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I LOVE HARVARD
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    (lleweasley) we're just strangers
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    Lien du postLun 3 Juil 2017 - 16:29
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    « Merde. » Mauvais bouton d'ascenseur. Tant pis. Elle rit toute seule, Margot, appuyant sur le bon bouton alors que les portes se referment. Et puis merde, elle appuie même sur tous les boutons, elle finira bien par reconnaître son couloir. Et elle s'assoit, la rousse, se laisse bercer par l'ascenseur, même si chaque arrêt lui donne la tête qui tourne. Elle était sortie pour l'oublier, et au final, il l'avait suivie. Même sans le vouloir, qu'importe, elle l'avait vu, avec c'te belle brune plantureuse, qu'elle ne connaît pas. Qu'elle n'a pas envie de connaître. Elle s'est juré, Margot, elle s'est juré de plus souffrir après le départ d'Eliot, après Adriel. Alors pourquoi est-ce qu'en le voyant avec elle, elle a eu c'te putain de coup au coeur, comme si on lui faisait une putain de séance d'acupuncture avec des aiguilles à tricoter ? Alors Margot, elle avait déjà bien bu, m'voyez. Elle pensait à rentrer. Sauf qu'après ça, elle a juste changé de bar. Changé de compagnie, changé de verres, aussi, et le résultat, il est pas fameux, alors qu'elle arrive à l'hôtel à pratiquement 3h du matin. Les portes s'ouvrent, elle reconnaît son étage. « Oh merde. » Qu'elle répète, mais les portes se referment déjà, quand elle se jette pratiquement entre les deux portes qui se rouvrent en sentant l'obstacle. C'est une solution comme une autre. Alors, elle chope son sac, et elle se redresse, Margot. La tête lourde, le corps sur pilote automatique, elle zigzague jusque son numéro de chambre, tout en fouinant dans son sac pour chercher la carte faisant office de clé.

    Une fois. Deux fois. C'est seulement à la troisième fois qu'elle capte que ce n'est pas sa clé qu'elle a en main, mais sa carte de crédit. Et elle pouffe de rire, Margot, devant sa connerie, sortant cette fois la bonne clé pour déverrouiller la porte. « J'ai besoin d'une douche. » Qu'elle marmonne en posant négligemment son sac par terre, dans l'obscurité, tout en claquant du bout du pied la porte derrière elle. Si bien qu'elle en perd l'équilibre, la rouquine, manque de se casser la gueule. Et c'est alors qu'elle est à moitié par terre qu'elle le voit. Qu'elle pousse un cri. « Manquait plus que ça. » Et elle part dans un long fou rire en constatant qu'il s'agit d'Eliot. « Tu me hantes en fait, c'est ça? » Qu'elle demande le plus sérieusement du monde entre deux rires. « Ah non c'est vrai. On est """colocs.""" » Qu'elle répète en mimant des guillemets avec ses doigts, avant de se taire. Oh, elle dormirait bien là, après tout, elle prendra sa douche demain.

    @Eliot Llewellyn
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    Lien du postMer 5 Juil 2017 - 0:08
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    Pas loin de trois heures du matin. Lessivé et rêvant de s'enterrer dans son matelas, Eliot rentrait enfin à son hôtel, non sans traîner des pieds. La soirée paisible qu'il avait espéré n'avait pas été si paisible qu'il s'y attendait, au final, en compagnie de Willa, son ex. Il était épuisé, moralement fatigué et ne rêvait que d'une seule chose : son lit, et revoir Margot. C'était niais à souhait, mais comme chaque fois, dès qu'il s'approchait de la chambre, son cœur battait rien qu'en s'imaginant qu'elle se trouvait derrière cette porte et qu'il allait la voir. Même si à cette heure-ci, elle devait paisiblement dormir... Ou pas. Qu'il constata après avoir pénétré dans la chambre et s'être confronté à un silence de mort. Pas une seule respiration. Et son côté parano le fit directement réagir, en allumant toutes les pièces de la chambre à la recherche de sa 'coloc'. Nada. Well. Elle était de sortie. Elle avait le droit de sortir, non ? Merde, il était crevé pour ces conneries, il avait pas l'énergie de chercher mais il sentait qu'il ne pourrait pas fermer l’œil de la nuit à moins qu'elle ne débarque. Saine et sauve. Fuck. Il s'allongea alors, mais garda les yeux bien ouverts, jetant souvent des coups d’œil à la porte d'entrée. Mais rien ne se passa durant dix bonnes minutes jusqu'à ce qu'un bruit le fit sursauter. Et une Margot plus qu'éméchée fit son entrée, en marmonnant. Il se contrôla pour ne pas bouger, ne pas s'énerver, ne pas se jeter sur elle, vérifier qu'elle n'avait pas une égratignure. Il se força même à l'ignorer et à garder les yeux rivés sur son plafond. Jusqu'à ce qu'un boucan infernal le fit enfin réagir alors que Margot semblait être tombée au sol. Là, il se retourna vers elle, même mieux, se releva derechef pour s'asseoir sur le lit, et l'observa les yeux froncés alors qu'elle se mettait à crier en le voyant. Ok. Qu'est-ce qu'elle faisait ? Dans quel état elle était ? Étrangement, il était