Elle. Allait. Le. Buter. Genre vraiment. Y avait vraiment un moment où elle finirait par taper à sa porte, couteau de cuisine à la main, prête à lui enfoncer dix fois dans la poitrine juste parce qu'il avait un peu trop de culot à son goût. Alors ouais, Camila c'était pas le genre de nana chiante de base. Bien au contraire. Mais là, là, il poussait les limites. Et après presque un mois de voyage, elle était à deux doigts de virer complètement folle s'il continuait à pourrir ses nuits en foutant un bordel monstre. Comment c'était possible d'ailleurs de faire autant de bruit ? Et elle avait passé des longues heures à se retenir de se taper la tête contre un mur, vraiment. Puis elle craquait. Descendant furax à la réception, elle parlementait pendant une éternité avec le guignol au comptoir usant de sourire et autre stratagème. Puis hop, un joli billet qui glissait sur le comptoir. Clairement, Cami elle usait pas de son argent pour obtenir tout et n'importe quoi mais là, c'était clairement pour la bonne cause. Alors maintenant qu'elle avait réussit à obtenir le double magnétique de cette foutu chambre, elle n'avait plus qu'à attendre. Attendre le calme plat puis attendre encore pour être sûr qu'il ait plongé dans les bras de Morphé. Time to go. Inspirant un grand coup, elle faisait glisser la carte dans la fente prévu à cet effet regardant alors le voyant passer au vert. Fallait pas la chercher Camila, fallait vraiment pas la pousser à bout. Et extincteur à la main, elle s'avançait vers le lit et la masse à l'intérieur brandissant le levier du tube rouge en sa direction. Trois, deux, un. Et vlam, avalanche de poudre blanche qui venait se répandre un peu partout alors que d'humeur mauvaise, elle hurlait. "C'EST QUI LE CON MAINTENANT ?" Lui, sans aucun doute.

• Décrire ce Summer Camp n'était pas vraiment possible. Tout d'abord, on m'avait nommé chef d'équipe, mais c'était loin d'être aussi joyeux que je le pensais. Franchement, j'avais des bons membres, mais la moitié en avait complètement rien à battre de la compétition, bien plus occupé à aller boire et baiser des transsexuelles en Thaïlande. Je critique pas, y'en a qui sont vraiment bien fait et tant que tu mets pas la main dans la culotte, tu ne te doutes pas qu'à l'intérieur y'a un gros paquet. C'était juste pas mon délire. Je profitais à ma manière, et disons que mes soirées étaient quant à elle assez arrosés, me moquant bien du bordel que je pouvais foutre. On me l'avait déjà fait remarqué d'ailleurs, mais, depuis quand j'écoute ce que les gens me disent ? Complètement rien à foutre, si j'ai envie de m'amuser je m'amuse. J'suis comme un enfant, lorsqu'on me dit de ne pas faire de bruit, j'en fais, complètement con le mec. Bref, j'avais encore passé une soirée à boire, la musique surement un peu trop forte, à devoir gueuler pour me faire entendre à la place de parler calmement comme une personne civilisé, et une fois terminé, j'avais rejoins mon lit, tout simplement, prêt à passer une bonne nuit et à me réveiller au milieu de l'après-midi. Mais bon, vu que dans la vie t'as pas toujours ce que tu veux, et bien j'peux me mettre un doigt dans le cul pour dormir. D'un coup, j'entends quelqu'un gueuler et je sens une matière étrange tomber sur ma peau et un peu partout autour de moi. Je m'agite dans mon lit pire qu'un putain de vers de terre, comme si j'étais en train de faire une crise d'épilepsie. Je gueule, j'insulte dans ma barbe, puis je me casse la gueule de mon lit à trop me tortiller dans tous les sens. "MAIS T'ES UN PUTAIN DE COPROLITHE TOI !" Que j'hurle sur Camilla lorsque je me rends compte que la coupable c'est elle et son putain d'extincteur. "On t'as jamais appris à laisser les gens dormir quand ils dorment ?!" Elle est sérieuse ? Oh jamais me réveiller, c'est un conseil. •

