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    Lucky - Alix : Il reste une place vide à côté de moi dans la fusée.
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    Lien du postMar 20 Juin - 11:14
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    Lucky & Alix

    © Kaiji

    C'est la crise immobilière en c'moment. Il y a eu un dégât des eaux dans mon appartement, j'en cherche un autre de toute urgence. Une colocation, même si j'déteste la promiscuité, ça m'permettrait d'avoir un espace plus grand. Et j'en suis à ma troisième visite de la journée, il n'y a rien qui va, tout est laid, puis dans l'idée, j'aimerais mieux avoir un futur coloc muet. C'est quoi cette manie qu'ont les gens de trop parler ? On dirait qu'il s'agit d'un concours, lequel brassera le plus d'air ou d'vent. C'est carrément lassant et moi j'suis blasé. J'sors d'un immeuble sur Charles Rivers, un truc qu'aurait pû être cool si la nana qu'habitait dedans n'avait pas cette sale manie de chanter tout le temps. J'descends les escaliers deux à deux, désinvolte et désabusé, une main passé dans mes cheveux longs histoire de les replacer en arrière avec cette même mèche qui retombe toujours sur le front. Clope au bec, lunette de soleil sur le nez, j'vais m'caller sur un banc dans la contre-allée. Histoire d'respirer, d'souffler un peu. Assis là, j'matte mon téléphone, il est presque 20 heures, j'ai encore un rendez-vous mais j'pense que j'vais l'éclipser. C'est sûre, j'vais l'éclipser, j'ai eu ma dose d'interactions sociales pour la journée et les dix ans à venir. Calé là, j'fume ma clope, matte le vide et les passants. Puis il y a ces jambes qui attirent mon regard, fines, élancées, un brin halé. J'relève les yeux petit à petit, m'arrête sur des courbes fines, une silhouette bien dessinée. Et le visage .... je bloque. J'la reconnais. Naturellement, j'me mets à me marrer. Le taux de probabilité est tellement faible qu'à ce moment là, le sort commence à m'plaire. Et j'la fixe sans la lâcher.  
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    Lien du postMer 21 Juin - 8:17
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    Il reste une place vide à côté de moi dans la fusée

    Alix & Lucky

    Le temps, cela jouait beaucoup saviez-vous ? Dans un enterrement, on ne s'attendait pas à un soleil radieux qui viendrait faire son intéressant alors que dans son cœur, il pleuvait des cordes. Et de l'autre côté du spectre des émotions, quand nous vivons nos moments les plus radieux, on s’attend que le temps soit beau, magnifique et c'était le cas en effet, aujourd'hui, le temps était parfait pour la journée qui était prévu. Aucun nuage ne venait déranger ce beau ciel bleu au-dessus de nos têtes, un temps magnifique auquel rien ne semblait refuser et qui en plus d'être accompagnée d'un petit vent frais, n'était pas trop torride. Bref, un temps agréable, pour une journée agréable. Enfin, c'était ce que croyait Lucky lorsqu'elle s'était prise la tête avec son futur patron. La demoiselle avait décidé de se trouver un nouveau travail, bosser comme professeur de musique à domicile c'était bien, mais elle avait besoin de bouger, de bouger beaucoup pour oublier. Elle ne voulait laisser à son cerveau, aucun répit de penser aux choses qui la chagrinaient. Alors quoi de mieux que postuler pour être serveuse dans une boîte de nuit ou dans un restaurant ? Peu importe du moment qu'elle s'activait. Évidement, l'anglaise avait eu ce dont elle voulait, mais histoire de se la jouer femme très demandée, elle s'était permise un temps de réflexion. Cela mettrait peut-être les idées bien au clair à ce futur patron un peu trop fourbe à ses yeux. Quoi qu'il en soit, à peine traversée l'entrée de son immeuble, qu'un rire attire son attention. Elle s'arrête, les prunelles tournées vers cette voix dont elle reconnaît aussitôt le propriétaire. Pour avoir couché avec lui deux à trois fois lors de sa petite visite à Londres, elle ne pouvait oublier ce visage. Ses pas la guidaient alors vers cet homme dont l'ironie du sort voulait qu'elle ne connaisse même pas son prénom. « Qu'est-ce qu'il y a de si drôle ? » Fit-elle en haussant un sourcil et en croisant les bras contre sa poitrine. « M'dis pas que pendant tout ce temps, tu me cherchais ? » Lança-t-elle amusée. Elle pourrait avoir touché un point non ? Puisqu'il se trouvait quand même assit à l'entrée de son immeuble.

