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I LOVE HARVARD
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    Lien du postJeu 13 Juil 2017 - 2:17
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    Margot ft. @Eliot Llewellyn
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    Trois jours. Trois jours d'Enfer pour Margot, obligée de devoir tourner en rond, de faire des allées et venues vers l'hôpital sans qu'elle ne puisse savoir quand exactement elle pourrait le voir. Dès lors qu'Elias lui avait envoyé un sms disant qu'Eliot était à l'hôpital, la rouquine avait mis ses vacances entre parenthèses, cessant toute sortie, toute soirée, tant qu'elle ne saurait pas comment il allait. Alors elle a fait des allées et venues, Margot, tout le week end. Jusqu'à ce qu'elle interpelle ce qu'elle n'aurait pas dû entendre. Une belle blonde qui se dit être la fiancée d'Eliot, et qu'on laisse entrer pour le rejoindre, pendant que Margot, elle restait sur la touche. Laissée de côté, une fille parmi tant d'autres. Et peut-être que c'est pour ça au fond qu'il a dit ça, Eliot. Parce qu'il va épouser une fille magnifique, une fille qui en vaut la peine. Après tout, à l'origine, ça ne devait rien être de sérieux, eux deux. Peut-être était-ce fait pour rester ainsi. Et pourtant, même le cœur brisé, elle insiste, Margot, elle continue de venir, de demander, tant et si bien qu'elle en connaît le prénom de toutes les infirmières d'accueil. Jusqu'à ce matin, jusqu'à ce qu'enfin, on l'autorise à monter à l'étage, sans lui donner des masses d'information. Et malgré elle, la jeune fille demande, hasardeuse. « Il est tout seul...? » Elle ne voudrait pas l'interrompre avec elle. Et rien qu'à cette pensée, son coeur se serre jusqu'à la rendre nauséeuse. « Vous êtes la première à lui rendre visite aujourd'hui. » lui assure l'infirmière dans un anglais approximatif, non sans afficher un petit sourire en coin sur ses lèvres. Ironie du sort, que Margot ne soit pas fichue d'assumer ce qu'elle ressent, quand ça crève les yeux jusqu'au regard d'infirmières étrangères qui ne la connaissent que depuis deux jours.

    Elle bafouille un bref remerciement, avant de presser le pas vers l'ascenseur, se répétant mentalement le numéro de la chambre d'Eliot inlassablement, juste pour être sûre de ne pas se tromper. Et quand les portes s'ouvrent au bon étage, son coeur loupe un battement. Ses talons claquent dans le couloir, hésitants, jusqu'à ce qu'elle rive son regard sur les portes. Elle s'approche, s'approche, et s'immobilise à deux pas. Porte entrouverte. Lèvres pincées, Margot hésite. Elle veut juste s'assurer qu'il va bien. Juste .. rien que ça, et après, elle repartira, elle le laissera vivre la vie qu'il veut, sans elle, tout simplement. Et elle espérait le voir endormi, ou simplement le regard rivé sur la télé, sur la fenêtre, n'importe quoi tant qu'il ne la voyait pas. Pourtant, quand elle se penche délicatement vers l'ouverture de la porte, c'est bien son regard bleu rivé sur elle, qu'elle voit. Telle une enfant prise en faute, elle recule, brutalement, colle son dos au mur. Quelques secondes, tout au plus. Mais quand il l'appelle, c'est plus fort qu'elle, Margot, elle sort de sa cachette, se mordant l'intérieur de la joue presque au sang, explique, visiblement gênée. « J'étais de passage dans le coin.. » En espérant que les infirmières n'ont pas trahi le fait qu'elle soit venue matin, midi et soir pendant trois jours d'affilée.


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    Lien du postVen 14 Juil 2017 - 1:34
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    LLEWEASLEY ft. @Margot Weasley
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    Trois jours. Trois foutus jours qu'il était dans un état minable, mais tentait tant bien que mal de le dissimuler. Au infirmières, à ses visiteurs ou son seul visiteur aka Ludmila, à lui-même. Se répéter non stop que tout allait bien, que rien ne lui tiraillait le flanc gauche et surtout pas ces foutus points de suture, était un moyen d'apaisement mental qu'il tentait de maîtriser - en vain. Trois jours qu'il souffrait en silence, en vrai, ne se déplaçait que pour le minimum et ne dormait qu'à deux ou trois heures par nuit. Putain, on l'avait pas prévenu que jouer les héros était à double tranchant. Littéralement tranchant. Personne n'avait prévenu non plus qu'une simple lame et un simple petit objet insignifiant face à soixante dix kilos faisait souffrir le martyr. Pourquoi on l'avait pas prévenu ? Pourquoi il était borné aussi ? Borné à vouloir secourir les demoiselles en détresse ? On lui avait dit un jour que ça allait le perdre, de jouer le bon samaritain, et il en riait auparavant, mais plus maintenant. Ou du moins, un peu moins. Parce que mine de rien, il gardait toujours son optimise Eliot et affichait, comme j'vous le disais, un masque distributeur de sourires, résistant à toutes épreuves. Il en avait ri de la situation, avec les infirmières, avec Ludmila au final et c'était ce qui rendait ses journées moins moroses. Moins dépressives, dans cette chambre, avec pour seule compagnie la peluche zèbre que lui avait envoyé Agathe. Des journées moins dépressives, oui, tant qu'il riait et ne se forçait pas à penser à Margot. Margot, dont il n'avait eu aucune nouvelle. Et il tentait de dissimuler cette peine et cette douleur coûte que coûte parce qu'au fond, ça lui faisait beaucoup plus mal de ne pas voir la rousse franchir ces portes - beaucoup plus mal que ce foutu couteau qui lui avait transpercé le flanc gauche.

