Cole S.-Wildingham & Danneel M. Sullivan →
COLNEEL
Cole était tout seul chez lui, surprenant, habituellement, il n’était pas seul, enfin de ce que je sache. Je ne comprenais pas trop pourquoi il était en mode solitude, mais une chose était certaine, je n’allais pas refuser son invitation à passer chez lui. Depuis le temps que l’on devait se revoir. Je ne comprends pas bien ce qu’il se passe en ce moment dans ma vie, et encore moins dans celle de mes amis. Sloan s’est marié à Vegas avec son ex, Cole semble avoir un souci gros comme le monde, et j’espère qu’il m’en parlera ce soir, Roman est pas mal absent de la maison en ce moment. Je retouche mon maquillage, lâche mes cheveux, qui étaient noués. Pour ce soir ? Une petite robe rouge, élégante, raffinée, mais pas trop sexy. Une robe que l’on met au quotidien. Je pris les clés de la maison en partant, et je pris le temps de laisser un petit mot à Roman ‘Je vais rentrer tard ce soir, ne m’attend pas, bisous Baby.’ Rien de plus simple, et de plus efficace qu’un petit mot. Je sors rejoindre mon véhicule. Mon cœur se met à battre fort, j’ai peur. Depuis mon accident, je n’ai pas encore reconduit une voiture. Je déglutis et prend mon courage à deux mains, je le fait pour Cole ! Je monte dans mon véhicule et démarre le moteur. Interdiction de laisser mon ami dans le mal, il avait toujours été là pour moi, à me protéger contre la gente masculine des Winthrop, à me soutenir dans mes moments de faiblesse. A mon tour d’être là pour lui, de faire quelque chose pour lui.

Je me trouve alors devant ce qu’il appelle la forteresse. Je lui envoie un petit sms pour lui dire que je suis arrivée. Je me presse de fermer mon véhicule et d’enfiler mes talons noirs à la place de mes basquette. Car oui, je vous mets au défi de conduire avec des talons … Impossible. Une fois devant la porte, je frappe, puis pousse cette dernière. « Cole ? Je suis arrivée, j’ai fait le plus vite possible. » J’entre et je referme la porte derrière moi. Restant là dans l’entrée à attendre que le jeune homme daigne me répondre. Avant d’arrivée, j’étais tout de même passé chez mes parents pour leur piquer la meilleure bouteille de rouge qu’il pouvait avoir. Le vin avait cet effet sur moi, celui de dénouée ma langue, de faire de moi une vrais bavarde. Je n’étais pas le genre de fille à me plaindre ou confier facilement ma vie à une personne lorsque je l’avais en face. S’il en était de même pour le jeune homme ? Une fois que j’aperçois enfin le jeune homme, je me dirige vers lui et lui dépose un bisou amical sur sa joue droite. La bise ? Non très peu pour moi, trop formel, trop froid, j’avais ma façon de faire et ca mes amis les plus proche le savais et y avais le droit, à ce bisou sans autre signification que bonjour. Je dépose la bouteille sur la desserte à l’entrée, et plonge mon regard dans celui du jeune homme. Un sourire tendre se dessine sur mes lèvre, j’éteins mon portable, et le pose également sur la desserte. « Bon, ce soir, c’est toi, moi et cette bouteille ! »

Je le fixe, tout en essayant d’imaginer ce qu’il pouvait bien avoir, je ne laisser jamais tomber un ami, et en ce qui concerne la bouteille, ma mère avait un goût très luxueux et raffiné, du coup impossible que le vin soit de mauvaise qualité ou mauvais tout court. Je plisse un peu mon nez pour me donner un air de femme qui grogne, puis je reprends une tête normale, tout était bon pour essayer de lui rendre un minimum le sourire. Et ‘en avais besoin aussi de faire par moment l’idiote, j’étais la plupart du temps, sombre, renfermée, froide, inaccessible, sauvage, inapprochable, et complètement tigresse sur les bords, toujours à me défendre avant même que l’on m’attaque, une vraie peste. Alors par moment, relâcher la pression avec un très bon ami, et bien cela faisait du bien.

