Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityHit the road Jack and don't you come back no more - Page 2
I LOVE HARVARD
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
AccueilAccueil  
  • RechercherRechercher  
  • MembresMembres  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • Le Deal du moment : -39%
    Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
    Voir le deal
    1190 €

    Hit the road Jack and don't you come back no more
    Page 2 sur 2 Précédent  1, 2
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postJeu 11 Mai - 21:48
    taggercitereditionsupprimeradresse

       Summer & Les deux coqs

       Hit the road Jack

       

       Paris n’aimait pas Leonidas, c’était un fait avéré ! Il ne pouvait pas le sentir, avait une envie folle de lui éclater la tête contre un mur et d’embarquer Summer dans leur chambre pour lui faire l’amour afin d’être certain qu’elle sache qui était le patron dans cette foutue baraque. Non, en fait, il avait surtout envie de la prendre dans ses bras pour s’assurer qu’elle était toujours autant amoureuse de lui. C’est fou ce que ces derniers jours, il était en mode « peureux ». Cela l’agaçait de ressentir une aussi grande insécurité mais il n’avait pas besoin d’être un génie pour en connaitre la cause : l’avenir lui faisait peur. Le Dunster ignorait s’il allait arrêter ses études, poursuivre ou alors entrer dans l’armée. Il n’en savait rien et cela le faisait baliser car il détestait avancer à l’aveugle. Paris avait besoin de chose carrée, il aimait l’ordre et l’indiscipline. Après tout, on parlait de son avenir mais également de celui de Summer et d’Ashlynn. Eux qui désiraient agrandir la famille, il serait peut-être temps qu’il sache ce qu’il ferait à la rentrée prochaine n’est-ce pas ? Du côté de Leonidas, l’avis était moins tranché. Il n’appréciait pas vraiment le géant roux mais c’était plus par esprit de compétition qu’autre chose. En même temps, qu’attendre de plus du grec qui se foutait totalement de la vie des autres ?! La seule préoccupation qui entretenait sa querelle avec cet homme, c’était s’assurer que Summer était entre de bonnes mains. « Et je t’assure que je l’ai apprécié comme elle était » lâcha-t-il avec un sourire en coin qui en disait long sur ses pensées les moins catholiques. « La ferme ! Laisse Summer me raconter les choses, elle au moins, elle sait parler sans faire référence au cul » grommela Paris alors que c’était l’hôpital qui se foutait de la charité mais passons. « Faut croire que tu aimes être l’exception à la règle bébé » s’amusa-t-il à dire car à bien y réfléchir, elle avait été la seule femme dont il était tombé amoureux au point de se mettre en couple et surtout de se calmer. « Et maintenant, vous êtes à nouveau cul et chemise ?! Alors je te préviens… Je vais te dire la même chose que j’ai dite à Bonaventure quand j’ai fait sa connaissance : quand je ne suis pas là et qu’elle est avec toi, elle est sous ta responsabilité. Il lui arrive quoique ce soit, elle se plaint de toi une seule fois et je te casse les deux genoux. Je suis sérieux ! Fais le con avec elle et c’est moi que tu prendras en pleine poire » dit-il sur un ton autoritaire en toisant froidement le grec. Ce dernier leva les mains en l’air. « Garde tes menaces pour ceux que ça impressionne mais je peux te dire la même chose : fais lui le moindre mal et tu disparaitras de ce monde en quelques secondes » lâcha Leonidas en haussant les épaules avant de se tourner vers Summer. « Bon, maintenant, que nous avons usé la carte de la menace… Qu’est-ce qu’on mange ?! Tu fais une hôtesse exécrable… Il faut vraiment que je t’éduque » s’amusa-t-il à dire tandis que le ventre de Paris se mettait à grogner. « J’avoue que je dirais pas non pour diner… On peut commander des pizzas si tu es trop fatiguée pour cuisiner ou McDo ? » proposa le Dunster sous l’œil horrifié du brun. « Même pas en rêve… garde ta malbouffe, y a des gens qui ont un palais dans cet appartement » râla-t-il en passant un bras autour des épaules de Summer comme pour l’inclure dans le lot et faire front commun face à l’adorateur du Happy Meal et du Big Mac. « Si monsieur préfère les restaurants où ça te coûte un bras et que tu as rien à becter dans l’assiette, ça ne regarde que toi ! Summer se plaint rarement de mon appétit car elle sait que derrière, je vais devoir éliminer tout ça » s’amusa-t-il à répondre tandis qu’il attrapait sa femme pour l’attirer dans ses bras. Pas touche !! « Pas vrai bébé ?! ». Qui a dit que le combat de coq était terminé ?!