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    Lien du postMer 21 Juin - 11:30
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    Lucky & Alix

    © Kaiji

    J'me suis jamais traquasse avec les relations sociales. J'ai pas de potes, j'ai pas de potes, j'aime pas les gens, j'aime pas les gens. J'cherche pas plus loin, j'cherche pas à m'nourrir d'amour et de compassion factice pour m'supporter moi-même. Les gens qui n'aiment pas être seuls sont ceux qui s'détestent, et ça j'en suis convaincu. Ils doivent avoir envie d'gerber à chaque fois qu'ils s'mattent dans le miroir et s'invente des vies à mille à l'heure pour supporter la médiocrité de leur existence et de leur personne futile. J'déteste ces gens là, j'les déteste tous. Alors, tu comprends bien qu'niveau sentiments, émotions, tous ces trucs bidons sur lesquels on écrit des histoires et des films, ne m'touchent pas vraiment. J'vais pas plus loin qu'la direction dans laquelle pointe mon caleçon. J'enchaîne les filles et j'en change autant que d'brosse à dents. J'me souviens pas de toutes, j'ai pas envie de m'en souvenir, aucune ne m'a vraiment marqué. Ou alors par des détails subtils, comme celle que j'vois s'avancer. Elle, je m'en souviens. Parce qu'elle m'a tenu tête, parce qu'elle a fait le genre de truc que moi j'suis supposé ordonner. Et ça, je l'ai pas supporté. On baise un soir, elle s'barre. C'est moi l'échappé, j'ai détesté l'effet que ça m'a fait, pas avoir l'dessus, pas avoir l'contrôle. Alors je l'ai cherché. Puis je lui ai fais le coup. Puis on s'est lancé dans cette lutte d'égo : on baise, c'est cool, mais j'veux pas t'baiser pour t'faire du bien. J'veux m'faire du bien à moi-même, et pour ça, j'dois t'faire du mal. J'ai ni son prénom, ni son parfum en tête. La seule chose dont j'me souviens avec précision c'est sa bouche aspirateur. J'me mords la lèvre en la regardant à cette simple pensée. Le taux d'probabilité pour que j'croise cette meuf ici ? Presque rien, un battement d'ailes de papillon. Et pourtant elle est là, face à moi, et ça m'fait marrer. Ouai, j'me marre, parce que j'aime bien le hasard quand il est bien fait. Plantée devant moi, j'la fixe sans ciller, sans bouger, toujours posé sur mon banc à moitié avachis : "J'ai traversé l'océan pour t'retrouver, j'ai jamais pu t'oublier", ironie. Sanglante ironie, j'penche la tête sur le côté, faussement mielleux, marque un temps de pause avant d'me redresser, et de glisser sur le banc, histoire d'lui faire une place à côté : "Viens vite m'embrasser, je ne supporterai pas une seconde de plus sans te toucher Suzy". Suzy ? J'sais bien que c'est pas son prénom, et en réalité, si tu regarde mon répertoire téléphonique il n'y a que des Suzy : Suzy grands yeux, Suzy cul d'enfer, Suzy missionnaire, Suzy levrette. Je fais la moue, mine d'être touché. Dans le fond, je n'en ai rien à foutre, c'est pas parce que j'me trouve face à un concours de circonstance que j'vais me mettre à trembler. J'tremble pas, j'tremble jamais.
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    Lien du postMer 21 Juin - 12:23
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    Il reste une place vide à côté de moi dans la fusée

