Se frottant doucement les yeux, elle se dégageait lentement de l'emprise du corps d'Aisling autour d'elle. Un rapide coup d'oeil au réveil posé sur la table de chevet lui indiquait qu'il était dix heures passés. Incapable de se souvenir à quel moment ils avaient pu s'endormir, elle sortait du lit étirant ses muscles légèrement endoloris. Après la dispute conséquente, les larmes et les cris, ils avaient passés une bonne partie de la journée et de la nuit à discuter. De tout, de rien, des doutes mais surtout de leur envie d'être heureux à deux. Et même si elle n'était pas totalement rassurée, même si dans le fond elle avait toujours mal, elle allait faire des efforts pour lui. Tenter de le laisser vivre de son côté, s'absenter par moment même si ça la déchirait. Elle n'avait pas le droit de lui imposer quoi que ce soit, n'avait pas le droit de lui interdire des sorties juste parce qu'elle était incapable de se contrôler. Elle ne pouvait pas faire ça et elle le savait. Alors ouais, fallait qu'elle apprenne à se montrer raisonnable. Qu'elle arrête de criser pour rien. Ils venaient à peine de se retrouver, ce n'était pas le moment de tout foutre en l'air. Quittant la chambre, elle prenait la direction de la cuisine sortant un plateau sur lequel elle disposait toute sorte de connerie. Jus de fruit, pain et accompagnement. Elle terminait le tout par deux tasses emplit de café fumant avant de revenir, observant un Aisling toujours endormi. Posant le plateau sur la commode juste à côté, elle remontait sur le matelas s'allongeant à moitié sur le blond, déposant des baisers dans son cou par milliers pour le faire sortir du sommeil. "J'crois que t'es officiellement devenu la belle au bois dormant" qu'elle plaisantait venait alors s'approprier ses lèvres. Et clairement, il ne pouvait pas râler, c'était le meilleur réveil au monde qu'elle venait de lui offrir.

Il était tout endormis, complètement d’ailleurs. Ses rêves étaient flous, une succession d’images sans queue ni tête. Des visages, des immeubles, des lumières. Sa mère, Agathe, son père, la maison en Ecosse, la clairière à Boston, des feux d’artifices, la maison d’Agathe en Suisse. Il n’y avait rien de précis, mais tout était relié. Il voyait devant ses yeux, la vie qu’il aurait. La vie dont il rêve depuis des années. La vie qui serait parfaite. Il sourit dans son sommeil, heureux. Malgré les cris et les larmes d’hier, il voit la lumière. Il la voit clairement. Le chemin sera difficile, pleins d’obstacles, de fossés, de ponts fragiles à franchir, mais ils y arriveront. Ils seront victorieux parce qu’ils le peuvent. Il sent un poids partir, un corps s’échapper de son emprise, un mouvement dans le lit. Mais ses rêves le fascinent, l’envoutent alors il se réinstalle confortablement pour les continuer, tenant l’oreiller entre ses bras à la place d’Agathe. Il a prit le sien pour toujours avoir son odeur sur lui. Il est comme un enfant à qui on a pris son doudou et qui se substitue avec un remplaçant. Il reste ainsi, à la limite de la conscience, durant encore quelques minutes avant de sentir des lèvres sur sa peau, dans son cou, un poids qui lui et des cheveux qui le chatouillent doucement. Il sourit encore plus grand. » Je suis le beau au bois dormant. » dit-il en gardant les yeux fermés mais l’embrassant à son tours dès qu’elle posa ses lèvres sur celle rose d’Aisling. Il ouvrit un peu les yeux, la fit passer sous lui pour s’approprier encore plus ses lèvres fines. Il ouvrit les yeux complètement après s’être légèrement séparer d’elle pour la contempler. » Salut princesse. » Déposant une dernière fois ses lèvres sur les siennes, il retourna à sa place, la laissant se défaire de son poids plus que conséquent.

