here we go again — C'était sans réfléchir qu'elle avait envoyé les messages à Amare mais, depuis cette fois à l'hôpital de Boston, ils ne s'étaient pas vraiment reparlés. Et par respect par Pluton, même s'ils étaient dans la même équipe, elle s'était tenue à l'écart histoire de ne pas créer des problèmes pour rien. Sauf que le respect, Pluton lui avait carrément craché à la gueule et ouais, en fait elle n'avait pas à se brimer sur quoi que ce soit. Alors s'il voulait toujours d'elle, c'était sans hésiter qu'elle irait le chercher. Quelques messages et une invitation dans sa chambre. Parfait. La blonde, pour le coup, elle était même obligée de traverser la ville pour rejoindre l'hôtel où il était mais dans le fond, elle savait qu'il saurait lui faire oublier pas mal de truc. Sauf s'ils finissaient comme à chaque fois à s'hurler dessus pour un oui et pour un non. Quoi qu'il en soit, elle était finalement arrivée à destination et après avoir grimpé les étages ou plutôt prit l'ascenseur, elle était finalement à bon port. Tapant contre la porte, elle attendait quelques secondes que le mather vienne lui ouvrir et une fois fait, c'était sans attendre qu'elle venait chercher ses lèvres sans donner la moindre explication. Au final, elle se fichait bien de tout le reste, de ce qu'on pourrait en dire. Elle voulait juste retrouver son Amare, ni plus ni moins. "Ne pose pas de question" qu'elle murmurait entre deux baisers, s'enflammant peut-être un peu trop. De toute manière, Pluton était un connard, avait couché avec une autre, Camila l'avait donc éjecté et ne comptait plus donner d'exclusivité à qui que ce soit. Genre.. Jamais.

Il n’avait pas cherché plus loin. Il avait juste appris la nouvelle et était maintenant dans un état d’extase intense. Ashleigh est vivante. Elle est belle et bien vivante. Il allait pouvoir la retrouver, la prendre dans ses bras, et ne pas la quitter durant des mois et des mois. Elle est vivante et pour une fois dans sa putain de vie, Amare n’a pas envie de fuir. Pour une fois, il veut rester présent. Elle a beau être à Boston et lui au Laos, il ne va pas la lâcher d’une seule semelle pour s’assurer qu’elle soit belle et bien là. Belle et bien en vie. Amare a le sourire jusqu’aux oreilles et rien ni personne ne pourra gacher ça. Depuis les quelques jours où il avait appris la nouvelle, il avait été dans un état complètement hors de contrôle, beaucoup trop de bonne humeur pour que ça soit réel, mais c’était le cas. Et Camila lui a envoyé ce message. Le voir. Depuis l’épisode de l’hôpital, ils ne s’étaient pas revus. Elle était restée quelques jours à Boston avec Pluton pour son frère, et il avait voulu lui donner l’espace dont elle avait besoin pour retrouver son fragin. Ils s’étaient ouverts énormément à l’autre depuis quelques temps, et ça le faisait flipper un peu Amare. Il aime qu’ils se soient rapprochés ainsi, mais en même temps, ça lui donne envie de s’éloigner, parce que chaque personne qui entre dans sa vie, qui le touche, finit par avoir une connerie qui lui arrive. Un malheur. Comme une malédiction. Il ne voulait pas que Cami ait ce sort. Mais en même temps, ne pas l’avoir vu depuis des jours avait comme un goût de manque. Elle lui a manqué avec ses cris perçants et ses yeux glacés. Elle arriva finalement devant sa porte et il l’ouvrit à peine qu’elle s’empara de ses lèvres sans le moindre mot. Il n’allait pas dire non. Certainement pas. Il se laissait faire, referma la porte derrière elle et la prit dans ses bras. « Je comptais pas le faire. » qu’il souffla entre deux baisers. Prenant sa nuque de ses deux mains, il approfondit le baiser. Elle lui avait tellement manqué bordel. Il ne pouvait pas s’empêcher pourtant de penser à la raison de sa présence, au pourquoi elle est là, et pas avec Pluton. Pourquoi elle l’embrasse elle alors qu’elle est censée être exclusive à l’autre idiot. Mais il garde ses pensées pour lui et continue de l’embrasser, profitant du moment de paix qu’ils ont ensemble.