    AVENGEDINCHAINS
       
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postJeu 11 Mai - 22:32
    taggercitereditionsupprimeradresse

       Summer & Les deux coqs

       Hit the road Jack

       

       Deux coqs, mais VRAIMENT : DEUX.COQS ! cette petit histoire raconté sur la façon dont j’avais rencontré Léo avait pu calmer les deux énergumènes pendant qu’un temps, mais très vite Paris avait émis son discours…celui-là même qu’il avait donné à Bona (je le sais de ce dernier qui avait enfin accepté de me l’avouer quelques semaines après, quand il avait fini par mieux connaitre Paris et comprendre sa manière de faire et d’agir). Pour être honnête : une partie de moi avais envie de prendre le visage de Paris et de l’embrasser en lui disant à quel point il était chou de veiller à ma sécurité ainsi. Une partie de moi savait que – dans un moment comme celui –ci, il valait mieux ne pas porter atteinte à l’image du mâle qui fait sa loi ; et la dernière partie, elle plus féministe avait envie de jouer la carte du « Hey ça va, je ne suis pas une petite chose fragile, personne n’est responsable de moi, à part moi ! »….ah non pardon, j’oubliais la quatrième partie. La plus calme, la plus silencieuse et la plus raisonnable aussi : celle qui me dit dans mon oreille « Tais-toi…je t’assure, ne dis rien ca vaut mieux. Oui parce que sinon, dès que tu vas ouvrir la bouche pour protester ou autre, ils vont repartir comme en quarante »…et c’est vrai ! J’imagine déjà la scène

    **
    - Merci de ton inquiétude, mais je sais me protéger toute seule
    - Ah ! Tu vois que des menaces de gros durs ne valent pas un sous, même ta femme te remet en place
    - Je ne cherche pas à le remettre en place, je dis juste que je ne suis pas une chose
    - Nan mais ton cher ami veut tellement avoir raison qu’il ne voit que ce qui l’arrange…

    **

    Finalement, qui sait qu’on n’écouterait qu’à peine ? Moi. J’aurais très bien pu jouer les connes, et leur casser le coup à tous les deux. Genre : je leur souris à tous les deux, et je leur dit de but en blanc avec une voix toute mielleuse et nasillarde « VOUS ETES TRROOOPPP CHOOOUUUU !!! » Rien de tel pour les refroidir tous les deux, vu que ni l’un ni l’autre n’a envie de passer pour le tendre de service. Mais je ne suis pas chieuse à ce point : j’ai compris cette scène de dominance, de surprotection et comme je l’ai dit tout à l’heure, je ne vais pas m’en plaindre, vu qu’après tout, ils me donnent tous deux la preuve que je compte énormément pour eux, qu’ils veulent mon bonheur, ma sécurité, et m’éviter la moindre souffrance.

    Que faire et dire donc après ça. Rien. Enfin, Si une chose : étant au milieu d’eux, d’un simple geste courtois et de reconnaissance, je posais mes deux mains sur leur jambes respectives, les pressant légèrement pour manifester ma présence et par la même un merci silencieux. Oui, j’ai bien dit un « merci ». Et même DEUX, si j’ose dire. Merci pour leur protection, et Merci d’avoir enfin baisser (légèrement) les armes en passant à autre chose

    « Eh bien j’ai cru que vous alliez vous manger mutuellement l’espace d’un instant que je me suis dit que ça valait peut-être pas le coup que je me mette au fourneau » commençais-je par leur dire, avant de réfléchir dans mon coin à quoi leur faire, pendant qu’ils reprenaient leur chamaillerie. Léonidas passas son bras par-dessus mon épaule pour me rallier à sa cause, mais par précaution, moi, je tendais ma main vers Paris pour lui signifier que j’étais là aussi avec lui – sous une toute autre dimension. Une dimension plus intime, plus amoureuse, pour lui faire comprendre qu’il n’avait pas à jouer le lion à la seconde même où Léo le tigre avait passé son bras, je restais toujours sa p’tite lionne à lui ! Mais mon bras tendu ne suffit pas bien longtemps vu que je sentais mon corps faire balancier pour revenir vers un Paris possessif (qui avouons-le me donnait envie de lui déchirer ses fringue pour lui faire sauvagement l’amour !). « Moi ce que j’en dis, c’est que si ça continue comme ça : premièrement, je vais vomir à force de valdinguer entre vos passe-passe et votre prise de possession. Et deuxièmement, si vous n’arrivez pas à vous mettre d’accord sur ce qu’on pourrait manger, je vais vous filer à tous les deux les petits pots d’Ashlynn ou ses plats préparés, et moi je vais manger ailleurs ! » Je les regardais tous les deux : en réalité, je ne les menaçais même pas ! D’ailleurs si on me regardait d’assez près, on se rendait bien vite compte à mon regard ou à mon expression que finalement, j’étais bien plus amusée qu’autre chose. « Bon, sans rire: j’avais fait quelques courses avec Isaiha hier, et j’en ai profité pour prendre du filet mignon et des entrecôtes. J’ai sorti les entrecôtes du congèl’ ce matin pour les préparer pour demain à la base, mais je peux vous les faire grillés ce soir si vous voulez ? » Je disais "vous" parce que l’un comme l’autre savait que question viande rouge – surtout une entrecôte que l’on pouvait faire saignante – j’allais devoir passer mon tour pour une viande plutôt blanche, ce que j’aurais facilement sous la main… « Et si ça vous va à tous les deux, je vous laisse le choix de l’accompagnement. Et : METTEZ.VOUS.D’ACCORD ! » Ce serait leur défi. Choisir ensemble ce qui composerait le plat de ce soir.


