Si de mon côté tout allait pour le mieux, jonglant entre les nanas pour m'attirer leurs faveurs et sentant l'été nous réchauffer de ses rayons lumineux. Ou presque. Le retour de Sage m'avait pas mal perdu et je ne savais plus vraiment sur quel pied danser avec elle. Un flou que je ne connaissais que très rarement et qui avait le don de me foutre en colère. La complication ne faisait pas partie de mon vocabulaire, ce n'était pas aujourd'hui que cela allait changer. Je chassais cette idée superflue en me concentrant sur l'échange de message avec Denys. Mon mather préféré était de retour, libre comme l'air ou presque. De fils en aiguille, on en arrivait à Ashleigh et la mort d'une de ses amis que je ne connaissais pas vraiment. A part que c'était la cocue de l'année et que ce prix me faisait pas mal rire. Malheureusement, le sort s'en était pris de nouveau à elle et cette fois-ci sous forme tragique. Den m'avait d'ailleurs conseillé d'aller lui parler, ce que je comptais faire. Le réconfort de perdre un ami était moindre face à une telle perte mais ça ne pouvait qu'apporter des plus. Je lui avais donc envoyé quelques sms et nous nous étions convenus à un petit plan. Boire et ce même s'il n'était seulement que dix-sept heures. Aucune heure ne définit celle de l'apéro voyons. Je l'attends donc devant le bar en question, en surveillant l'heure, regardant aux alentours la verte. Je me devais de lui rendre le sourire et sa joie qu'elle détenait pourtant le soir du retour de Denys. A croire que le sort s'acharnait contre elle, ne voulant jamais lui laisser de bonne humeur. Je me demandais d'ailleurs comment le mather allait prendre sa petite amourette avec Darren. Tant de question auxquelles j'espérai qu'une seule et unique réponse existe, celle que rien ne compte maintenant qu'ils étaient ensembles. Et même si ça ne me ressemblait pas, je voulais enfin qu'ils se foutent ensembles putain.

@Ashleigh H. Strauss

Un SMS de Marin te demandant qu'apparemment ça n'allait pas et qu'il était là si tu voulais en parler. Tu soupçonnais Denys de lui avoir parlé, parce que c'était celui vers qui tu avais accouru, demandé réconfort quand tu avais reçu ce putain de message d'Ava. Forcément, tu demandais s'il en avait entendu parler. Oui, qui ne le savait pas sur le campus ? Az était tout de même la femme du président Mather, et à Harvard les ragots allaient vite, très vite. Il était désolé et pour ne pas tomber une nouvelle fois dans les sentiments, les émotions et la faiblesse, tu lui disais qu'il pouvait boire un verre avec toi s'il voulait à la place. Il l'offrait même. Tant mieux, qu'il accepte, et qu'il insiste pas. Tu t'étais assez livré à Denys, baissant les armes, faisant des aveux, qui avaient été un échec total. Vous conveniez de vous rejoindre pour 17 heures au Lord Hobo. Arrivant dans un jean avec des trous, un haut blanc qui dénude tes épaules, lunettes de soleil sur le nez avec cette chaleur, tu remontais la paire sur tes cheveux en poussant la porte du bar et cherchant ton Winthrop préféré. Tu le trouvais au comptoir, pour pas changer. J'espère tu m'as attendu quand même dis tu en lui donnant un coup de coude et prenant place sur le siège à sa droite. Quelle est ton excuse cette fois ? Les cours et les exams sont finis. Façon de détourner d'entrée la discussion pour ne pas qu'elle soit centrée sur toi, sur comment tu te sens, d'autant plus que ta fin de semaine c'était mal passé. T'avais fini dans une piscine la veille et tu faisais plus que jamais la gueule à Ivy et aussi Denys... Puis le rouge ayant un peu déserté tu m'intéressais vraiment à lui, sachant qu'il allait avoir des choses a te raconter, c'est certain.