Et ouais, il avait bien mérité ce coup ci. Parce qu'elle avait été plutôt claire à mainte reprise et malgré tout, il avait choisit de jouer à l'idiot la provoquant encore et toujours plus. Fallait bien qu'il s'attende à prendre le retour un jour ou l'autre. Camila, elle n'était pas du genre à se laisser faire. Bien au contraire en fait. Et encore, fallait qu'il s'estime heureux de n'avoir eu rien d'autre qu'une attaque à l'extincteur. Elle avait agit sur le coup des nerfs et aurait pu trouver bien pire à faire si elle avait prit le temps d'y réfléchir. "Tu veux pas employer des mots que je comprends au moins ?" Non mais coprolithe. Elle n'était pas plus bête qu'une autre mais fallait peut-être pas abusée. Il avait été élevé où pour employer du jargon d'intello comme ça ? Puis bon, ça contrastait complètement avec le comportement qu'il pouvait arborer en règle générale. "Ouais, comme si tu me laissais dormir toi." Elle lève les yeux au ciel laissant tomber l'arme du crime sur le sol, ses mains venant se poser sur ses hanches. "On en serait pas là si t'étais pas un emmerdeur de première." Et puisqu'il pourrissait son sommeil depuis trois semaines, elle avait totalement le droit de venir niquer sa nuit si l'envie lui prenait. Et la moindre des choses serait qu'il se taise en fait parce que concrètement, il était en tord du début à la fin. "Et si tu continues à me péter les ovaires, j'te jure que plus jamais tu toucheras à mon cul." Qui était sûrement le plus grand fantasme d'Abel, sois dit en passant. "Alors ça, c'était juste une mise en bouche. La prochaine fois si t'es assez idiot pour recommencer, ce que tu vas prendre ça sera le triple." Conclusion, valait mieux qu'il s'abstienne de continuer à la faire chier de la sorte.

• Alors là niveau réveil merdique je ne pense pas qu'on puisse faire pire. Sérieusement les gars, à partir de quel moment aller réveiller quelqu'un avec un putain d'extincteur c'est drôle ? En quelle année vous avez vu que le mec que vous réveillez va éclater de rire et dire qu'il veut que tous les matins, sont réveil soit identique ? Connerie putain, je serais bien resté endormi, j'ai fait une sieste là en fait, bordel, j'ai fait une putain de sieste à cause d'elle et de sa connerie qu'elle a pondu. Connasse. Ouais, ce matin c'est une connasse, j'ai envie de lui prendre la tête et de la taper contre son extincteur. Ce matin, j'ai pas envie de m'amuser avec elle, de rire ou de la baiser, non, j'ai juste envie de la noyer dans sa connerie. "J'vais t'arracher les boyaux, tu le comprends ça ?" J'me relève du parquet sur lequel j'étais allongé comme une merde, manquant par la même occasion de me casser la gueule. Putain, oh elle m'a énervé elle. Je me dirige vers mon lit pour commencer à enlever mes draps qui étaient désormais complètement mouillés, l'écoutant me parler, m'engueuler même. Non mais à partir de quel moment c'est à elle de m'engueuler en fait ? C'est le monde à l'envers. Alors comme ça, elle fait ça parcequ'il m'est arrivé plusieurs fois, par mégarde évidemment, de l'empêcher de dormir. "En fait c'est juste une vengeance ta connerie là..." Je ne la regarde même pas, bien trop occupé à enlever mes draps, et ça, jusqu'au moment où elle commence à me menacer, non mais elle continue en plus ? J'me tourne vers elle, claquant mes draps au sol. "Ah parceque maintenant t'as décidé de menacer en plus de me réveiller ? Ton cul si j'ai envie de le toucher je le touche, point final." Bon, je sais que c'est pas comme ça que ça marche, mais je suis le genre de mec à détester qu'on me dise ce que je dois faire. "Et tu sais très bien qu'en m'en disant de ne pas le faire, j'vais le faire juuuuuste pour te faire chier !" J'suis loin d'être en position de provoquer, mais je le fais quand même, quitte à me prendre l'extincteur en pleine gueule. •

