Ezio avait toujours voulu te faire réagir sur des petits détails de la vie. Comme par exemple le fait de pouvoir profiter de la vie, des femmes, de l'alcool ou même d'autre chose. Il t'avait toujours poussé à être ce gars assumant totalement sa maladie et faisant ainsi un meilleur prince. Tu vais toujours eu son soutien pour n'importe quoi et les jugements ? Il n'en avait aucun. Ton regard alors sur lui, tu humectes légèrement tes lèvres, tu hochas la tête négativement en passant les portes de l'ascenseur. Répondre à ça, c'est comme répondre à un aveugle qu'il n'est pas au bon endroit. Il va être têtu et va essayer de trouver la petite tête. Manque de bol, tu commenças à avancer petit à petit vers le bar, dont tu avais eu l'adresse grâce à Google avant d'ouvrir la bouche. Mais là, c'était perdu d'avance, il avait commencé à parler le premier. OKAY ! Elle me plait, beaucoup, énormément, j'ai essayé de l'embrasser, sauf qu'elle a bugé je crois, gros bug énorme. Je me suis senti con, je l'ai pas rappelé. Ca te va ? J'ai jamais aussi honte de ma vie que ce jour-là et elle m'évite, enfin, je l'ai pas revu voilà.. lâches-tu tellement rapidement que ton coeur manque un battement. Tu as les mains dans les poches, la tête baissée. C'était réellement la première fois que tu te prenais un aussi beau rateau depuis finalement Noora. Toute cette relation t'avait brisé finalement, tu avais mis un terme à cette relation parfaite parce que tu n'assumais pas de lui dire que tu es malade. Aujourd'hui, vous vous parliez presque plus et c'était entièrement de ta faute. Tu tournas la tête vers le bâtiment non loin de vous avant de souffler doucement J'attends que tu m'engueules avant de rentrer dans ce bar, comme ça, j'aurais moins l'impression d'être totalement nul avec les filles .. dis-tu finalement en te tournant vers Ezio ..

ANDREA GRIMALDI & EZIO SCORSESE
Jamais ô grand jamais Ezio ne lâcherait l'affaire, c'était beaucoup trop important pour lui. La vie de son meilleur ami était plus importante que la sienne, elle avait plus de valeur et se devait d'être parfaite. Il mettait un point d'honneur à le pousser dans ses derniers retranchements, à l'inciter à aller vers les autres et notamment vers les filles. C'était primordial qu'il n'ait aucun regret le jour où la mort viendra le chercher, Ezio ne se le permettrait pas. Alors en attendant de voir s'il avait bien fait son travail de protecteur, il continuait à pousser Andréa loin de sa petite zone de confort. Et là clairement, le bel italien s'attendait à tout sauf à ça. Il pensait que son frère le menait en bateau et il tomba de haut lorsqu'il lui avoua la vérité. Confus, Ezio resta silencieux quelques instants. « Pourquoi veux-tu que je t'engueule vieux ? » lui répondit-il les sourcils presque froncés. « Je ne vais pas t'engueuler au contraire, je trouve ça dommage ... Elle avait l'air gentille cette fille, tu ne la laissais pas indifférent, ça se voyait. » Il posa sa main amicale dans le haut de son dos, sans doute pour lui transmettre son soutien. Ezio n'était pas vraiment à l'aise avec ce genre de chose, il paraissait détaché, presque imperturbable, pourtant au fond de lui, il était peiné pour son frère. « J'suis désolé pour toi mec. Après voilà, c'est pas définitif, j'veux dire ... de ce que tu m'as raconté avec son ex et tout, elle a surement peur de s'engager de nouveau.  Laisse lui le temps, les femmes ont toujours besoin de temps, surtout si elles ont étés blessées. Laisse faire le temps mais ne te décourage pas. Alors ouais c'est facile à dire mais peut-être qu'il y a quelque chose à sauver ? Ne fais pas comme moi, gâche pas tout. » Ezio lui tapota le dos avant de lui sourire. Ce n'était vraiment pas évident comme situation.

Okay niveau nullité, tu étais vraiment nul. Toi qui avait pensé un seul instant que la petite française pouvait s'intéresser à toi. C'était vraiment la jeune femme qui avait eu de l'attention pour toi depuis Noora, et voilà qu'elle venait de te faire bugé en soit. Tu ne savais pas quoi faire. Tu n'en avais pas parler une seule fois à Ezio de peur qu'il te sort une connerie ou autre mais là, c'était obligé, il avait entamé la conversation. Alors quand tu lui avouas la chose, tu mis tes mains dans les poches en soufflant légèrement. Tu étais triste d'un côté et de l'autre mais là, c'était comme si, tu venais d'avouer à Ezio que tu avais couché avec la femme de sa vie. Je sais pas, parce que je suis un gros nul avec les femmes et que j'aurais peut-être du t'appeler aussi pour ça .. Parce que oui, ta vie était faite de bordel et d'arrêt cardiaque assez sévère alors dès que tu avais besoin d'aide, l'italien répondait toujours présent. Mais là, là c'était un problème de coeur, d'amour et tu n'avais même pas osé lui en parler une seule fois. Tu te sentais vraiment nul.. Sa main sur ton épaule, tu fronças les sourcils légèrement Comment ça ? Comment tu peux savoir ça ? Bon, tu la laissais peut-être pas indifférente mais elle avait bugé. Ca s'est sur, donc bon, comment réellement savoir si ce qu'il disait était vrai, après tout, tu t'en voulais de l'avoir laisser comme ça, sans la rappeler, sans rien lui envoyer, comme si, cela ne s'était jamais passé. Tu t'en voulais aussi. Tu passas ta main dans tes cheveux rapidement pour entendre les paroles de ton meilleur ami Tu as peut-être raison .. hausses-tu les épaules avant de sourire doucement. Tu soufflas doucement avant regarder le bar en face de toi. Bon aller, tu m'as promis une bière, j'ai envie d'une bière et on fait pas attendre un prince dis-tu en riant légèrement. Il fallait que tu penses à autre chose après tout. Nevada était une femme tellement extraordinaire que tu ne voulais pas tout gâcher non plus en allant trop vite ..