    Puis le miracle arriva. « Margot ? » Pendant deux petites secondes, il crut à un mirage dû aux médicaments ou à son état encore faible. Mais dès qu'elle s'avança timidement et qu'elle répondit en justifiant avec gêne sa présence, il élimina vite l'hypothèse du mirage et plaqua un sourire mielleux sur les lèvres. Sa présence l'apaisa d'un coup, le rendait presque aussi léger que sur un nuage et s'il n'était pas actuellement cloué à son lit, il aurait tout simplement enjambé la chambre pour réduire la distance entre eux et la prendre dans ses bras. Rien qu'une fois. « Oh. T'es souvent de passage dans des endroits glauques et lugubres comme les hôpitaux ? » Rétorqua-t-il, avec un faible sourire, tentant bien que mal de se relever, de se mettre assis pour pouvoir accueillir en bonne et due forme - ou au mieux, sa nouvelle visite du jour. Des trois jours. Dans sa tête, il tenta même de faire taire la p'tite voix qui lui susurrait "première visite depuis ces trois jours, de Margot" et tentait de ravaler la tristesse qui commençait à se retranscrire sur son visage. Elle était là maintenant, non ? C'était le principal. Non ? Peu importe, elle était là. Malgré tout, elle était présente. « Tu.. Tu vas bien ? » Ironique de lui poser la question à elle quand il était celui allongé dans un lit d'hôpital à l'autre bout du monde et elle, debout, en pleine forme. Du moins, plus en forme que lui.


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    Lien du postVen 14 Juil 2017 - 3:28
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    Margot ft. @Eliot Llewellyn
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    C'était plus fort qu'elle. Chaque jour, plusieurs fois, il avait fallu qu'elle vienne, qu'elle demande, qu'elle insiste inlassablement, et ce même si certains médecins avaient fini par rouler des yeux en la voyant débarquer, la petite rousse, son air déterminé, laissant clairement entendre qu'elle n'abandonnerait pas tant qu'on ne l'autorisera pas à le voir. Rien qu'une fois. Puis enfin, trois jours plus tard, on lui avait donné l'autorisation de monter, et c'est pratiquement en courant que la petite rouquine s'était rué vers l'ascenseur pour rejoindre la chambre d'Eliot. Le rejoindre, lui, s'assurer qu'il va bien, même l'espace d'une seconde, parce que ces trois derniers jours avaient été une véritable torture psychologique. Arrivée devant la porte, néanmoins, elle se fige. Prie intérieurement pour qu'il ne la voie pas, surtout, surtout pas. Discrètement, elle s'avance, Margot, elle s'avance, juste un peu, mais visiblement déjà trop, car à peine eut-elle reculé en toute hâte, qu'elle entend sa voix qui l'appelle. Et c'est plus fort qu'elle, incapable de faire la morte, la rouquine s'avance, et entre timidement dans la chambre. Elle n'a jamais été fan des hopitaux, mais quand on a une soeur atteinte de la mucoviscidose, forcément, ça fait un peu partie du quotidien depuis son enfance, à Margot. Pourtant, elle se surprend mentalement à prier pour pouvoir rapidement voir Eliot en dehors de ces quatre murs. Excuse médiocre qu'elle balance que celle d'être "de passage", telle une enfant prise en faute, Margot esquisse un sourire gêné à la remarque du blond, mais ne dit rien, trop occupée à le voir essayer de se relever. Non non non, la jeune femme avance, instinctivement, se rapprochant du lit. « Reste allongé, vas pas te faire mal... » Et putain, à chaque seconde qui s'écoule dans cette foutue chambre, elle réalise combien ça lui fait mal de le voir comme ça. Ca lui fait mal, et ça lui fait putain de peur.

    Elle a passé trois jours, à compter du sms d'Elias, à craindre de le perdre. Elle s'est rendu malade à un tel point qu'elle était prête à n'importe quoi, tant qu'il restait en vie. Elle a même prié, Margot, gamine de famille pratiquante, elle le faisait rarement de son côté, mais quand elle le faisait, elle le pensait vraiment. Jurant qu'elle le laisserait vivre sa vie, ses fiançailles, tout, qu'elle accepterait tout sans concessions tant qu'il irait bien. Et il était là, face à elle, et il allait bien. « Ca va ... » qu'elle bafouille difficilement, se moquant bien de son propre état, et du fait qu'elle n'ait pratiquement pas dormi en trois jours. « Toi.. ça va mieux ? » debout à côté du lit, nerveuse, elle pose sa main sur le matelas, réprimant une envie, un besoin irrépressible de prendre sa main. « Tu m'as fais peur.. » qu'elle murmure, presque d'avantage pour elle-même que pour lui. Puis elle se reprend, tente de retrouver un minimum de contenance: « Ils t'ont dit combien de temps ils allaient devoir te garder ici ..? » Parce que malheureusement, il ne lui ont pas dit grand chose. Après tout, elle n'était ni de la famille, ni sa fiancée..