Camila, elle pouvait déclencher des tempêtes quand quelque chose ne lui convenait pas. Et ouais, la, c'était limite un ouragan qu'elle allait lui mettre en pleine tête s'il continuait à se mettre contre elle de la sorte. Parce que dans le fond, elle ne lui avait pas demandé la mer à boire. Juste de faire moins de bruit la nuit. Est-ce que c'était la fin du monde ? Est-ce que c'était irréalisable ? Non mais parce que parfois, Abel, il agissait vraiment comme le roi des cons. Quoi qu'en fait, il était le roi des cons. "Wow, tu vas te calmer par contre." Puis c'était pas mal crade que de parler de ses boyaux. C'était typiquement le genre de chose qui ferait mieux de rester à l'intérieur de son corps et non pas l'inverse. "Ouais, faut croire que tu ne comprends que quand on emploi la manière forte." Non mais parce qu'il ne pourrait pas dire qu'elle ne l'avait pas prévenu à plusieurs reprises. Elle ne comptait plus le nombre de fois où elle avait frappé à sa porte pour lui demander de baisser le volume et de la musique et de sa voix. Là, il ne pouvait s'en prendre qu'à lui même pour la sentence. Il l'avait cherché et pas qu'un peu. "Mon cul, tu le touches si JE le décide. Donc non, tu vas arrêter de te prendre pour le roi du monde pendant deux secondes parce que t'es juste un con." Puis elle rimait à quoi cette conversation en fait ? Il était de mauvaise humeur, elle était de mauvaise humeur et clairement, ça ne faisait pas une belle association. Bien au contraire en fait. "Tu sais de quoi je suis capable, me cherche pas." L'extincteur, c'était tout en bas de l'échelle de niveau de camila. Alors non, fallait pas qu'il commence à la sous estimer parce qu'il pourrait prendre un retour dont il se souviendrait toute sa vie. "Et si ça te conviens pas, t'as qu'à changer de chambre en fait, tu me manqueras pas !"

• Il est vrai que parfois, j'ai peut-être abusé niveau nuisance sonore. Mais c'était pas méchant, enfin, de mon point de vue. C'est les vacances bordel, on est là pour s'amuser et faire la fête toute la nuit non ? On est pas là pour faire les petits vieux et dormir à vingt deux heures trente comme les poules. Alors j'arrive à comprendre à moitié le point de vue de Camila. Le problème c'est que je ne suis qu'un connard, comme elle me le fait si bien remarquer, du coup je pense à ma gueule avant de penser à celle des autres, et c'est peut-être pour ça qu'elle a pété un câble, parceque plusieurs fois, elle m'a demandé calmement de faire moins de bruit, et plusieurs fois... Je n'ai rien fait. Sauf que merde, tu débarques pas comme ça dans ma chambre, en plein milieu de la nuit en te prenant pour un pompier ou je ne sais quelle connerie du genre, j'ai peut-être pas de respect, mais c'est pas pour autant qu'il faut me faire ça. "Imagine j'aurais fait une crise cardiaque, t'aurais pas été dans la merde tient !" J'suis pas cardiaque, mais ça, elle ne le sait pas, elle s'en branle surement d'ailleurs. Je défaits rapidement mon lit, balançant les draps au sol, l'écoutant me dire que son cul c'était sa propriété et blablabla. Tout ce qu'elle est en train de me dire ça rentre dans une oreille et ça repart par l'autre. "Déjà j'suis pas con, premièrement, j'suis juste jeune, ensuite... Ensuite tu me soules, a quel moment on débarque à cette heure là ? J'sais pas t'aurais pas pu venir me chopper demain après midi calmement ?" Je l'aurais surement envoyé chier en fait, en lui faisant croire que je ne voyais pas du tout de quoi elle parlait. Mais elle me cherche, elle continue dans sa lancé, à essayer de me menacer, je soupire, parceque j'suis fatigué en fait, j'veux juste retrouver mon lit. Alors je ne réponds pas, je la laisse gueuler, parait que c'est de cette façon là que t'énerves encore plus les gens, je vais dans la salle de bain à la recherche de mon sèche cheveux que je branche à côté du lit. "Tu m'aides à réparer tes conneries ou tu continue de la ramener pour rien ?" Parceque la seule méthode pour sécher mon matelas, c'est celle là... •

