encore Colombe, aussi discret que Colin souhaitait l’être, ils avaient forcément du entendre au moins une fois les murs de la chambre de mon mâle favoris. Mais cela ne m’avait jamais dérangé pour autant de manger avec eux à table. Après tout, on était deux jeunes adultes consentants, je ne voyais pas où se trouvait le problème. Et comme peuvent dire les français comme eux Il n’y a pas de mal à se faire du bien. « Je vois ça. » grimaçais-je en regardant sa tête. Même un aveugle aurait pu voir qu’il venait de se lever. Mais bon, ce n’était pas comme si c’était la première fois que je voyais sa tête après une soirée de débauche. D’ailleurs, rien qu’à le voir, une bonne douche lui ferait du bien. Et à moi aussi après toutes ses heures en avion. Mais chaque chose en son temps. « Bien sûr que j’en suis sûr. Qui serait les remettre à leur place mieux que moi ? » Je ne disais pas que j’étais une terreur sur le campus, mais j’avais juste à marcher dans le couloir au milieu pour que l’on s’écarte de mon passage. En même temps, durant l’année précédente, j’avais rejoint les Eliots pour faire plaisir à ma famille. Cette année, j’allais être une ancienne Eliot chez les Mather. Rien que ça, ça sentait les histoires à des kilomètres à la ronde. Cela m’amusait, je souriais finement, fière de mon coup.
    Ma main quittant le torse de Colin à mon plus grand regret, je tenais à être totalement sûr qu’il n’y avait personne. J’avais confiance en moi, mais je n’avais pas confiance aux autres. Colin n’en faisait pas exception. Je ne relevais pas quand il tenta de me rassurer. Là ou pas, j’en aurais fait qu’une bouche de toute façon de cette fille.

    Installée à mon aise, je n’avais pas trainée pour prendre mes marques dans cette chambre. Mais également à m’assurer que j’avais manqué auprès de Colin. Sa réponse n’était pas celle que j’attendais. « Comment ça possible ? » Allez Colin avoue-le que je t’ai manqué. Bien sûr qu’il ne le dirait pas, tout comme je ne le dirai pas s’il me le demandait. Qu’importe de toute façon. J’étais là de toute façon. Je le regardais se servir un verre de whisky. Il n’y avait vraiment que nous, jeune gens de la haute société, pour se servir un verre d’alcool au petit déjeuné. Puis il me questionnait sur mes intentions de logement. Je plantais mon regard dans le sien, un sourire espiègle au visage. « A ton avis ? » Je laissais quelques secondes en suspend mes paroles avant de reprendre. « Je me suis dit au moins pour cette nuit que tu pourrais m’accueillir… Je tâcherai d’être une invitée redevable, tu te doutes bien. » Cette nuit, et peut être les autres. Le luxe c’était le pied, mais le luxe toute seule ça l’était beaucoup moins. Puis cette chambre était bien assez grande pour nous accueillir tous les deux. Je me doutais très bien que Colin ne partageait pas sa chambre. Plutôt dans la discrétion en cas de conquête, une autre personne aurait été un frein à cela.
    Colin s’allongeait prêt de moi, enfin je pouvais remettre ma main sur ce torse que j’avais quitté quelques secondes auparavant. Ces mots en italien me procurèrent un plaisir sans nom. « Amo quando mi parli così. » « J’aime quand tu me parles comme ça. » dis-je en me plaçant directement à califourchon sur mon français. Je remettais mes mains sur son torse, que je joignais de temps à autres avec mes lèvres. « Alors dit moi, qu’as-tu fais de beau durant cet été  ?» lui demandais-je entre deux baisers qui glissaient le long de son cou. Cette position était plus qu’indécente, ma robe remontait le long de mes cuisses pour les découvrir, la pointe de mes talons s’enfonçaient dans les draps. Si jusque-là Colin s’ennuyait, ça allait changer.