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    Lien du postVen 14 Juil 2017 - 4:24
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    LLEWEASLEY ft. @Margot Weasley
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    Elle était là. Toujours aussi resplendissante, elle se tenait dans le coin de sa chambre, discrète mais imposante en même temps. A ses yeux à lui, elle était imposante, parce que rien qu'elle avait beau vouloir se faire discrète, dès le moment où il l'avait remarqué, son regard n'avait fait qu'un focus sur elle. Son visage, ses cheveux, ses yeux, les petits détails de son faciès qu'il avait imaginé pendant quelques instants vendredi dernier, ne plus revoir. Parce que oui, évidemment, elle était celle vers qui ses 'dernières' pensées s'étaient tournées, pensant à toutes les non-dits entre eux et tous ces dits qu'il regrettait, amèrement. 'T'es juste une fille parmi tant d'autres'. Fallait être aveugle pour croire à ces idioties pareilles, elle n'est pas une fille parmi tant d'autres, elle ne l'a jamais été, ne le sera jamais. Rien que le regard qu'Eliot posait sur elle voulait tout dire, la rendait spéciale parce qu'elle était spéciale à ses yeux. Tellement spéciale qu'elle lui avait involontairement fait mal par son absence ces trois derniers jours. Absence volontaire ou non d'ailleurs, ayant pensé qu'elle lui en voulait sûrement, pour x raisons - mais peu importe, il en avait tellement eu mal qu'il aurait tout donné pour la revoir, une fois de plus. Alors quand elle était apparue devant lui, oui, il pensait réellement halluciner. Comme un de ces beaux rêves qu'il avait fait durant ses peu d'heures de sommeil. Il avait réellement pensé à un mirage. Ce n'est que lorsqu'elle parla, qu'il rétorqua et qu'elle s'approcha qu'il comprit que non. Elle était réelle. Réellement inquiète pour lui, s'avançant de façon instinctive vers lui lorsqu'il avait commencé à vouloir se relever sur son lit. « Ça.. va aller.. T'inquiète.. » Mensonges, il n'allait pas bien, il étouffait la douleur physique encore une fois mais là, avec Margot à côté de lui, il passa outre cette douleur. Moralement, tout semblait mieux aller d'un coup et c'était le principal. Le physique pouvait aisément se réparer, avec du temps et de la douleur, mais c'était réparable, c'est tout ce qui importait. Il était en vie, sain et sauf, parlait, marchait, rêvait, aimait. S'inquiétait pour Margot. Bref, la routine. « T'es sûre que ça va ? T'as une petite mine. » Qu'il pointa, les sourcils froncés, ignorant involontairement sa question à elle sur son état parce que son esprit était dorénavant accaparé par sa main, nonchalamment posée sur le lit, à 1cm de lui et il luttait dur comme fer pour ne pas l'atteindre et l'emprisonner. Pire, elle était à côté de lui, à son chevet, plus proche que jamais depuis ces dernières semaines et il se débattait également pour ne pas la supplier de s'approcher encore plus pour se lover dans ses bras. Il rêvait juste d'un simple contact physique, m'voyez. Plus qu'un simple regard, ô grand combien signifiant leur jeu de regards était, il voulait la toucher (nerd). Et faillit craquer, honnêtement, jusqu'à ce qu'elle reprenne la discussion. Son regard fut soudainement renvoyé à son visage porcelaine, son teint plus pâle que d'habitude - chose qu'il n'aurait jamais cru possible. « Je, hm.. J'sais pas. » Voilà ce qu'il gagnait à trop rêvasser, il n'avait écouté que la moitié des choses qu'elle venait de sortir, et heureusement la question faisait parti de ce qu'il avait attrapé au vol. « J'pense encore quelques jours, je vais mieux, ils peuvent pas m'emprisonner indéfiniment.. » Même si en réalité, il n'allait pas mieux et il ne savait pas, mais il voulait la rassurer parce qu'elle avait beau dire qu'elle allait bien, il sentait et voyait qu'elle disait autant la vérité que lui. Et il s'en voulait. Un peu, beaucoup. Parce qu'il se souvint de l'inquiétude hors norme qu'il avait ressenti pour elle lorsqu'il a failli la perdre l'année dernière pendant les incendies et elle s'en était sortie indemne. Contrairement à lui. Il s'en voulait. « J'suis désolé.. » Qu'il chuchota alors, ne cherchant plus à combattre cette envie de la toucher et attrapant sa main dans la sienne. D'une simple caresse, il voulait la rassurer. Et l'inviter à se rapprocher. « J'ai cru que j'te reverrai plus jamais.. » Lança-t-il dans un léger rire tout ce qu'il y a de plus faux pour cacher cette peur réelle qui le hantait depuis trois jours.


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    Lien du postVen 14 Juil 2017 - 5:08
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    Margot ft. @Eliot Llewellyn
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    Il pourra lui dire autant qu'il voudra de ne pas s'inquiéter, qu'elle le fera malgré tout. Il souffre, il faut être aveugle, sourd et muet pour ne pas s'en rendre compte. Elle est peut-être un peu naïve, un peu innocente, Margot, mais elle est observatrice, et elle les voit bien, ces grimaces qu'il esquisse quand il tente de se relever. Alors elle s'approche, sourcils froncés, même s'il insiste jusqu'à se redresser un tant soit peu. Tête de mule, se retient-elle de lui dire. Quand Eliot demande si elle est sûre d'aller bien, elle esquisse un sourire fatigué, mais un sourire sincère. « Ca va.. T'en fais pas. La fatigue, c'est tout. » C'est différent de dormir peu parce qu'on fait la fête, et de dormir peu parce qu'on a trop pleuré, trop réfléchi, trop flippé. Alors elle tente comme elle peut de détourner la conversation, de demander simplement quand est-ce qu'il pense quitter l'hôpital. La réponse reste vague, malheureusement. Elle hoche la tête, en silence. Assimile les mots en priant pour qu'ils le relâchent au plus vite. Se mordant l'intérieur de la joue, immobile, elle se contente de hocher la tête doucement. « D'accord ... »

