Milieu de soirée, la fête bat son plein tandis que les gens viennent, partent, s'embrassent, se chamaillent ou bien se battent. Une bonne soirée un peu dans le thème vérité et action mais qu'une fois par an et délicieuse à regarder plus qu'à participer. Je me fonds à travers les gens, buvant quelques verres, mais m'ennuyant terriblement en cet instant. J'avais besoin de bouger, de m'amuser un peu, de vivre un peu ce bal. Regardant les jeunes femmes avec envie, et délaissant les hommes dans leurs grands costumes, je repérai enfin de quoi me distraire. Willow. Juste devant moi, discutant certainement avec quelqu'un mais j'en avais rien à faire. Maintenant, tout de suite je voulais de quoi donner des couleurs à cet instant devenue tout à coup si vide. « Willow ? » demandais-je en l'arrachant au bel inconnu qui se trouvait devant elle. Peut être une drague ? Peut être pensait-elle atteindre son but en emmenant le jeune homme dans son lit dans les deux heures à suivre ? Malheureusement, j'étais là, prêt à changer cette destinée et surtout prêt à lui enlever son possible coup d'un soir. « Comment tu vas chérie ? Tu t'amuses bien ? J'ai besoin d'un baiser là, j'ai soif pour le bar. » Ma main venait se poser sur sa taille en souriant face à l'homme d'en face. Comme fier de ma connerie, j'attendais la réplique cinglante de ma complice en avançant peut être que mes propos étaient faux. J'étais prêt à répliquer à mon tour, me constituant une défense imparable. « D'ailleurs autant en profiter dès maintenant. » Sans aucune hésitation j'abattais d'un coup d'un seul mes lèvres sur les siennes, en regardant le barman pour lui indiquer deux verres à cet endroit. J'adore ce jeu.

@WILLOW S-PRADA

Hors de question que je puisse terminer cette soirée seule, dans ma chambre de l’université. Je me suis toujours donner comme défi de trouver le bon partenaire dans tous les évènements de Boston et le bal n’allait pas faire exception à la règle. Étant donc en train de danser sur la piste de danse avec un jeune homme potentiellement charmant, je me laissais vibrer au son de la musique jusqu’à ce qu’un autre puisse prendre le relai. « Willow ? » Une fois dans les bras de Marin, je fronçais le regard. Non mais comment osait-il venir gâcher mon coup, comme ça, sans rien dire. Détournant donc la tête afin de ne pas le regarder, je boudais à l’heure présente. Si il pensait que j’allais facilement me laisser faire, le winthrop se trompait. « Comment tu vas chérie ? Tu t'amuses bien ? J'ai besoin d'un baiser là, j'ai soif pour le bar. » Non, mais il se foutait vraiment de moi. Retournant ma tête pour mieux l’observer, le fis un léger sourire avant de vachement répliquer. « Je m’amusait il y a quelques secondes, avant que tu ne pointe le bout de ton nez. Puis, pour le moment j’ai pas soif, alors, va donc te trouver une meuf qui est si désespérée qu’elle va vouloir de toi. » Notre relation avait toujours été très explosive, disons-le. Toujours en train de nous donner des défis à la noix afin de pimenter notre amitié. « D'ailleurs autant en profiter dès maintenant. » Soudain, je ne pusse parler qu’il plaquait déjà ses lèvres aux miennes. Non mais qu’est-ce que j’avais fait pour vivre un tel martyre. Pas qu’il n’embrassait pas bien, au contraire. Sauf que j’aimais mieux rester fermée sur ce sujet. Retirant mes lèvres, je fis un léger sourire. « T’embrasses bien Perol, sauf que vois-tu, tu aurais dût mettre un peu de menthe fraiche dans cette joli bouche. Ça m’aurait moins donné envie de vomir... »

