Logan. Elle aime. Elle rie.  Elle a toujours 99 problèmes  et dont 86 d'entre eux sont juste des scénarios fictifs dans sa tête. La jeune Marston stress toujours pour un rien, illogique. Elle souhaite juste faire de son mieux, apprécier la vie comme elle vient. Officiellement Logan, officieusement Polly la jeune femme a réussi à faire son petit bout de chemin. Provenant d'un voisinage modeste au plein centre de Philadelphie, elle connu des amours. Des emmerdes. Surtout des emmerdes. Débrouillarde, elle n'en a toujours fait qu'à sa tête.

(flashback, point de vue d'un homme)

+ Tu étais là affalé sur ton canapé, zappant de manière nonchalante les différentes chaines proposées. Rien ne t'intéressait. Peut-être était-ce dû au fait qu’il n’y avait rien d’intéressant à cet horaire-là ? Désolé Gordon Ramsay mais cauchemar en cuisine ça commence à devenir fatiguant. C’était la sixième fois que tu regardais le reportage sur les lamas en Amazonie et franchement tu en avais marre. Merci la chaine animalière d’avoir enrichi ta culture, mais là non stop. Tu étais sur une pente glissante, et tu le savais malheureusement que trop bien. Depuis ce matin tu enchaînais les activités non productives, et tu en étais fier. Tu t'apprêtais à regarder un match de cricket lorsque la sonnette se mit à retentir encore et encore . Tu regardais la porte puis tes pieds, c'était décidément bien trop loin pour toi. Tu savais très bien qui c'était. Oui, pour le savoir tu le savais. Dans ce monde il y avait qu'une seule enquiquineuse qui pouvait venir t'ennuyer un samedi soir. Les jeunes de nos jours! Soupirant tu bougeas tes petites fesses et alla ouvrir, en fraisant exprès de prendre tout ton temps. "Put*in t'abuses! j'étais entrain de regarder un super match là." mentis-tu les sourcils froncés pour montrer ton agacement. Il ne fallait pas qu’elle pense que tu étais content de la voir, après c’est certain elle ne te quitterait plus, elle planterait une tente dans ton appart pour toujours. Le cauchemar de toute une vie.
En réponse, elle lui accorda un sourire malin, reprit son souffle et recommença à parler de plus belle. « Mec’ c’est toi qui abuse ! T’aurais pu venir ouvrir la porte avant, j’ai failli prendre une crampe aux pieds à force de rester debout ! On ne fait pas attendre les princesses. » lui répondit-elle du tac au tac sur le même ton, les yeux pétillant. « Toi une princesse ? Une princesse de quoi ? De la mauvaise odeur et des pets ? » Elle ignora complètement ta réponse et te poussa pour entrer dans ton appartement telle une diva. Elle te glissa un petit sourire satisfait sachant pertinemment qu’elle venait de gagner cette bataille. Cette fille n’était vraiment pas possible. Tu te contentas de la regarder d'un air blasé. T'avais abandonné depuis longtemps à résoudre le mystère de jolie blonde. Logan Polly Marson était décidément un sacré petit bout de femme. Tu baissas les yeux vers ses mains, où tu découvris un paquet de pop-corn, de la bière et un DVD. Tu pensais clairement avoir atteint le sommet en la voyant arriver, mais le pire restait à venir. Dirty dancing? DIRTY DANCING? Tu avalais difficilement ta salive. Tu te demandais bien ce qu'avait toutes les filles du monde avec ce film. Tu écarquillas les yeux, et fis une drôle de tête; celle qui dit "WTF? Je ne regarderais jamais, jamais, ja-mais ce film de ma vie même sous la torture" Oui tu pouvais lancer ce message à travers un unique regard, mais ça demandait de l'entrainement. Tu soupiras à nouveau t'appuyant contre la porte, et désigna le DVD d'un simple geste de la tête. « Rêve, je regarde pas ça. » « S’il te plaît ! S’il te plaît ! S’il te plaît ! » commença-t-elle à dire inlassablement, faisant ces petits yeux de merlan frits, ceux à qui personne ne résistait. Hé oui ce n'était pas un mensonge, elle pouvait devenir super méga chiante quand elle le voulait & continuer sur cette lancée pendant trèèèès longtemps. Tu soupirais. Pourquoi fallait-il qu’elle se montre aussi teigneuse ? Ne pouvait-elle pas tout simplement abandonner ? « Tant que tu me demandes pas de te porter dans mes bras ou j’sais pas quoi. » dis-tu vindicatif te préparant mentalement pour cette épreuve de torture. Le pire dans tout ça c’est qu’après trois heures et dix minutes de film, à cause des pauses pipi plutôt longue de mademoiselle, cette dernière te dit. « Tu sais quoi dyl ? J’aime pas du tout ce film. Mais voir ta tronche pendant que tu le regardes franchement ça n’a pas de prix. » Logan se mit à rire comme une hyène, parce que même si cette fille avait deux boobs elle était incapable d’avoir de la grâce. « Putain t’exagère. » Tu lui balanças un cousin dans la gueule pour la faire taire. Sérieux qu’est ce qu’elle était chiante, une attachiante.