    AVENGEDINCHAINS
       
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postJeu 11 Mai - 23:00
    taggercitereditionsupprimeradresse

       Summer & Les deux coqs

       Hit the road Jack

       

       Loin de s’imaginer ce que pensait sa femme, Paris était toujours dans l’optique d’enfoncer le crâne de ce Vasilis avec tout ce qui lui passait par l’esprit. Dommage qu’il ne possède pas des pouvoirs paranormaux car il se serait bien amusé à torturer le grec pour lui apprendre la vie. Non mais il se prenait pour qui de débarquer dans leur appartement, de jouer les coqs de bassecour alors que la place était déjà prise ?! Des mecs comme lui, il en bouffait trois au petit déjeuner s’il le souhaitait donc qu’il arrête avec ses grands airs et surtout : qu’il arrête de toucher SA femme. Summer était à lui, elle était son épouse, sa meilleure amie, son amante, son tout. « C’est lui qui a commencé, je te signale » grommela-t-il, en jouant le gamin. A sa droite, un certain grec mimait une grimace de bébé, se retenant de dire : « C’est celui qui dit qui est ! ». Oh comme il n’était pas simple d’être coincé entre les deux et ce n’est certainement pas Summer qui allait dire le contraire. La pauvre, entre l’un qui passait son bras autour de ses épaules dans le but évident de la rallier à sa cause et l’autre, qui l’attirait dans ses bras pour marquer sa possession, elle allait finir complétement écartelée. « Hey ! C’est pas juste ça…et puis, si tu me sors que tu veux nous mettre des bavoirs pour pas qu’on se tache, je te promets Maconahey, tu perds rien pour attendre » râla Paris tandis que Leonidas grimaçait à l’image infantilisante qu’il avait à l’esprit. « Hors de question que je me coltine les petits pots d’une gamine ! D’ailleurs, gardez votre mioche loin de moi » grogna le grec qui avait une peur panique des enfants. Il détestait ces petits bouts humains qui gigotaient dans les tous les sens. A ses yeux, ils représentaient tous des rappels que la contraception, c’est vital dans la vie. « De tout de manière, il est hors de question que je te confie notre fille et nos futurs autres enfants » fit Paris en secouant la tête de droite à gauche. « Pitié, dis moi qu’il plaisante… tu vas pas jouer les poules pondeuses ! Tu sais que ça abime le corps d’une femme ? Tes seins vont se faire la male, tu auras des marques sur le ventre qui au passage, sera flasque et Paris finira par te plaquer car tu seras plus occupée à jouer les mamans que les maitresses… Sincèrement, flingue pas ta vie pour un gosse » répondit Leonidas en toisant avec le plus grand sérieux, sa meilleure amie, sous l’air catastrophé du plus grand. Merde, il n’allait quand même pas lui foirer ses projets de famille nombreuses ce con songea le Dunster. Heureusement, Summer ramena bien vite le sujet de discussion sur le repas et Paris en oublia toutes ses craintes, son estomac prenant la relève de son cerveau. « Des frites et du coca !! » lâcha-t-il aussitôt. « Sérieusement ?! Tu veux peut-être un petit jouet pour marquer le coup ! De la salade ! » contre attaqua Leonidas, avec une grimace de dégout. « Mes frites t’emmerdent espèce de brouteur ! J’ai besoin de manger, pas de jouer au mannequin atrophié de l’estomac !! » fut la réponse avant que les deux se tournent vers Summer en espérant qu’elle intercède plus pour l’un que pour l’autre. « Des frites / De la salade » fusa même dans sa direction.
    AVENGEDINCHAINS
       
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postDim 14 Mai - 22:02
    taggercitereditionsupprimeradresse

       Summer & Les deux coqs

       Hit the road Jack

       