@Marin N. Perol

Je savais pertinemment qu'un jour où l'autre ce côté à ce foutre de tout me servirait à merveille, surtout lors de soirée dans ce genre où il faut s'imposer et n'avoir honte de rien. Si vous avez une idée en tête, ne pas être simple d'esprit en prétendant avoir bu, être soul et que les mouvements que nous faisons sont incontrôlables. Non, il faut y aller au culot, et j'avouais que c'était la meilleure partie puisque c'est souvent à ce moment-là que les gens sont surpris. On voit leurs yeux s'éclorent et la colère leur traverser le visage. La surprise n'était pas du tout du goût de Willow, malgré ça, je ne comptais pas m'arrêter pour lui pourrir encore et encore la vie. C'était ma façon à moi de poser mes petites touches personnelles ci et là. Au gré de mes envies. Bien sûr, elle fronce les sourcils, le nez et me remballe avec sa gentillesse habituelle. « Tu t'amusais ? Sans moi ? Je suis outré par tes propos et tes mensonges. Quand on va rentrer je vais te donner la fessée. » Toujours plus, toujours plus grand et surtout toujours devant les yeux médusés du jeune homme devant la blonde qui ne semblait pas trop connecter les neurones qui lui restaient. « Et ne dis pas des choses qui fâche comme ça, je sais que tu me veux, et que je me refuses à toi depuis quelques semaines, mais tu sais très bien que la religion est très clair la dessus. Pas de sexe avant le mariage. Forcément que moi aussi j'en veux mais bon.. » je roulais des yeux, continuant mon rôle afin d'effrayer définitivement ce mec. Bien sûr j'en profite pour l'embrasser, que dis-je, lui violer la bouche sans son consentement. Sorry not sorry, tu me remercieras plus tard, sans aucun doute. Elle se détache et me tacle sans crier garde en affirmant que je sentais de la bouche. Je fronce les sourcils en me rappellant très clairement des verres que j'avais au-préalable enfourné. « On partage tout, bébé. » répondis-je avec un large sourire presque lumineux puisque j'avais enfin réussis à dissuader l'autre imbécile de rester. Check. Maintenant je pouvais partir, m'en aller en toute impunité. « Bon c'était sympa, adios camarade. » Une bonne chose de faite.

Ce petit jeu que jouais Marin, allait me rendre folle. Non mais il était vraiment en train de détruire le coup que j’étais en train de faire ? Voyant donc l’homme partir le plus rapidement possible, je fronçais le regard. Moi qui voulait avoir une histoire sans lendemain, voilà que mon coup venait de foirer royalement. Le jeune homme adorait arriver au mauvais moment pour m’emmerder. Serrant les dents, rien qu’à voir le regard que je lui faisais, c’est comme si des balles sortaient de mes yeux pour attaquer le Winthrop. « Depuis quand tu t’intéresses à mes relations. Tu gardes donc le meilleur pour la fin ? » Petit sourire aguicheur sur les lèvres, je restais proche de Marin en l’envoyant promener n’importe quel moment. Notre relation avait toujours été comme cela, un petit jeu de cap ou pas cap. Bien qui m’emmerdait toujours, je dois avouer que Marin était totalement le genre d’homme que je pourrais me faire. « Puis, ta pornographie tu en fais quoi mon amour ? Tu sais qu’écouter ce genre de vidéo est péché et que tu risques de brûler en enfer… Même si je dois admettre que tu l’es déjà. » Étant totalement surprise, même choquée par son baiser, je lui donnais quelques coups sur le torse afin qu’il puisse me lâcher. Putain, il allait me rendre folle ! Il était vraiment sérieux là ? Le laissant partir vers le bar, je serais encore plus les dents avant de m’approcher de lui subtilement, prenant donc le dessert d’un parfait inconnu et je tapotais l’épaule de Marin. « Mon amour, t’as oublié quelque chose. » Le voyant donc se retourner, la tarte vint à épouser le visage du rouge. Il l’avait cherché. Posant donc mon doigt dans le crémage, je fis un léger sourire. « Hm, je dois admettre que ça goûte bien mieux que tes lèvres. »