    Et elle prend sur elle, se fait violence, Margot, pour ne pas se hisser sur ce lit, se blottir contre lui, lui répéter encore et encore combien elle a eu peur. Pourtant, les mots partent d'eux-mêmes, naturellement : Elle a eu peur. Elle a même été sincèrement terrifiée, dès qu'elle a compris qu'Elias ne lui faisait pas une mauvaise blague par sms. Elle avait pas fermé l'oeil de la nuit, ce soir là Margot. Tentée de se ruer immédiatement à l'hôpital, elle s'était fait violence pour rester dans sa chambre, cette chambre au lit vide à côté du sien. Et putain, c'était pire que tout que de se demander ce qu'il était en train de vivre dans cet hôpital. S'il était en train de vivre. Un frisson lui remonte désagréablement le long de l'échine, quand Eliot reprend la parole pour s'excuser. Et quand elle sent le contact de ses doigts autour de sa main, son coeur fond, ses grands yeux verts la brûlent. Et elle lutte contre les larmes en venant abandonner ses réserves, pour venir tendrement serrer sa main dans la sienne en s'approchant du lit, encore un peu. « C'est pas ta faute... » Ils sont comme ça, tous les deux. Imprudents, spontanés, à se mettre en danger pour les autres. Ils font des actions démesurées, tous les deux, et c'est comme ça qu'elle l'aime, Eliot. Margot, elle l'aime dans la démesure. Et son coeur rate un battement, à la rouquine, quand elle entend ses mots. Elle manque d'air, et elle lutte plus fort encore contre ses larmes. « Tu peux pas te débarrasser de moi aussi facilement, Llewellyn.. » qu'elle bafouille, la voix serrée par l'émotion qu'elle peine à retenir. Et elle sait que c'est mal, bordel, c'est mal parce que chaque regard qu'elle pose sur lui lui rappelle douloureusement qu'il est là, oui, mais qu'elle ne peut pas l'avoir.

    Pourtant, quand la porte de la chambre s'ouvre, la main de la jeune fille se dérobe. Une infirmière apparaît, et dès qu'elle voit Margot, la laotienne sourit. De toutes les infirmières avec lesquelles la rouquine avait discuté, c'était de loin celle qui parlait le mieux anglais. « Vous avez enfin eu le droit d'aller dans sa chambre? » qu'elle demande spontanément à Margot, qui s'empourpre, détourne les yeux en pinçant les lèvres, pour hocher la tête. « Cette petite c'est une amie à garder précieusement, monsieur Eliot, qu'elle dit en tournant les yeux vers le blessé, tandis que Margot, comme brûlée au fer rouge par cette piqûre de rappel, recule en faisant mine de regarder par la fenêtre. Et après avoir déposé à boire et vérifié les installations, elle termine tout en repartant : elle venait matin et soir, encore plus souvent que votre fiancée! » La porte se claque, le silence tombe. Et c'est instinctivement que Margot a croisé les bras, comme si elle se repliait sur elle même face à ce rappel inconscient de cette femme aux intentions pourtant si gentilles. « J't'en veux pas. » Qu'elle s'empresse de préciser comme si c'était nécessaire, ne lui laissant pas le temps de chercher à se justifier. Après tout, il ne lui devait rien. « et j'ai.. demandé à la réception, si tu veux qu'elle prenne ma place dans la chambre, j'peux aller dans une autre. » Peut-être qu'au fond, ça sera plus simple pour lui, après tout.


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    Lien du postVen 14 Juil 2017 - 15:18
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    LLEWEASLEY ft. @Margot Weasley
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    Ça va qu'elle disait. Eliot ne put s'empêcher de sourire bêtement à ce mensonge parce qu'elle était aussi piètre menteuse que lui et ne dit rien. Il ne la pousserait en rien aujourd'hui, tant qu'elle était debout, face à lui, il ne pousserait pas plus les choses, les questions. Il ne cherchait même pas à la questionner sur son absence de visite de ces trois derniers jours parce que premièrement, c'était égoïste de sa part, il ne pouvait clairement pas exiger qu'elle accourt le voir dès les premières minutes, puis deux, il s'en fichait dorénavant. Elle était là. Pour la 4854e fois : elle était là. Main dans sa main. Un toucher plus qu'électrisant, qui l'apaisait à un point qu'aucun médicament n'avait réussi à l'apaiser. Un toucher qui lui martyrisait le cœur, son cœur qui battait à une allure folle qu'il crut qu'il sortirait de sa cage thoracique. Un toucher qui lui confirma tout ce qu'il avait besoin de savoir : putain qu'il l'aimait. Il l'aimait à s'en rendre dingue, à en focaliser ses pensées, ses gestes, ses actions, sa vie autour d'elle. Il l'aimait à un point qu'il n'avait même pas imaginé putain, et c'est comme si ce toucher le réveillait enfin sur ses sentiments. Cette histoire, son état lui avait servi de piqûre de réveil. Putain, il était amoureux de Margot Weasley et il a fallu qu'il échappe de peu à la mort pour qu'il ose enfin se l'avouer. Tous les signes étaient là, mais ils les avaient conduits dans le sens inverse ces signes, hein ? A se crier dessus, s'ignorer, jouer les enfants, jouer avec leurs sentiments. Tous les signes étaient présents depuis un certain temps, mais jamais il ne les avait réellement assumés jusqu'ici.  « J'espère ne jamais pouvoir me débarrasser de toi, en effet.. » C'était pas sa faute qu'elle le rassurait, il ne s'en débarrasserait pas si facilement qu'elle lui disait, et soit, elle pouvait avoir raison pour les deux mais cela ne changeait pas le fait qu'il avait cru ne plus la revoir. Et rien que de l'imaginer, il aurait préféré subir la douleur x fois de la lame qui l'avait tranché sans répugne vendredi soir que de la perdre. « Margot, je.. » Les mains liées, les regards cadenassés, il était prêt à lâcher une putain de bombe Eliot, bien trop heureux et confiant de la retrouver, ici, dans sa chambre à l'hôpital. Mais l'arrivée impromptue de l'infirmière  le coupa dans son élan et fit retirer brutalement la main de Margot dans la sienne. Il aurait pu maudire jusqu'à la 53e descendance cette infirmière s'il n'avait pas été trop heureux franchement et n'avait pas apprécié celle qui s'occupait de lui depuis son arrivée ici. La p'tite dame à l'anglais approximatif qui était sa seule compagnie ces derniers jours, avec Ludmila, et paraissait déjà connaître Margot. Hm, pardon ? Eliot s'était perdu en quelques secondes alors qu'elle constatait avec une question que la rousse avait enfin réussi à entrer dans la chambre. Double pardon ? Eliot ne quittait même plus du tout du regard Margot qui s’empourprait et se tassait dans un coin de la chambre alors que l'infirmière continuait de vendre innocemment le secret de la jeune femme. Le cœur d'Eliot fit un bon indescriptible dans sa poitrine. 'Elle venait matin et soir'. Il s'en fichait de la mention de sa pseudo fiancée Ludmila sur le coup, il s'était focalisé sur cette partie et fixait Margot avec un tel intensité du regard que s'il pouvait, il l'embrasserait, là, sur le champ. Devant l'infirmière.