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    Lien du postLun 24 Juil 2017, 11:44
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    Thalie me ressemble tellement. J'ai l’impression de parler d'Hippolyte quand je dis ça, au fond c'est vrai, brune et blonde me sont semblables. Au-dessus de tout le monde, écraser pour mieux régner, c'est la devise des Eliots après tout, j'étais plus que ravis quand j'ai su que Thalie rejoignait les couleurs de la EH à la rentrée, on avait définitivement besoin d'elle et c'est ce qui me revient en tête quand elle me dit que sa présence ici est essentiel. « Moi ? » C’est la vérité et elle ne me contredirai pas mais la plupart des bleus sous sur la mer des Caraïbes en pleine croisière, je suis l'un des seuls à être venu au Laos, maintenant j'ai Thalie à mes côtés, l'union fait la force, on écrasera à deux. La belle s'impose comme toujours, en jouant de ses atouts, c'est une italienne après tout, le charme italien est aussi efficace que le français et j'abdique à chaque fois sous son regard, présentement sous son index sur mon torse avant qu'elle n'entre sans permission dans ma suite, elle a ce don Thalie, faire renverser les esprits et s'imposer. Et elle n'a confiance qu'en elle Thalie, elle ne croit que ce qu'elle voit, les dires n'ont pas d'importance,
    même les miens alors qu'elle me connait depuis des années mais je mentirai si je disais lui faire confiance, je ne fais confiance qu'à moi-même également alors ça ne m'étonne pas qu'elle fouille du regard la suite même avec mes propos pour espérer ne pas trouver une fille cachée quelque part ou même espérer qu'il y en est une, rien ne lui faire peur à Thalie, elle peut être la plus douce des colombe comme la plus sauvage des lionnes.

    « J'ai souris quand je t'ai vu, c'est suffisant. » J'avoue jamais ce que je ressens, c'est faible, ça bloque les choses et je suis pas comme ça. Bien-sûr qu'elle m'a manqué,
    me retrouver aussi loin d'elle pendant tout l'été, certes j'allais faire avec mais il y aurait eu ce vide,
    parce que pendant un an on ne s'est pas quittés, comme avec Hippolyte, loin d'ici, bordel faut que j'arrête. L'italienne prend ses aises et moi je me réveille d'une manière peu revendiquée, généralement une tasse de café fait l'affaire mais là, c'est un fond de verre de whisky avaler d'une seule gorgée qui arrivera à me réveiller. « C'était prévisible. » je ris, Thalie s'impose, ça ne va pas la déranger de loger ici, particulièrement dans ma suite, que je sois d'accord ou non mais elle finit par me rassurer en me disant qu'elle a réservé sa propre suite. « Je n'en doute pas. Tu sais toujours bien remercier. » Je viens sur le lit,
    m'allonger sentant le whisky agir et me requinquer et aussitôt la belle revient poser sa main sur mon torse et la voyant silencieuse je la sors de ses nuages en lui sortant quelques mots en italien,
    à chaque fois ça marche et à chaque fois son sourire se trouve radieux. Elle vient même mouver pour monter un peu plus sur le lit et venir à califourchon sur moi. « Je suis ravis de constater que tu comprends toujours mon italien. » je lâche un petit rire avant que nos lèvres se touchent, elles les baladent dans mon cou délicatement, presque tendrement, ma peau lui a manqué, qu'elle l'avoue ou non, ça se sent dans ses baisers et de mon côté le manque se sent dans les nombreux frissons. « Absolument rien. Et ça fait un bien monstre. Dormir autant que je veux. Sortir autant que je veux. Ramener qui je veux. » Thalie n'est pas jalouse, contrairement à moi et je sais qu'elle ne va pas rester collée à moi tout le séjour, non,
    elle va s'amuser, elle va séduire, se laisser séduire et rien que d'y penser je me crisperai presque la mâchoire. « Tu comptes rester ici combien de temps ? » lui demandais-je parcourant mes mains sur ses cuisses, passant sous les pans de sa robes, des douces caresses. On s'est visiblement manquer. On s'est manqué.
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    Effectivement, Colin ferait parti de ceux qui n’hésiterait pas deux secondes à envoyer chier quelqu’un si quelque chose ne lui plaisait pas. C’était sûrement un de ses traits de caractère que j’aimais chez lui, en plus le fait d’être un peu… non en fait, beaucoup connard sur les bords. Je savais que j’en étais une moi-même et qu’il fallait un homme de son genre pour me supporter. Si l’on devait croire en ces conneries d’âme sœur, je devais imaginer que le français l’était. Nos caractères étaient forts semblables, deux les deux joueurs, séducteurs, manipulateurs. Quand on voulait, on l’obtenait, on ne se posait pas de question.
    Et si j’étais arrivée au Laos, alors que je ne tenais aucunement à visiter le pays, et que ce n’était pas les étudiants d’Harvard qui m’attiraient, c’était clairement pour Colin. Je le voulais depuis l’Italie, j’avais donc pris l’avion pour l’avoir. Cette fusion qu’il y avait entre nous était assez indescriptible pour être comprise, et franchement, c’était le cadet de mes soucis. Tant que finalement j’arrivais à grimper sur lui avec un sourire narquois dont je pouvais en déposer le brevet, ça m’allait.