encore plus inquiet que quand elle n'avait pas été là. Il commença à faire un pas pour s'avancer vers elle jusqu'à ce se lançait dans un fou rire incontrôlable en sortant des paroles intelligibles sur lui. Et pas besoin d'être un génie là pour additionner deux et deux. Son sang ne fit qu'un tour, il serra la mâchoire et dû se retenir de ne pas se lever et aller fracasser n'importe quoi dans cette pièce pour éclater sa colère. Putain, elle était bourrée ? Elle était totalement bourrée et ça le mettait dans un état fou de la voir ainsi. Mais il n'en fit rien, il se contrôla et lança simplement un : « J'peux savoir où est-ce que tu étais ? », les dents serrés, les poings empoignant avec puissance le bord de son lit pour lui éviter une connerie. Il ignorait ses blablas dû à l'alcool. « C'est ton nouvel hobby la destruction de ton foie ? » Il n'était pas l'mieux placé à vrai dire pour la juger, étant donné qu'il connaissait on ne peut trop bien ce genre de fin de soirée, mais il ne pouvait pas s'en empêcher d'utiliser ce ton moralisateur. Elle était une épave, bordel de merde ! « Margot, t'étais où ? » Réitéra-t-il, le ton froid, bien conscient qu'elle n'était loin en état de lui répondre clairement mais il tentait tout de même. Bordel, qu'elle l'énervait à cet instant, la voir dans cet état l'énervait. Il s'avança vers elle et la souleva par le bras, beaucoup moins délicat que les autres moments où il la touchait et l'aida à tituber jusqu'à son lit. « Arrête de gesticuler comme une enfant et réponds à ma question ! » Sa nuit allait être longue.


    @Margot Weasley
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    Lien du postMer 5 Juil 2017 - 2:30
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    Elle a bu, plus que de raison. Un peu fumé, aussi. Et c'est le genre de chose qui ne fait jamais bon ménage chez la rouquine, même si dans l'immédiat, elle est euphorique. L'euphorie de l'innocence, innocence procurée à grand renforts de verres et de joints. Elle titube dans le couloir, maudit un peu plus ses talons à chaque seconde, se demandant très sincèrement s'ils ne sont pas en train d'essayer d'étrangler ses pieds. Parce qu'elle est pratiquement sûre qu'ils la serrent de plus en plus, ces cons. Puis enfin, la libération, après maintes et maintes manoeuvres pour ouvrir la porte de sa chambre, elle finit par voir la porte s'ouvrir, la belle affichant un sourire victorieux. Sourire qui s'estompe brièvement quand elle tombe, mais qui revient quand elle constate que sa robe est à moitié remontée, alors elle se tortille pour tirer sur les pans et retrouver un minimum de contenance. En vain. Et c'est là qu'elle le voit. Même dans la pénombre, il est beau, putain. Pourquoi est-ce qu'il faut qu'il soit aussi beau, dites ? A moitié redressé, elle le regarde le temps de quelques mots, avant de lui tourner le dos, sans comprendre qu'il vient de lui parler. Et il parle, encore. Parle de son foie. « Maaais non. Il va très bien mon foie. » Sa main voltige dans l'air, chasse du vent, chasse ses mots. Au lieu de quoi, elle se tourne encore, cette fois pour regarder le plafond. Puis ses jambes. Oh merde, ils sont loin, ses pieds, comment elle est censée atteindre ses chaussures?

    Et c'est pendant qu'elle est plongée dans cette question existentielle super importante, qu'Eliot insiste encore une fois pour savoir où elle était. Et puis, qu'est ce que ça peut lui faire, hein? « Cà et là. » Qu'elle résume en haussant une épaule avec un sourire enfantin, loin de s'offusquer du ton glacial qu'emploie le beau blond à son égard. En revanche, ce qu'elle apprécie bien moins, c'est quand il commence à attraper son bras pour la redresser. « Eh, tu m'fais mal, j'ai des ptits bras moi. » Moue boudeuse, elle zig-zag encore et toujours, jusqu'à s'écraser sur son lit. Et pourquoi diable insiste-t-il à vouloir savoir où elle était ? « Qu'est ce que ça peut te faaaaire, moi j'te demande pas où t'étais. » Après une seconde de réflexion, elle passe de position assise à position allongée sur le dos. « Non, en fait, j'te demande même de ne surtout pas me dire où t'étais. » Ouais, vu comme ça, c'est même carrément mieux, elle ne veut absolument pas savoir où il a pu aller. Puis elle se redresse, à nouveau assise. Elle manque de tomber du lit, au passage, passant une main sur son visage dans ses boucles rousses loin d'être aussi disciplinées qu'elles l'étaient quand elle a quitté la chambre plus tôt. « Elle est jolie, t'sais. » Qu'elle balance du tac au tac, sans filtre, spontanément. Devant l'air dubitatif d'Eliot, Margot roule des yeux. « La bruuuune là, aux yeux de biche et à la plastique de mannequin. » Les yeux fermés, elle balaie à nouveau l'air, sa langue claquant contre son palais de mécontentement. Puis elle se rallonge à nouveau, perpendiculaire au lit, la moitié de son corps sur le sol. « J'plus envie de parler. Bonne nuit. » Qu'elle dit en fermant les yeux. Si seulement c'était aussi simple.