+ Les mains dans les poches, tu te balades, tu arpentes de long en large ces ruelles, et sans t'en rendre compte te revoila devant ton bar préféré. Tu observes les clients se trouvant à l'intérieur, ombre silencieuse dans la nuit. Tes yeux pétillent, alors que ton visage se fend d'un large sourire malicieux, tu venais d'entrevoir l'âme d'une connaissance. Tu rentres à l'intérieur et tu t'écris."HEY LOGAN l'amour de ma vie, vise ce rime. Putain j'suis trop fort comme mec.... ouai toi l'autre moche c'est à toi que j'parle. "Elle a cru sérieusement que j'avais un ami imaginaire qui s'appelait comme elle et qui avait en plus sa tronche ou quoi?" te chuchotais une petite voix dans ta tête alors que tu t'approchais d'elle.D'ailleurs pourquoi elle était ainsi seule? "T'sais décapsuler une bière avec tes seins? Je l'aurais bien fait moi même mais tu vois moi j'en ai pas. Remarque toi non plus je ne sais même pas pourquoi je te demande." soulignais-tu avant d'éclater de rire, posant tes fesses en face d'elle sans que la demoiselle ne pipe mot. Non, bien au contraire elle t'affuble d'un joli doigt d'honneur, articulant simplement le mot "connard" du bout des lèvres. Elle lève un sourcil te demandant silencieusement ce que tu faisais ici. Tu lui expliques alors que avait besoin de prendre l'air, au risque de laisser des courants d'air se faufiler par tes oreilles jusque dans ta tête, faire tourbillonner tes pensées et emmêler tes idées. Tu prends le risque. Tu aimes bien, tâter le danger. jouer avec les limites, sans jamais se brûler, jusqu'au jour où. Elle rigole. Encore et encore. Voilà elle t'a vexé, alors que toi, tout ce que tu espérais c'était de ruiner un peu sa soirée pour mettre de la joie dans la tienne. Tu t'insurges en comprenant. Elle pense que tu viens de piquer ce joli discours sur wikipedia. Cette fille est bien trop l'entre d'esprit pour comprendre ta poésie. Et toi un peu fort bourré."Tss c'est pour ça que tu vas finir veille et moche wesh."

+ Un gout de sel arriva jusqu'à ta bouche, mais tu t'enfichais, à tes yeux cela n'avait plus aucune importance. Les larmes s'écrasaient les unes après les autres sur ta joue. Elle avait tout gâché. Non, vous aviez tous les deux tous gâchés. Ton coeur se serra et une immense tristesse te submergea. Il était trop tard et tu le savais. Plus rien ne serait comme avant . Tu n'osais même plus relever les yeux. Ces mots si cinglant et dur raisonnait toujours dans ta tête. Tu avais l'impression d'avoir fait quelque chose de mal. Pour la première fois depuis trois ans vous vous étiez disputer. Pas la petite dispute toute gentillette non LA dispute, celle qui vous met plus bas que sous terre. Celle qui vous broie les os et qui plante des coups de couteaux dans le coeur. Celle où vous dites de choses que vous regretteriez tous les deux toutes votre vie. Du moins c'était ta vision des choses. Tu ne lui avais jamais parlé ainsi. Toi, d'habitude si calme et gentil était devenu quelqu'un d'autre. Pris d'une grand colère tu t'étais mis à lui crier dessus. Tu étais conscient qu'à ces yeux, ta voix devait certainement être dure, blessante et cruelle. Tous cela parce qu'ils avaient osés, osés le faire juste sous ton nez. Ce jeux de chat et à la sourie avait duré bien trop longtemps. Elle t'attirait depuis toujours et pourtant tu n'arrivais pas à exprimer tes sentiments. Le pire c'est qu'elle continuait à te mettre à bout sortant avec d’autres garçons juste devant ta porte. Tu en avais marre. Ce qui t'avais le plus profondément blessé c'était de voir ton meilleur ami qui connaissait tes sentiments pour la demoiselle entrer dans son appartement. Elle était à toi. Tu n'avais pas pu te contenir et tel un homme viril tu avais défoncé la porte. Bon tu l'avais juste ouverte, mais dans ta tête c'était beaucoup plus mélodramatique . Puis tout était partie en clash, toi contre meilleur ami, ton meilleur ami contre Logan, Logan contre toi. La boucle c'était bouclée. Maintenant tu ne parlais plus à ton meilleur ami, ni à Logan. C’était ça le plus triste. Logan et toi vous vous connaissiez depuis toujours. C’était la femme de ta vie, bien qu’elle n’en fut jamais vraiment consciente. Tu l’aimais plus que tout. Apparemment pas elle, du moins pas autant. Elle t’informe qu’elle part. Qu’elle en a marre d’être ici. Elle veut voir le monde, elle a l’impression d’être à deux heures de sa vie. « Je vais à Boston» qu’elle crie. Après avoir autant foutu le bordel dans ta fille madame se casse. « Mais Putain mais MERDE. » t’écris-tu à pleins poumon frustré de ne pas faire plus. Elle part. Pour toujours. Elle va vous oubliez, toi, les autres. Logan c’est le genre de fille qui ne s’attache pas, qui ne se retourne pas pour admirer le passer. Tu sais qu’au moment où elle franchira cette porte jamais elle tentera de vous recontacter. Après dix neuf ans elle se permet de tout quitter. Te laissant là derrière comme une grosse merde. Elle allait tout effacer, jeter à la corbeille de son ordi toutes vos photos, votre vie. Grandir ensemble ne voulait certainement rien dire pour elle. Déchiré tu la regardes s'en aller. "LOGAN MARSTON ON SE RETROUVERA." hurles tu comme une promesse.