Posté devant le comptoir, j'attendais Ashleigh avec excitation, je voulais tout savoir. Hier à la fête des cabots, mais aussi lors de leur enfermement, mais aussi de ce qu'elle pensait de se retour fracassant de Sage. J'avais besoin de connaître son avis, de savoir si j'étais le seul à être légèrement en colère par son comportement frivole. Outre ce petit passage, l'envie de boire, la soif c'était mêlé à mon envie de voir la jeune femme d'où le lieu complètement atypique pour cette horaire. La jolie blonde arrivait quelques temps après moi, me demandant si elle n'avait pas été trop longue. « Fallait au moins ça pour faire un ravalement de façade. » dis-je tout sourire en ne perdant pas mes répliques pour la recadrer à la hauteur que j'étais. Pas très haute. Mais j'aimais passionnément la taquiner, si je ne le faisais pas, personne ne le ferait. Heureusement que j'étais la, que ma naissance eut lieu. Elle me devait presque tout. C'est exactement ça. « Je propose qu'on boive aux vacances, ou alors a ta gentillesse d'hier. » Une simple entrée en matière lui rappelant brièvement qu'elle avait eu le sagesse de ne pas me foutre à l'eau et que je lui étais reconnaissant pour cette fois-ci. Mais aussi pour comprendre. « Bon, je vais aller droit au but, Ash, tu m’explique ta bataille d'hier ? » demandais-je en la scrutant un instant intensément avant de commander deux bières afin d'étancher nos soifs. Je voulais qu'elle me dise qu'elle avait éprouvé de la jalousie. Forcément que j'étais au courant du pourquoi du comment, je n'étais pas une fouine pour rien, et à ce que je savais, notre conversation risquait de tourner autour d'un certain Denys et d'infos tous aussi croustillant.

C'était pas à 70 ans, euh 24 ans pardon, que tu allais changer le jeune homme. Forcément sa taquinerie tu l'attendait. T'y avait rien compris mais c'était une connerie signé Péril, ça suffisait pour lui tirer la langue quoi. Et prenant place près de lui, tu cherchais la raison du pourquoi il avait encore déserté. Celle des révisions n'était plus possible. Lui il pensait surtout a boire, ce que tu n'allais pas te plaindre, te taquinant sur la veille, la soirée cabot où tu l'avais gentiment épargné. Qu'il en tienne compte c'était exceptionnel. T'avais pas été d'humeur joueuse quand tu avais volé à l'eau. D'ailleurs, pas le temps de t'expliquer, il enchaînait sur la raison de l'embrouille. Tu soufflais en faisant signe au barman de venir prendre vos commandes. C'est ce qui arrive quand ta meilleure amie est une traîtresse et chaudasse. Enfin, ex meilleure amie que tu te corriges avant de demander une bière pour ta part et de laisser le Winthrop choisir pour lui. Elle a fait des avances à Denys, alors que l'on s'est mit d'accord de pas toucher aux potes de l'autre, tout ça car à l'époque t'avais eut envie de te faire Dante, son pote au grec et qu'il avait trouvé cette excuse bidon pour ne pas que ça se produise. Je sais, maintenant t'es déçue, tu vas rater le meilleur coup de ta vie que tu le taquines, posant une main sur son épaule, comme si tu étais compatissante. Ta façon à toi de dédramatiser la situation, d'y mettre ta touche d'humour, et... de pas trop rentrer dans l'émotif. Mais ça serait mal connaître Marin de ne pas s'attendre a un commentaire de sa part. Tu sais quoi ? Envoie la sauce, je te vois venir à des kilomètres, comme si tu l'avais fait le français. Ta bière devant toi, tu pris une gorgée attendant ce qu'il allait te balancer.

La jeune et jolie mather arrivait enfin, me tenant compagnie dans ma solitude. Forcément, après des plombs et quelques couches de maquillage plus tard, j'arrivais enfin à la retrouver à mes côtés. Et pour mon plus grand bonheur étant donné que j'avais pas mal à parler en ce qui la concernait, et je ne démarrais pas tard puisque d'entré de jeu, j'abordais le problème d'hier. « Une traîtresse, vraiment ? » répétais-je en sentant la colère encore dans la voix, décidément, l'histoire entre les deux n'étaient pas réglés. Je commandais aussi une bière quand le serveur arrivait à notre hauteur, avant de regarder de nouveau la jolie blonde avec un sourire mesquin. On ne touche pas aux potes. Aux POTES ? Vraiment ? Mais quelle menteuse. « Bah ouais parce que Denys c'est un pote. Je sais Ash. Je sais que t'as couché avec lui l'autre soir. » Absolument pas en réalité mais je tentant le tout pour le tout afin de savoir enfin s'il s'était passé quelque chose ou non. Je cherchais la vérité quitte à mentir. Denys m'avait à demi-mot avoué que quelque chose s'était passé mais rien de plus. Un simple baiser ? Ou carrément plus ? Je voulais tout savoir sur mes deux meilleurs amis. J'avais tout balancé d'un seul coup pour comprendre, décrypter ses émotions après cette information complètement inexistante. « Sinon, tu t'es fais balancer à l'eau comme une merde, j'aurai dû filmer tellement c'était magique. » répliquais-je de nouveau, le sourire aux lèvres en repensant à ce souvenir qui me tordait presque de rire.