Danneel, petit poussin perdu parmi les requins, je l’avais prise d’affection, cette petite lowell. Fallait croire que j’avais un truc pour les violettes en fait. Malicia l’an passé, Danneel désormais. Des textos échangés en grand nombre, j’essayais d’être présent pour la demoiselle. J’avais même en vain tenté de l’envoyer dans les bras de Dimdim. Too bad, il avait mauvais goût et s’encanaillait avec Carter, à mon grand désarroi. La jeune femme elle aussi, avait quelques faux pas à son actif d’ailleurs. Le dernier en date, un tatoué fou furieux qui était venu nous agresser avec une vulgarité sans fin à notre table. J’étais plutôt content d’apprendre que Dan l’avait boulé de sa vie et qu’elle ne souhaitait plus le fréquenter. La demoiselle avait ensuite fait une fausse couche et le garçon avait très mal réagi. Dans le jugement, sévère, je semblais parfois oublier mes propres réactions complètement à la masse lorsque j’avais été dans un cas de figure similaire. Une mémoire sélective à la Cole que voulez vous… Danneel m’avait donc écrit pour me proposer de passer un moment avec moi. Je ne l’avais pas revue depuis un bon petit moment, pas depuis mon crash et disons qu’en plus, après les récents évènements, j’étais tout seul dans mon immense forteresse, mon meilleur ami avait pris ses clics et ses clacs, son frère l’avait suivi. Il avait déménagé, il m’avait abandonné. Et moi je me sentais sombré, conscient d’avoir fait une connerie mais habité par un sentiment étrange et inexplicable, incapable de ne pas penser à elle malgré tout cela, malgré cette situation des plus compliquées. Ayma, j’avais couché avec Ayma et elle ne voulait pas sortir de ma tête. Et le fait qu’elle soit l’une de mes plus anciennes amies n’aidait en rien. Parce qu’elle continuait de m’écrire, on continuait d’échanger, et chaque message ne faisait que ramener cette nuit sur le tapis dans mon esprit torturé… Des coups à la porte me tirèrent de ma réflexion. J’ouvris et la pimpante brunette vint me saluer en embrassant ma joue, faisant temporairement s’estomper ma mine tracassée et faire apparaître un faible sourire sur mes lèvres. « T’es adorable t’aurais pas du… » fis-je en attrapant la bouteille pour la détailler. « Et c’est que tu as bon goût mademoiselle Sullivan. J’ignorais que tu avais un penchant pour l’œnologie. »

Je n’aurais pas dus ? Personne ne pouvais me dictée ma conduite et sa Cole le savait, c’était plus une formalité de politesse qu’une réelle phrase de gêne. Je souris à mon Eliot favoris. « Pas dus ? Tu plaisante. Il faut savoir sélectionner le meilleur quand on n’est pas la meilleure. » Lui dis-je en lui faisant un clin d’œil. J’avais pu remarquer son air tiraillé et tracassé lorsqu’il m’avait ouvert la porte. Je fronce les sourcils, je n’étais pas là pour remuer le couteau dans la plait, à lui demander de ce confier, et ainsi de se contenter de nager dans sa noirceur. Non je n’étais pas c’elle qui le plongerais un peu plus encore dans ce qui le fait souffrir. Si il voulait m’en parler, cela se ferait au feeling sans aucune contrainte ni questions qui apporterais le sujet sur la table. Je me contente de lui lancer un regard espiègle, quelle connerie j’allais pourvoir faire pour le faire sourire. Je commence par le plus simple et enfantin, une simple petite grimace. Je ramène donc mes yeux vers mon nez de façon à loucher et je lui tire la langue. Je ne venais pas d’un milieu aussi aisé que la plus part des Eliot ou de l’élite, donc ma réaction était bien moins guindée que la plus part des autres personnes. Je reprends mon sérieux, et plonge mon regard dans le sien. « Alors que veux-tu faire ? » Je n’avais pas idée de ce que nous allions faire, mais une chose était certain, je voulais passer du temps avec lui, car du temps on en manque cruellement, quand on l’as on le gâche, et lorsqu’on vient à en manquer on le cherche, on le cherche à en perdre son souffle, et finalement laisser notre dernière seconde emportée notre vie, dans un tumulte de sentiments. Un léger soupire s’échappe de ma bouche, laissant s’enfuir mes pensées.