Elle me détestait maintenant. Du moins encore plus aujourd'hui que d'habitude. Les yeux ne mentent jamais et les siens semblaient vouloir brutalement que je décède à cet instant. Et bien évidemment, je ne peux réprimer un magnifique sourire devant tant de négativité. Je crois que l'emmerder, la titiller était devenu mon passe-temps favoris et je mettais du coeur à l'ouvrage pour arriver à mes fins. Ma cible préférée même. « Depuis quand ? Depuis toujours voyons. Faut bien que je fasse le ménage à ta place. Y'a que des nazes qui te tournent autour. » répondis-je en haussant les épaules, après tout le mec était partie à présent et je pouvais retrouver le rôle de ma vie, le mien. Comme à son habitude, elle m'envoie promener mais ça ne marche pas avec moi. Parce que je le savais au fond d'elle que j'étais exactement le mec qu'elle attendait. J'étais parfait, comment pouvait-elle feindre cette affirmation ? « La pornographie ? Pas besoin quand t'as une vie sexuelle. » Ouais, c'est ça le secret. « Mais que dis-tu mon ange ? En enfer ? Mais voyons, on est au paradis ensemble. » répliquais-je en lui envoyant un de ses regards qu'on peut voir dans ses films à l'eau de rose. J'avais remplis ma mission désormais, après un baiser magique et une plan foiré je pouvais enfin rejoindre le bar mais bien sûr, c'était sans compter sur l'esprit machiavélique de la blonde. Willow me tapota l'épaule, me forçant à me retourner et avant même de me poser la moindre question, m'enfonça une tarte dans la gueule. Surpris, je ne réagis pas tout de suite. Je la regarde et la première chose que je fais c'est de passer mon doigts sur ma joue pour l'enfourner dans ma bouche. Tout comme elle.  Mhm. Magique cette tarte aux citrons. « Tu crois pas si bien dire. » Cette petite peste. Le sourire revient, et je passe ma main sur mon visage pour récupérer ce que je pouvais et ensuite l'étaler sur le cou et surtout le creux de sa poitrine. J'adore faire du body painting avec de la nourriture, tellement plus goûtue. « T'as l'air beaucoup plus appétissante comme ça.. » dis-je fier de moi en continuant mon petit manège sous le regard effaré de la jolie blonde. C'était mal me connaître que de se dire que j'allais rendre les armes si facilement.

Voilà qu’il mettait mes nerfs à l’essai. Mais qu’est-ce que Marin voulait à la fin ? Mon corps sans doute, à moins qu’il ait des tendances homosexuelles, chose que je comprenais très bien vis-à-vis son égard. Nous n’étions pas en train de nous envoyer des messages à tous les jours, mais lorsque nous nous croisions dans les couloirs ou dans une soirée, c’est ce que ça donnait. Putain, comment je lui en collerais une, là, devant tout le monde seulement pour prouver au monde entier qu’il n’est qu’une petite merde. Marin prenait un énorme plaisir à me faire enrager sauf que je n’avais pas dit mon dernier mot. Oh non. « C’est que tu as de très mauvais goûts. Puis ces morues qui te tournent autour, tu en fais quoi ? Ne me dit pas que tu as envie de te faire une barbie d’Hollywood, refaite de A à Z. » Roulant les yeux, le mec en question vint à quitter la piste de danse. Détournant la tête pour tenter de le revoir, je fus surprise en le voyant embrasser sauvagement une parfaite inconnue. C’est à croire que les hommes Américains avaient le sang chaud ma parole. Ils ne sont pas capables d’attendre quelques minutes avant de sauter sur la première. « Des hommes, ça ne fait pas partie d’une vie sexuelle mon beau. » Dis-je avec un énorme sourire avant de pouvoir continuer. « T’appelle ça le paradis ? T’es loin d’être un ange. » Voilà que la mission Perol venait de se terminer pour lui mais pas pour moi. Étant hors de moi, je marchais d’un pas bien décidé vers le Winthrop, attrapant au passage la première tarte qui me venait sous la main. Le propriétaire m’engueulait au loin mais combien je m’en foutais. Le faisant se retourner, voilà que la tarte vint épouser son visage. Sourire victorieux sur les lèvres, voilà que le jeune homme n’avait pas fini de dire son dernier mot. Le voyant prendre le glaçage afin de m’en mettre dans mon décolleté, j’allais presque hurler puisqu’il a dût en mettre sur ma robe Chanel qui valait beaucoup d’argent. « T’ES QU’UN PAUVRE CON ! » Marchant d’un pas décidé vers la salle de bain, il fallait que je retire cette tâche, bon sang, cet argent dépenser pour rien…