Etonnant que Marin attaque d'entrée de jeu avec ton embrouille de la veille à la soirée cabot ? Pas du tout. Encore moins qu'il attaque avec le sujet Denys. Si tu répondais pas à son 'traîtresse, vraiment ?', tu savais que le reste tu ne pouvais pas esquiver. L'autre partie il allait insister, être lourd, encore plus que d'habitude. Rien qu'à sa voix tu reconnaissais le ton ironique qu'il employait pour parler de votre ami commun, le qualifiant de 'pote', avant d'ajouter qu'il savait que vous aviez couché ensemble. Tu captes pas qu'il bluff parce que tu lui a dit que oui à la vente des calendriers des basketteurs et cheerleaders. Il a juste dû oublier, ou croire que tu le faisais marcher à ce moment là. Normal je te l'ai dit l'autre fois andouille ! Et ça fait quoi ? Ca empêche pas que c'est mon meilleur ami. Pas du tout même. A dire vrai, c'était ça qui te faisait peur avec lui, de perdre votre lien, votre amitié au détriment d'une histoire d'amour ? C'était ton meilleur ami avant tout, tu voulais qu'il puisse compter sur toi dans n'importe quel cas. Et inversement. Que vos sentiments ne viennent pas tout gâcher et empêcher d'être le soutient, le confident, de l'autre. C'est un bon coup, je t'assure, tu devrais t'en mordre les doigts d'être hétéro que tu plaisantes, pour pas tomber dans le trop sérieux. L'humour, toujours, pour te défiler, détendre l'atmosphère et dire les choses plus souplement. C'était aussi un moyen de lui mettre des sales images en tête et de lui faire un peu regretter d'avoir lancé ce sujet de discussion. Probablement mon meilleur orgasme avec lui que tu rajoutes une couche. Absolument pas un mensonge. Totalement vrai, et de quoi le mettre mal à l'aise le coco. Une vision de ses deux meilleurs amis dans un lit, c'était pas ce qu'il avait envie de s'imaginer tu supposes. Tu t'attends à des commentaires de sa part mais pas à celui qu'il balance, se foutant de comment tu avais fini dans la piscine. Tu sais, je suis capable de te noyer même sans eau ? Regard noir, tu lui faisais comprendre que ça te faisait pas rire. Cette dispute avait quand même entraîné la fin d'une amitié de plus de vingt ans. Même si tu disais rien, ça te faisait chier. Trop fière et têtue pour l'admettre, et faire le pas. Je sais que t'aimerais avoir des conseils sur comment faire prendre son pieds à une nana, et donc tu voudrais plus de détails sur mes ébats avec Denys mais, parlons de toi. Parce que moi au moins je me contente pas de ma main, si tu vois ce que je veux dire. Un petit pique bien placé pour lui délier la langue, sur ses dernières conquêtes. Pour savoir pour Sage alors que tu ignorais tout ce qui avait entre eux. Allez, balance les potins Marin. Et tu buvais de ta bière en écoutant.