       Partager le souvenir de notre rencontre à Léo et moi, me faisait sourire, surtout si c’était pour le partager avec Paris. C’était une façon de tout lui révéler, de lui prouver ma transparence, et de l’intégrer à part entière dans ma vie. Bien sûr, il y a des détails que j’omettais de dire, mais c’était pour le bien de chacun. Après cela, la tension était descendue d’un niveau, me permettant d’amener un peu de ma (minuscule) autorité en leur signifiant que si on ne trouvait pas un terrain d’entente tout de suite, j’allais finir par leur vomir dessus et leur servir des petits pots d’Ashlynn au dîner. Cette conversation aurait dû simplement filer sur le thème du dîner, mais au-delà de ça, Léo nous rappelait son aversion des enfants : premièrement en nous alertant qu’il ne jouerait jamais les baby-sitter ; deuxièmement en me faisant un speech hallucinant quand Paris avait osé amené le sujet des futurs enfants. Oops… je n’avais pas osé dire à Léo qu’on prévoyait un deuxième gosse, mais clairement Paris avait fait mouche avec sa remarque. « Rhhooo mais t’as fini oui ?! C’est mon corps, pas le tiens à ce que je sache. Donc tu laisses mes seins et mon ventre à leur place, tu veux ?! Et puis d’ailleurs, un corps, ça s’entretient d’accord ? Et tu as beau te faire tout un film sur les désagrément causé par une grossesse, je te rappelle tout de même que ma mère à eu quatre enfants ? Et je l’ai suffisamment vu devant notre piscine à l’époque pour savoir que ça ne l’a pas abîmé comme tu le sous-entends ! Pourquoi ? Parce qu’elle ne s’est pas laissé aller après sa grossesse » Je tournais en rond là, dans mon argumentation mais c’était surtout, parce que j’avais du mal à me sortir de la tête les paroles qu’avait dit Léo à propos de Paris…ll avait osé dire que ce dernier finirait par me plaquer une fois mon corps distendu. De quoi me rendre nerveuse et incertaine. Mais ne voulant pas le montrer trop clairement à Léo, je cherchais n’importe quelle façon de le remettre en place « Et puis d’ailleurs mon corps t’emmerde ! » avais-je fini par dire en me levant du canapé pour me placer non loin devant eux, tout en brassant de l’air nerveusement avec mes bras. « Mes seins deviendront GROS, avant de se faire la malle comme tu dis ! Et mon ventre ? …bah mon ventre…mon ventre…bah…IL A FAIM ! »
    concluais-je à bout d’argument et pour ne pas trahir d’avantage mon stress au sujet de tout ça.

    Les voir se mettre d’accord sur le menus aurait sans doute relevé du rêve, je le sais bien. Du coup, je tâchais de rester patiente en les regardant encore se juger maintenant sur leur goût en matière d’alimentation. Je me doute qu’avec les années, Léonidas devait sans doute avoir pris en connaissance culinaire, surtout qu’à mon avis on le devait pas le laisser zoner dans la mal bouffe du côté de son grand-père ; mais le voir ainsi dénigré les frites m’étonnait. Je ne disais rien à cela, préférant les observer, debout devant la table basse et bras croisés, eux deux se chamaillant sur le sofa. Et finalement, à la cantonade il trouvèrent enfin la solution (que soit dit en passant j’avais déjà échafauder dans ma tête dès lors que Léo avait opté pour la salade et Paris pour les frites) « Alléluia, ils ont réussi » hurlais en levant les bras et les yeux au ciel, remerciant faussement une puissance divine de les avoir guidé vers la lumière (ou au mieux d’avoir allumé les ampoules dans leur deux cerveaux pour qu’ils réussir enfin à comprendre qu’un mixte des deux proposition semblait évident) « J’ai cru qu’on mangerait jamais… » Continuais-je sur ma lancée avant de partir en cuisine. Ce n’est qu’une fois là-bas que je les interpellais en m’écriant « En attendant, vous pourriez peut-être me donner un coup de main en mettant la table par exemple ? »


    AVENGEDINCHAINS
       
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postDim 14 Mai - 23:09
    taggercitereditionsupprimeradresse

       Summer & Les deux coqs

       Hit the road Jack

       

