Je suis née à New-York en mille neuf cent quatre vingt six, le premier mars en fait. J'ai grandis au sein d'un foyer aimant et je n'ai manqué de rien, non je n'ai manqué de rien. Je prenais des cours de piano, j'étais dans une école privée, mon père travaillait comme un dingue pour que nous ayons une vie tranquille, ma mère elle, était institutrice dans une école publique. J'ai toujours su que j'aimerais les femmes, je suis tombée amoureuse d'une de mes camarade de classe alors que je n'avais que six ans, Lori, elle est d'ailleurs devenue ma meilleure amie par la suite. Je la connais depuis que nous sommes hautes comme trois pommes et je sais qu'elle fera pour toujours parti de moi. La meilleure, c'est une des meilleures personnes qu'il m'est été donné de rencontré dans ma misérable existence, non je déconne, mais c'est vraiment la meilleure personne que le monde ai porté. L'année de mes douze ans mon père à été envoyé en prison, pour meurtre, naturellement ça je ne l'ai pas su immédiatement, mais le comportement des gens me l'a fait comprendre, au début j'ai été rejetée, par les enfants de mon âge, puis ça à été au tour des parents, cette année là ma meilleure amie s'envolait pour le Canada, j'étais seule, ma mère était éplorée. Au début j'en ai voulu à ma mère, alors je me conduisais comme une horrible jeune fille, j'entrais dans l'adolescence et elle en a vu de toutes les couleurs, puis j'en ai voulu à mon père. Cet homme si bon, si respecté avait finit par se transformer en un psychopathe du jour au lendemain. Je traînais beaucoup dans la grosse pomme, rentrant souvent a des heures tardives, et j'y ai rencontrer – à l'église – une vieille dame, Camille. Elle n'a vu que le bon en moi, en fait, j'ai passer beaucoup de temps avec elle, je jonglais entre ma mère qui déprimait et qui à finit par aller enseigner dans les quartiers pauvres de New-York et elle. C'était un peu comme ma grand mère, elle était une femme seule qui à pris soin de moi, elle était ma confidente et mon ange gardien. J'étais une élève moyenne, mais l'annonce de la mort de mon père me mit un coup, je restais enfermée chez moi, je me renfermais sur moi-même et Camille à finit par passer à la « maison » ma mère et elle ont sympathiser, devenant très proche et nous avons finit par habiter ensemble toutes les trois, j'ai rencontré mon premier petit ami à l'âge de dix sept ans, il était beau, riche et mauvais garçon, pourtant il était très cultivé. Ce qui m'a donner envie de faire des études en psychologie à été l'acte de mon père, commettre un meurtre alors que toute sa vie il à été un homme honnête m'a totalement retournée, je me suis mise à étudier comme une folle, faisant presque passer mes études avant le reste, et je me suis rendue compte avec le temps que je n'avais que des facilités. J'apprenais vite, j'avais ce sens de l'analyse. Camille décéda le jour où je reçus une lettre de Harvard, m'annonçant qu'ils avaient retenu ma candidature, à sa mort elle, me légua une belle somme d'argent, une somme qu'elle avait mise de côté durant des années, et dans son testament elle me sommait d'utiliser une partie de cet argent pour payer mes études. Mon père s'en était allé, ma « grand-mère » aussi et je n'avais qu'une envie les rendre fiers.

« IN THE NAVY... » Mon visage perdait son sourire dès que la musique des village people – bordel, mais où ai-je atterris ? - Je passais ma langue sur mes lèvres et je frappais à la porte. J'attendais en croisant les bras et un jeune homme assez mince mais plutôt bien habillé et assez musclé vint ouvrir la porte. « Bonjour jeune homme, vous venez pour l'appartement ? » me dit-il sur un air aguicheur – toi mon gars, tu aimes bien prendre le vent par l'arrière. Je secouais la tête et je lui tendais la main « Mademoiselle, en fait. » Il me serra la main et me regarda plus attentivement et baissa les yeux sur son espèce de livret. « Ah ! Oui, les cheveux ! » dit-il en souriant bêtement « Entrez alors. » puis il s'écarta, en fait ce jeune homme et son compagnon possèdent quelques appartement dans cet immeuble et il m'a donc fait visiter l'appartement que j'ai finis par acheter. « Alors nous avons néanmoins quelque exigences, vous ne fumez pas ? » Je regardais tout autour de moi répondant d'un air absent à ses questions « Non... » menteuse – il gribouillait sur son livret en souriant « Est-ce que vous avez des animaux ? » Je le regardais en croisant les bras « Oui, j'ai un chihuahua. » Il s'arrêta alors me souriant de toutes ses dents « C'est pas vrai ? » il haussa alors le ton ce qui me fit sursauté « T'as entendu David, elle à un chihuahua, ELLE ! » je le regardais avec de grands yeux – mais il est timbré lui ! « Dans ce cas mademoiselle Burrows... » je le coupais « James. » « Il est à vous. » Je le regardais, j'étais là depuis à peine dix minutes mais ça y était, j'avais mon appartement.

« En fait j'ai vécu comme un énorme changement, ne me parlez pas de mon passé, il se peut que je vous envoie chier. Sincèrement, oui j'en veux à mon père, et non je ne lui en veux pas. Mes études, mes recherches m'ont donnée beaucoup de réponses et disons que maintenant j'ai pris conscience que je ne devais pas avoir honte d'être ce que je suis, je suis née ainsi, j'aime les femmes et les hommes, oui et alors ? J'ai grandis et je dois dire que c'est presque un miracle que j'ai réussis à continuer mes études. J'ai une vision des choses qui différemment légèrement des autres, je veux profiter de ma vie, être heureuse, voir du pays – même si en ce moment c'est plus compliqué que prévu. La vie est trop courte pour que l'on puisse s’apitoyer sur sois-même. Je fais abstraction de mon passé, de ma famille parce que désormais, les erreurs ne peuvent plus compter, je ne dois plus me focaliser sur quelque chose que je ne pourrais jamais réparer, je dois simplement essayer d'avancer et d'aider les autres, d'aider les personnes qui en ont besoin afin d'éviter que ce qui est arrivé à mon père par le passé ne se reproduise pour d'autres dans le futur, je veux comprendre, je veux pouvoir comprendre d'où viens le problème afin que plus jamais – ou presque – quelqu'un en souffre. »
James Buttler-Burrows à propos d'elle même.