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    Lien du postMer 12 Juil 2017 - 19:27
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    Nul besoin de savoir déchiffrer l'expression couramment plaquée sur son visage pour deviner qu'Eliot était loin d'être dans le même état d'euphorie que Margot. Loin de là. Le regard aussi noir que l'encre de Chine, les poings serrés, son corps à la limite des tremblements, il faisait preuve d'un self contrôle qui l'étonnait lui-même pour ne pas la secouer et lui crier dessus pour la raisonner. Qu'est-ce qui lui passait par la tête bordel de merde ? Est-ce que c'était un cas exceptionnel ou en a-t-elle fait une sale habitude ? Si tel est le cas, depuis quand ? Les questions fusaient dans sa tête, au fur et à mesure que son inquiétude / colère montait. Quand bien même il était loin d'être un fiévreux partisan du "sans alcool la fête est plus folle" - au contraire, il était on ne peut plus mal placé pour la juger, en réalité - la voir dans cet état lui a fait l'effet d'un coup de fouet en plein dans la figure - ça faisait mal. Putain, c'était Margot, sa Margot, sa poupée rousse censée représenter l'innocence incarnée. Censée. Là, elle était juste une putain d'épave. Une poupée cassée. Qui refusait catégoriquement de dévoiler le lieu de ses déboires et s'amusait comme une enfant face à Eliot qui faisait tout pour ne pas perdre patience. Surtout lorsqu'elle semblait vouloir en plus jouer la maligne en esquivant sa question avec un haussement d'épaules nonchalant. Well. « Margot, arrête de gesticuler, je te dis. » Qu'il préféra répéter encore une fois, sans réel effet étant donné qu'elle finissait par s'écraser toute seule comme une grande sur le premier lit qui se trouvait sur son chemin - celui d'Eliot. Chose qu'il ne prit même pas la peine de pointer du doigt, au point où elle en était. Et comprenez par là qu'elle ne semblait même plus tenir assise, s'allongeant, se ressayant avec un peu de mal alors qu'elle retournait la question à Eliot. Hm, pardon ? « Je ne suis pas celui qui est à deux doigts de finir dans un coma éthylique donc non, tu n'as pas besoin de savoir où j'étais. Par contre, moi si. » Et il finirait vraiment par agir d'une façon qu'il ne le souhaitait pas si elle continuait à esquiver sa question. Merde, Margot, réagis ! Mais non, c'était trop facile. Rien n'était jamais facile avec la rousse, elle s'amusait et lui balançait des répliques totalement à côté de la plaque, notamment sur une brune jolie qui Eliot était censé connaître vu le ton utilité. Mais nope, il ne voyait pas. « De qui tu veux parler ? »  A l'instant, il ne comprenait réellement pas et s'en fichait pas mal au fond de lui, pensant qu'elle était dans un autre délire alcoolique.  « Brune aux yeux.. quoi ? » Finit-il par souffler, en se passant la main sur le visage. Fatigué. Il était fatigué. Déjà par Willa puis.. Oh. Oh. Attendez. "Brune aux yeux de biche" ? « Okkk. Qu'est-ce que mon ex à avoir... » Hop, pas le temps de répliquer, demander des explications, qu'elle se recoucha et manifesta, de façon boudeuse, son envie de dormir, de plus parler. Loin d'être dupe, il leva les yeux au ciel. « Arrête de faire l'enfant. » Facile à dire lorsque l'alcool coulait à flot dans ses veines à l'heure où ils  parlaient. « T'as toujours pas répondu à ma question soit-dit-en passant. T'étais où et avec qui ? » Debout, juste en face d'elle - ou plutôt en face de son corps mi-inerte, et les bras croisés sur son torse, il était loin de vouloir lâcher l'affaire.


