C'est à la fois naturel et .. déconcertant. Elle s'attarde sur des détails, mais pas tous. Une pièce, un miroir, et elle tourne sur elle-même, un peu perdue. Finalement, elle reconnaît ses soeurs, visiblement émues, et .. elle les prend dans ses bras. "T'es prête ?" demande Kaya avec émotion, alors que Margot pivote, pour faire fasse au miroir... Dans une grande robe blanche. Ses boucles rousses ordonnées avec soin, elle est belle, elle même émue par son propre reflet, et surtout, elle est amoureuse. Et c'est quand elle entend la porte s'ouvrir derrière elle et ses sœurs qui étouffent un juron de surprise qu'elle sursaute, pivote, le temps d'entendre Sofia qui proteste. "Ça porte malheur, Eliot, oust, oust!" Et l'espace d'un instant, elle est presque surprise de la situation, Margot. Jusqu'à ce que ça lui revienne. C'est vrai, bientôt, elle ne s'appellera plus Weasley, mais bel et bien Llewellyn.

C'est le plus jour de ta vie, mec. Respire, respire. "T'es prêt ?" La voix d'Elias lui tira de ses songes alors qu'il se regardait dans la glace pour la cinquantième fois depuis di minutes. Costard noire, cravate assorti, coupe de cheveux réglée au millimètre près, il était plus que prêt physiquement. Mentalement, c'est une autre affaire. C'était comme un rêve, un doux rêve. Tout le décor autour de lui, la chambre, les fleurs, ses témoins, tout semblait féerique et irréel.  "Eliot ?  Faut que t'ailles te mettre en place, mon gars. Tu vas te marier !" Irréel, si irréel qu'il mit quelques secondes à réagir à son meilleur ami, le temps que les paroles lui atterrissent au cerveau. Le stress montait atrocement, mais il se décida enfin à faire un pas vers la porte, direction l'autel.« Ouais, j'vais me marier ! » Chuchota-t-il plus pour lui-même que pour les autres. Le grand jour est arrivé : Eliot Llewellyn allait se marier avec Margot Weasley.

La panique commence à s'emparer de la rousse, qui commence à faire les cent pas dans la pièce. Kaya est retournée auprès de Nicholas pour s'installer, et s'assurer que tout le monde est bien assis. Puis accessoirement, que le futur mari est en place. C'est son père qui finalement, vient la chercher. "Je crois qu'il faut que je t'emmène quelque part" dit-il d'un air solennel, en venant prendre le bras de la jeune femme. Elle hoche la tête, avant de le laisser l'entraîner vers l'extérieur. Vers l'autel, vers tous ses proches qui ont le regard rivé sur elle, et surtout, surtout, Eliot qui l'attend au bout. Elle arrête de respirer, Margot. Mais surtout, elle sourit, émue. Elle ne réalise l'ampleur de la chose qu'une fois face à lui, muette, les larmes aux yeux. "Nous sommes réunis aujourd'hui..." Le prêtre commence à parler. Elle n'entend rien, son regard oscillant, ému, entre son futur époux et leur fils, juste derrière, dans les bras de son parrain, témoin et meilleur ami d'Eliot, ami de Margot.. Elias.

Le cœur en chamade, il jeta des regards anxieux vers ses proches, ne manquant pas, par la même occasion, de surveiller du coin de l’œil son fils, lové dans les bras de son parrain, Elias. La première note de la marche nuptiale et son cœur se serra alors qu'au loin, la femme de ses rêves s'approchait pas à pas de lui, accosté par celui qu'il appellera bientôt officiellement beau-papa. Dès qu'elle atteignit sa hauteur, Eliot afficha le sourire le plus grand et sincère de sa vie, prenant dans ses mains, les siennes, pour se rassurer de son existence. Le prêtre amorça son discours, Eliot ne l'écouta pas, trop accaparé par la beauté de sa future femme. Puis vint l'instant primordial : "Le mariage suppose que les époux s’engagent l’un envers l’autre sans y être forcés par personne, se promettent fidélité pour toute leur vie et acceptent la responsabilité d’époux et de parents. Est-ce bien ainsi que vous l’entendez ? " Le début du texte de Cérémonie. Sans aucune hésitation, avec un sourire aussi niais que possible, les yeux fixés sur sa rousse, il répondit. « Oui. »

Le jour du mariage de Eliot et Margot. Qui l'aurait cru ? Tu connaissais les jeunes gens depuis l'université. La même université où tu avais rencontré Denys. Ton meilleur ami. Ton confident. Ton époux. T'étais plus une Strauss, mais bel et bien une Zacharias désormais. Ashleigh Strauss c'était mariée. Trois ans et cinq mois déjà de mariage. Et si c'était que ça... Alors que tu regardais tes amis s'unir, à leur tour, ton mari à tes côtés, c'est ta fille qui se mit un peu à gigoter sur tes jambes. Ashleigh Strauss, devenue Zacharias, avait bien deux enfants. Et tu attendais deux autres, actuellement dans ton ventre, quasi sur le point de pointer le bout de leur nez. Dingue était un euphémisme pour décrire tout ça. Mais t'étais heureuse, comblée, dans ta vie de famille. Et tu souhaitais le même bonheur pour les futurs mariés. Chuuuut que tu souffles à l'oreille de ta fille, bougeant un peu les jambes pour la calmer tandis que Eliot disait oui. C'était au tour de la rouquine d'officialiser les choses. Sourire aux lèvres tu attendais.