Ouais tiens, ça pouvait être une solution ça. Pourquoi est-ce qu'il ne dégageait pas sur un autre étage ? Au moins, elle aurait la paix et lui ne pourrait plus se plaindre de se faire attaquer par une furie en plein milieu de la nuit. C'était plutôt un bon compromis dans le fond et sûrement la meilleure option pour les deux s'ils ne voulaient pas s'entretuer avant la fin. Parce que c'était clairement ce qui risquait d'arriver s'ils continuaient sur cette lancée. "J'aurais enfin eu la paix tu veux dire !" Non, bon, en vrai, elle ne souhaitait clairement pas qu'il fasse une attaque ni une autre connerie dans le genre mais fierté oblige, elle préférait laisser entendre qu'elle s'en foutait plutôt que de montrer la moindre once de remord. Pour la simple et bonne raison qu'il fallait qu'il se rentre en tête que tout ça, c'était bel et bien de sa faute. "Tu te fous de moi ?" Non mais ça, c'est le bouquet. "Combien de fois je suis venu "calmement" Abel ?" Non mais parce que c'était putain d'hypocrite de lui dire un truc comme ça quand il l'avait envoyé chier à chacune de ses tentatives civilisés. "Alors puisque tu ne comprends pas par la manière douce, j'étais bien obligée de te rentrer dedans." Et pas de la meilleure façon qui soit mais dans tous les cas, Mila restait convaincue qu'il l'avait bien mérité et non, elle ne s'excuserait pas. Et ouais, elle aurait presque pu rire en le voyant débarquer sèche cheveux à la main pour tenter d'arranger ses conneries. "Je continue de la ramener pour rien et.. J'fais encore plus de connerie" qu'elle disait enpoignant une nouvelle fois l'extincteur pour le brandir en sa direction. "Sauf si tu me dis être désolé et dans ce cas là, peut-être que je te laisserais tranquille."

• Je crois que j'arriverais jamais à comprendre les jeunes qui vivent comme des vieux, à se coucher à minuit, à se réveiller tôt, à prendre son petit café le matin, manger ces croissant, lire son putain de journal. Allez chier, pisser, se ressuyer à moitié le cul, faire le ménage, puis aller se doucher. Une routine de merde qui n'est pas pour moi. Alors quand Camila elle vient me réveiller pour me casser les couilles, ça me soule. C'est une vieille ou quoi ? Elle supporte pas le bruit ? Bah qu'est-ce qu'elle fou ici ? J'ai payé la chambre autant qu'elle, j'en suis peut-être pas propriétaire, mais pour le moment, c'est la seule à être venue se plaindre de mon mode de vie et de mon bruit. Bon, c'est peut-être car sa chambre est juste en face de la mienne et que la plupart des personnes autours viennent faire la fête chez moi, mais c'est pas une raison. "T'es venue ouais... Après tu l'as peut-être dit calmement, mais sur ton visage ça se voyait t'étais pas calme !" J'sais très bien que je dis de la merde, mais je suis le genre de personne à détester avoir tord et à toujours vouloir avoir le dernier mot, mauvaise habitude. Ne voulant qu'une seule et unique chose, sécher mon putain de matelas qu'elle avait surement niqué avec tout son bordel, je vais chercher le sèche cheveux, et je lui demande si elle veut pas réparer ces conneries, rien de bien méchant vous voyez. Sauf que non, madame elle décide de me provoquer, elle veut encore jouer avec moi. Pourtant, elle sait très bien comment je suis, elle sait très bien qu'on est de la même graine, que si elle me tente, j'vais foncer dedans tête baissé quitte à perdre. Du coup, je laisse tomber le sèche cheveux, la regardant avec un air outré, bon, j'le suis pas, mais j'fais genre, talent de comédien vous avez cru quoi. "Et en plus tu veux que je m'excuse ?! C'est une blague ou quoi ?" Je m'avance vers elle, doucement, pour arriver à son niveau, posant ma main contre la sienne, celle qui se trouvait sur le tuyau de l'extincteur. "S'teuplait, juste, pose ta merde et aide moi à nettoyer tout ce bordel, j'ai envie de dormir en fait..." Ou alors, on nettoie pas et elle m'invite dans sa chambre histoire que je puisse dormir dans un lit sec, j'sais pas moi, mais j'ai pas envie de passer ma nuit à nettoyer son bordel. •