    Avouer des sentiments était une marque de faiblesse, je ne pouvais qu’être d’accord. « Je me contenterai de ça, oui. Mais ne te plains pas si la prochaine fois qu’on se voit tu as juste une tape dans la main. » Je boudais faussement. Je ne souhaitais pas pour autant faire dans les grandes déclarations non plus. Pour preuve, je ne faisais pas de câlins amicaux, je ne faisais pas la bise. Et c’était valable aussi bien pour mes parents que pour le peu d’amis que j’avais réellement. Tant que je lui avais manqué, c’était le principal.
    Posée sur le lit, j’attendais patiemment qu’il me rejoigne et ça ne trainait pas. J’adorais cette proximité entre nous, elle avait le don de réveiller mes sens. Si les hommes avaient le cerveau entre les jambes, au côté de Colin, le mien n’était pas loin non plus. Moi prévisible ? Etant donné que Colin me connaissait un minimum oui. Un regard plein de malice, je lui souriais quand il approuvait mes dires sur mes remerciements. « Et tu me le rends bien aussi. » Qu’il profite, un compliment comme cela venant de moi était bien rare. Il était rare que le français et moi dormions juste dans un lit sans qu’il ne se passe rien. Ce n’était pas parce que nous étions au Laos que ça allait faire exception. Il était même fort à parier que nous testerions à peu près la moitié des surfaces de cette suite. Mon corps en frissonner d’excitation rien qu’à l’idée.