On est des compétiteurs, des têtus et l'un comme l'autre on ne veut jamais lâcher l'affaire et c'est ce qui rends cette guerre entre nous si dur et acharnée. Parce qu'en soit on ne se déteste pas, on a juste ce besoin de se montrer à l'autre. Et je ne me voyais absolument pas quitter cette soirée sans l'avoir vu et pourquoi pas l'a faire enragé. Heureusement pour moi, l'être divin m'a entendu et à exaucé ce souhait. « Mauvais goût ? Moi ? Je suis outré par tes propos là. Des bimbos ? J'aime pas le plastique. » répondis-je en ayant un léger frisson en pensant à ma plus jeune soeur, Colombe qui était une vraie adepte de la chirurgie esthétique. Peut être que c'était la raison pour laquelle j'avais du mal avec les femmes refaites. « Et entre nous, si j'ai que des bimbos, tu en fais partie. Parce que la en ce moment même c'est ce que tu fais. Me tourner autour. » Le sourire béat sur la figure, je lui renvoyais simplement sa réplique cinglante qui ne me touchait absolument pas. « Des hommes ? Arrête de me croire homosexuel. Je sais que c'est ta seul façon de gérer ta frustration me concernant mais tout de même.. ça devient gênant là. » Et bim, une de plus. Les deux parties se défendaient plus tôt  bien. J'adorai ce répondant que la jolie blonde détenait, après tout sinon, on se ferait bien chier. J'avais trouver la cible parfaite pour me défaire de cet ennuie mortel. Mais forcément, rien n'était gratuit et sans conséquence. J'avais le droit au retour de manivelle avec une tarte au citron meringuée dans la tronche. Forcément, malgré la surprise je réplique en laissant mon imagination me trouver l'idée d'en foutre un peu partout dans son décolleté et sur sa robe. J'en récolte une injure et la fuite de ma coéquipière. Merde. Je la suis jusqu'aux toilettes tranquillement en lui donnant quelques conseils. « Si tu veux, je peux me proposer pour lécher ? Ou alors j'ai une cravate, je peux éponger avec ? » Tout était en ma faveur bien évidemment. Et c'est sans résistance que nous rentrions dans les toilettes dans femmes, sans la moindre pression. Tout le monde allait penser que j'aidais ma cavalière. « Bon passe que je t'aide. » soupirais-je en voyant que c'était important pour elle. J'avais une connaissance des taches sur les tissus précieux puisqu'étant jeune, ça avait été la cause de beaucoup de dispute avec ma mère et la bonne. Casse-cou que voulez-vous. « Tu permets que je t'enlèves le glaçage ? J'adore ça. Pas de gaspillage, non ? » demandais-je en m'approchant d'elle, j'évitais ainsi de me prendre une baffe à la volé. Mais sa colère ça, c'était la roulette russe. Soit, elle allait me massacrer soit une infime chance de me laisser faire, ce que je pensais nul. Je tente. Et avec le sourire en coin.

