I'll take you all
Je t'aime aussi Jonathan Lynch
Cette fois, mon nom au complet est beau dans sa bouche.
Cette fois comparé à la dernière fois qu'il a prononcé mon nom, mon coeur fait un bond de bonheur dans ma cage thoracique Peut être un peu de peur aussi... C'est bizarre comme sentiment, mais d'une bonne bizarrerie, comme toute cette sortie. Surtout quand l'abstème qu'il est, apporte une bouteille de champagne pour fêter le tout premier anniversaire de notre première rencontre. Petite pensé à toutes nos célébrations, et toutes ces bouteilles de champagnes que je ramène, dans lequel il trompe ses lèvres et que je finis par terminer en entier.
En résulte toujours un Jonathan bourré, complètement câlin, qui cherche le contacte d'un corp chaud et musclé.
Ce n'est pas tout me rendis-je compte. Quand son baiser se transforme en mouvement pour atteindre son sac, je me dégage, et lui laisse plus de liberté. Je n'enlève tout de même pas ma main de sa nuque, et regarde le paquet qu’il tire de son sac.
Mon homme est Mary Poppins en vrai.
“Qu’est ce que c’est?” Demandais je.
Ca ressemble à une boite de bijoutier, en plus grand. Mon coeur rate un battement. Serais ce… ?
Je prends la boite et la sous-pèse, essayant d’en découvrir le contenue sans l’ouvrir. Et si je me l’avoue à moi même, j’ai peur de ce que je vais y découvrir. Parce que la dernière fois que j’ai trouvé ce genre de boite dans le sac de Benji… elle contenait des …
Serait ce possible? Il m’a pourtant donné l’impression qu’il ne voulait pas remettre ça sur le tapis. Et ça m’allait bien… enfin ... je m’y suis adapté. Cette pensé me fait hésiter.
Allez je l’ouvre. Je me jette à l’eau! Vaut mieux savoir, que laisser des “si” planer. N’est ce pas? C'est bien Jonathan, tu deviens sarcastique même dans ta tête.
“Oh”
soufflais je, de peur de briser le silence de la nuit, avec une exclamation plus sonore. Tendant la main, je prends le cuir entre mes doigts, et relève le collier que j’y révèle. Repose le pendentif sur la paume de ma main, et lis ce qu’il y a d’écrit. Ses paroles accompagnent mes gestes, et se frayent un chemin dans mon esprit, alors même que je l’ai compris dés le début. Mais sa manière tellement mignonne, avec lequel il m’explique…
Je relève les yeux, et le regarde dans le bleu de ses pupilles, et comme souvent avec lui, le temps s’arrête. Tous stoppe. En suspension.
“Merci mon coeur”
murmure qui se répercute contre sa joue, quand je l'enlace, dépose un baiser sur sa joue, et que je continue à parler contre son oreille “C’est le meilleur cadeau que tu aurais pu me faire”
Parce que laisser le chien, et rentrer aurait demandé quelques semaines que je m’en remette.
Mine de rien je l’aime bien ce gus. Benji, pas le chien.