« C'est tout pour ce soir Mitchum, tu peu relaxer, si ya un truc, on te fera signe. » Le blond prit l'importante liasse de billet que son patron lui offrit et sourit. Une autre soirée de franc succès à utiliser son charme dans un bar huppé de Boston. Le garçon aimait bien son job, sauf que parfois, il aimait bien avoir la paix et profiter du moment. D'autant plus que cette soirée là, l'achalandage était à son comble et il y avait de la belle peau. Se dirigeant vers le bar, il sortit sa carte platine alors que le barman, son favoris, déposait un bloody mary devant le jeune homme. Se retournant et s'accoudant au bar, il scruta d'un oeil expert et fin les alentours. Depuis qu'il avait laissé Ethan, il fuyait comme la peste les bars gays de la région, mais ce soir là, son patron faisait de la pige masculine pour un tout nouveau vidéoclip et avait besoin de la gente masculine pour ce faire. Il avait donc proposer ce bar éloigné d'Harvard, afin d'opéré avec un peu plus de discrétion. La soirée s'était bien déroulé et il avait maintenant besoin d'un peu de repos. Il emmènerait peu être une proie à sa suite, qui sait. Scrutant le dancefloor, il but une gorgée de son breuvage cramoisie avant de s'y diriger et de se glisser entre les corps séductif des hôtes de ce dernier et de zigzaguer entre eux. Il avait aperçu quelqu'un. Quelqu'un qu'il n'aurait pas nécessairement voulu voir.

« Qu’est-ce que tu veux Lucius ? On m’attend. » Le garçon dégagea sa tigrasse blonde de ses yeux en regardant le plus jeune, souriant. Il voyait son embarra. Il savait que le garçon voulait tout, sauf se retrouver dans ce bar miteux, mais Lucius avait décider, en un quart de seconde, de s'amuser un peu, tel fut le hasard que celui avec qui il s'amuserait était son souffre douleur habituel. D'habitude, ses souffre douleurs préféré avaient des parents qui faisaient en bas de 40,000$ par année, sauf qu'il ignorait pourquoi, mais ce Lowell là, il lui tombait sur la rate, avec sa tête de con et son allure bizarre. Il se plaisait donc de le trainer sur la place publique afin de le ridiculiser. De toute façon, il s'en foutait un peu. « Déjà que tes pas majeur et que tu traine ici, j'pas sur que ton frangin serais d'accord. Et pis qu'est ce tu fais dans un bar miteux pour gay? » Approchant de sa proie comme un jaguar en chasse, il approcha de l'oreille du garçon et s'exclama d'un ton mielleux; « Ah, j'oubliais que t'était encore dans le déni. Tu sais, spa bien, surtout quand on traine avec la bande de connard la bas. Ils pourraient te bouffer tout cru tu sais » En vérité, Lucius ignorait si le garçon était dans quelques déni que ce soit, sauf qu'il aimait bien jouer avec les mots et manipuler verbalement ses victimes et de voir le malaise passer dans les yeux du petit le réjouissais, d'autant plus qu'il aimait ça.

Il rigola, profitant de leurs proximité afin de le rendre encore plus mal à l'aise. Le garçon ne tremblais peut-être pas, mais il voyait bien qu'il avait de la difficulté à se contenir.  « Contrairement à toi, je travaillais. Parce qui en a qui font du fric au lieu de le dépenser en drogue. Tu crois que je ne sais pas qui ils sont ces mecs? Et pis j'ai pas peur de ton frangin. Qu'il vienne me taper et il aura affaire à mes avocats » Parce que c'était tellement plus facile d'engager quelqu'un pour faire sa besogne à sa place. S'engageant dans un mouvement de hanche au rythme de la musique du bar, afin de ne pas avoir l'air trop déplacé, il s'amusa un peu avec l'air que le garçon se donnait. Lucius aimait provoquer, tel un loup qui était en quête de capturer sa proie. Milow n'en était pas une exception, même si le garçon tombais royalement sur les nerfs du blond. « T'es trop chou, tu sais, se montrer brave comme ça quand on a peur, c'est super mignon. Peut-être que je pourrais t'épargner pour cette fois... Ou pas.»

Une envie incontrôlable de rire s'empara du blond, il aimait bien user de la menace pour obtenir ce qu'il voulait, ce qui avait le don de souvent fâcher sa soeur, mais il s'en fichait un peu, il était influent et il fallait bien qu'il utilise cette influence à bon escient. Bon d'accord, c'était un peu ''père'' qui lui avait apprit à être ainsi et Cole avait bien perpétré cette manière de faire, mais Lucius aimait bien ce côté vipère de lui même, donc il continuait. Puis c'est alors qu'il sentit une présence derrière lui. Tournant le regard, il aperçut un homme mi ours, mi humain se coller a ses hanches. Il fronça des sourcils, il comprit que très rapidement que c'était une diversion de Milow afin de s'éloigner. Repoussant l'hybride à poil, il se mit à la course contre l'autre idiot et le prit en chasse dans le stationnement, l’apercevant, se débattre avec son anti-vol; « HEY! » le plaquant contre sa voiture, il le dévisagea le regard féroce;  « Tu croyais vraiment te sauver de moi petit con?? Tu t'prends pour qui? » À ce moment la, il avait bien envie de lui coller une baffe, sauf qu'il savait que ça se virerait très rapidement contre lui, qu'il risquait surement de se mettre encore plus le frangin sur le dos, alors il n'en fit rien, parce que des soucis, c'était pas trop son truc, il aimait mieux en causer que de les affronter.

Son rythme cardiaque s'était accéléré, une veine tambourinait sur le côté de sa tempe et une douleur cuisante coulait dans ses muscles de la main. Il souffla. Il était si furieux qu'il était devenu en un instant l'ombre de lui même. Il fallait qu'il se reprenne en main, il allait étrangler le garçon. Il ne s'était pas tant rendu compte qu'il avait monter ses mains aussi haut. Comme une grande claque au visage, il reprit conscience de la réalité lorsque Milow parla des caméras. Il ne voulait pas se mettre dans l'embarras. Lâchant son étreinte sur le garçon, il se recula de quelques pas, haletant. Bien qu'il eut une once de remords, il ne s'excuserait pas. « Vermine.» Lissant sa chemise, il frappa dans le vide sur une pierre au sol et jura en Polonais, une mauvaise habitude qu'il avait lors de ses crises, il cria de rage et il s'avança de nouveau vers le brun, d'une démarche saccadée. Il lui tendit une main, large et rosée par l'adrénaline. « Ce n'est pas parce que je t'aide à te relever que tu est sortis de la misère. Relève toi. » La migraine arrivait, il le sentait, sur ses tempes, sur son crâne, elle était sur le point d'exploser , mais il n'était pas un trou du cul, il n'avait pas réellement voulu le tuer le Shäfer.