Curieux comme je l'étais, j'attaquais assez rapidement pour ne pas me laisser berner par ses jolies phrases. Denys avait essayé exactement la même technique, à croire qu'ils s'étaient donnés le mot pour me faire languir. Putain, et je suis entre les deux à essayer de décrypter, déchiffrer leurs visages impassibles. Je suis votre meilleur ami, au bout d'un moment comprenez que je vais savoir, les avoir ses fucking informations, quitte à boire leurs cerveaux à la paille. « Ah ouais ? » demandais-je finalement en n'ayant nullement entendu cette version durant notre dernière rencontre. « OUI MAIS TU L'AS KEN PUTAIN, ENFIN. » criais-je presque à travers tout le bar le sourire définitivement collé sur le visage. Enfin. L'heure était arrivé, la cloche du sex avait fait finalement un détour pour les emboîter. C'était pas trop tôt! D'ailleurs, le ton défensif de la jeune femme ne passe pas inaperçu, un peu comme si elle n'osait pas réellement se l'avouer ou bien alors cela cachait quelque chose d'autre ? « Alors par contre mes compétences en terme de meilleur ami s'arrête ici, je veux pas savoir si mon pote pratique bien le coïte vois-tu parce que vois-tu.. Bah voila, maintenant j'ai une image. » Je grimace ratatinant mon nez, approfondissement les quelque rides que je possédais. Complètement dégoûté, je ne cessais d'appuyer sur le bouton reset de mon cerveau pour tout oublier. Les frissons me traversent un instant, et celui d'après, je cherche un autre sujet de conversation mais la jeune femme, comprenant, jouait avec mes émotions. « Ta gueule Ash, où tu vas prendre une faciale signée Mr Whisky. » répondis-je en recevant enfin mon verre que j'attendais. « Et moi je suis capable de te mettre à genoux sans te toucher, chacun ses pouvoirs. » répondis-je taquin, en sachant très bien comment faire dans ce genre de situation. Elle me fusille du regard mais mon sourire reste intact, je n'avais pas vraiment de mal à me dire que cette dispute serait bientôt un vague mauvais souvenir. « Ma main ? Tu sais juste pas tout. » dis-je en faisant planer le mystère autour de moi, le peu qu'il pouvait. J'avais pas mal de prétendante et pas grand monde pour se jeter à l'eau malheureusement. « bon, on en parle du retour de sage ou pas ? » demandais-je en ruminant presque, les sourcils froncés par la colère de sa venue. J'étais tellement troublé que je lui avais avoué que j'étais marié. La trouille avait eu le don de me délier la langue plus vite que je ne l'aurai voulu.

Il cherche pas midi quatorze heures à savoir si vous avez couché ensemble avec Denys pour la fête de son retour. Il a déjà oublié que tu lui a dit lors de la vente des calendriers. Pas possible lui. Il semble donc surprit, avant de réaliser et de le gueuler devant tout le monde, haut et fort, dans ce bar. Tu secoues la tête de gauche à droite, levant les yeux au ciel. On dirait je t'ai apprit la huitième merveille du monde Marin, calme toi, tu sais que c'est pas la première fois ? Ouais, vous avez déjà fait ça plusieurs fois avant celle ci, et vous alliez remettre ça encore d'autres fois après la dernière. Mais comme il a voulu jouer au curieux, tu le laisses pas s'en sortir si facilement. Tu en rajoute, sans mentir, disant que Den' c'est un bon coup, ton meilleur orgasme même. Faut lui mettre des images en tête, pour qu'il regrette un peu d'avoir fait sa fouine. Ca marche et ça te fait rire. Lui non. Pourquoi tu veux pas savoir ? Il a ce coup de langue...que tu ajoutes, éclatant de rire. En même temps, tu dis vrai. Il sait comment te faire frissonner, attiser ton désir et te rendre folle. Juste que le winthrop veut sûrement pas entendre ce genre de détails. Parce que son coup de langue tu parles pas de quand il s'amuse avec la tienne de langue, mais plutôt d'autre chose... Et là il change de sujet, reprenant sur ta chute à l'eau. Tu le remets en place en une phrase, un regard. Se laissant pas faire, il réplique. Ton regard se porte à ton tabouret au cas où il met sa menace à exécution. Essaye ! que tu te montres autoritaire et menaçante. Essaye de jouer à ça Marin et tu perdras. Ta bière en main, tu prends une gorgée de celle ci. Délicieuse, fraîche, ça te fait du bien. Tes pupilles se tournent finalement vers lui quand il évoque Sage. A son expression du visage, au ton de sa voix également, tu comprends qu'il est pas si content de ce retour. Elle a pas voulu te faire une pipe alors t'es vexé ? que tu le taquines à ton tour, détendant un peu ses nerfs, ou pas. Pourquoi tu sembles pas si content de la revoir ? Elle est partie à l'improviste, je sais, mais elle est revenue, c'est l'essentiel non ? Pour toi ça l'était. Surtout qu'elle avait débarqué au meilleur moment, quand tout allait mal.