Mon amie arrivait les mains pleines, un joli présent, un grand cru et je le mettais à chambrer pour qu’on puisse se le goûter ensuite. Danneel amatrice de vin ? C’était bon à savoir. Je l’embarquerais avec moi lors de mes futures séances de dégustation, étant un fin amateur et un vrai passionné d’oenologie. Et puis elle me détailla un instant, mon regard accrocha le sien et elle se mit à loucher en me tirant la langue, réussissant l’impossible. Plus qu’un sourire, c’est carrément un rire qu’elle provoqua chez moi, rire qui s’envola quelques secondes dans la pièce avant que je ne commente, sur un air attendri : « T’es complètement folle. » Pas folle dans le sens péjoratif du terme, là à mon ton on s’entait un petit côté affectif. C’était que je m’y étais attaché finalement, à cette petite Lowell que j’avais au début prise sous mon aile juste pour pouvoir casser du sucre sur le os des winthrops, et pouvoir démontrer à tous leur côté néfaste. Elle reprenait en me demandant ce que je voulais faire. Allo Danneel, t’es devant un Cole soucieux et tu demandes ce qu’il veut faire ? Y’avait qu’une façon dont je savais gérer les choses dans ces cas là, qu’une façon d’oublier une fille qui m’obsédait, c’était de me perdre dans d’autres bras. Et autant dire qu’amie ou pas, je n’avais jamais aucun scrupule à mettre une fille dans mon lit, pourvu qu’elle soit jolie. Et Danneel était là, devant moi, avec ce petit côté un peu fou qui la rendait encore plus charmante alors forcément que je répondais à sa question : « On pourrait monter là haut… Que je te montre ma chambre… Pendant que le vin chambre tu vois… » Proposition innocente comme ça, mais au regard libidineux que je venais de lui lancer, pas de doute à avoir quant à mes intentions si elle me suivait.

Moi folle ? Ce n’était qu’un doux euphémisme, j’étais prête à toutes les ruses possible pour lui dérobé un sourire, et là le voir rire me fit chaud au cœur, il n’était donc pas irrécupérablement plonger dans la détresse. Je le regarde attentivement, cherchant à comprendre sa gestuelle, son langage non verbal. Le regard que mon ami me lança me fit sourire encore un peu plus. Lui résister serais je pense le mieux à faire, je refusais d’être c’elle avec qui il soignerait sa peine, d’être c’elle qui lui en fait oublier une autre. Je soupire, non pas que je sois agacé, loin de là, mais amusé par cette proposition. Et puis ne dit-on pas qu’une femme qui se refuse n’en devient que plus attirante ? C’est bien les hommes sa, à toujours désirer ce qui leur est défendus d’avoir. « Je suis certaine que ta chambre est forte belle, mais je te propose un petit jeu. Le premier de nous deux qui finit par céder à quelques pulsion que ce soit, pers et devra obéir au gagnant durant toute une nuit. » Bien entendue je ne comptais pas céder à des pulsions que je n’avais pas, donc je risquais fortement de gagner. Jeu frustrant me direz-vous ? J’en conviens, mais quel jeu délectable. Je viens avec malice et espièglerie déposer un doux baiser sur la joue de Cole, avant de finalement lui lançais un regard provocateur. « Bon courage mon chou. » Je me recule légèrement et je lui souris. J’avais du mal à imaginer Cole en tant qu’amant, et pourtant il été bel homme je ne pouvais pas le nier. Il fallait que nous trouvions rapidement une activité avant que ce jeu ne tourne à un jeu de séduction ou le premier qui cède perd. « Raconte-moi plutôt ce qu’il t’arrive pour que tu  fasses cette tête quand je suis arrivée. » Je ne voulais pas le forcer à parler, mais je ne voulais pas non plus coucher avec lui. Et nous étions toujours là débout l’un face à l’autre dans ce vestibule. Ne pas céder à la tentation avec Cole allait être difficile, mais je ne voulais pas qu’il me voit comme il voit toutes ses autres filles. Je voulais qu’il me vois avec plus d’émerveillement, comme un frère regarde sa sœur, bien que nous n’étions pas frère et sœur.