    Un silence de plomb régnait dans la chambre une fois l'infirmière partie; Eliot ne cessait de brûler Margot du regard, un sourire rêveur aux lèvres. « Tu.. T'étais là ? » Qu'il avait fini par entamer, pour briser le silence. Mais au même moment, elle s'était empressée de rétorquer à un autre sujet, celui de Ludmila. Qu'elle ne lui en voulait pas et qu'elle avait même proposé à la réception d'être remplacée par la blonde dans la chambre. Comme si elle pouvait être remplacée. Le sourire d'Eliot redoubla, il avait enfin de rire. Elle était vraiment adorablement stupide, n'est-ce pas ? « Si j'avais eu un doute sur le fait que tu ne m'ais pas écouté ou que t'ais oublié ce que j't'ai dit la dernière fois, maintenant j'ai plus aucun doute. » Elle avait totalement oublié, c'est clair, mais il se ferait une joie de le lui rappeler. « Donc je vais te le répéter, à vive voix, dans un état on ne peut plus sobre. Pour nous deux. » Il n'y aurait plus aucun doute. « Margot Weasley, tu es vraiment stupide si tu penses une seule seconde qu'il puisse avoir une seule autre fille.. » Qu'il chuchota, mais il ne douta pas un seul instant qu'elle l'écoutait. « Oublie Ludmila, oublie Willa, oublie toutes les autres. Il n'y a que toi, ok ? Il n'y a que toi.. » Finit-il, la main ouverte, tendue vers elle, l'invitant à se rapprocher encore une fois de lui. A venir à lui. Peut-être une bonne fois pour toutes.

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    Lien du postVen 14 Juil 2017 - 18:03
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    Margot ft. @Eliot Llewellyn
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    Interrompus par l'arrivée impromptue de l'infirmière, c'était comme électrisée que Margot avait reculé, relâché la main d'Eliot, pour s'écarter du lit. Comme surprise en plein adultère, la petite s'était forcée à s'éloigner du jeune homme, pour éviter que l'infirmière ne croie que.. ne croie ce qui est juste, tout simplement. Qu'elle est amoureuse de cet homme qu'elle a mis trois putain de jours à finalement voir. Et quand la Laotienne aborde le sujet, tout à fait naturellement, elle sent le regard d'Eliot peser sur elle, Margot, si fort qu'elle en rougit, en fixant le sol avec un nouvel intérêt fou. Et bien sûr qu'elle était là, dès l'instant où elle est venue avec Elias pour savoir comment il allait, elle n'a eu de cesse de venir, encore et encore, refusant de sortir tous les soirs, juste pour être sûre de pouvoir se lever tôt et aller à l'hôpital. Suivre les moindres changements. Si seulement il avait idée de l'Enfer que ça a été pour elle. Sauf qu'évidemment, il ne peut pas savoir, right? Elle qui n'a réussi qu'à être exécrable depuis le premier jour au Laos, incapable de s'ouvrir à lui, lui dire ce qu'elle ressentait, tout simplement. Et maintenant, elle l'a perdu. Et c'est avec un putain de trou béant à la place du coeur qu'elle dit qu'elle ne lui en veut pas. De toutes manières, comment le pourrait-elle ? C'est bien elle qui lui a dit de vivre ses vacances de son côté, et elle du sien. Pourtant, elle fronce les sourcils en voyant cette lueur ... amusée ? dans le regard d'Eliot quand elle finit sa phrase. Appuyée contre la fenêtre, elle ne comprend pas, Margot. De quoi est-ce qu'il cause quand il dit qu'elle a tout oublié ? Faiblement, elle marmonne: « De quoi ...? » Sauf qu'il enchaîne, finalement, sans qu'elle n'ait bien besoin d'insister. Et son coeur rate un battement quand il finit sa phrase, faisant de toute évidence référence à un soir où elle avait beaucoup trop bu. Certainement le matin où il tirait la gueule, et où elle était sortie sans même lui dire bonjour, la gueule de bois n'aidant pas forcément à être aimable. « qu... quoi? » Elle plante sec, la rouquine, son regard rivé sur le lit où se trouve le blessé, son blessé, celui qui lui répète - sait-on jamais qu'elle n'ait pas compris ou assimilé - qu'il n'y a qu'elle. « Mais, je croyais que.. » Incapable de faire la moindre phrase intelligible, Margot finit par se taire en voyant cette paume tendue vers elle, et ce regard bleu qui pèse sur elle avec une telle douceur que son coeur manque de fondre, de passer par la fenêtre.. n'importe quoi, en somme. La gorge serrée, elle s'avance finalement. Un pas, deux pas, elle réduit la distance jusqu'à ce que sa petite main vienne se loger dans celle d'Eliot.