Tout en douceur, des plus agréables en soit. Elle lui préparait un petit-déjeuner, sûrement pas le meilleur puisqu'elle était la pire cuisinière au monde, mais l'effort était là. Et puis c'était sans oublier qu'elle venait s'allonger de tout son long sur lui le sortant de ses rêves à l'aide des multiples baisers qu'elle pouvait déposer sur sa peau. Alors ouais, en soit, c'était le réveil parfait. Le genre de douceur qui contrastait parfaitement avec la scène qu'ils avaient vécut la veille. Et ouais, ça faisait du bien en fait. D'être juste heureux, de ne pas s'hurler dessus, de profiter tout simplement. "Beau, j'dirais pas ça" qu'elle le taquinait alors qu'il renversait la tendance se retrouvant au dessus d'elle. Riant légèrement, elle fondait sous ses baisers qu'elle aimait tant décalant légèrement une mèche rebelle de son visage. "Bonjour amour" qu'elle chuchotait après qu'il se soit décalé la laissant respirer convenablement. "Café ?" Se levant une nouvelle fois, elle récupérait le plateau venant le poser à côté d'eux gardant un petit sourire au coin des lèvres. "Tu peux dire que je suis parfaite, j'ai sorti le grand jeu." Manquait plus que les quelques pétales de rose pour décorer le tout et elle aurait été au top du romantisme. "Je suis assez romantique pour monsieur maintenant ?" Et ouais, Maxine était sa jumelle et par conséquent, dû à leur proximité, elle lui disait tout. Comme le fait qu'elle n'était sois disant pas romantique pour un sous. Lui volant un nouveau baiser, elle s'emparait de sa propre tasse buvant une gorgée du liquide amer dont elle ne pouvait définitivement pas se passer.

Ils étaient bien, dans ce lit, dans cette bulle de confort. Dans leur univers à eux. Quand ils n’étaient que tous les deux, le monde pouvait tourner dans le sens inverse qu’ils ne s’en rendraient pas compte. Parce qu’ils avaient l’autre à leur côté. Et c’était beau, intense, magnifique. Ils étaient comme un roman d’amour, de ceux que l’on dévore pour croire en l’amour. De ceux que l’on lit en espérant trouver le prince charmant. Il avait trouvé sa princesse à lui. Dangereuse, imprévisible, fragile, belle et adorable. Sa princesse. Celle qu’il voit dans son futur aussi clairement que le soleil en plein été. « Ah bon ? Magnifique alors. » Ce ne serait pas faux avec ses yeux verrons bleu, vert et noisettes, son sourire à la James Dean et ses cheveux blonds en bataille. Il avait tout pour être qualifié de beau, mais si Agathe ne le lui disait pas, ça n’avait pas de sens, ça sonnait faux. Il la parsemait de baiser avant de lui rendre sa liberté. L’entendre parler ainsi le faisait sourire plus que de raison. « Avec grand plaisir. » qu’il dit en acceptant sa tasse fumante du liquide brun adoré par les américains et plus de la moitié de la planète. Elle récupère le plateau plein de bonnes choses. Il avait les yeux éblouis par les petits exploits de la belle, elle qui ne savait pas faire cuire un oeuf sans le cramer complètement. A part ses cupcakes, sa spécialité. « Tu es romantique. Jamais dit que tu ne l’étais pas. Mais je le suis plus. » rétorqua-t-il en prenant sa propre tasse et y ajoutant deux sucres. Il prend une gorgée du liquide brulant et la regarde droit dans les yeux. Ils sont bien là. Simplement heureux. Mais il allait faire la misère à Maxine de toujours tout dire à Agathe de leur conversation. « Ah en parlant de romantisme. » Il dépose délicatement sa tasse sur la table basse, sort du lit et fouille dans la poche de son jean dans lequel il était la veille. Sortant une petite chaîne argentée, il regagna sa place et montra le bijou à Agathe. « J’y ai fait graver une nouvelle date. » Il retourna la gourmette qu’il lui avait offert pour son anniversaire, dévoilant leurs initiales avec la date du 11 juin 2017 gravé de son écriture. « Tu vois, c’est moi le plus romantique. »