    Alix & Lucky

    Debout face au jeune homme, elle se demandait ce qu'il foutait vraiment ici, et donc lorsqu'il balançait dans un sarcasme qui le définissait bien, qu'il avait traversé les océans rien que pour la retrouver, elle laissa un rire non contrôlé, s'échapper de ses lèvres. Non bien sûr qu'elle y voyait ce jeu malsain qu'il essayait de réinstaurer. Mais pour le coup, elle s'amusait de lui avoir donné le prénom de sa grand-mère aujourd'hui résidant au paradis. Ça lui faisait bien rire d'entendre ce prénom dans ce genre de circonstance. Quoi que l'imaginer embrasser sa mémé... L'anglaise chassa rapidement cette pensée et vint poser son jolie derrière près du jeune homme. « Il faut que je te dise un truc. » Elle dépose son sac sur ses genoux et s'empare de son portable pour chercher une photo de sa grand-mère. Une fois fait, elle l'ancre sous les yeux de son interlocuteur. « Je te présente Suzy !. Est-ce que tu veux toujours l'embrasser et la toucher ? » Ou se branler devant sa photo ? Parce que derrière son écran, la brune éclatait de rire avant de finalement ranger son portable et de se relever. « Moi c'est Lucky et je n'ai pas le temps de papoter avec un... Inconnu qui a des envies pas très catholiques sur ma grand-mère... Décédée. » Elle jouait la maligne-là, le provoquait tant elle savait que cela viendrait titiller son égo. Elle ne pouvait pas prétendre le connaître en deux trois coucheries, mais elle était certaine de l'avoir marqué lui, tout comme son égo. « Je vais regagner mes appartements. Bonne journée et je suis tellement désolé que tu aies traversé tous ces océans pour... Rien. » Rajouta la belle anglaise en posant une main sur sa poitrine et en faisant semblant d'être peiné. Elle tourne les talons glissant ses cheveux d'un revers de main afin de les rejeter en arrière. Ouais, il ne manquait plus qu'à faire le décompte des secondes et c'est ce qu'elle s'empressait de faire en montant les marches des escaliers jusqu'à son étage. Une fois devant sa porte, elle attrape ses clés et en introduit une dans la serrure afin de l'ouvrir.

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    Lien du postMer 21 Juin - 12:46
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    Lucky & Alix

    © Kaiji

    Même si je n'aime ni sourire, ni parler, quand il s'agit de s'amuser, j'me prive de rien. C'est un calcul mathématique très simples : le plus de plaisir possible pour .... le plus de plaisir possible. Du plaisir, rien que du plaisir, s'faire du bien dans tous les sens, et si pour ça il faut s'mouiller un peu, j'le fais avec plaisir aussi. Puis c'est pas comme si j'comptais mon temps, pas comme si j'me sentais pressé, pas comme si j'avais des gens à retrouver. En la voyant apparaitre devant mes yeux, ça m'a fait l'effet d'une madeleine de Proust. Comme quand on croise un super bon coup après des années et qu'on ressent cette espèce de crampe dans le ventre inexplicable. Mes abdos se sont contractés, mes jambes se sent croisées pour apprécier le léger frisson qui venait d'les gagner. J'suis pas du genre à m'cacher de quoique ce soit, ou à avoir honte de mes envies. La brune s'installe à côté de moi, j'peux la regarder de plus prés. Elle est plutôt très mignonne, puis j'peux pas m'empêcher de focaliser sur sa bouche et d'avoir envie de la regarder m'embrasser le corps. J'crois qu'elle fouille dans son sac au même moment, je ne m'en préoccupe pas vraiment. Ce n'est que quand elle m'dit qu'elle m'présente Suzy que j'regarde dans la direction d'son écran. J'ai envie d'éclater d'rire, à cause d'elle, j'ai gardé le nom "Suzy" en tête pour nommer toutes mes inconnues. Et sans le savoir, j'avais continuellement fait une dédicace à sa grand mère. J'hausse les épaules, laissant apparaitre sans équivoque le fait que je n'en ai rien à foutre : "Si elle fait d'aussi bonnes gâteries que les tiennes, j'veux bien la déterrer". Compassion ? J'connais pas, c'est pas ma came. Les morts ont la même texture que les vivants, j'vais pas pleurer sur eux, c'est juste une bande d'enfoirés médiocres qu'a peuplé la planète avant l'arrivage des nouveaux enfoirés. Et comme pour appuyer mon absence totale d'empathie, j'ajoute faussement pensif : "Sans les dents, ce doit être encore plus appréciable ....". Regardant tour à tour son œil gauche et son œil droit, feignant le sérieux. En réalité, j'installe mon regard, j'le pose sans cachotterie. Avec envie. J'la regarde attentivement faire son numéro de femme détachée, c'est reparti pour un tour de passe passe et de jeu mal réparti. J'la laisse se lever tandis que moi je m'adosse de nouveau au banc, la regardant avec un sourire en coin, comme si c'était du vent. Ce qu'elle dit est du vent, j'sais pertinemment comment ça va se jouer. Elle s'éloigne et je la regarde entrer dans l'immeuble en face de moi. Sa silhouette, ses reins, ses fesses ... j'me mords la langue aux dizaines d'pensées salaces qui viennent d'me traverser l'esprit. Et après quelques minutes, la laissant bien disparaitre de ma vue, j'me relève brusquement, tire la dernière latte et me mets en marche sur ses pas. Mon mégot balancé à l'entrée de l'immeuble, j'pousse la porte, sure de moi, sans la moindre hésitation. J'monte les escaliers, devine le bruit de ses pas. Elle est là, devant moi, dos à moi. Elle ouvre la porte, et j'reste à quelques centimètres à peine, ma tête déjà plongée vers sa nuque sans la toucher. J'observe ses épaules, la chute de ses cheveux, j'prends mon temps pour la décomposer. Comme un animal fort renifle sa proie. Et doucement, prés de son oreille, je reprend : "Tu venais de sortir de chez toi tout apprêtée. J'suppose qu'en remontant ici, tu viens de tacitement m'inviter à boire un café ?".
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    Lien du postMer 21 Juin - 15:09
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    Alix & Lucky