L'union sexuelle de mes deux meilleurs amis me mettais dans une joie quasiment d'extase après les maintes reprises où tous les deux avec Denys il n'avait cessé de parler de la jolie blonde. A croire que j'allais enfin pouvoir me débarrasser de ses discussions qui tournaient toujours dans le même sens et où mon envie sévère de foutre mon quarte-quatre au cul de la mather. « Ouais mais ça refait ma journée. Et puis pour une fois que tu l'avoues sans complexe. » dis-je en levant un sourcil, si mon meilleur ami n'avait pas eu le courage de me le dire clairement c'était bien à cause d'elle et de ses manigances. Toujours à esquiver, à ne pas s'avouer qu'elle le désirait depuis le début pour au final se le faire et ne rien me dire dès la minute écoulée. Malheureusement, elle me prends presque au mot et me raconte tout, tellement que j'en ai des haut-le-coeur, un vrai foutoir qui ne m'intéressait pas. On sait tous comment on fait l'amour putain, tu t'es fais défoncer, c'est tout, pas besoin de plus. Je plaque mes mains sur mes oreilles et fronce les sourcils en lui envoyant de temps à autre des petits doigts d'honneurs bien placés. « Tu es déjà à mes pieds Ash, tu m'aimes trop. » répondis-je en ayant bien envie de me battre, me chamailler avec elle si seulement nous n'étions pas au bar. On allait avoir con si on commençait à se foutre par terre. La conversation tourne à cause de mes questions sur la nouvelle venue, sa présence qui avait fait déjà bien des vagues à cause de son mariage mais aussi de son passé que je ne connaissais que trop bien. « Je pense pas que c'est quelque chose qui l'aurait rebuté. Et je suis pas vexé. C'est juste.. bizarre. » dis-je en n'ayant pas vraiment le mot juste sous le coude. « Elle s'est barrée, pas au bon moment je dirai. » Ma contrariété semblait futile devant les arguments de la jolie blonde pourtant, je ne pouvais pas faire autrement parce que c'est ce que je ressentais.

Un Marin content, qui attend quelque chose depuis tellement longtemps, ça donne ça : un hystérique, complètement gaga. Pire qu'un enfant devant le sapin de noël le 25 au matin. Il criait sa joie de savoir que vous aviez conclu avec Denys. Toi, ça te faisait lever les yeux au ciel. C'était pas la première fois, ni ça serait la dernière mais bon tu le laissais dans son délire. C'est à cause de ce genre de réaction que je préférais ne rien dire, pas pour un quelconque complexe que tu le reprends. T'avais pas honte de coucher avec ton meilleur ami. Den' est super beau, sexy, bien foutu, y avait vraiment pas de quoi vouloir le cacher. Juste que tu connaissais assez votre entourage pour savoir que tu allais avoir droit à ces remarques, celles que Marin te sert actuellement. Pour te 'venger' tu le fais chier en lui racontant des détails. Sur combien il est doué le grec. Qu'il est celui qui t'a donné le meilleur orgasme de ta vie. Ou encore qu'il a un parfait coup de langue à te faire frissonner comme pas possible. Tu appuies sur les détails, prenant ton temps pour qu'il assimile bien les images dans sa tête. Ca lui déplaît et il râle. Il menace de te faire manger le sol en gros et tu le menace aussi avec un 'essaye' qui veut tout dire. Qu'il tente et il peut commencer à aller creuser sa tombe. Il s'en amuse, genre tu l'aimes trop et blablabla. Rêve pas Marin, je suis pas comme tes groupies moi. S'il avait du succès avec beaucoup de filles, toi t'étais pas comme elles. Il te mène pas à la baguette, il le sait, il l'avait constaté le jour où il s'était mangé ta vitre pour pouvoir te parler car tu lui faisais croire faire que tu lui en voulais d'avoir oublié ton anniversaire. Ou à la MPH quand il avait rien fait contre Hippolyte. Ouais tu l'adores le coco mais tu prenais jamais de gants avec pour le recadrer ou lui gueuler dessus. Mais c'était comme ça entre vous, comme ça que tu aimais votre relation, remplit de chamailleries, taquineries, coups de putes envers les autres. Et en parlant de nana, le sujet Sage tombait sur la table. Tu t'amuses de son cas, petite vengeance concernant ses piques envers Denys et toi. Mais quand il réplique contre ta pique de la pipe refusée, tu fais des yeux ronds et un coup de poing sur son épaule. Hééééé, je te permets pas, c'est ma meilleure amie. Tu avais lancé le sujet mais quand même. Comment ça pas au bon moment ? Quand tu commençais à bien t'amuser avec elle ou quand tu t'attachais à elle et que tu commençais à être mordu ? T'en rajouté, encore, toujours. Cherchant à creuser mais avec humour, que ça soit pas trop sérieux, sinon il parlerait pas le rouge.