Le peut-être était réellement à prendre en compte. Parce que Camila, elle ne faisait jamais de promesse et il était probable que les excuses ne suffisent pas. Alors ouais, il devrait d'abord lui dire être désolé de son comportement et ensuite, elle envisagerait hypothétiquement d'arrêter de le menacer de la sorte. Probablement que d'un point de vue extérieur la scène pouvait paraître totalement risible mais la Wildingham, elle était complètement exténuée et pas spécialement dans son assiette. Alors ouais, au bout d'un moment, elle disait stop. Et tant pis si elle avait à faire au roi des cons et qu'il ne voulait rien entendre parce qu'il était tout simplement hors de question qu'elle se laisse faire. "T'en as d'autres des excuses bidons de la sorte ?" Non mais parce que là, il essayait clairement de faire passer la pilule alors que no way qu'elle allait gober ça. "Une blague ? C'est toi la blague dans cette histoire. Je mérite des excuses." Et sûrement que lui aussi pour l'attaque qu'elle venait de faire mais Camila elle ne s'excuserait que si lui le faisait puisqu'il ne fallait pas oublier que c'était à cause de lui qu'ils se retrouvaient dans cette situation. Sauf que monsieur préférait s'avancer vers elle, sa main se posant sur la sienne comme si ce geste l'empêcherait de faire quoi que ce soit. "Des excuses Abel." Non non, elle n'allait pas en démordre si facilement en fait. C'était pas une idiote Mila, loin de là. "Moi j'ai envie de dormir tous les soirs et tu m'emmerdes alors très honnêtement, que tu sois fatigué c'est le dernier de mes soucis." Des excuses ou aucun compromis et il allait en prendre pour son grade, on pouvait compter sur elle pour ça.

• Je ne m'excuserais pas. Je ne me suis jamais excusé dans ma putain de vie, alors c'est pas aujourd'hui que ça va commencer. J'ai beau être conscient d'avoir peut-être un peu abusé, mais je ne vois pas pourquoi je m'excuserais. Elle est quand même venu me réveiller avec un extincteur, elle m'a arrosé comme un feu qu'il fallait éteindre, et tout ce qu'elle a réussis à faire, c'est le contraire. J'vais pas lui dire pardon, j'ai déjà reconnu mon erreur, enfin, à moitié. Et là, sa façon de me chercher, de me provoquer, ça a le don de me donner envie de continuer de la faire chier. "J'accepte de m'excuser seulement si tu t'excuses du bordel que tu viens de foutre ici." Et elle devra le faire en première, elle devra être celle qui fait le premier pas, car je suis certain que si je le fais, elle ne le fera pas. J'avais même été gentil en lui proposant de m'aider à nettoyer, mais non, madame reste sur ces positions, bien trop têtue pour penser à autre chose que mes pseudos excuses qui ne seraient pas vrais. Je soupire, une fois de plus, désespéré de sa connerie, et de la mienne par la même occasion. "Tu sais quoi ? T'es beaucoup trop extrême comme meuf, t'aurais pu me réveiller avec des casseroles ou un truc du genre, mais non, tu débarques armé comme si tu partais en guerre et après tu me demandes de m'excuser !" Ma main posé sur la sienne, je la retire, la laissant glisser le long du tuyau de l'extincteur sans pour autant le retirer de ces mains. "Mais t'es en train de jouer à un jeu dangereux..." Je m'approche un peu plus d'elle, nos corps étaient presque collé l'un à l'autre. Allez, appuie sur la gâchette, mais un extincteur ça n'a pas une durée de vie illimité, quand toute la poudre aura été craché, tu te retrouveras sans rien pour te défendre. •