Summer Camp te voilà ! Je t’avais tellement attendu et maintenant tu étais là. J’avais beaucoup hésité à passer mon été à Londres puisque ma sœur et mon frère avaient quitté l’université et j’étais rendue seule. Cependant, je devais avouer que le coup de l’aventure et d’indépendance avait pris le dessus. Un été, sans aucun membre de la famille dans les parages, juste quelques traditionnels gardes du corps. C’était tentant non ? L’année dernière c’était au Canada et maintenant au Laos. Deux destinations où j’étais une parfaite étrangère. Très honnêtement, il y avait peu de chance que je tombe sur quelqu’un qui me reconnaitrait ici ! J’étais très excitée à cette idée c’est pourquoi j’avais changé d’idée et m’étais inscrite à la dernière minute. Il y avait d’ailleurs une soirée d’organisée avec plusieurs participants au summer camp d’organiser dans un club où je me rendis. La soirée avait était de bon train, mais elle arrivait à sa fin trop rapidement à mon goût. Alors que j’attendais que le valet revienne avec mon garde du garde, j’entendis des voix s’élever en arrière de moi. Il y avait seulement une autre jeune femme blonde à coté de moi avec qui j’échangeai un sourire de sympathie qu’elle me retourna. Des hommes qui avaient un peu trop fêtés et espéraient ne pas finir la soirée seule, arrivèrent à notre hauteur.  Ils sifflèrent en les déshabillant du regard avant qu’un ne lance :  « Vous là ! Moi, je suis à l’hotel qui est bleu sur le bord de la plage » dit-il en s’appuyant sur son ami parce qu’il était à ce point saoul. « Non, encore plus simple : dites moi tu dors à quel hôtel et je te rejoins? » Je lançai un regard nullement impressionner à ma voisine qui semblait être autant intéressée que moi, c’est-à-dire, pas du tout.

J’attendais patiemment le retour de ma voiture que j’avais louée pour le summer camp. Il y avait une autre inconnue avec moi qui semblait attendre aussi et qui se mêlait de ces affaires : chose que j’appréciais parce que je m’occupais des miennes aussi. Les deux étions en attente quand des jeunes hommes complètement sous l’effet de l’alcool sortirent du club et essayaient de ramener une aventure d’un soir à leur hôtel. Ils nous adressèrent la parole et on s’offrit un sourire de sympathie. J’étais toujours autant scandalisé que des hommes s’adressent aux femmes de la sorte : cela n’arriveraient JAMAIS avec d’autres hommes alors pourquoi se permette autant de liberté avec le sexe féminin. Enfin, j’essayais de ne pas trop y penser peut-être qu’en ne les regardant pas ils s’en iraient. Ma voisine en décida autrement et puis dans le fond, elle avait plutôt raison. Alors, j’embarquai dans son jeu : « Totalement, comme si on serait intéressée à ramener ÇA avec nous », dis-je en roulant les yeux. Quand un d’eux s’approcha de moi pour enlever une mèche de mon front, je reculai d’un pas en ventant mon nez de la puanteur d’alcool qu’il dégageait. « Premièrement, y'a pas de poupée ici et deuxièmement, on est tous les deux pas intéressée » dis-je en secouant la tête négativement et en les jugeant du regard alors que son copain venait s’appuyer sur l’épaule de son ami non sans avoir matter mes fesses alors que ma voisine leur conseilla de s’en aller. « Et prendre un bonne douche » dis-je en prenant un pas de plus pour m’éloigner d’eux.