here we go again — Elle avait voulu faire un effort, grandir et arrête de faire dans la frivolité et au final, elle avait juste été prise pour la dernière des connes. Alors non, elle ne ferait plus d'effort. Elle retournerait à ses bases comme elle avait eu l'habitude de faire. Passer de mec en mec, parfois s'attarder sur des nanas. Se foutre de tout, ne surtout pas se confier, rester froide et mystérieuse aux yeux de la majorité parce qu'au final, il n'y avait que de cette façon qu'elle ne souffrait pas. Et ouais, il était mieux pour elle de se refermer plutôt que de persister sur un terrain qui avait suffit à lui faire plus de peine en quelques semaines qu'en vingt et un an d'existence. Alors ouais, c'était dans les bras d'Amare qu'elle venait se réfugier. Parce que même s'ils passaient leurs vies à s'hurler dessus, en règle général, il n'était pas prise de tête le mather. Alors ouais, à peine avait-il ouvert la porte qu'elle lui sautait dessus sans plus attendre emprisonnant ses lèvres, les rougissant probablement plus que de raison. "Tant mieux" Elle souriait contre ses lèvres, continuant à l'embrasser, faisant glisser ses doigts aux extrémités de son tee-shirt pour le lui retirer. "J'avais presque oublié à quel point t'es sexy" qu'elle s'amusait caressant doucement sa peau. Dans le fond, pas besoin de discussion, Amare avait toujours eu raison en disant que la seule chose qu'ils étaient bon à faire était coucher alors ouais, autant passer directement à cette case sans se prendre la tête avec le reste. "Elle revient quand Romy ?" Histoire de savoir combien de temps ils avaient ensemble avant d'être dérangés. Et même si elle ne disait rien, concrètement, ça la faisait chier de savoir qu'il partageait sa chambre avec une fille.

Au final, il se retrouvaient au même point. Deux personnes qui sont célibataires, intéressés par l’autre mais n’ayant aucunes envies de se poser, de se mettre ensemble, parce que c’est tellement plus drôle de papillonner, de voir à droite et à gauche, de se laisser porter par le vent, même si ça éloigne Amare de Camila quelques fois. Mais il ne peut pas faire autrement, il est comme ça Amare. Toujours à la recherche de mieux alors que souvent, c’est juste sous ses yeux. Naviguer entre deux femmes qui sont toutes les deux aussi différentes que palpitantes. Alors Amare, en voyant la jeune Camila devant le pas de sa porte est un peu confus, mais content. Content parce que pour une fois, c’est pas lui qui va. C’est pas lui qui demande. C’est pas lui qui a envie. C’est elle. Elle emprisonne ses lèvres, ne lui laissant pas le choix, pas la moindre once de réflexion. Il l’embrasse avec la passion d’un amant en manque de sa dulcinée. C’est beau, violent, étrange. Comme une réunion entre deux personnes qui se sont beaucoup trop manqué pour l’ignorer. Elle s’occupe de lui retirer son t-shirt, il se retrouve torse nu devant ses yeux brillants. « Tu ne vas plus l’oublier maintenant. » qu’il dit en la laissant jouer sur sa peau, la regardant l’admirer avec des yeux émerveillés. « Pas avant demain matin, je crois. » En vrai, il ne sait pas Amare. Il dit ça comme ça. Mais il est sur que Romy ne reviendrait pas ce soir. Elle ne lui ferait pas cette affront. « Attend. » Prenant son t-shirt, il le mit sur la poignée de la porte de la chambre, à l’extérieur. Signal pour que Romy ne rentre absolument pas dans la chambre sous peine de se voir entraîner dans un plan à trois, c’est sur. Il revient vers Camila, lui retire ses vêtements un à un en déposant une pluie de baiser sur sa peau par la même occasion. Elle est belle, admirablement belle dans sa simplicité effarante. La laissant en sous vêtement, il la pose sur le lit, doucement, avant de ramper vers elle. « Tu reviens me voir pourquoi au fait ? » qu’il dit en embrassant son ventre doucement, remontant vers sa poitrine. « Pas que je me plaigne mais j’aimerais bien savoir. » Après tout, ils avaient partagé des choses assez difficiles sur eux avant le SC, pourquoi ne pas continuer.