       Si Paris avait envie d’égorger un certain grec, le fameux mec en question, lui, ne comprenait pas pourquoi Summer voulait foutre un avenir brillant en l’air, tout ça pour changer des couches merdeuses. « Mais il y a pas que ça ! T’es en plein dans tes études… que tu t’occupes du rejeton illégitime de ton mari passe encore mais que tu veuilles en prime, foutre en l’air tes études simplement pour ressembler à Moby Dick, c’est de la folie » s’écria Leonidas qui voulait faire entrer un peu de bon sens dans la tête de sa meilleure amie.  Paris préférait garder le silence mais à la vue de ses poings qui se serraient convulsivement, il était à deux doigts de sauter à la gorge de ce crétin pour lui apprendre la vie et surtout le respect. Qu’il ne soit pas d’accord avec leurs choix passe encore mais qu’il en vienne à s’attaquer à sa fille, là, il dépassait les limites. « Je vais faire comme si je n’avais rien entendu de tes propos sur ma fille mais je vais honnête avec toi : un mot de plus de ta part et tu pourras dire adieu à Summer, me suis-je bien fait comprendre ? Je veux bien être gentil, apprendre à te supporter car tu es un fieffé connard doublé d’un putain d’égoïste mais ici, tu es sous mon toit et je ne tolèrerai aucune attaque que ce soit sur le physique de Summer, sur notre fille et encore moins sur notre façon de vivre ou nos projets. Ton opinion, en d’autres termes, tu peux te la tailler en pointe et te la coller où je pense car on en a rien à foutre. Tu débarques de nulle part et tu veux régenter la vie de ma femme ? Désolé mais ça se passera pas comme ça » déclara-t-il froidement en le toisant de toute sa hauteur. Paris voulait bien être sympathique mais il avait des limites et Leonidas venait de comprendre qu’il avait dépassé les bornes. « Soit, ton corps m’emmerde Summer et ton mari aussi. Faites des gosses, foutez votre vie en l’air, c’est pas mon problème ! Je tenais simplement à lui rappeler qu’elle s’est battue des années pour rendre sa mère fière d’elle, qu’elle a enfin visiblement trouvé le courage pour réaliser ses propres rêves… Je trouve cela dommage qu’elle foute tout en l’air pour un projet de grossesse qui peut largement attendre quelques années qu’elle obtienne son diplôme. Tu as quel âge Paris ? 26 ans ? Tu finis tes études cette année ou au mieux l’année prochaine. Je ne doute pas que tu seras présent pour elle mais c’est elle qui portera l’enfant, qui devra gérer à la fois sa fatigue mais également ses études. De nous deux, je pense que le plus égoïste c’est toi » rétorqua un Leonidas très calme avant de relâcher la pression. « Après j’avoue que la grossesse apporte des seins plus conséquents à une femme… Mais si tu veux simplement te remplir les mains ou toi ton bonnet ma belle, je peux te payer une chirurgie » ajoute-t-il pour détendre l’atmosphère. « Erk je suce pas du plastique moi ! » bougonna Paris.

    En matière de goût, ils n’avaient clairement pas les mêmes et cela s’avéra d’autant plus vrai avec l’histoire de l’accompagnement du steak MAIS au plus grand soulagement de Summer, ils arrivèrent à un accord. « Je suis l’invité je te signale, je vais quand même pas mettre la table ! » râla Leonidas qui ne comptait pas faire d’effort. Paris leva les yeux au ciel avant de suivre sa femme en cuisine où il soupira. « Sérieusement, je sais pas comment tu fais pour être amie avec un type pareil. Dire que je me plaignais de Bonaventure mais à côté de lui, c’est limite s’il me manque pas » marmonna-t-il avant de prendre sa femme dans ses bras. « Tu sais, il a tort sur bien des points : ton corps peut changer, tes seins peuvent s’affaisser, je m’en fous totalement parce que je t’aime et que même dans une cinquantaine d’année, je te verrais toujours de la même façon » dit-il en lui relevant le menton avec ses doigts pour déposer un baiser sur ses lèvres. « Tu penses qu’on est fou de vouloir faire un enfant alors que tu as encore quelques années d’études devant toi ? Peut-être qu’il a raison et que nous devrions attendre » lui demande-t-il, perturbé. Avait-il pris suffisamment en considération Summer dans son désir de donner un petit frère ou une petite sœur à Ashlynn ?! Il commençait à douter.

    AVENGEDINCHAINS
       
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postDim 14 Mai - 23:45
    taggercitereditionsupprimeradresse

       Summer & Les deux coqs

       Hit the road Jack

       

       Le sujet des enfants, c’est un thème pour lequel je savais depuis longtemps que Léo et moi n’étions pas d’accord dessus. Mais en même temps à quoi s’attendre d’un homme qui a été abandonné par sa mère, au point de ne pas avoir de repère maternelle, et qui n’a vu que la tristesse de son père et les reproches que ce derniers avaient fait aux femmes après cela ? Clair qu’il ne faut pas s’attendre à un « Amen ! Faites des gosses inconsciemment… » Le truc, c’est que même si je n’avais rien dire de plus que ce que j’avais exprimé sur mon corps à ce sujet, je comprenais la réaction de Paris. Il n’avait pas tort : que Léo ne soit pas d’accord, c’est un fait, mais qu’il nous juge à ce point ? Nan… C’est donc après avoir laissé Paris s’exprimé avec toute sa hauteur, et Léonidas jouer l’homme calme et censé plein de sermon, que je lui répondais avec le même calme « Comme tu l’auras bien compris Léo : c’est notre vie, notre problème…pas le tiens. Mais on tâchera de se souvenir de ton opinion… » Après cela, ils devaient se mettre d’accord afin que je puisse passer en cuisine.