    S'il y a bien une chose qu'elle ne voulait pas imaginer, ce sont les ébats que pourrait avoir cet homme avec le squelette de sa grand-mère. Beurk. Les mots qui sortaient de sa bouche eurent pour effet, dégoût et grimace imminente. Mais fort heureusement, elle savait que tout ceci n'était qu'un jeu. Un jeu malsain. Alors le fait d'introduire la mémé Burberry l'était encore plus. Filant donc jusqu'à sa porte, elle termina le décompte au moment même où elle sentit la présence du jeune homme derrière elle. Proche d'elle. Beaucoup trop proche d'elle. Ses pupilles se dilatent et les souvenirs de leurs ébats remontent rapidement le temps. Ses lèvres tendres, entrouvertes, aspirant soudainement à embrasser la moindre promesse de ses baisers sur sa peau, à trouver une réponse aux désirs qui s'imposaient rapidement à son esprit, à retrouver ses lèvres, l’instant d’une seconde, l’éclat d’une seconde. Elle sentait son parfum embaumer l’air, franchir son espace et se hisser malgré elle dans ses narines. Son souffle... Effleurant son oreille dans un murmure qui libère un frisson l'obligeant ainsi à se mordre la lèvre. Il fallait qu'elle revienne à elle et ce n'est que lorsqu'un claquement de porte voisin se fit entendre, que Lucky sortait de ses songes. Elle secoue la tête, chassant ses pensées quelques peu érotiques et ouvrant entièrement la porte afin de pénétrer à l'intérieur. « Non. Ce n'était pas vraiment mes intentions. » Fit-elle revêtant ce masque de marbre, impassible et indifférente. « Ou peut-être que si tu commençais par me donner ton prénom, je pourrais éventuellement reconsidérer ma décision. » Débout comme un piqué, sûre d'elle et presque prétentieuse, elle ne quittait pas ses yeux fous, refermant lentement et cruellement, mais sûrement, la porte. Qu'elle se referme ou non dans les secondes qui vont suivre, seul lui en décidera du sort. « Ton vrai prénom. » Loin d'avoir envie de se frotter à son grand-père à son tour.