"Non plus." qu'elle rétorque sans se départir une seule seconde de son sourire. "Eblouissant ? Parfait ? Mh, j'vais rester sur parfait." Ouais, c'était très bien parfait. Et puis, elle passait tellement de temps à essayer de le lui faire entendre qu'elle comptait bien trouver n'importe quel prétexte pour continuer à le lui envoyer. Parfait et c'était tout. Pas besoin de chercher plus loin. "Nop, je suis très romantique et bien plus que toi." Ouais, dans le fond elle savait que ce n'était pas vrai. Elle ne le surpassait clairement pas sur ce terrain là et effectivement, Agathe n'était pas la fille la plus romantique au monde mais elle pouvait au moins tenter de le faire croire. Ouais, elle pouvait essayer. Arquant un sourcil, elle ne le lâchait pas du regard alors qu'il sortait du lit fouillant dans l'un de ses jeans. Et quand il revenait, elle ne pouvait s'empêcher de sourire voyant la gourmette qu'il tenait. La gourmette qu'il lui avait offert pour son anniversaire et qu'elle avait jeté sur le sol quand leur relation avait commencé à s'effriter. Clairement, ils en avaient fait du chemin. Ils ne pourraient pas dire le contraire. Tendant son bras pour qu'il lui remette autour du poignet, elle attendant que le bracelet soit attaché avant de grimper sur ses genoux lui volant des baisers au passage. "J'avoue que tu te surpasses" qu'elle soufflait l'embrassant encore une fois. "Mais j'peux être bien plus romantique que ça" Elle dérivait sur la ligne de sa machoire descendant petit à petit dans son cou. "Par exemple, on pourrait aller dans un salon et se le faire tatouer." Et là, ce serait vraiment éternel. Remontant à ses lèvres, elle concluait finalement d'un sourire. "Je suis donc la plus romantique."

Il avait les yeux grands ouverts aux paroles d’Agathe. Mais elle souriait. Elle avait le rire clair et sincère, le sourire grand et magnifique. Comme il aime la voir jour après jour. « Ok, parfait alors. » Il dépose ses lèvres sur les siennes un bref moment avant de prendre son café. Deux personnes qui ont enfin trouvé un équilibre, un moment de pure amour sans aucuns regrets d’une histoire qui fut tragique mais qui est devenue magnifique. « Ouais, j’en doute. Mais c’est vrai que tu l’es. » Il alla prendre son petit cadeau qu’il lui avait offert des mois auparavant. Sa gourmette, un symbole pour eux. Une promesse même, même si Agathe détestait les promesses. Il montra le bijou à sa fiancée, elle avait un sourire magnifique sur ses lèvres roses. Elle tendit son bras pour qu’il puisse l’attacher à son poignet, souriant comme une petite fille devant son cadeau de Noël. En l’attachant, il se dit que c’était la meilleure des choses à faire, remettre ce bijou qu’il a chéri au poignet de sa fiancée. Le bijou argenté brillait à la lumière du soleil sur la peau blanche d’Agathe. Elle n’attendit même pas une seconde pour sauter sur les genoux d’Aisling en lui volant quelques baisers dans le processus. La voir aussi insouciante et heureuse remplissait le coeur d’Aisling. « Oh, j’en suis sûr et certains. » Ne jamais énervée une fiancée, sa mère lui a toujours appris ça. « Il te servira de bague de fiançailles en attendant. » Agathe parsemait des baisers sur sa peau, sa mâchoire où sa barbe commençait à repousser après trois jours. « Se faire tatouer hein ? » Il fermait les yeux, appréciant ce contact. Elle remonte vers ses lèvres, l’embrassant doucement avant de s’éloigner. Il ouvre les yeux sur son sourire. « T’es surtout la plus intrépide. On pourrait faire le tatouage pour la date de mariage, qu’en dis-tu ? » Il remet une mèche de ses cheveux derrière son oreille, passant doucement son pouce sur sa joue en même temps. Il en a de la chance quand même. « D’ailleurs, tu voudrais quoi comme date ? » Il rêvait de se marier en Ecosse, dans le manoir familiale mais il ne savait pas trop si Agathe serait d’accord. Sinon, en Italie, dans un petit village qu’il avait découvert une fois avec son père durant un de ses été. Un endroit magnifique et isolé. Il ne voulait qu’on les dérange durant cette date spéciale. Il voulait que ce soit un moment magique autant pour lui que pour elle. Surtout pour elle.