    Son accent italien avait fini de me faire fondre pour finalement grimper sur lui. « Cette accent moitié italien moitié français, il n’y a que toi pour le faire aussi bien. » lui dis-je comme dans un souffle, mon visage à quelques centimètres du sien. Je m’emparais de ses lèvres l’instant suivant. Il avait ce petit goût de whisky mais en même temps avec un petit truc quand il embrassait qui rendrait n’importe quelle femme folle. Je le torturais un instant en mordillant sa lèvre et de finir mon chemin dans son cou. Je le sentais frissonner sous mes doigts, j’adorais lui procurer des sensations de ce genre, et je ne comptais pas m’arrêter en si bon chemin. J’en profitais pour lui demander ce qu’il avait fait depuis le début du Laos. Je m’allongeais de tout mon long sur lui, glissant mes deux mains dans ses cheveux tirant légèrement dessus en arrière. J’avais un instant de dominatrice dans cette position que m’aurait presque donné le premier orgasme de la soirée. « Passionnant… » me moquais-je légèrement. « Ne t’inquiète pas, je suis là pour te redonner un second souffle à ce voyage. » J’aurai préféré me retrouver dans un décor un peu plus paradisiaque comme la République Dominicaine, mais qu’importe, tant qu’on ne sortait pas de cette chambre. Je me relevais, appuyant volontaire mon bassin contre le sien. Je sentais ses mains le long de mes cuisses, ma robe remontant de plus en plus. Un des meilleurs accueils qu’il avait pu me faire. « Tant que l’on a pas mis la chambre sens dessus-dessous, je pense rester… D’ailleurs… » Je profitais que le téléphone soit sur la table de nuit, me penchant en avant, exposant un décolleté à la vue de mon français. « Vous pouvez faire monter la valise de Melle De Médicis chambre 402. » Et je raccrochais. « Je suis officiellement à toi pour cette nuit, et peut être d’autres. » Je déposais à nouveau mes lèvres sur celle du Perol. J’adorais sa bouche sucrée. L’homme de la réception frappait à la porte, j’étais toujours sur Colin et alors ? Il rentrait avec ma valise. « Déposez-la dans l’entrée. » L’avantage de cette position, c’était que le valet ne trainait pas, limite il fermait les yeux. Rendre les gens mal à l’aise, un vrai plaisir au quotidien. Il ne restait maintenant plus que nous, une alliance franco-italienne. Dommage que les conflits du monde ne se résolvent pas comme cela, je serais la première à partir en guerre. « Juste toi et moi. » Je plongeais mon regard dans le sien, je ne savais pas s’il avait des choses de prévu pour les prochains jours, mais il allait devoir annuler pour passer ce temps avec moi, uniquement moi.




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    Lien du postLun 31 Juil 2017, 10:21
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    WITH. THALIN.