    @Margot Weasley
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    Lien du postJeu 13 Juil 2017 - 12:39
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    Margot, ce soir, elle n'est pas coopérative, et après tout, pourquoi le serait-elle ? Elle ne lui devait rien, à son "colocataire". En temps normal, son petit coeur fragile se serait emballé juste à le voir si inquiet, soucieux à son égard, sauf que là, elle ne voit rien, trop occupée à ignorer ses questions, à ignorer son air bien trop sérieux. Tout lui passe par dessus la tête, belle euphorique, qui s'attendait à tout sauf à tomber sur lui en rentrant de sa soirée improvisée. Après tout, n'était-il pas en - très - bonne compagnie quand elle a quitté le bar où il se trouvait ? Elle esquisse une moue enfantine lorsque le blond vient - une nouvelle fois - lui demander d'arrêter de gesticuler. « Je gesticule pas, c'est la chambre qui bouge trop, aussi. » Bouille boudeuse, elle est innocente, Margot, et elle en est absolument convaincue, alors qu'elle titube jusque son lit. Bien sûr, que c'est son lit, elle a juste un peu de mal à se repérer - la faute à la chambre qui tourne, m'voyez - et elle s'allonge de tout son long, avant de se redresser laborieusement pour retourner ses questions à Eliot. Qu'il arrête d'utiliser un tel ton avec elle, alors qu'il n'a aucun droit sur sa vie. Après tout, est-ce qu'elle lui demande où il était, lui? De toutes façons, elle le sait, et elle ne veut pas savoir s'il a fini ailleurs. Son imagination divague, à la rousse, tant et si bien qu'elle n'entend même pas Eliot qui lui cause de coma éthylique. Non, elle est bien trop occupée à imaginer cette brune agrippée à lui dans un coin, les mains du blond s'égardant sur ses courbes. Son visage se ferme une brève seconde, puis elle ne répond pas. De toutes manières, elle ne sait même pas ce qu'il a dit, alors spontanément, elle vient en parler, de la brune, cette jolie brune avec qui il était.

    Et encore une fois, il joue l'innocent, celui qui ne comprend pas. Un rire jaune lui échappe, dans un bref instant de lucidité, à Margot. « Tu vas encore me dire que "c'est pas ce que je crois" ? » Un sourire tristement ironique vient orner le coin de ses lèvres, alors qu'enfin, il semble saisit de qui la jeune Weasley parle. Son ex. Cette fois, c'est un rire plus franc encore qui échappe à Margot. Un rire brisé. « Super. » Elle ne veut rien entendre de plus, elle s'allonge à nouveau, lui tourne le dos. Mâchoire contractée, l'alcool euphorique vient de prendre une pente vertigineuse, et beaucoup trop dangereuse. Et elle s'enfonce dans le mutisme, jusqu'à ce qu'Eliot parle de nouveau. « Quand t'arrêteras de te prendre pour mon père. » qu'elle rétorque aussi sec, la rouquine, qui ne lève même pas les yeux vers lui qui se tient debout les bras croisés devant elle. « MAIS QU'EST CE QUE CA PEUT TE FOUTRE EN FAIT ? » Elle se redresse d'un coup sur ses deux mains, son ton se haussant sans qu'elle-même ne s'y attende. Regard levé vers les deux billes bleues qui la fixent, ses nerfs lâchent, peut-être un peu trop vite. « J'étais un peu n'importe ou, et avec n'importe qui, ça te va ? Tout le monde tant que c'était pas toi. » Sa gorge se serre en fin de phrase, tandis qu'elle reprend: « Toi... Toi et ta brune, putain pour une ex elle avait l'air bien heureuse quand t'as dis à ce mec que c'était ta copine. » Pas de chance, Eliot, à ce moment là, Margot, elle était pas loin. Vraiment, vraiment pas loin, un regard direct sur la scène. Et elle a tout entendu quand le type les a laissés pour revenir vers son côté du bar, marmonnant que cette fille prétendait être célibataire jusqu'à ce que "son mec débarque". « J'ai fait ce bar, et un autre, et encore un autre. En fait, vu le peu de bars qu'y a à Vientiane, j'pense que je les ai tous faits. Ca te va comme réponse? » Elle a fait ce qu'il fallait pour le fuir, pour l'oublier. Mais même en état d'ivresse totale, même shootée au joint et à l'alcool, elle l'avait dans la peau, merde, il s'était insinué dans ses veines, et il avait pris un aller sans retour jusque son coeur.