Mais est-ce qu'elle avait le droit de laisser la jalousie prendre le dessus une nouvelle fois ? Probablement pas. Suffisait de voir où est-ce que ça l'avait menée avec Pluton pour se rendre compte qu'il fallait qu'elle cesse ses élans de possessivité. Amare était libre, elle l'était aussi. Ils pouvaient en profiter et par la suite, chacun ferait ce qu'ils voudraient de leurs côtés. C'était comme ça que ça fonctionnait le mieux et il fallait qu'elle se le rentre en tête. Il était hors de question qu'elle laisse quelqu'un d'autre lui briser le coeur comme Pluton avait pu le faire. Camila, elle n'était pas faite pour les relations. Elle avait essayé et ça ne lui avait rien apporté de bon. Alors elle préférait taire ses remarques, les laisser bien loin dans son esprit pour éviter de s'embarquer une nouvelle fois sur une pente dangereuse. "Je ne vais pas l'oublier ou tu vas faire en sorte que je ne l'oublie pas ?" Parce que c'était deux choses totalement différente et en soit, la deuxième était bien plus attrayante. Lançait un nouveau jeu antre les deux. Un mince sourire venait étirer ses lèvres quand il lui faisait savoir qu'ils avaient le champs libre pour toute la nuit et clairement, ça lui donnait des tas d'idées à Camila. Parce qu'elle comptait bien abuser encore et encore et de son corps sans s'en lasser une seule seconde. Le laissant partir pendant quelques secondes, elle repartait finalement à la chasse de ses lèvres alors qu'il lui retirait lentement ses vêtements, la portant jusqu'au lit qui verrait leurs ébats. Soupirant doucement, elle fermait les yeux au contact de ses lèvres sur sa peau éludant la question dans un premier temps. Fallait-il vraiment qu'elle réponde à ça ? "Parce que tu me manquais." Ce qui était vrai mais pas la réponse qu'il attendait. "Je ne suis pas faite pour les relations, c'est tout." Et ce n'était pas parce qu'elle s'était confiée une fois qu'il devait prendre ça pour une habitude. Loin de là.