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    Lien du postJeu 22 Juin - 18:58
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    Lucky & Alix

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    J'sais pas ce qu'elle dégage, mais c'que j'devine me plait. Cette aura électrique et éclectique, ce genre de pimbêche mal allumée, pas de lumière, que du noir. Du noir qui transpire le désespoir amoureux. Et j'crois que ça m'plait. J'crois que le désespoir me plait. Quand les yeux puent la tristesse, que la gorge transpire l'angoisse. J'crois que j'ai toujours été irrémédiablement attirée par les filles torturées. Parce qu'elles sont les meilleurs bourreaux. Celui qui s'torture lui-même sait exactement comment vous faire mal. Alors ça m'plait. L'orgasme n'est qu'un moindre apparat, il disparait dans mon caleçon sitôt que j'me rhabille, sitôt que je m'en vais. L'adrénaline elle, persiste. Elle persiste autant qu'on l'entretient par des jeux malsains et équivoques. Autant qu'on cherche à la faire durer. Et j'crois que cette fille là transpirait ce genre de miellosité quand je l'ai rencontré à Londres. Arrogante, indépendante et vive. Impossible d'la deviner. Impossible d'la toucher. J'aurais voulu qu'elle manque de mes doigts à l'instant où ils l'ont quitté, mais elle aussi est de marbre. Comme moi, elle est faite de pierre. Comme moi, je crois, elle n'a pas d'porte qui conduisent à l'intérieur. Mes yeux plissés, presque charmés par cette audace sans vouloir le dévoiler tout à fait, la scrute elle et son numéro. Chacun de ses gestes, et l'aplomb qu'elle place dans tous ces mots. L'attente me torture, l'indécision me torture. Et j'crois qu'avoir mal, même en pincée, même en légère claque fouetté par les vents répétés, est la seule chose qui m'garantisse encore d'être un humain. Le reste n'est que du plomb : "Mon prénom ?", repris-je faussement étonné, un sourire fier se dessinant à la commissure de mes lèvres. Et la porte tente de s'refermer lentement, un compte à rebours qui amorce l'intensité d'mes intentions. Silence un peu. Et ma main appuyée vient s'cogner contre le bois l'empêchant d'se refermer tout à fait. Un pas en avant, sans dépasser la limite du seuil, je penche ma tête vers elle : "La seule chose qui pourrait me pousser à te donner mon prénom est la garantie de te l'entendre crier par la suite". Mes yeux fixés dans les siens, glissent à sa gorge, et ses épaules, comme si je m'étais mis à la déshabiller sans les mains : "Je te le donne si tu te déshabille".
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    Lien du postVen 23 Juin - 3:27
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    Alix & Lucky