Ok, elle essayait vraiment de faire ses preuves là. Et peut-être bien qu'elle n'était pas la personne la plus romantique au monde, sûrement trop déçue par l'amour en règle générale pour pouvoir complètement se libérer sur tout ça mais, avec un peu d'effort, elle savait qu'elle pourrait arriver presque à son niveau. "Pfu, j'en veux une vraie moi. Imagine comme elle serait belle à mon doigt" qu'elle disait agitant sa main gauche devant lui. Et puis ça serait la concrétisation aussi. Le signe qui montrerait à tout le monde qu'ils étaient sérieux et qu'elle lui appartenait vraiment. Parce que c'était ce qu'elle voulait Agathe. Lui appartenir et ne plus jamais faillir au rôle qu'elle avait de le rendre heureux. Ouais, elle voulait sa bague de fiançaille. "Mh mh.." qu'elle chantonnait continuant ses baisers avec une tendresse infinie. Elle était loin la dispute de la veille mine de rien. Mais ils avaient toujours marchés comme ça. Tout ou rien. Noir ou blanc. Ouais, c'était comme ça qu'ils fonctionnaient. "Comment veux tu que je sois romantique si tu casses mes plans à chaque fois ?" Le fixant avec intensité, elle appréciait grandement les moments de douceur qu'ils étaient en train de partager. Parce que ouais, ça lui faisait du bien de les voir comme ça. Juste amoureux, cherchant désespérement le contact avec l'autre. "La tradition veut que le mariage soit un an après les fiançailles alors en toute logique ça devrait être le 11 juin prochain." Elle répondait avec un léger sourire approchant son visage du sien. "Mais si tu veux la vérité, on pourrait se marier demain que je ne m'y opposerais pas." Parce que quelque part, elle avait hâte de réellement s'unir à lui. D'être sienne totalement. Et ouais, même s'ils faisaient ça rapidement, ça lui irait parfaitement parce qu'elle était sûre d'elle. Parce que c'était ce qu'elle voulait et que si elle devait épouser quelqu'un dans ce monde, ce serait Aisling et seulement lui.

« T’en auras une de vrai en revenant de Suisse, maintenant te plaint pas, c’est mieux que rien madame la princesse. » dit-il en déposant un baiser sur son front. Elle saute sur ses genoux et commence à l’embrasse parfaitement bien. C’est la meilleure sensation au monde après le sexe, clairement. Aisling est un timide, une personne assez réservée sur sa vie privée, mais le sexe, c’est la vie. Il est du genre derrière les portes fermés, à ne montrer son réel intérêt que pour une seule et unique personne. Agathe. Elle seule sait à quel point Aisling aime ce contact, aime ce rapprochement de leur corps. Elle embrasse sa mâchoire, il ferme les yeux, elle le titille encore et encore. Il n’y a que quand il lui vole son idée de se faire tatouer leur date de mariage qu’elle se relève. « Désolé. » qu’il répond en haussant les épaules avec un faux air contrit sur le visage. Aisling ne fait pas exprès mais ce genre de chose sautent tout le temps dans son esprit. Des manières diverses et variées de lui prouver son amour, de la chouchouter. Il veut tout faire pour la rendre heureuse, et encore plus depuis hier. Et puisque le sujet date de mariage est soulevé, autant continuer sur la lancée. « Un an. Tu pourras tenir un an princesse ? Je sais que tu rêves de devenir madame Cunningham. » dit-il en soulevant ses sourcils d’un air moqueur. Mais elle se rapproche de lui et lui dit clairement que même demain serait une date parfaite. « Ne me tente pas. Je serais prêt à le faire. Mais j’ai beaaaaucoup trop peur de ma mère pour ça. » Hélène le tuerait s’il se mariait sans elle. Son seule et unique fils, elle le tuerait. Quand à son père, il manquerait une occasion de se foutre de sa gueule avant de lui donner l’accolade du siècle. Alors non, il voudrait attendre. « Allons attendre. Peut-être pas un an, mais je veux que ma famille soit là, mon père, ma mère, mon beau père, ta famille, nos amis les plus proches. On n’est pas obligé de faire un grand mariage. Un petit et simple serait bien. Tu ne penses pas ? » Durant tout ce temps, il n’avait pas cessé de caresser ses cheveux. Cheveux blonds qui lui avaient tellement manqué. « Faut aussi voir où le faire. J’ai des idées mais je veux entendre les tiennes d’abord. »