Elle a l'impression d'arriver au bout du chemin, Margot, et pas seulement au sens propre, mais également au figuré. Après ce qui a semblé une éternité à le fuir, lui, ses sentiments, elle-même et ce qu'ils pouvaient représenter, elle était là, face à celui qu'elle a fini par voir pour ce qu'il était, l'homme de sa vie, prête à dire oui. Elle hoche la tête tout du long de la question du prêtre, un sourire ému sur les lèvres, avant de dire en même temps qu'Eliot « Oui. » Un rire léger lui échappe en entendant la petite d'Ashleigh et Denys qui s'agite, mais elle se reprend. "Devant tous ceux qui sont ici, et en présence de Dieu, échangez vos consentements. " Elle retient sa respiration, Margot. Et c'est elle qui commence: Eliot... Je te reçois comme époux et je me donne à toi pour t'aimer fidèlement tout au long de notre vie. Et après un bref temps de pause, et un regard derrière lui, elle ajoute « A toi, et à notre fils. » Oui, parce qu'il faut pas l'oublier.

La main sur mon ventre déjà bien rond, l'autre dans la main de ma fille Blue-Ivy portant sa fameuse robe de princesse après un long caprice. J'étais incapable de pas céder, et surtout sa voix de crécelle et ses pleurs crispants me fracasse le crâne. J'me retourne, et j'vois Marin en train de ramasser Leo au sol. Pierre richard ce mioche, je soupire en levant les yeux au ciel. - Dépêchez vous, on va être en retard ! Que je grogne en accélérant le pas difficilement. Entrant à l'intérieur, le prête avait déjà débuté son discours. - Voilà à cause de ton fils qui a deux pieds gauche, on a raté le début ! Je lui donne un coup de coude, lançant un regard de travers à Leo au passage et je rejoins Denys&Ash déjà installés. - J'ai l'impression d'être une grosse baleine. C'est horrible. Chuchotais-je à ma meilleure amie en ayant les yeux rivés sur la magnifique mariée rousse.

Habillé avec le plus beau des costumes, nous allions avec Sage au mariage de mon vieux pote Eliot. J'avais toujours du mal à me dire qu'il y a encore quelques années, nous faisions les cons et maintenant que des gamins avaient fait leur apparition. D'ailleurs, Leo, ce gosse, satan sur terre, avait encore eu la bonne idée de se prendre les pieds dans le tapis. Je le regarde faire avant de l'attraper par la chemise pour le remettre sur pied. Ma jolie blonde, exaspérée gronde, nous presse pour atteindre l'église. « Mon fils ? Il est sorti de TON ventre. » répliquais-je en voyant cette enfant bavant, ça ne pouvait pas être le mien pas avec la tête de con qu'il avait. On atteint finalement les portes et rejoint Denleigh. « T'es grosses chérie mais t'es encore baisable, tant fait pas. » j'en avais ras le cul de lui dire qu'elle restait magnifique quoiqu'il arrive, autant qu'elle comprenne que même dans cet état je la prenais quand elle voulait. Leo sur les genoux, je souris en voyant mon pote devant l'hôtel.

Bordel, sa petite soeur était en train de se marier. Genre, vraiment en train de se marier. C'était dingue putain. Bon, elle allait défoncer Nicholas de pas être venu mais clairement, c'était pas sa faute. Comme elle l'avait expliqué à Margot d'ailleurs, ce dernier avait une constipation tellement dingue qu'il avait bon espoir que ça fonde à l'intérieur de lui mais pour le moment, il était cloitré à l'appartement. Bref, c'était beau, y avait l'échange de voeux et même Kabulle était resté tranquille se contentent de baver sur certains invités. M'enfin, tout était parfait quoi. Parfait à part les petits monstres qui, incapable de tenir en place, se mettait à sautiller partout. "Luc, Charles, Edouard, Pascal, Cunégonde, Constance, Pénelope, Prudence, ASSIS !" P'tain mais faites des gosses quoi. Une équipe de foot qu'elle avait, tous plus cons les uns que les autres et insupportable. Et dire que Nicho voulait se remettre au travail quand elle, elle rêvait de les vendre au marché contre trois chameaux. Ouais, c'était d'une tristesse.