    Bien que j’avais tâché au mieux de donner le change, en arrivant dans la cuisine, je ne me sentais plus si à l’aise. Léo et ses remarques me donnait soudain mal à la tête, à force d’y réfléchir. Ce n’est pas tant qu’il avait réussi à me convaincre que c’était une mauvaise idée, mais c’était plutôt sur quelques détails que je tiquais. Des détails concernant Paris : et si finalement, le fait de l’enfermer dans une vie familiale trop tôt, n’allait-il pas l’empêcher de s’épanouir professionnellement ? Léo s’était concentré sur mes études à moi et sur mon quotidien pendant son sermon, mais moi c’était le quotidien de Paris qui me souciait : il avait déjà dû gérer une pseudo paternité avec ses frères et sœurs, puis ensuite paternité avec Ashlynn…jamais il n’avait vraiment pu se poser comme un étudiant, ou simplement comme un homme en plein réalisation de son avenir professionnel. Il avait dû mettre la priorité sur la famille, sur Ash, sur notre relation…et maintenant ? Maintenant, j’imposais mes envies de maternité entière, sans prendre le temps de me dire si c’était la bonne solution pour lui, et à fortiori pour nous ?

    Je réfléchissais à tout cela, sans me rendre compte de la présence de Paris qui me prenait bien vite dans ses bras, me sortant de mes pensées avec un sourire aux lèvres. J’entourais mes bras autour de son cou et tâchais d’humaniser Léo comme il se devait « il n’est pas si méchant qu’il le fait paraître. Les enfants, la parentalité…c’est un sujet délicat pour lui. Disons que la vie ne lui a pas prouvé qu’on pouvait avoir envie d’être parents et d’assumer ce rôle jusqu’au bout, que ce soit galère ou pas. » La encore, Paris et Léo se ressemblait sur ce point… « Là où toi, ça t’a donné envie de créer ta propre famille et d’apporter une note plus positive à tout ça, lui….c’est tout le contraire » Mais malgré mon envie de relativiser les paroles de Léo, Paris avait bien du voir mon trouble face à son discours. Sinon, il ne serait pas là à me rassurer et à me dire que Léo à tort sur bien des points. Je souriais à demi d’abord, quand le Dunster affirmait que l’affaissement de ma poitrine lui serait également ; et je souriais complètement ensuite, comme il me promettait de m’aimer de la même manière, même cinquante année après ! Paris posait ensuite sa question…son doute à lui quant à mes envies. A croire que lui comme moi, nous passons notre temps à nous inquiéter de l’envie de l’autre…Et après cela, Léo ose nous traiter d’égoïste ?? « Qu’est-ce que tu en penses toi ? Est-ce une folie de ma part de vouloir fonder une famille avec toi ? » J’haussais les épaules, sans vraiment attendre de répondre, vu que j’en avais une moi-même : « Attendre quoi ? Le bon moment ? C’est quoi le bon moment ? Dans la vie, on trouvera toujours une bonne raison pour retarder telle ou telle chose : Quand on aura fini nos études, on se dira qu’il faudrait peut-être attendre d’avoir un travail. Puis quand on aura le travail, on se dira qu’il faudrait peut-être attendre d’avoir un peu plus de stabilité ; puis ensuite ce sera le logement, et plus tard, ce sera l’argent, les économies, la promotion, les responsabilités professionnelles trop lourdes….bref, on aura TOUJOURS, une raison de repousser les choses. Et les repousser, c’est selon moi une manière de montrer qu’on n’est pas prêt, ou qu’on en n’a pas vraiment envie…. » La question est justement là… « Et pour ma part, je suis prête, et j’en ai envie. » Je souriais à Paris avant de laisser glisser un bras de derrière lui pour venir poser une main sur son visage et lui caresser la joue, avant de l’embrasser amoureusement et tendrement. Je profitais égoïstement de notre proximité et du fait que Léo restait seul au salon pour prolonger le baiser échangé avec Paris, avant de quitter ses lèvres poser ma tête contre son épaule un instant, et poser la question que je tenais dans ma tête depuis quelques secondes « Et toi ? Tu l’es ? » Est-il prêt ? a-til autant envie que moi d’être à nouveau père, où finalement, préfère-t-il attendre la fin de nos études, sous-entendus des miennes vu que les siennes touchaient à leur fin.