"Niania, t'aurais dû m'en offrir une au moment même où tu m'as demandé. Goujat !" Bah elle n'avait pas tord sur cette partie. Techniquement, on demandait quelqu'un en mariage avec un écrin dans la poche. Et Agathe, elle avait toujours été du genre impatiente alors forcément, c'était compliqué. Donc puisque râler était la seule option qu'elle avait à ce moment précis, elle ne se privait pas de le faire lui faisant bien comprendre son mécontentement pour la peine. "Han han, j'crois plutôt que c'est toi qui rêve que je prenne ton nom. N'inverse pas les rôles." Et puisque c'était lui le romantique, forcément qu'il devait attendre ce moment comme un dingue en fait. "Tu devrais avoir peur de Maxine aussi, elle te torturerais pour cet affront." Donc ouais, partir demain et se marier dan le plus grand des secrets était sûrement la pire des options. Mieux valait qu'ils fassent les choses bien et ça prendrait le temps qu'il faudrait. "Petit ?" Elle fronçe les sourcils pas spécialement ravie de l'information. "Je veux un mariage de princesse, pas une cérémonie ridicule." Et peut-être que c'était son enfance dorée qui la rendait aussi capricieuse mais, le mariage était censé être le plus beau jour de sa vie alors ouais, elle voulait un truc grandiose. Pas spécialement avec des milliers d'invités mais le genre de mariage qui foutait des étoiles pleins les yeux. "Mh.. Peut-être proche de chez toi ? Ma famille aura moins de difficultés à se déplacer." Ouais, c'était encore un truc d'argent mais c'était la vérité. C'était moins contraignant pour les Thomspers d'aller en Italie ou en Ecosse que pour les Cunningham de venir en Suisse. "Je ne trouve pas le lieu important de toute façon, tant qu'on a le budjet, ça sera grandiose. Faut qu'on engage une wedding planner d'ailleurs, j'en connais une géniale, la meilleure de l'Europe." Ok là, elle était complètement en train de s'évader pour le coup.

« Quand je t’ai demandé, tu étais avec l’autre idiot et c’était pas prévu. Donc, le goujat est de trop madame la princesse. » qu’il répond en riant. Il dépose tout de même un baiser sur son front, signe qu’il ne lui en veut pas de sa petite crise de caprice. Il sait qu’elle veut cette bague et il lui donnera la bague. Mais sa mère ne pouvait pas venir avant deux semaines étant en déplacement à Los Angeles. Alors il devra attendre, elle aussi par la même occasion. « Nom composé ? Mon père me tuerait si ma femme n’avait pas mon nom. » Parce que oui, Aisling porte le nom de son père et non pas de sa mère. Sa mère a gardé le nom marital par rapport à Aisling mais son vrai nom est Stewart. Ais s’est même toujours demandé si sa mère ne descendait pas de la lignée de Stuart d’Ecosse, comme la reine Marie d’Écosse. Mais bon, ses pensées vont toujours trop loin. « Ouais, elle aussi est effrayante. Les femmes de ma vie sont effrayantes et leur soeur avec. J’en ai de la chance tiens. » Hélène et Max le tueraient lentement s’il osait se marier à la jeune femme sans leur dire que le mariage avait lieu. Et bien qu’il n’ait pas encore introduit sa mère à Agathe officiellement, elle savait. L’instinct maternel et le rire doux et clair qu’il avait produit lors de leur appel téléphonique il y a deux jours après le départ d’Agathe. « Un mariage de princesse pour une princesse. Pourquoi je n’en doutais pas tiens. » Elle voulait la totale. La totale. Il allait en avoir des souvenirs avec elle. « On peut quand même avoir un grand mariage sans invité tout le monde, non ? » Parce qu’il ne souhaite pas partager ce moment avec n’importe qui. Il est tout à fait d’accord pour avoir un mariage sublime qui éblouit tout le monde, mais il ne veut absolument pas retrouver des personnes non essentielles dans l’assemblée. « J’avais pensée à un petit village magnifique dans le sud de l’Italie où j’ai été avec mon père une fois. Je m’en souviens encore, c’était la première fois où j’y allais et il est toujours aussi beau à mon avis. T’en dis quoi ? » Il ne voulait pas que ce soit un ordre, ou un souhait imposé. Il voulait que ce mariage soit le reflet d’eux deux, que ce soit une journée où leur deux esprits conversaient. « Le lieu est très important madame. Et je suis sur que le budget sera sujet de problème MAIS, pas aujourd’hui. De toute façon, on peut aussi le faire dans le manoir familiale en Écosse et ce sera encore moins cher vu que c’est dans la famille. Ta wedding planner, elle travaille à l’international ? » Agathe s’envolait partout mais Aisling aussi. Les deux étaient aussi emballés que deux enfants pour le mariage à venir. Ils étaient excités comme des puces pour l’évènement à venir et ça faisait chaud au coeur après toutes les épreuves qu’ils avaient traversés. « Tu veux qu’on respecte la tradition d’ici avec quelque chose de bleu, d’ancien, prêté et tout le toutin ? » Il avait toujours grandit ici, aux Etats-Unis, mais il n’avait pas l’éducation américaine. Il a été élevé comme un parfait gentlemen britannique, comme un gentleman écossais. Comme un homme qui tient une maison et qui aimera sa femme jusqu’à la fin. « J’ai hâte que tu deviennes ma femme, Agathe Thomspers. »