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    Lien du postVen 14 Juil 2017 - 0:17
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    C'était la chambre qui bougeait trop, m'voyons. En temps habituel, Eliot aurait sans doute étouffé un rire derrière un sourire, amusé par les situations telles que celles-ci où l'alcool prenait le contrôle de l'humain. Mais là, non. Pas là. Pas quand l'humain en question se prénommait Margot, était aussi fragile qu'un haricot blanc (oui, cette comparaison existe) et surtout, avait la malchance d'avoir un certain Eliot, toujours dans l'abus, inquiet pour elle. Un peu trop inquiet. Donc non, il était tout sauf hilare devant la rousse en plein délire, et il le faisait bien comprendre avec une expression facile aussi dur que le marbre et les yeux levés au ciel lorsqu'elle jouait l'innocente - parce qu'elle l'était tout, sauf innocente à ce moment-là. Même quand elle partait dans un discours incompréhensible sur Willa, pour une raison dont il ignorait encore, il ne la prit pas du tout au sérieux, il en était plus épuisé et se frottait même les tempes du bout des doigts.  « Non, je n'allais pas dire ça. Parce que je ne sais pas ce que tu crois, et je m'en contrefiche à vrai dire; pour l'instant, ce n'est pas avec elle que je suis mais avec toi. » Pas besoin d'être un génie ceci dit pour comprendre facilement où elle voulait en venir, parce qu'en réalité il savait parfaitement ce qu'elle croyait et s'imaginait. Et quand bien même son rire ironique qu'il connaissait trop bien et qui résonnait dans la pièce lui pinça le cœur, c'était clairement pas sa priorité ce soir de se justifier, de subir une crise de pseudo jalousie alors qu'elle était en si mauvais point qu'elle ne tenait plus assise. « J'arrêterai de me prendre pour ton père quand t'arrêteras de jouer la gamine écervelée. » Parce que c'est pas ce qu'elle était là ? A se détruire pour.. lui ? Sans doute un peu trop prétentieux mais c'est le résultat des pièces des puzzles qu'il avait rassemblé. Et elle confirma quelques secondes après, lorsqu'elle explosa littéralement, sous le regard peu impressionné d'Eliot - mais le cœur en morceaux, pour changer - et qu'elle lui balança un "Tout le monde tant que c'était pas toi." Même dans une situation telle que celle-ci, ils arrivaient à se détruire mutuellement avec de simples mots ? Le blond avala sa salive, serra la mâchoire en encaissant le cou, l'écoutant blablater sur Willa et leur soirée. Soirée à laquelle elle avait apparemment insisté, sans qu'il n'en soit rendu compte. Il se bataillait intérieurement après ça pour garder son calme, la secouer, la raisonner. Elle s'était mis dans cet état, pour... ça ?! Pour une cinq petites putain de minutes dans une soirée ? S'était imaginée des scénarios et avait fini par une tournée des bars improvisée pour... ça ? C'était une blague ? « PUTAIN MARGOT MAIS T'ES STUPIDE OU QUOI ? » Hop là. Il avait tenté de garder son calme, j'vous jure. De ravaler ses mots et de pas s'énerver contre elle, surtout dans cet état mais plus il l'imaginait dans des bars, à s'alcooliser au maximum, plus son sang tournait à une vitesse incroyable dans son système, le faisant exploser.  « Non, ça ne me va pas comme réponse ! A quoi tu joues ? T'as l'intention de te détruire en ingurgitant tout l'alcool du pays à chaque nana qui va m'aborder ? Qu'est-ce qui se passe dans ta tête, bordel !? C'est pas toi qui criait haut et fort y'a à peine quelques jours que chacun devait passer son été de son côté ? Qu'est-ce que tu me reproches au juste ? C'est quoi ton putain de but ? Qu'est-ce tu veux à la fin, merde ?! » Il devait crier dans le vide, il le savait, vu son état, elle devait avoir saisi que la moitié des mots qu'il criait et gesticulait. Mais il s'en contrefoutait, tout sortait à la seconde, tout se vidait dans sa tête. Il ne voulait pas croire qu'il ait un si gros impact sur elle pour la pousser à agir ainsi. Il ne voulait pas croire qu'il était la raison de sa destruction, et ça l'énervait. Parce qu'elle n'avait pas le droit. Pas le droit de jouer la jalouse quand ils venaient clairement de mettre au point le fait qu'ils ne s'appartenaient pas, qu'ils n'étaient pas ensemble. Il l'avait bien compris, c'était à son tour. Enfin, ce n'était pas sans doute ce soir qu'il ferait rentrer des mots dans sa tête, mais c'était un début. « En fait, pourquoi j'me tue à argumenter avec toi, dans cet état, putain ? Comme si t'allais te souvenir de ce bordel au réveil. » Siffla-t-il entre les dents, s'imaginant déjà le réveil difficile demain et l'ambiance de la chambre aussi froide que l'eau du Titanic le lendemain. « J'arrive pas à croire que tu puisses te foutre dans un état pareil juste pour.. juste pour ça !  Pourquoi est-ce que t'es si déterminée à me faire tourner en bourrique, putain ? Parce qu'au final t'es vraiment stupide, Weasley,  si tu penses qu'il puisse avoir une seule autre putain de fille.. »

    @Margot Weasley
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    Lien du postVen 14 Juil 2017 - 4:20
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    Il est remonté, elle est agacée. Ouais, après la douce euphorie alcoolisée, Margot, elle avait fini par céder face au caractère de merde d'Eliot, qui semblait carrément déterminé à lui miner le moral après une "si bonne" soirée. Bonne, dans la mesure où elle était parvenue à oublier, ne serait-ce qu'un bref instant, oublier son "colocataire" et le fait qu'elle l'ait vu avec cette fille dont elle ne voulait rien savoir. Rien que savoir que c'était son ex, c'était une information en trop. Nouveau rire nerveux quand il reprend la parole. Pour l'instant, ce n'est pas avec elle que je suis, mais avec toi. Et elle se mord les lèvres, Margot, elle retient bien fort de lui dire qu'il n'est pas avec elle comme elle le voudrait. Au lieu de quoi, elle se contente de se mordre presque jusqu'au sang, de détourner les yeux, d'ignorer, tout simplement. Quand il la traite de gamine écervelée, elle rit jaune, secoue la tête, consternée. « Ca va, j'suis pas non plus en train de dormir sur le trottoir, alors la gamine écercelée, elle t'emmerde. » Elle a le sang qui chauffe, Margot. Lentement, mais sûrement, alors elle choisit de ne plus lui parler, mais évidemment, ça ne pouvait pas s'arrêter là. Et une dernière fois, il insiste, pose sa question. Alors s'il veut tant savoir où elle était, la rouquine, et avec qui, autant qu'il sache. Elle déballe, sans sourciller, tout ce qu'elle a sur le cœur, le fait qu'elle se soit simplement donné les moyens de ne pas penser à lui. Le genre de chose qu'elle ne dirait jamais spontanément de façon sobre, malheureusement. Mais ce soir, elle a perdu le contrôle, Margot, elle se fie plus à rien, et une fois qu'elle a terminé, non sans avoir manqué de préciser qu'elle a fait la tournée des bars de la capitale, c'est au tour d'Eliot de renvoyer la balle. Et il le fait sans prendre de gants.