« Je ferais en sorte que tu t’en souviennes toute ta vie. » qu’il répond. Il ne veut plus qu’elle l’oublie, qu’elle passe à autre chose, qu’elle se désintéresse de lui pour un autre qui n’en vaut pas la peine. Ils sont possessifs l’un envers l’autre, jaloux des personnes qui gravitent autours de l’autre constamment. Amare en a tellement conscience que ça l’agace, ça le rend nerveux, lui qui fait preuve d’un calme à tout épreuve en règle générale. Mais quand elle lui a appris qu’elle était avec Pluton, il n’a pas supporté. Il s’est ensuite pris la claque de la sois disant mort d’Ashley et ça a mis fin à sa santé mentale. Du moins, jusqu’à ce que tout redevienne normal, qu’Ash revienne d’entre les morts et que Camila se pointe sur le pas de sa porte, désireuse de lui autant que lui d’elle. Allant indiquer que la chambre était occupée, il revient vite vers elle, désireux de la faire sienne, encore une fois. Il emprisonnait ses lèvres, pas le moins du monde gêné. Mais il voulait quand même savoir pourquoi elle était là. Pourquoi n’était-elle pas avec ce cher Pluton qui faisait chié le monde ? Il lui manquait ? Vraiment. Haussant un sourcil, il ne dit pas un mot, mais la regarda tout de même avec insistance. « Pas faite pour les relations ? On a un point commun alors. » Il n’est pas fait pour ça non plus. S’engager auprès d’une autre personne, devoir faire confiance à l’autre et être lui même digne de confiance. Pas lui. Vraiment pas lui. Il est plus du genre à être volage, peu certains de ce qu’il fait de sa vie et non pas du coup digne d’une confiance aveugle à part en amitié. En amour, il est un papillon, une abeille, qui pique partout mais ne revient que peu en arrière. Il est aussi volage qu’une feuille au vent. Reprenant ses lèvres, il la mène au lit, l’allonge sur la couverture matelassé et se positionne sur elle. Retirant le haut de la jeune femme, il est obnubilé par ses courbes, par son visage, par tout ce qu’elle dégage. Elle est belle à en mourir. « Toi aussi tu m’as manqué ma belle. » qu’il lui dit alors sans même réfléchir. C’est ça avec Camila, il ne réfléchit pas. Il agit, simplement. Pas le temps de réfléchir quand on a un visage comme le sien devant les yeux.

Camila c'était un stéréotype à elle toute seule. Puis elle ne laissait entrevoir que ce qu'elle désirait, rien de plus. Alors il était difficile de la capturer la belle Wildingham mais c'était ce qui la rendait indomptable et éléctrisante. En somme, ce qui faisait son charme. Parce qu'elle ne serait pas Camila si elle n'usait pas de jeu, de faux semblant et de manipulation à tout va. Elle ne serait pas Camila si elle ne se jouait pas de tout et de tout le monde comme si rien n'importait plus que l'emprise qu'elle pouvait avoir sur le monde. "Tu rends les choses intéressantes" qu'elle murmure de sa douce voix évitant tout de même la partie de la conversation ne lui plaisant pas. Camila, elle ne raconte que ce qui l'intéresse, ce qu'elle veut bien dire et c'est sûrement pour ça que personne ne sait comment l'attraper. Parce que personne ne connait la vrai Cami, la vraie personne cachée derrière toutes les illusions qu'elle aime donner. "Je crois qu'on se ressemble bien plus que ce que l'on voudrait dire." Elle fait référence à la longue conversation dans ce couloir morbide attendant une réponse sur le sort de son frère. A ça puis aux mots qu'ils avaient pu avoir après une énième dispute. Sans qu'elle ne comprenne vraiment pourquoi, ils avaient peu à peu livrés des informations sur eux devenant sûrement plus intimes que ce qu'ils auraient voulu être. Mais elle ne veut pas en faire quelque chose d'important Camila. Elle veut laisser ça derrière elle et profiter des retrouvailles qu'elle s'octroie en sa présence. Qu'il semble apprécier plus que de raison d'ailleurs puisque déjà il la mène jusqu'au lit, son corps chaud prenant place sur le sien. Elle sourit la belle Wildingham le laissant la débarasser de son tee-shirt puisqu'il n'était d'aucune utilité, son coeur prenant des embardés folle dans sa poitrine alors que son regard se connectait au sien. Ses doigts fin glisse avec une infime douceur sur les traits de sa machoire avant que ses lèvres ne viennent s'emparer des siennes clôturant ainsi la conversation. Elle ne souhaitait pas discuter, elle le voulait. Deux choses totalement différente en soit. Et pas à pas, elle retirait les bouts de tissus qu'il pouvait porter, appréciant chaque courbe de son coeur, se remémorant avec envie tout ce qu'il était capable de lui faire ressentir d'un coup de bassin. Oh, la nuit serait inoubliable, elle en était certaine.