L’air était si pur dehors, dans son logement Danneel avait l’impression d’être en manque d’oxygène, comme si plus rien n’allait. Elle venait tout juste de découvrir qu’elle était enceinte, et pour le moment elle ne savait pas si la nouvelle était bonne ou mauvaise. Danneel était restée figée devant le test pendant au moins cinq minutes, comme un choc psychologique. Elle ne voulait pas péter les plombs, du coup elle prit sa veste, l’enfila et sortie. Elle avait le cœur lourd, et aucunes direction en tête, elle se laissé guider par son instinct. Finalement sa course se termina face à un banc. Epuisée d’avoir tant marché, puisque oui elle avait presque traversée la ville entière, elle posa ses fesses sur le banc. La jeune brune sortis son portable de son sac à main, elle afficha le contact de William, elle devait le lui dire. Elle appela, et dès la première sonnerie, son cœur s’emballa, et elle raccrocha subitement. Elle n’avait pas encore le courage de le lui dire, et puis surtout, pas de cette manière, pas par téléphone. Le choc était encore trop présent pour le prévenir aujourd’hui. Et puis subitement, un rire, un simple rire surprenait Danneel, elle relevait la tête vivement vers la provenance du son. Face à elle une ribambelle de gamins, plein de petit bout qui courait vers leurs parents, et surtout plein de parents complètement gagas de leurs morveux ! Danneel avait les larmes qui montaient Elle avait peur, elle était terrifiée par l’idée qu’elle allait devenir mère si elle prenait la décision de le garder. Mais il fallait qu’elle mesure à quel point un bébé allait avoir un impact irréversible sur son avenir. Alors qu’elle était dans ses pensées, un enfant l’aborda, Danneel lui offris un sourire avant de voir le parent arrivé à leurs hauteur. Non ne vous inquiétez pas Danneel ne lui aurait pas fait de mal, elle adorait trop les enfants pour sa.

Alors que la jeune femme gronde le petit garçon, Danneel prend soudainement conscience que bientôt se serait elle qui ferait cela, qu’elle allait devoir endossé une lourde responsabilité à vie, mais que faire … Devait-elle le garder  ou décider d’avorter. Le doute était immense dans la tête de Danneel qui ne savait plus trop où ce mettre. Si il y avait eu un trou de sourie où ce cacher, elle l’aurait certainement fait. Soudain la jeune femme lui demanda si ça aller. Danneel eu un léger sourire qui se dessina sur ses lèvres. Elle secoua la tête de gauche à droite en signe de négation. Non ça n’aller pas, ça n’aller plus jamais aller. En tout cas pas comme elle voulait. Danneel avait tellement de projet qui risqués fortement de s’effondrer avec l’arrivé d’un bébé, petit être si fragile et innocent. Le regard de Danneel se posa sur celui de la jeune femme. « Non je ne vais pas très bien, rien de physique je vous rassure, je suis juste … Perdue dans mes pensées. Un mal-être morale. » Danneel se mordilla la lèvre inférieure comme si elle venait de faire une connerie, et pourquoi ? Car Danneel ce n’ai pas le genre de personne qui se confie à la première personne venue. Alors qu’elle était à deux doigt de repousser la jeune femme, Danneel prit conscience que peut-être qu’une parfaite inconnue serait plus impartial sur le sujet et ne jugerait pas la situation du même œil que toute les personne qui connaissait William ou la connaissait elle, notre jeune brune fêtarde et rebelle sur les bords. Danneel pris un air très sérieux. « Excusez-moi, je sais que cela va vous paraître étrange, mais est-ce que ça vous dis de boire un café avec moi ? Je vous l’offre. » Et puis au vus du beau temps, cela serait agréable de le boire ici sur ce banc, en sachant que juste à côté il y avait un air de jeu pour enfant. Danneel se mordilla à nouveau la lèvre, espérant de tout son cœur que la jeune femme allé accepter son offre. Car elle en avait besoin, elle avait besoin d’en parler à quelqu’un d’autre que son frère ou William ou n’importe qui d’autre. Danneel avait besoin de cette inconnue. « Toute fois si vous ne vouliez pas, je comprendrais. » Eh bien oui Danneel ne voulait pas forcé la main à cette jeune femme, elle n’était pas un tyran, quoi que par moment on pouvait se le demander vis-à-vis de ses proche.