    « Mais à l'hôpital, cette fille, elle a dit que tu.. enfin que vous... » Elle se mord l'intérieur de la joue, incapable de finir sa phrase, comme si les mots restaient trop pénibles pour pouvoir franchir ses lèvres. Ses doigts s'entrelacent à ceux du blond, tandis qu'elle profite du léger espace sur le lit pour s'asseoir au bord, serrant leurs deux mains tout contre elle. « .. c'était pas vrai ? » Bravo Margot, j'crois que t'es enfin en train de comprendre. Et elle a même pas besoin qu'Eliot confirme de vive voix, en fait, il suffit qu'il hoche à peine la tête pour qu'elle lâche tout, Margot. Ses appréhensions, ses inquiétudes, sa peur de l'avoir perdu... physiquement parlant, quand elle a appris qu'il était à l'hôpital, et sentimentalement, quand elle a entendu cette fille dire qu'elle était sa fiancée. Alors sans réfléchir, elle se penche en avant, sans trop de brusquerie pour ne pas risquer d'appuyer sur sa blessure, et elle vient doucement porter sa main à la joue d'Eliot, pour approcher, encore un peu, et venir coller ses lèvres à celles du blond. Elle en a marre de lutter, de réfléchir, Margot. Elle est amoureuse, et même si chaque fois elle y perd des plumes, elle pourra bien se brûler les ailes pour Eliot Llewellyn. C'est ce qu'elle se répète en boucle jusqu'à ce qu'elle recule ses lèvres, timidement. Et les mots partent tous seuls, avec une spontanéité qui la dépasse. « Je t'aime. » Et elle sent son coeur qui s'affole quand elle dit ces mots, Margot. Parce qu'elle ne l'a dit qu'une fois avant, et qu'elle ne l'a jamais entendu en retour (damn you adriel). Mais qu'importe, elle ne voulait plus prendre le risque de regretter de ne pas l'avoir dit avant.


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    Lien du postMer 26 Juil 2017 - 17:20
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    Le jour des clarifications était - enfin - arrivé, et d'une façon qu'il n'aurait jamais imaginé, soyons clair. Parce que oui, il avait déjà imaginé cette scène entre eux, où ils viendraient enfin à s parler, s'adresser sans insultes, sans piques; juste des sourires, des battements de cœur à l'unisson, les étoiles dans le regard - bref, tout ce qu'il ressentait quotidiennement pour Margot depuis quelques mois déjà, sans avoir su mettre un mot dessus. L'amour. Pas besoin de mentir et de prétendre. Il était amoureux. Et pas qu'un peu faut croire. Tout le monde devait s'en douter, sauf lui. Ou du moins, pas à ce point. Pas à ce point d'être littéralement dépendant de sa présence et de s'illuminer comme un sapin de Noël lorsqu'il apprit, de l'infirmière, qu'elle venait à lui tous les jours, pendant son hospitalisation. Elle avait un sacré effet sur lui, hein ? Elle réussissait même à lui faire oublier ses douleurs qui l'avaient conduit dans ce lit rien qu'avec sa présence, un simple sourire. Il ne savait même pas à quel moment exactement elle avait commencé à avoir cette emprise sur lui, mais son inconscient devait le savoir vu le nombre de conneries qu'il lui a sorti dû à la.. jalousie. La jalousie qui les avait réellement poussé loin dans les confrontations. La même jalousie qui transperçait Margot aujourd'hui alors que Ludmila était lancée sur le tapis. Eliot voulait en rire avant de clarifier les choses, parce que leur relation était basée sur des malentendus continus qui n'étaient jamais clarifiés. Chose à rectifier. Chose rectifiée alors qu'il balança tout ce qu'il avait sur le cœur. Et elle paraissait étonnée, subjuguée, perdant ses mots, ce qui le fit encore plus rire. « Je sais ce que tu croyais. » Parce qu'il finissait par la connaître, par les connaître et leur jeu malgré eux devait cesser. D'une main ouverte, il l'invita à s'approcher, à lui accorder sa confiance. Et lorsqu'elle réduit la distance entre eux, joignant encore une fois sa main à la sienne, le sourire d'Eliot doubla, tripla, occupa tout son visage. Lorsqu'elle demanda, d'une petite voix, si l'histoire avec Ludmila était fausse, il caressa du pouce le dos de sa main et la regarda droit dans les yeux, le regard rieur. « Aussi vrai que j'ai fricoté avec mon ex l'autre soir. » Autant clarifier l'histoire avec Willa aussi, soit dit en passant. « Je te jure Margot, il n'y a que toi. Ludmila est une amie, Willa, de l'histoire passée. Toutes les autres n'ont strictement aucune importance à mes yeux. » Jamais il n'avait été autant sincère avec n'importe quelle autre fille et son cœur battait à lui faire mal, tellement il aimait cette tête de mule. Et était stressé. Stressé qu'elle ne puisse pas en être encore à ce stade. Mais lorsqu'elle s'assit près de lui, qu'elle déposa sa main sur sa joue - sa main sur laquelle il s'appuya, un sourire niais et qu'elle se pencha pour l'embrasser, là, le stress avait disparu en une fraction de seconde pour être remplacé par un état d'apaisement et de soulagement qu'il n'avait jamais encore connu. Il retrouvait ses lèvres, ses lèvres dont il en avait rêvé, et bien trop heureux, il passait sa main libre derrière sa nuque pour accentuer le baiser. Quand elle se détacha, il faillit grogner de protestation mais elle le prit de court en lui balançant cette déclaration à laquelle il ne s'était pas attendu. Je t'aime. Il la fixa durant quelques secondes, intensément, sans une once d'expression sur le visage. Elle venait de le devancer sur ce qu'il s'était apprêté à dire avant que l’infirmière ne débarque et il en restait coi. Avant de, brutalement, l'attirer encore à lui par la nuque et sceller leurs lèvres, encore une fois. Et c'était sans aucun doute le meilleur baiser de sa vie.  « Je ne sais même pas comment on en est arrivé là mais il faut croire que.. je t'aime aussi. Je t'aime, je t'aime, je t'aime. » Qu'il murmura contre ses lèvres, caressant doucement sa joue, observant chaque parcelle de son visage, totalement.. amoureux.  « Je pense que t'es définitivement coincée avec moi. Parce que je te lâcherai plus, Margot Weasley. » C'était une promesse. Une réelle promesse qu'il était bien prêt à tenir, coûte que coûte. Oh que non, il n'était pas prêt de la lâcher. Il aura fallu sans doute un regrettable accident pour qu'ils en arrivent là, mais ils y étaient arrivés et c'était le principal. « Pourquoi est-ce que tu n'as pas pu me voir plus tôt, d'ailleurs ? » Enchaîna-t-il, les sourcils froncés, alors qu'il observait encore son visage, caressait la moindre parcelle, maudissant ceux ou celles qui l'avaient empêché d'admirer ce visage porcelaine trois jours de plus.