    Cet homme, on croirait qu'il ne vivait que pour le plaisir qu'il pouvait prendre de chaque personne qui croisait son chemin. Il était presque sans vie, sans émotion, sans espoir, une âme en peine perdue dans les abysses. Il était presqu'éteint de toute humanité. Cette carapace qu'il se forgeait presque indestructible. Elle se plaît alors à l'imaginer sans elle. Comment était-il au fond ? Qui était-il au fond ? Pourquoi vivre dans l'obscurité ? Il lui rappelait cette fille, ce qu'elle avait été, ce qu'elle s'était toujours promise de rester. Aucune émotion devait la toucher et pourtant, elle avait fini par se laisser tenter. Cela ne lui avait peut-être pas réussi, étant donné toute la souffrance dans laquelle elle baignait aujourd'hui, mais elle ne regrettait rien, car elle avait pu faire de nombreuses rencontres formidables et indispensables à sa vie. La souffrance fait partie des aléas de la vie et elle avait fini par se rendre compte qu'on ne pouvait l'éviter, ni même la contourner. Alors, elle fronce les sourcils lorsqu'il pose une main sur la porte pour l'empêcher de se refermer. « Ton prénom. » Qu'elle répéta à la suite de son interlocuteur. Elle goûtait à la prétention de ce petit garnement, glissant sa langue sur ses lèvres et terminant par lâcher le poignet de la porte pour croiser ses bras contre sa poitrine. « Garantie que je ne peux t'offrir. Tout cela dépendra de tes capacités à me faire crier. » Il voulait jouer ? Elle savait le faire aussi. Elle pensait qu'il aurait retenu la leçon depuis leurs ébats où elle avait eu l'audace et la bienveillance de le quitter en première, de le laisser en plan sous les draps mouillés de leurs plaisirs. « Tu n'es pas en mesure de marchander quoi que ce soit. Ici c'est chez moi et c'est donc moi qui donne les ordres. » Fit-elle en glissant une mèche de ses cheveux derrière son oreille. L'anglaise se rapproche de lui, ses lèvres effleurent celles de son interlocuteur tandis qu'à nouveau, un frisson de désir s'empare d'elle. Une main se pose sur son torse, agrippe sa chemise et le plaque presque sans ménagement contre le mur juste à côté de la porte. Elle ancre ses prunelles dans ce regard froid dénué du moindre sentiment, dévoré par la hantise de la douleur. « Alors t'as deux solutions. Soit, tu me donnes ton prénom et je te laisse ensuite me déshabiller. Soit, tu repars gentiment là d'où tu viens avec le regret de n'avoir pu te balader sous les promesses d'un plaisir charnel » Elle lui assenait ces mots, les uns après les autres en s'emparant de sa main et en la faisant glisser sous sa chemise. Le simple contact du bout de ses doigts sur sa peau suffirait à le faire réfléchir. Sa peau si douce et si frileuse. Et d'ailleurs, ce petit contact l'obligea à ravaler son ventre, frissonante et désireuse. Mais son regard lui, restait froid comme la source glaciale des monts enneigés tandis que le souffle qu'elle laissait planer sur ses lèvres, était aussi doux qu'une brise d’été. Alors ? Va-t-il s'entêter ?

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    Lien du postVen 23 Juin - 8:51
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    Il n'faut pas avoir honte d'assumer sa part d'ombre. Ne pas complexer sur le sociopathe qui sommeil en chacun d'nous. Moi, je l'exploite. Je ne fais semblant de rien, je ne joue pas les bons gars, les bons types charmants qui pourraient vous sauver d'un feu. Si tu t'mets à brûler, j'serais le premier à m'faire griller des chamallows sur tes cendres. J'ai pas envie d'faire les gentils, j'ai pas envie d'avoir l'bon rôle. C'est pas mon truc, pas mon genre, et j'préfère de loin m'laisser aller à ce qui fait toute ma consistance. Le mépris sans borne que j'porte à l'ensemble de l'humanité. Le dégout constant d'être issu d'cette race de damnés. Alors tu vois, quand on réfléchit par la négative, quand on est un mec comme moi, on fait peu d'cas de c'que peuvent penser les autres. De c'que peut penser cette fille. On s'cache pas de ce qu'on veut, on l'clame haut et fort et puis on ne s'offusque pas si on n'obtient pas gain d'cause. Parce que dans le fond, ça n'a pas de sens, c'est inutile et absurde. Un passe temps comme un autre, et plutôt que d'le passer, moi je m'acharne à vouloir le tuer. Gonflé d'arrogance, je bloque la porte me lançant dans une nouvelle jouxte de velléité. Elle n'aura mon prénom que si elle se déshabille. Puis si elle savait comme dans le fond j'me fous de le lui donner. Ce n'est que parce qu'elle insiste que j'résiste, j'voudrais pas lui donner l'impression d'avoir gagné. J'la regarde lâcher la poignée, croiser ses bras, non sans masquer mon sourire de satisfaction : "Oh mais je crois que toi et moi savons, par expérience, que j'en suis tout à fait capable", le détachement calculateur à la commissure des lèvres. La faire hurler de plaisir ou de douleur, qu'importe, je ne m'engage qu'à la faire crier. J'ai un léger mouvement de recul faussement surpris, le regard hautain, lorsqu'elle me dit que la délivrance d'ordres lui revient. Je ne réponds rien comme elle se rapproche de moi. Son souffle se mêle au mien, j'ai les lèvres entrouvertes dans l'attente d'un baiser sans pour autant aller le chercher. Et j'me laisse faire. Quand elle agrippe mon tee-shirt, me plaque contre le mur sans ménagement : "Tu n'es pas en mesure de marchander quoi que ce soit." Repris-je à voix basse, sur le même ton que sa prononciation précédente. Elle tient ma main qu'elle balade sous son haut. Mes lèvres elles, jouent autour des siennes, la respire sans l'aspirer, dans une proximité prompt à allumer le feu dans mon ventre : "Ici, ce n'est plus chez toi et c'est donc moi qui donne les ordres". Ce couloir qu'est comme la rue. Et la rue est à moi. Mouvement brusque de pivot, c'est elle qui s'retrouve dos au mur, le bassin coincé entre mes jambes. Ma main sous son tee-shirt se défait de la sienne pour agripper sa hanche plus fermement, avec brutalité. Mon autre main se pose sous les cheveux de la jeune fille, derrière sa tête, et pousse son visage à rencontrer le mien, sa bouche à rencontrer la mienne. Ce n'est qu'à ce moment là que je la mords, assez fort pour qu'elle le sente. Assez fort pour qu'elle ait envie que je l'embrasse ensuite. Et je l'embrasse légèrement sans ne jamais y aller vraiment. Faut bien qu'elle m'implore de la baiser, sinon ça n'a pas de sens.
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    Lien du postVen 23 Juin - 10:03
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    Il reste une place vide à côté de moi dans la fusée