    « bébé t’a besoin d’amour, de mes bisous dans ton cou.»  1499613873-divider

    Il n'y a pas à dire, Thalie sait me parler, parce que nous sommes si semblables, si je peux être un connard en puissance, elle elle peut être une garce de première. Je ne m'attendais pas du tout à sa venue au Laos, pour moi elle passait l'été chez elle en Italie mais bon, à chaque fois que Thalie arrive sur le pas de ma porte, à chaque fois c'est pareil, la belle s'impose et je sais parfaitement qu'elle n'est pas ici pour le paysage, elle est ici pour moi. « Toi me taper dans la main ? Non ma belle. T'en es incapable. » je lâche un petit rire, oui elle en est incapable et je ne crois pas du tout à sa mine boudeuse, quand elle me voit elle est obligé de se mordre la lèvre, de balader ses ongles manucurés sur ma peau, de capturer mes lèvres, nous ne sommes pas extravertis tous les deux, dire ce que l'on ressent c'est très rare, on se comprend même très souvent sans se parler, il n'y a qu'à se regarder et c'est ça que j'aime avec elle, cette fusion rare et unique. Thalie compte rester ici évidemment, dans le même hôtel que moi et la belle vient même me taquiner en émettant l'idée que ma chambre serait la sienne pour le séjour, c'était prévisible comme je venais de le dire à haute voix finissant mon fond de verre de whisky pour bien me réveiller et enlever ce mal de crâne. « Un compliment dit ouvertement de la part de mademoiselle De Médicis ? Attention rien ne va plus, faites vos jeux. » dis-je la rejoignant sur le lit, rire aux lèvres alors que je m'allongeais. Visiblement que je la taquine à ce sujet la laisse silencieuse, ça lui arrive parfois et je trouve ça même mignon mais il suffit de quelques paroles dans sa langue natale pour la faire sortir de ses pensées et qu'elle touche de nouveau le sol de la réalité, en l’occurrence ce sol était mon torse sur lequel elle venait se mettre à califourchon. « Rien de tel que du charme à la française pas vrai ? » l'accent, le baiser, Paris, les français ont tout pour plaire et Thalie à succomber à ce charme lors de notre première rencontre, elle ne peut le nier. Elle capture mes lèvres, un baiser aussi doux que prononcés, un baiser d’accueil, de retrouvailles et je suis sûr que cette légère pointe de whisky sur mes lèvres ne la laisse pas indifférente. Si elle ne peut lutter contre le charme français, je ne peux définitivement pas lutter contre celui d'Italie, rien qu'à a regarder je ne peux m'empêcher de sourire, rien qu'avec ses baisers dans ma nuque, je ne peux m'empêcher de frissonner. Elle vient s'allonger entièrement sur moi, ses mains passant de chaque côté de ma tête pour venir dans mes cheveux qu'elle caresse et serre légèrement alors qu'elle me demande ce que j'ai fais ici depuis que je suis arrivé. Et elle se moque avant de flatter son égo « Je n'en attendais pas moins de toi. » elle se redresse, ses mains glissant de mes cheveux pour arriver sur mon torse et les appuyer dessus dans sa montée, entre nous c'est vraiment électrifiant. En réponse à ma question, évidemment j'aurai du m'en douter qu'elle ne quitterai pas cette chambre avant que la visite des lieux ne soit totale et sans dessus-dessous. « Intéressant.... » et visiblement cela lui a donné une idée puisqu'elle vient se pencher pour saisir le téléphone sur la table de nuit, m'exposant un décolleté tout à fait affriolant et mes yeux ne font que se ravir. Elle signale à a réception qu'elle veut que sa valise soit montée dans ma chambre, du Thalie tout crachée et aussitôt le téléphone reposer qu'elle capture de nouveau mes lèvres. « Officiellement ? Je ne crois pas t'avoir donner mon accord pour rester. » je ris contre ses lèvres, Thalie le sait et Thalie s'en fout, l'italienne s'impose, toujours et même moi je ne peux rien y faire. Quelques minutes après on toque à ma porte, elle s'ouvre laissant apparaître le réceptionniste avec la valise de l'italienne qui était toujours perchée sur moi, quel manque de respect que de ne pas aller ouvrir la porte mais encore une fois Thalie n'en a que faire puis après tout ce n'est pas sa chambre mais la mienne, c'est plutôt à moi de me lever mais Thalie n'a pas décidé que j'agisse de la sorte, laissant plutôt le soin l'homme en costume de déposer sa valise juste à côté de la porte et de s’éclipser presque aussitôt refermant la porte. « Juste toi et moi. » dis-je contre ses lèvres, sourire aux lèvres avant de l'embrasser de plus belle, ma main qui passe dans ses cheveux, l'autre qui remonte les pans de sa robe jusqu'à ses hanches avant que cette même main ne revienne plus bas, sur sa fesse qu'elle caresse. « Ça tient toujours cette idée de mettre la chambre sans dessus-dessous ? » disais-je contre ses lèvres, mon regard dans le sien, il était temps qu'on se retrouve comme il se doit, où les cris raisonnent, où les choses se cassent, où les corps s'unissent.
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    Lien du postMer 16 Aoû 2017, 21:28
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    — with COLIN & THALIE.



    Bien sûr que je valais mieux que ça, incapable d’une simple tape dans la main. Je n’étais pas non plus dans les accolades ou les grandes déclarations, bien au contraire. Seulement avec Colin, une tape dans la main serait plus une tape sur les fesses. Nous étions plus fait pour nous embêter qu’à être de simples amis banals sans grande discussion. Chez nous, cela finissait bien plus souvent au lit qu’autour d’un café. L’entendre rire comme ça me faisait également sourire en retour. Il était rare que je sois agréable avec quelqu’un, préférant bien plus l’enfoncer dix pieds sous terre. Mais avec mon français c’était totalement différent. Surement aussi parce qu’il était mon moi au masculin. Il paraît qu’il existait pour nous quelqu’un sur cette planète, une espèce d’âme-sœur – oui je lisais parfois les conneries de magazines féminins – et je supposais que si je devais y croire, ça serait Colin cet homme. Mais j’étais bien trop occupée à créer mon propre enfer sur cette planète pour penser à ce genre de chose.
    Je venais d’annoncer à mon bel étalon que j’allais rester ici, cette nuit, dans sa chambre. Il n’en attendait pas moins de moi de toute façon. Un air plein de malice se glissait sur mon visage. Evidemment, je ne comptais pas rester ici pour finir par faire une partie de carte. Ou alors on ne jouerait pas les mêmes cartes. « Je vais le faire mon jeu… et avec toi entre les mains. » lui dis-je calmement, dans une phrase pleine de sous-entendu. Je ne revenais pas sur le fait de lui avoir fait un compliment, sinon j’allais en manger pendant des heures et des heures. Et cela aurait le don de m’énerver. Ce que je ne souhaitais pas ce soir. Je venais déjà de faire des heures de vols qui avaient mis mes nerfs à l’épreuve, alors pour ce soir, je souhaitais juste profiter. Colin était parfait pour ça.