Avoir vu Tate au bras de cette bimbo fait de plastique, m’avait fait réalisé que la plupart des hommes aimaient beaucoup mieux ce genre de femmes, sans cervelle. Ça en devenait presque pathétique aussi. Qu’est-ce que j’allais faire de plus au fond de cette histoire ? Je n’allais certainement pas pleurer dans mon coin, disant que ma vie sentimentale était un lamentable échec. Non, hors de question tout ça. C’est bien pour cela que je profitais de ce petit moment de liberté afin de me pécher un gros poisson pour la soirée. Je recherchais le profil parfait, un gosse de riche, petit garçon à son papa, qui est né avec une cuillère en or… Peut-être un prince de quelque chose. Sauf malheureusement pour moi, je tombais dans les bras d’une morue, roi des andouilles et qui est né dans les poubelles. Marin reflétait l’homme que je ne voulais en aucun cas avoir dans mes bras et ça avait été une relation assez mouvementée quand nous nous croisions tous les deux. J’ignore même si un jour, ça allait changer sauf que pour le moment, il m’emmerdait royalement. Venir détruire mon coup d’un soir, sérieux il ne sait pas à qui il avait affaire. « Est-ce que je peux te rappeler que c’est toi qui est venu vers moi ? » J’avais raison alors il n’avait pas l’intention d’argumenter plus que cela. Nous n’avions jamais eu de rapports tous les deux alors oui, je le considérais comme un homosexuel. Personne ne pouvait me résister et le Winthrop en faisait partie. C’était quand même impressionnant puisqu’à cet instant même, je lui aurais sautée dessus sauf que c’est impossible. Pas après ce qu’il venait de me faire subir, qu’est-ce que le mec en question allait penser de moi ? Enfin bref, lorsque Perol venait à quitter la piste de danse, je me disais bon débarras mais je voulais juste mettre de l’eau sur le feu. Rien qu’avec cette tarte au citron, j’étais loin de me douter que ça allait se retourner contre moi puisqu’il avait osé envoyer du glaçage sur cette robe que j’avais payée très chère. Bon, d’accord je dois l’avouer, je n’allais pas la porter à nouveau mais j’aimais mieux voir ce cher Marin dans un sacré pétrin. Marchant en direction des toilettes, j’étais au courant que mon ami allait me suivre jusqu’à cet endroit. « C’est bon, tu ne trouves pas que t’en a fait assez ? Moi qui voulait m’amuser avec un mec ce soir, pour me changer les idées, voilà que tu débarques et que tu foires mon plan ! » J’avais un regard désemparé, presque triste sauf que c’était une comédie. Pure et simple. Marin vint à se proposer de lécher le glaçage. J’enfilais donc une petite moue, avant d’accepter son offre. « Bon, d’accord… Ça va me changer les idées. »

Les jeunes femmes défilaient et pourtant, je l'avais choisis elle. Non seulement pour ses courbes prestigieuses et divines à regarder mais aussi pour ses talents , son caractère. Je ne choisissais rarement la première venue, non pour ce genre de jeu, il fallait un plus gros poisson possédant cette lueur dans les yeux. Celle de la gagne. Au final, je voyais à travers les yeux de Willow une alter ego, un miroir me reflétant. Et c'est la principale raison pour laquelle je continuais autant à l'embarquer dans des mésaventures avec un malin plaisir. Tout comme ce soir, la sauvant d'un vulgaire type qui aurait eu la seule idée de la baiser. L'Eliot ne le voit pas ainsi, forcément, m'accusant de lui avoir casser son coup. Ce qui était vrai, mais nécessaire. Et si je devais recommencer, je le ferai, encore et encore jusqu'à ce qu'elle m'arrache la tête. « C'est ce que tu crois. Je n'ai fais que répondre au cri de ton coeur qui m'appelais si durement que.. je suis apparu. » Tel un jésus christ 2.0. Bien, l'espace d'un instant je l'as pensais calmé et me tire de l'endroit. J'avais d'autres projets que celui-ci de trouver la meilleure amie de Cole pour foutre mon grain de sel. Ou bien simplement l'ancien vice président des eliots pour le plaisir de lui donner des vertiges. Forcément, la jolie blonde ne démords pas et je me retrouve la tête dans le glaçage. Je réplique, et elle se sauve. Je l'a suis tranquillement jusqu'aux toilettes. Mission accompli, l'a foutre en rogne devenait parfois tellement facile et pourtant le plaisir restait la. Du moins jusqu'à ce qu'elle commence à se plaindre. La mine déconfite, elle semblait ne plus vouloir jouer du tout. Rha. Mon visage se transforme peu à peu, mais pas en peine. Non, en bouderie, comme un gamin dont on retirerait son jouet. J'en suis presque agacé, jusqu'à ce qu'elle accepte ma proposition. Un sourire en coin revint et comme je ne fais rien comme les autres, dans une volonté de la surprendre, je prends un morceau de glaçage et le plaque sur la commissure de ses lèvres. Et doucement je viens lécher en goûtant non seulement la tarte fruité mais aussi Willow. Je la goûte. « T'as de la chance d'être mignonne putain. » Mes yeux se posent sur ses lèvres, et au lieu d'y poser les miennes mon pouce les effleura. Je me sentais divaguer, m'imaginant l'embrasser sauvagement avant que la réalité ne refasse surface. « J'ai un défi pour toi, là, maintenant.. » dis-je tout à coup, ayant une petite idée derrière la tête. Oubliant sa robe, les toilettes des filles et le brouhaha ambulant. Juste nous deux.