    Alix & Lucky

    Vil calculateur en plus. Elle aurait dû l'entraîner à l'intérieur, plutôt que le plaquer dans le couloir. Petite erreur de sa part, mais elle savait très bien répondre. Il retourne la situation en saveur, reprend ses mots pour l'attaquer. Leurs souffles qui se mélangent, le désir qui grandit. Et alors qu'elle n'y s'attend pas, il retourne les positions. L'anglaise se retrouve plaquer contre le mur, agrippée presque brutalement d'une hanche par la main de ce garnement. Inutile de préciser qu'elle aimait cette façon qu'il avait de la prendre, sinon, il n'y aurait pas eu d'autres coucheries à la suite de leur première. Elle s'était surprise elle-même à aimer cette sauvagerie bestiale. Et à cet instant encore, elle aimait. Sentent l'autre main du jeune homme se glisser sous ses cheveux, elle ferma les paupières presque instinctivement accueillant ses lèvres contre les siennes, encaissant sa morsure de bête. Une bête, un animal, voilà à quoi il lui faisait penser. La queue toujours en feu. Brunette grimaça de douleur juste après cette morsure, néanmoins ses traits se détendirent lorsqu'il l'embrassa sans vraiment l'embrasser, attendant sûrement qu'elle lui implore de le faire. Avait-elle envie de se perdre dans les ténèbres ? Dans la pénombre de sa chevelure mi-longue, dans l’obscurité et la noirceur nocturne qu'il dégageait ? Peut-être, mais en attendant, le jeu toujours le jeu. Peu importe que son masque de marbre se fissure, peu importe que son cœur glacé se craquelle, elle avait envie de jouer. Ses mains se posent alors sur le torse de son interlocuteur et elle le repousse presque aussi brutalement qu'il l'avait plaqué contre son bassin, les lèvres se quittant ainsi à contre cœur. Le garnement se retrouva projeté à quelques centimètres d'elle, le regard de la belle qui jonche entre ses yeux et ses lèvres alors qu'elle recule de quelques pas pour pénétrer de nouveau, à l'intérieur de sa demeure. « Peut-être que le couloir ne m'appartient pas, mais ce corps est le mien et tout comme tu désires que je t'implore à le prendre, je désire aussi connaître ce que je ne sais pas encore. » Son prénom. Comment le crierait-elle sinon ? Alors maintenant s'il franchit le pas de cette porte, c'est en prononçant son vrai prénom et ensuite, ils pourront parler affaire. Incertaine qu'ils parlent la même langue, mais si c'est pour se les fourrer dans la bouche, ils savent très bien se comprendre. « Allez, cesse donc tout ce mystère pour un simple... Prénom. » Ou alors monsieur préfère qu'elle crie le prénom du voisin, pire encore, celui de son ex ou mieux encore, qu'elle l'appelle Bête.

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