    « PUTAIN MARGOT MAIS T'ES STUPIDE OU QUOI ? » Assise, elle s'agrippe aux draps pour rester stable, bouche bée, ne s'attendant certainement pas à ce qu'il hurle d'un coup. La moralisant comme un adulte le ferait avec une enfant, et elle reste étonnamment silencieuse, elle qui se moquait de tout pendant les dernières minutes, dès qu'elle avait passé les portes pour rentrer se coucher. Et il fait mal, quand il touche à leur discussion quand ils sont arrivés dans cette chambre. Qu'est-ce qu'elle veut ? Qu'est ce qu'elle veut ? Quand est-ce qu'il le comprendra à la fin ? Elle entend tout à moitié, mais le principal passe. Elle regarde dans le vide, immobile, jusqu'à ce qu'il semble rendre l'éponge, tout simplement. Par contre, les derniers mots, ils ne lui échappent pas. Et elle se passe une main sur le visage, la tête qui tourne, quand elle l'arrête sans même écouter ses derniers mots - et pourtant, les plus importants malheureusement - « C'est toi qui comprend rien, qui est pas foutu de comprendre que c'est toi qui me fait tourner en bourrique! » Elle se redresse tout à coup, peut-être un peu trop violemment, et elle s'accroche, Margot, elle s'accroche à lui, son regard vert assez hagard venant chercher celui d'Eliot. Et c'est comme si la colère s'évaporait, un instant, pour laisser place à la Margot vulnérable. Affreusement vulnérable. « Quand est-ce que tu pigeras que moi, j'ai besoin de toi...? » Elle reste là, quelques secondes, appuyée contre lui, son visage levé vers le sien. Elle relâche sa prise, manque de tomber, et elle s'écarte jusqu'au mur le plus proche. « Et j'préfère me détruire, plutôt que de te voir avec une autre. Alors si pour toi c'est être idiote.. j'suis complètement conne, ouais. » Elle réalise même pas le poids de ses mots, tant ils sortent naturellement. Mais c'est comme ça, elle l'a dans la peau, et ça, tant qu'il ne l'aura pas compris...
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    Lien du postSam 15 Juil 2017 - 1:15
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    La soirée avait vite dérapé. Clairement. L'humeur boudeuse et joyeuse de Margot avait en effet bien disparu en quelques secondes, son ton ivre et entrecoupé par des rires tout aussi ivres s'était transformé en haussement de ton, en cris qu'Eliot suivit quelques secondes après, agacé. Agacé, énervé par les agissements de la rousse. Agacé parce qu'elle se pavanait dans leur chambre dans cet état, loin d'être soucieuse de la réaction d'Eliot. Agacé parce que plus elle justifiait ses actions, plus elle s'enfonçait et le blondinet perdait contrôle parce qu'apparemment, tout était de sa faute. Sa faute si elle en avait fini la soirée dans cet état. Et il ne l'acceptait pas. D'où les cris, les questions à la chaîne, une demande d'explications. Quand bien même elle était dans un état second, il ne pouvait s'empêcher de sortir ce qui lui passait dans la tête, sur le cœur. Exprimer son incompréhension, son hébétement, une déclaration. Elle était vraiment stupide, n'est-ce pas ? Croire à la mascarade qu'il avait monté avec Willa rien que pour lui rendre un service. Elle qui l'avait réprimandé pour sa jalousie déplacée à propos d'Elias et elle; elle était tout aussi ridicule. Et Eliot lui avait clairement dit, explicitement énoncé : t'es stupide Weasley, stupide de penser qu'il y avait une autre fille, stupide de te mettre dans un état pareil pour une histoire à dormir debout. Pourtant, elle n'avait pas écouté. Ou il doutait qu'elle avait écouté, trop remontée elle également par la tournure des événements, et s'était lancée dans sa propre tirade. Debout, titubant, s'accrochant à lui. Eliot faisait tout pour paraître de marbre, rester les bras le long du corps, la mâchoire serrée, mais son regard le trahissait derechef dès le moment où elle s'était approchée de lui, et s'était mise à le remettre en place lui aussi. "C'est toi qui comprend rien (...) Quand est-ce que tu pigeras que moi, j'ai besoin de toi...?" Et les mots se plantèrent dans sa tête, dans son cœur, le piquèrent, le martyrisait. Parce qu'à ce moment-là, il ne voulait rien d'autre que croire à ses mots, à ses paroles, à cette déclaration. Mais il se rappelait bien vite de son état à la rousse et ça l'énervait encore plus parce qu'elle osait jouer avec son cœur, là, maintenant. « T'as trop bu, tu ne penses pas ce que tu dis. »  Qu'il plaça entre deux répliques, froidement, à deux centimètres de son visage, le