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    Lien du postMer 26 Juil 2017 - 19:27
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    Margot ft. @Eliot Llewellyn
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    Elle est perdue, Margot, perdue mais elle s'approche quand même dès lors qu'elle voit Eliot lui tendre sa paume ouverte, dans l'espoir qu'elle le rejoigne. Et après les trois journées d'Enfer qu'elle a vécues, elle ne compte plus rechigner, la rousse, bien au contraire. Elle est même presque docile, jusqu'à ce qu'elle demande des explications, cherche à démêler le vrai du faux. Elle croyait, mais visiblement, c'était faux. Et elle se demande sur le coup pourquoi cette fille s'est prétendue être sa fiancée. Le calcul se fait progressivement dans sa tête: Pour aller le voir. Evidemment, qui dit fiançailles, dit future même famille. Pourquoi est-ce qu'elle n'y a pas pensé plus tôt ? En revanche, quand il parle de son ex, elle se fige, fronce les sourcils, ne comprend pas immédiatement. Puis elle se rappelle quand il continue de parler. Ce soir là, où elle l'a vu avec avec une belle brune, aka son ex, ce même soir où elle a beaucoup trop bu, et où le lendemain a été plus que difficile. Pour ne pas dire une des pires gueules de bois qu'elle ait pu se taper, en fait. La rousse étire ses lèvres, fait un sourire léger lorsqu'il lui promet, lui jure même qu'il n'y a personne d'autre qu'elle. Et c'est automatique, son cœur s'emballe à chaque mot qu'il prononce, et ce jusqu'à ce qu'elle se décide à rompre la distance entre eux deux pour sceller leurs lèvres. Et embrasser Eliot, c'est tellement différent d'embrasser n'importe qui d'autre, c'est une bouffée d'air frais, c'est ... indescriptible. Et elle réalise combien elle angoissait, et surtout, combien elle l'aime, quand enfin il lui retourne ce baiser en venant passer une main derrière sa nuque. Ouais, elle l'aime. Et elle en a marre de se mettre des boulets aux pieds quand il s'agit de lui, de se tenir à distance, basée sur ses précédentes expériences. Elle a failli le perdre, et elle ne veut plus prendre ce risque. Pourtant, l'espace d'un instant, elle regrette presque de l'avoir dit, quand elle le voit la fixer sans un mot. Eliot, il est doué pour parler, pourtant, ordinairement, et .. et peut-être qu'elle a mal interprété les signes ? Peut-être qu'elle a été trop vite? Peut-être.. que rien du tout, puisqu'il la reprend contre elle sans prévenir, brutalement. Elle prend appui sur ses mains, soucieuse, commence à protester: « Eliot, attention, tu.. » vas te faire mal. Ses mots meurent dans sa bouche dès qu'il revient chercher ses lèvres, et elle s'abandonne, Margot, relâche son appui pour venir, doucement, se blottir tout contre lui et répondre à son baiser. Et il l'aime. Il l'aime, et le lui répète continuellement, tout en sondant chaque trait du visage de la jeune fille qui sourit tendrement en venant poser son front contre le sien. « Me lâche plus, Llewellyn. Plus jamais. » Finies les disputes - on y croit - les départs précipités, les quiproquos. Pour une fois dans leur putain de vie, ils se sont dit les choses clairement, et qu'est ce que ça fait du bien.