    Posée sur lui, une jambe de chaque côté de son corps, je ventais ses mérites de français. « J’avoue que les français dès qu’ils parlent étranger ont un côté des plus sexy. Je referais un tour en France rien que pour entendre cela. » Je savais Colin un peu possessif, et je le titillais sur ce terrain. Contrairement à moi, je ne tenais pas réellement aux personnes, si Colin du jour au lendemain partirait, je le laisserais faire. Bon, en tachant tout de même de lui faire rappeler ma présence de temps à autre. On ne lâche pas Thalie De Médicis comme cela non plus. J’espérais dans mon fond intérieur le rendre un peu jaloux avec ce genre de phrase, pour moi et pour mon égo. Et pour lui rappeler qui j’étais, je joignais enfin mes lèvres au siennes, mon bassin se collant sensuellement au sien, bougeant légèrement. Juste de quoi le rendre un peu plus fou à chaque secondes. Je m’allongeais entièrement sur lui. Un endroit où j’étais bien, et où il avait le loisir de toucher chaque partie de mon corps qui pourrait l’intéresser. Moi je glissais mes doigts dans ses cheveux, tirant doucement dessus de temps à autre. Je lui annonçais officiellement qu’avec mon arrivée, ces vacances allaient enfin changer. J’allais rendre son séjour bien meilleur. « Tu as réellement besoin d’une Médicis dans ta vie, qu’aurais-tu fais ici sans moi ? » Un sourire aux lèvres à quelques millimètres des siennes. Je l’embrassais une dernière fois avant de reprendre ma position initiale, assise sur lui. D’ailleurs, avec tout cela, et pour lui montrer mon envie de rester, j’appelais la réception pour faire monter mes affaires. « Comme si j’avais besoin de ton accord pour rester. » Je levais les yeux au ciel. Si Colin avait le malheur de me refuser de rester, cette chambre ressemblerait à un champ de guerre, mais pas pour les mêmes raisons.

    On déposait enfin mes affaires dans sa chambre. Enfin notre chambre maintenant. Je n’avais pas encore fait de réservations pour la mienne, et je ne savais toujours pas si j’aurais réellement besoin de le faire. Ma position plus qu’indécente et ma robe qui avait tellement remonté qu’on voyait la naissance de mes fesses, avait fait fuir celui qui me déposait ma valise plus vite que l’éclair. Revenant à mon français, ces caresses me faisaient frissonner malgré la chaleur qui montait. Je rêvais que d’une chose : retirer cette robe qui commençait à me gêner. L’embrassant avec une ardeur de plus en plus présente, il me remémorait ma proposition de mettre cette chambre sans dessus-dessous. Sans lui répondre, je sortais du lit. Le silence aurait pu être gênant. L’avantage d’être moi, c’était qu’on ne pouvait réellement pas savoir à quoi s’attendre. Debout, dos au lit, je faisais glisser les bretelles de ma robe, glissant le long de mon corps, pour qu’elle termine son parcours sur le sol. Il ne me restait plus qu’un simple string blanc et mes talons. « Et si on commençait pas la salle de bain ? » Sans me retourner vers Colin, je prenais la direction de celle-ci, retirant enfin mes talons les abandonnant au milieu de cette suite.


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