visage toujours autant de marbre. Jamais il n'avait été aussi proche d'elle et si froid, pourtant il était à deux doigts de fondre, de baisser les barrières, de la croire. Mais non. Il secoua la tête, incrédule à ce qu'elle continuait de dire. "Et j'préfère me détruire, plutôt que de te voir avec une autre (...)" Il en riait. Jaune. Heureusement qu'elle s'était éloignée de lui à ce moment-là parce qu'il n'aurait clairement pas hésité à la secouer à ce moment-là si elle n'avait pas été posé nonchalamment contre le mur, derrière elle. « Arrête tes conneries Margot, c'est l'alcool qui te fait parler, encore une fois. Tu devrais aller dormir. » Presque sans cœur, sans pitié, il la fixait droit dans les yeux lorsqu'il lui sortit ceci. Presque. Car malgré tout, elle réussissait à faire sauter les battements de son cœur de façon tellement irrégulière qu'il la détesterait presque pour avoir autant d'effets sur lui, rien qu'avec de belles paroles. C'était elle qui avait mis un stop dès le début à leur arrivée ici, non ? Merde, ça n'avait aucun sens. Il ne la croyait pas, il ne vouait pas la croire. « Va dormir, s'il te plaît. » C'en était presque une supplication, qu'elle arrête ses paroles pleins d'illusion, ses conneries, tout. Qu'elle arrête de le rendre dingue.


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    Lien du postSam 15 Juil 2017 - 1:40
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    Le ton monte, et pourtant, c'est un putain de dialogue de sourd qui se déroule entre Eliot et Margot. Car si elle refuse de voir ou de comprendre qu'il ne se passe rien entre lui et la brune - aka son ex - du bar, lui, semble devenir complètement sourd quand elle lui confie qu'elle n'a besoin que de lui. Et pourtant, oui, elle a besoin de lui, c'est aussi simple que ça. Aussi simple qu'elle a eu besoin de lui, d'entendre sa voix quand elle était coincée au dernier étage d'une Lowell House en flammes. Aussi simple et limpide qu'elle avait eu besoin de lui pour revenir de Séoul jusque Boston. Elle a toujours dépendu d'Eliot Llewellyn, sans même le comprendre ni l'admettre, et de toute évidence, lui non plus n'est pas prêt à l'entendre. Alors à sa réplique glaciale, son regard rivé dans celui de la rouquine, cette dernière secoue la tête, consternée. « Tu vois vraiment que ce que tu veux voir, Llewellyn. » qu'elle marmonne en se séparant difficilement de lui, titubant jusqu'au premier mur qui lui tombe sous la main pour qu'elle s'y adosse. Elle l'entend bien, rire jaune à ses mots, et si elle était pas actuellement ivre morte, ça l'aurait blessée, Margot, sincèrement. Au lieu de quoi, elle rit en retour aux paroles du blond, qui continue de nier en bloc, incapable de comprendre ce qu'elle s'évertue à tenter de dire. Bon, certes, le dire complètement défoncée n'aide pas tant à rendre la chose crédule. « C'est facile de tout foutre sur le dos de l'alcool, hein? » Qu'elle demande, le toisant d'un air parfaitement insolent, ouvertement provocateur. Elle s'amuserait presque de la situation, Margot, si elle ne ressentait pas un pincement au coeur en le voyant la repousser, encore et encore. « Qu'importe. » Conclut-elle en avançant à l'aveuglette, jusqu'à ce que ses genoux heurtent son lit. « De toutes façons, quoi que je dise, ça te fait une belle jambe, j'suis quoi, rappelle moi? Une fille parmi tant d'autres ? » Oh ça non, elle a pas oublié. Elle risque pas de l'oublier, tant elle l'a répété dans sa tête. A Rhiannon, aussi, sa meilleure amie ne comprenant pas le comportement du winthrop. Ouaip, ben Margot non plus. « J'suis pas fatiguée. » Elle fait passer ses mains dans son dos, cherche à tatillons la fermeture de sa robe qu'elle tire d'un coup sec, pour se défaire du vêtement qui tombe au sol pour la laisser en sous vêtements. Elle escalade son lit, à genoux, pour aller chercher à quatre pattes chercher son pyjama. Sans pression. « Médite quand même là dessus, Eliot : L'alcool, ça a jamais forcé les gens à mentir. » Même ivre, elle a des éclairs de lucidité, la rouquine. Probablement le joint, paraît que ça rend philosophe. Dos tourné au winthrop, elle s'allonge sans même prendre la peine d'enfiler son pyjama. Ou disons plutôt qu'elle s'en sait incapable, dans l'immédiat. Yeux grands ouverts, elle se concentre sur ses mains qui n'ont eu de cesse de trembler depuis qu'elle a commencé, à son tour, à s'énerver. Quand est-ce qu'Eliot arrêtera d'avoir une telle emprise sur elle?