    AVENGEDINCHAINS
       
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postVen 19 Mai - 21:30
    taggercitereditionsupprimeradresse

       Summer & Les deux coqs

       Hit the road Jack

       

       Leonidas n’avait rien rétorqué de plus, laissant le couple se retrouver dans la cuisine. Il détestait l’idée d’être en froid avec Summer alors qu’ils venaient de décider de redonner une chance à leur amitié. Cette femme avait toujours été la bonté incarnée, la personne vers laquelle il se tournait pour ôter son masque, rendre les armes. Si Paris lui enlevait cela, il n’aurait réellement plus de raison de rester à Harvard tant il avait l’impression d’accumuler les emmerdes à cause des femmes. Etait-ce une raison pour critiquer les choix de vie de Summer ? Oui. C’était de l’inconscience pure et dure que de donner la vie, il fallait avoir une âme suicidaire pour donner naissance à un enfant surtout quand il y en avait déjà un dans le foyer. Il n’avait jamais voulu d’enfant, préférant enterrer l’empire des Vasilis à sa mort histoire que plus personne n’est à souffrir de leurs traditions familiales seulement en avait-il le choix ? Avoir un héritier jeune faisait partie du contrat et le grand-père y veillerait quitte à inséminer sa fiancée par des moyens détournés. Par moment, cela l’effrayait de voir sa vie lui échapper mais il se reprenait rapidement en se forçant à rejeter toutes les pensées parasites de son esprit. Du côté de Paris Maconahey, c’était un tout autre son de cloche. Il craignait que les propos du meilleur ami de sa femme remettent en cause tous leurs projets, leur famille également. Et si elle commençait à douter de lui à nouveau ? Il avait mis du temps à gagner sa confiance, à ce qu’elle soit détendue et ne s’imagine pas qu’il irait voir ailleurs parce qu’elle ne lui suffirait plus. La colère copinait avec la peur et il n’aimait pas ressentir ce sentiment d’insécurité. « Il n’a pas à remettre en cause nos projets, cela ne le regarde absolument pas » râla le Dunster en fronçant les sourcils. Il se fichait bien du passé de cet homme, chacun sa merde après tout. Lui, il voyait surtout sa femme qui hésitait, qui se remettait en question. Dans le fond, ils n’étaient pas si différents l’un de l’autre, toujours à vouloir préserver sa moitié au détriment de leurs réelles envies. « Ce n’est pas une folie à mes yeux.. J’ai envie d’avoir un enfant avec toi, que tu fasses de moi un père à part entière. Tu m’as guidé dans ce rôle avec Ashlynn mais tu sais qu’il me manque quelque chose. Tu es la seule qui peut combler ce manque et ce n’est en rien une folie » répondit-il en soupirant.

    Paris souhaitait devenir père en même temps qu’elle deviendrait mère. L’attente des échographies, voir ce corps qu’il aimait tant serrer dans ses bras se transformer pour abriter une petite vie, le fruit de leur amour. Elle avait raison, à force d’attendre le bon moment, ils oublieraient tout simplement de réaliser leurs rêves de donner un petit frère ou une petite sœur à Ashlynn. « Tu as raison… On a suffisamment attendu ! Après tout, nous sommes mariés, nous sommes une famille alors il n’y a aucune raison d’attendre » dit-il avant de l’embrasser tendrement. « Je t’aime et je veux cet enfant avec toi, qu’importe ce que ton ami dira ou fera pour te faire changer d’avis » reprit-il en caressant sa joue, ramenant une mèche rousse derrière son oreille avec tendresse. « Et puis, on a décidé de laisser faire la nature non ? Bon, elle tarde un peu à ramener son cul mais nous allons y arriver ! Et puis, j’adore m’entrainer à faire des bébés avec toi » termine-t-il par dire avec un sourire en coin. Le couple ignorait mais un spectateur avait assisté à toute leur petite discussion. Il avait beau être cynique, Leonidas prenait conscience du lien qui unissait ces deux amoureux, lui rappelant un peu la relation que son père avait eu avec sa mère quand il était plus jeune. Summer avait visiblement trouvé cet homme qu’elle recherchait depuis toujours et quelque part, il en était jaloux avant de se rabrouer mentalement tout en retournant vers le salon pour s’asseoir dans le canapé. Cette mièvrerie commençait à lui taper sur le système, c’était uniquement ça songea-t-il en se remémorant toutes les raisons qui le poussaient à rejeter ce genre de relations. Il n’était pas fait pour cela alors autant oublier cette idiotie.


    AVENGEDINCHAINS
       
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postDim 21 Mai - 22:08
    taggercitereditionsupprimeradresse

       Summer & Les deux coqs

       Hit the road Jack

       