    Elle revient chastement embrasser le coin de ses lèvres, grimaçant en entendant sa question. « La visite n'était autorisée qu'à la famille. J'ai eu beau leur expliquer qu'on était entre étudiants, ils n'ont rien voulu entendre.. » Et elle a enragé, Margot, clairement. Elle aurait pu choper les infirmières par le col de leur blouse, si elles n'avaient pas été si gentilles pour la plupart. « Tous les jours c'était le même refrain, ils me disaient de revenir le lendemain. J'y croyais pas quand ils m'ont dit que je pouvais monter aujourd'hui. » Et elle ferme les yeux, profite du tracé des doigts du brun le long de ses joues. Elle veut plus bouger, Margot. Elle a trop peur que la bulle qu'ils viennent de se faire finisse par péter. « Qu'est-ce qui s'est passé, Eliot ..? Les médecins ont pas voulu m'en dire beaucoup.. » Elle rouvre les yeux pour le fixer, soucieuse. Elle sait qu'il a été poignardé, mais elle n'en sait pas beaucoup plus.. Ce qui n'a fait qu'ajouter à son angoisse ces trois derniers jours.


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    Lien du postVen 18 Aoû 2017 - 1:41
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    Je t'aime. Je t'aime. Ces mots résonnaient en lui comme une douce mélodie dans sa tête, dans son cœur si bien que pendant quelques secondes, il doutait de la véracité de ce moment, de sa réalité. C'était bien réel, n'est-ce pas ? Elle venait de lui avouer ses sentiments, il venait de réciproquer ceux-ci et ils étaient maintenant... en couple ? N'est-ce pas ? Un sourire niais s'afficha sur son visage à s'imaginer cette situation - enfin, non rayez ceci, ce n'était plus de l'imagination mais la réalité donc : un sourire niais s'afficha sur son visage quand il se rejoua la scène d'il y a littéralement trente secondes dans sa tête. Et un sourire encore plus benêt se plaqua quand il vit la proximité de Margot, sa.. petite-amie dorénavant - il devinait, son front appuyé contre le sien et ses lèvres à deux centimètres des siennes.  « Aucune chance je te dis. J'ai mis un an à t'attraper, crois-moi je te lâcherai pas d'aussitôt. » C'était plus qu'une simple déclaration, c'était une promesse, plus à lui-même que pour elle. A lui-même, se promettre de réussir à la garder, coûte que coûte parce que les événements passés ont bien prouvé qu'il semblait si simple de les briser. Il se promettait que ceci n'arriverait plus, ce n'était pas qu'une simple amourette après tout ce temps donc il n'avait pas le droit de merder, il ne voulait en aucun cas merder. C'était une putain de promesse, yeap. Une promesse dans un nouveau chapitre de leur vie. Qui commençait par de doux baisers et caresses et continuait avec une autre discussion plus sérieuse : l'incident, la raison qui l'avait mené dans ce lit, l'attente de Margot pendant ces jours qui l'avait intrigué. « Oh, oui, la famille.. j'avais oublié, pourtant c'est ce qui a poussé Ludmila à jouer la fourbe et les duper en se faisant pour ma fiancée. » Il en riait encore quand il y pensait à son amie, plus déterminée et maligne que jamais. « Mais clairement si j'avais su que tu te situais derrière ces couloirs, j'aurai échangé de fiancée à la seconde, sans aucune hésitation. » Qu'il lança, dans un léger rire léger, caressant sa joue. Léger. C'était réellement l'ambiance de la chambre, l'atmosphère, le cœur léger. Même quand Margot fronça des sourcils soudainement, lui demandant d'ample explications sur son état, un air plus inquiet que jamais - et il comprenait plus que personne - il ne se détacha pas de son état d'apaisement, de son sourire benêt. « Hey hey, regarde-moi.. Je vais bien. Juste.. je me trouvais au mauvais endroit au mauvais moment avec les mauvaises personnes qui n'ont pas trop apprécié que je les contrarie. » Un résumé assez évasif sur ce fameux soir mais il ne voulait pas plus inquiéter Margot. Il la connaissait, il les connaissait, eux-mêmes, à tous les deux vouloir les héros et se brûler avec le feu. Les rôles avaient déjà été inversés l'année dernière, durant les incendies à Harvard. Et il savait plus que personne à quel point c'était inquiétant, voire angoissant de voir la personne à qui on tient le plus dans un état lamentable. Il ne voulait pas qu'elle ressente ceci, même si c'était sans doute trop tard, il voulait l'apaiser. Parce que même dans un état qui ne l'aidait pas, il pensait d'abord à son bien-être à elle avant le sien - ça devait être l'amour. « Mon torse parfait a une jolie cicatrice maintenant mais rien de bien méchant. » Ok, faux, c'était assez méchant vu le nombre de points de sutures et le nombre d'heures passés au bloc opératoire mais elle n'avait pas besoin de le savoir. « Le médecin a dit que j'allais bien Margot; quelques jours de repos me seront nécessaires et je pourrais sortir.. et j'aurai sans doute besoin d'une infirmière personnelle.. » Son sourire niais avait dorénavant disparu pour un sourire en coin, plus que suggestif, espérant faire oublier son inquiétude à Margot avec ses blagues douteuses et grivoises. Il était vivant, il avait Margot, ils étaient.. ensemble, tout allait bien pour le meilleur du monde, pourquoi s'inquiéter ?

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