 Ok, clairement, j’avais voulu jouer, j’avais voulu faire le malin. Peut être me servir un peu de ma mine chagrinée pour profiter de la situation. Sait-on jamais que dann aurait voulu me remonter autre chose que le moral… Ouais, ouais, mais elle était maline, la petite. Elle m’avait surement vu venir d’où le jeu qu’elle lançait. Et elle me savait joueur en plus alors forcément, j’acceptais. « Ok deal. Faisons ça. Tu craqueras en premier. » assurai-je alors qu’elle semblait convaincue du contraire. Une bise contre ma joue, son rire et me voilà l’entrainant là haut, dans ma chambre donc, alors qu’elle lançait la discussion sur ce qu’il m’arrivait. J’ouvrais la porte, désignai mon lit impeccablement fait, merci les domestiques et je l’invitai à s’y poser : « Teste donc le confort du lit, mais rappelle toi la règle. Pas de pulsions. » Je rigolai avant de reprendre plus sérieusement, mon rire s’effaçant instantanément à la minute où j’y repensais : « Mon meilleur ami et moi, nous nous sommes engueulés. Et je crois qu’il voit quelqu’un d’autre. » Genre Abé et moi on avait rompu, ou Abé me trompait avec Franklin. Je me rendais même pas compte de ça en racontant, que j’avais l’air d’une petite amie jalouse en parlant du nouveau BF de mon belge adoré. « Ca me rend dingue de savoir qu’il voit ce gars, en plus il poste des photos sur instagram d’eux, il ne me parle plus que de lui… » Mon ton montait. Mon visage se crispait. Oui ça me rendait vraiment furieux cette histoire. Peut être que de rager contre Franky ça m’aidait à ne pas penser à Ayma, à la bêtise qu’on avait fait, que j’avais fait, aux sentiments que j’avais réalisé avoir pour elle et donc au poids de ma responsabilité dans toute cette histoire d’amitié gâchée… Oui peut être que ça m’aidait de ne voir que Franklin comme coupable.

 Ok, clairement, j’avais voulu jouer, j’avais voulu faire le malin. Peut être me servir un peu de ma mine chagrinée pour profiter de la situation. Sait-on jamais que dann aurait voulu me remonter autre chose que le moral… Ouais, ouais, mais elle était maline, la petite. Elle m’avait surement vu venir d’où le jeu qu’elle lançait. Et elle me savait joueur en plus alors forcément, j’acceptais. « Ok deal. Faisons ça. Tu craqueras en premier. » assurai-je alors qu’elle semblait convaincue du contraire. Une bise contre ma joue, son rire et me voilà l’entrainant là haut, dans ma chambre donc, alors qu’elle lançait la discussion sur ce qu’il m’arrivait. J’ouvrais la porte, désignai mon lit impeccablement fait, merci les domestiques et je l’invitai à s’y poser : « Teste donc le confort du lit, mais rappelle toi la règle. Pas de pulsions. » Je rigolai avant de reprendre plus sérieusement, mon rire s’effaçant instantanément à la minute où j’y repensais : « Mon meilleur ami et moi, nous nous sommes engueulés. Et je crois qu’il voit quelqu’un d’autre. » Genre Abé et moi on avait rompu, ou Abé me trompait avec Franklin. Je me rendais même pas compte de ça en racontant, que j’avais l’air d’une petite amie jalouse en parlant du nouveau BF de mon belge adoré. « Ca me rend dingue de savoir qu’il voit ce gars, en plus il poste des photos sur instagram d’eux, il ne me parle plus que de lui… » Mon ton montait. Mon visage se crispait. Oui ça me rendait vraiment furieux cette histoire. Peut être que de rager contre Franky ça m’aidait à ne pas penser à Ayma, à la bêtise qu’on avait fait, que j’avais fait, aux sentiments que j’avais réalisé avoir pour elle et donc au poids de ma responsabilité dans toute cette histoire d’amitié gâchée… Oui peut être que ça m’aidait de ne voir que Franklin comme coupable.

 Ok, clairement, j’avais voulu jouer, j’avais voulu faire le malin. Peut être me servir un peu de ma mine chagrinée pour profiter de la situation. Sait-on jamais que dann aurait voulu me remonter autre chose que le moral… Ouais, ouais, mais elle était maline, la petite. Elle m’avait surement vu venir d’où le jeu qu’elle lançait. Et elle me savait joueur en plus alors forcément, j’acceptais. « Ok deal. Faisons ça. Tu craqueras en premier. » assurai-je alors qu’elle semblait convaincue du contraire. Une bise contre ma joue, son rire et me voilà l’entrainant là haut, dans ma chambre donc, alors qu’elle lançait la discussion sur ce qu’il m’arrivait. J’ouvrais la porte, désignai mon lit impeccablement fait, merci les domestiques et je l’invitai à s’y poser : « Teste donc le confort du lit, mais rappelle toi la règle. Pas de pulsions. » Je rigolai avant de reprendre plus sérieusement, mon rire s’effaçant instantanément à la minute où j’y repensais : « Mon meilleur ami et moi, nous nous sommes engueulés. Et je crois qu’il voit quelqu’un d’autre. » Genre Abé et moi on avait rompu, ou Abé me trompait avec Franklin. Je me rendais même pas compte de ça en racontant, que j’avais l’air d’une petite amie jalouse en parlant du nouveau BF de mon belge adoré. « Ca me rend dingue de savoir qu’il voit ce gars, en plus il poste des photos sur instagram d’eux, il ne me parle plus que de lui… » Mon ton montait. Mon visage se crispait. Oui ça me rendait vraiment furieux cette histoire. Peut être que de rager contre Franky ça m’aidait à ne pas penser à Ayma, à la bêtise qu’on avait fait, que j’avais fait, aux sentiments que j’avais réalisé avoir pour elle et donc au poids de ma responsabilité dans toute cette histoire d’amitié gâchée… Oui peut être que ça m’aidait de ne voir que Franklin comme coupable.