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    Lien du postMar 25 Juil 2017 - 4:00
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    C'était facile de jouer avec les mots, d'en sortir, de les ravaler, mais un peu moins facile de les assumer. De mesurer le réel impact d'un mot, d'une phrase. Carrément pas facile. Eliot haïssait à ce moment précis sa capacité à être facilement affecté par des simples mots, surtout venant de celle qui réussissait à jouer avec son cœur aussi aisément qu'un enfant appuyait sur un bouton on/off de son jouet. Malgré elle, elle s'amusait, ils s'amusaient, et aucun des deux ne semblait apprécier le petit jeu. Surtout Eliot lorsqu'elle avait commencé à lui sortir tout un tas d'âneries sur ce qu'elle ressentait. Nope, parce que c'était trop beau pour être vrai, pas vrai ? Surtout sorti tout droit de sa bouche ivre et peu fiable, c'était clairement trop beau pour être vrai si bien qu'il préférait rejeter ses aveux avec dédain, en riant jaune. Ce qu'elle n'accepta pas, évidemment.  Non, il ne croit pas ce qu'il veut, il croit ce qu'il peut. « C'est facile de tout foutre sur le dos de l'alcool quand t'as 3g dans le sang, en effet. » Est-ce qu'elle espérait vraiment qu'il gobe ne serait-ce qu'un mot de sa part dans cet état ? Quand elle lui avait elle-même balancé ses quatre vérités deux jours auparavant, sobre, et qu'elle ne tenait pas le même discours ? Deux jours auparavant où lui aussi lui avait balancé une pseudo vérité qu'il savait, allait faire mal, juste pour se venger, puérilement. 'Une fille parmi tant d'autres'. Et elle ne semblait pas l'avoir oublié. Pseudo vérité qu'il savait être faux, il savait mentir, il savait mentir, alors pourquoi pas elle ? « La ferme Margot. » Il voulait juste lui dire de se taire, dans tous les cas. Juste, le silence. Qu'il réfléchisse. Sur quoi faire avec elle actuellement, parce qu'il était hors de question qu'il reste toute la nuit avec elle dans la chambre parce qu'il n'en dormirait pas de la nuit, trop inquiet, trop soucieux. Et elle n'était pas fatiguée, apparemment. Génial. Discrètement, Eliot leva les yeux au ciel avant de réfléchir dans sa tête à un stratagème pour l'emmener lui-même au lit s'il le fallait, et la forcer à dormir. Au lieu de le défier du regard, nonchalamment posée contre le mur, face à lui, comme si de rien n'était. Mais avant qu'il n'ait pu trouver un plan et agir, Margot se détacha toute seule du mur.. pour passer la main derrière son dos, et défaire son aucune gêne sa robe. La faire tomber à ses pieds. Et à cet instant, personne n'avait autant changé d'expression aussi rapidement qu'Eliot : de marbre et froid, il en devenait d'un coup bouche-bée, choqué et rougissait, détournant le regard. Elle jouait à quoi maintenant ? Putain. Il ne la vit pas ainsi se traîner jusqu'à son lit, en petite tenue, se mettre à quatre pattes sur le lit et s'y allonger. Il ne la vit pas et fort heureusement parce qu'il ne savait pas s'il aurait été capable de garder le contrôle si tel est le cas. Putain, elle le faisait exprès, pas vrai ? En plus, elle ajoutait une dernière pique, pour bien avoir le dernier mot. Médite-la dessus qu'elle disait. Mais Eliot était bien loin de méditer, trop occupé à se changer l'esprit, à effacer Margot de sa tête. Pardonnez-le, ce n'était qu'un homme. Il se mordit la lèvre jusqu'à s'en faire saigner la lèvre, restait figé, à juger la meilleure solution : rester ou partir, et alors qu'il eut la mauvaise idée de jeter un dernier regard vers la rousse, il choisit sans plus réfléchir, la deuxième solution. Elle l'énervait. Elle l'énervait. Elle l'obligeait à la laisser seule dans cette chambre, seule, à décuver mais il ne pouvait pas. Il ne pouvait pas. « Va en enfer, Weasley. » C'était un murmure, ou plutôt un grognement de frustration qu'il sortit, en directement de la rousse avant de tourner les talons et fuir. Un jour, elle aurait sa peau. Elle aurait sa foutue peau.


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