« Tu dois être au courant que je n’ai pas de cœur mon pauvre chou. Puis de toute façon, t’as l’air si certain d’avoir une place dans ma vie. Ma foi, je suis navré de te dire que ce n’est pas le cas. » Évidemment, j’étais en train de l’enfoncer encore plus, c’est ma façon de lui montrer qu’il était important pour moi-même si je ne suis pas le genre de femme à avouer un tel truc. Les sentiments, ce n’est vraiment pas mon fort et il fallait qu’il y soit au courant. Marin apparaissait toujours en coup de vent, tentant de plomber mon coup… Il avait réussi et rien que de voir son petit air, il fallait que j’en rajoute encore et encore. Sauf que le coup de la tarte au citron, je n’avais pas pensé que cela puisse se retourner contre moi et ma robe. Sur le coup, ça m’avait fait du mal mais pourquoi ne pas s’en servir contre le Winthrop. Le jeune homme avait de la chance d’être mignon, puisque sinon je me serais donnée une immense joie pour faire taire notre relation. De voir le beau brun, être légèrement mal à l’aise suite à cet incident, me réjouissais davantage. Je voyais quelques femmes entrées dans les toilettes, jetant un regard étrange envers Perol, sauf que je tentais de ne pas faire un drame avec cela. C’était comme s’il n’y avait que nous deux sur cette vulgaire terre. Voyant Marin poser son doigt sur le crémage avant de l’y appliquer sur mes lèvres, un long frisson parcourut mon corps en entier. Ça ressemblait plus à une scène érotique qu’autre chose. Sans vraiment détourner mon regard du sien, je fis un pas en sa direction avant de glisser mes mains contre son torse. Caressant son veston sur le bout de mes doigts, je relevais la tête afin de pouvoir mieux l’observer. « C’est ce qu’on me dit souvent… » L’atmosphère devenait de plus en plus torride et ce n’était loin de me déplaire. Il avait une énorme chance d’être en ma compagnie, plusieurs hommes auraient tout donnés pour être à sa place alors Marin n’avait pas à chialer. Approchant mon visage du sien, je pouvais sentir son souffle se terminer contre mes lèvres. « Mhm, quoi ? » Nos défis étaient assez délurant. Certains nous observaient comme si nous n’étions de vulgaires gamins, sauf que c’est ce qui avait fait de notre relation, l’une des plus chaudes de tout Harvard. Une fois il m’emmerdait et l’autre fois, ça se terminait comme un conte de fée. Jamais je ne disais non à l’un de ses défis puisqu’il est hors de question que je puisse m’enfoncer et être sous lui. Passant sensuellement mes doigts dans le crémage, je posais peu de temps après ceux-ci contre ma langue, rien que pour le titiller un peu…