 Ok, clairement, j’avais voulu jouer, j’avais voulu faire le malin. Peut être me servir un peu de ma mine chagrinée pour profiter de la situation. Sait-on jamais que dann aurait voulu me remonter autre chose que le moral… Ouais, ouais, mais elle était maline, la petite. Elle m’avait surement vu venir d’où le jeu qu’elle lançait. Et elle me savait joueur en plus alors forcément, j’acceptais. « Ok deal. Faisons ça. Tu craqueras en premier. » assurai-je alors qu’elle semblait convaincue du contraire. Une bise contre ma joue, son rire et me voilà l’entrainant là haut, dans ma chambre donc, alors qu’elle lançait la discussion sur ce qu’il m’arrivait. J’ouvrais la porte, désignai mon lit impeccablement fait, merci les domestiques et je l’invitai à s’y poser : « Teste donc le confort du lit, mais rappelle toi la règle. Pas de pulsions. » Je rigolai avant de reprendre plus sérieusement, mon rire s’effaçant instantanément à la minute où j’y repensais : « Mon meilleur ami et moi, nous nous sommes engueulés. Et je crois qu’il voit quelqu’un d’autre. » Genre Abé et moi on avait rompu, ou Abé me trompait avec Franklin. Je me rendais même pas compte de ça en racontant, que j’avais l’air d’une petite amie jalouse en parlant du nouveau BF de mon belge adoré. « Ca me rend dingue de savoir qu’il voit ce gars, en plus il poste des photos sur instagram d’eux, il ne me parle plus que de lui… » Mon ton montait. Mon visage se crispait. Oui ça me rendait vraiment furieux cette histoire. Peut être que de rager contre Franky ça m’aidait à ne pas penser à Ayma, à la bêtise qu’on avait fait, que j’avais fait, aux sentiments que j’avais réalisé avoir pour elle et donc au poids de ma responsabilité dans toute cette histoire d’amitié gâchée… Oui peut être que ça m’aidait de ne voir que Franklin comme coupable.

 Ok, clairement, j’avais voulu jouer, j’avais voulu faire le malin. Peut être me servir un peu de ma mine chagrinée pour profiter de la situation. Sait-on jamais que dann aurait voulu me remonter autre chose que le moral… Ouais, ouais, mais elle était maline, la petite. Elle m’avait surement vu venir d’où le jeu qu’elle lançait. Et elle me savait joueur en plus alors forcément, j’acceptais. « Ok deal. Faisons ça. Tu craqueras en premier. » assurai-je alors qu’elle semblait convaincue du contraire. Une bise contre ma joue, son rire et me voilà l’entrainant là haut, dans ma chambre donc, alors qu’elle lançait la discussion sur ce qu’il m’arrivait. J’ouvrais la porte, désignai mon lit impeccablement fait, merci les domestiques et je l’invitai à s’y poser : « Teste donc le confort du lit, mais rappelle toi la règle. Pas de pulsions. » Je rigolai avant de reprendre plus sérieusement, mon rire s’effaçant instantanément à la minute où j’y repensais : « Mon meilleur ami et moi, nous nous sommes engueulés. Et je crois qu’il voit quelqu’un d’autre. » Genre Abé et moi on avait rompu, ou Abé me trompait avec Franklin. Je me rendais même pas compte de ça en racontant, que j’avais l’air d’une petite amie jalouse en parlant du nouveau BF de mon belge adoré. « Ca me rend dingue de savoir qu’il voit ce gars, en plus il poste des photos sur instagram d’eux, il ne me parle plus que de lui… » Mon ton montait. Mon visage se crispait. Oui ça me rendait vraiment furieux cette histoire. Peut être que de rager contre Franky ça m’aidait à ne pas penser à Ayma, à la bêtise qu’on avait fait, que j’avais fait, aux sentiments que j’avais réalisé avoir pour elle et donc au poids de ma responsabilité dans toute cette histoire d’amitié gâchée… Oui peut être que ça m’aidait de ne voir que Franklin comme coupable.