       Je comprenais que Paris se sente agressé par les propos de mon meilleur ami. Moi-même si j’étais honnête, j’avais bien envie d’envoyer clairement chier Léo pour venir ainsi gérer ma vie alors qu’il l’avait quitté sans un regard il y a quelques temps ! Mais je connaissais aussi suffisamment Léonidas pour savoir que c’était sa manière à lui de s’inquiéter…mêler au fait qu’il n’avait pas une opinion très positive sur la parentalité, certes ! Mais il montrait son intérêt sur ma vie, comme il me montrait une certaine tendresse ; jamais il ne disait clairement « je m’inquiète pour toi » ou « je t’adore »…non. Il optait pour des manières bien plus détournés, et surtout des mots bien plus rudes… « C’est sa façon à lui de me dire qu’il veut le meilleur pour moi ? Je t’assure, ça parait peut-etre pas évident là, pour toi, maintenant mais…tu apprendras à le connaitre, lui ainsi que ses manières de protéger ses proches…il n’est pas si différent que toi quand on y pense » Paris n’était pas non plus du genre à dire à tout bout de champs qui il adorait, ou qu’il s’inquiétait. Mais il avait trouvé sa façon de dire les choses en faisant surtout acte de présence pour sa famille, en étant le pilier des Maconahey, en usant de conseil pour son frere, de sermon pour sa mère, d’attention plus poussée pour Aaron également…c’est sa présence dans le quotidien de chacun d’eux qui prouvait qu’il les aimait. C’était certes bien moins rudes que le grec, mais le résultat était le même « Tu verras que dans quelques mois…enfin quand on y sera : dès que je lui annoncerais que je suis enceinte, il me fera le sermon du "tu gâches ta vie" juste pour que je lui prouve le contraire….Et il sera le premier à être heureux pour moi. Pour nous….parce qu’il saura que j’ai fait le bon choix. Que tu es LE bon pour moi ! »

    C’est avec cette même conviction que j’exprimais à Paris mon opinion sur notre envie d’avoir un enfant. Je faisais comprendre au Dunster qu’il n’y avait pas de bons ou mauvais moment. LE moment, c’est quand on le veut ENSEMBLE ! C’est tout. Et qu’on se sent prêt. Je m’assurais de ce fait pour Paris, ce dernier me confirmant qu’il se sentait tout aussi prêt à être père à nouveau dans tout ce que cela comporte, et je souriais chaleureusement, les yeux brillants d’espoir et d’amour pour l’homme que j’avais en face de moi. Je levais les bras pour les passer autour du cou de mon homme et l’embrasser à nouveau en riant à ces remarques sur notre entrainement pour concevoir un enfant. « Question pratique, on tient le bon rythme…il nous manque juste le ptit coup de pouce. Mais j’y crois ! C’est pour bientôt ». Nan en fait, ce n’est pas « y croire » que je devrais dire mais « je prie » ! Tous les jours ! A chaque tentative, j’espère je croise les doigts et finalement ressent une déception quand je me rends compte que mon cycle arrive et qu’il n’y a pas de bébé...mais c’est sans manquer d’espoir à nous par la suite.

    « Bon tu ferais bien d’aller tenir compagnie a Léo avant qu’il ne se plaigne de la déco, de notre négligence avec nos invités…pourquoi tu ne lui propose pas un partie de Call Of, une fois que vous aurez fini de mettre la table ? T’auras ainsi tous les droits de lui mettre la pâté que tu rêves de lui mettre depuis qu’il est entré ! » M’amusais-je à lui dire, parce que je n’étais pas dupe sur les envie de Paris envers Léo


    AVENGEDINCHAINS
       
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postDim 21 Mai - 22:40
    taggercitereditionsupprimeradresse

       Summer & Les deux coqs

       Hit the road Jack

       

        « Hey, on est à l’opposé lui et moi, je veux absolument pas que tu t’imagines que j’ai un quelconque point commun avec ce type » râla Paris qui ne voulait pas être élevé au même rang que ce type. Lui, il s’en foutait des décisions que prenaient ses amis ! Il était du genre à laisser les autres se planter et les aider à se relever plus tard. Certes, il y avait des exceptions à cette règle comme sa famille ou même Capucine mais en dehors de cela, Paris ne viendrait jamais donner des leçons à quiconque et encore moins à leur dire : votre projet de vie, c’est de la merde. « Il a intérêt à bien prendre la nouvelle sinon je vais lui expliquer ma conception de l’amitié » grogna-t-il cette fois-ci. Il était hors de question qu’une tierce personne vienne saloper la grossesse de sa femme. C’était quelque chose qu’ils attendaient tous les deux et il était hors de question pour lui, qu’elle souffre ou qu’elle ne puisse pas profiter d’une grossesse des plus sereines.

    Enfin, avant cela, il fallait qu’elle tombe enceinte. Malheureusement, la nature ne semblait pas de leur côté. Paris n’était pas aveugle, il savait qu’à chaque fois qu’elle avait ses règles, une grande déception s’abattait sur ses épaules. Lui-même était désolé au point qu’il commençait à remettre en cause ses petits champions. Peut-être y avait-il un problème de fertilité ! Ce n’était pas pour lui plaire d’en venir à un constat aussi peu glorieux pour sa virilité mais il fallait bien commencer à envisager toutes les éventualités. « Tu sais, on peut toujours passer les examens que ton gynéco nous a conseillé de faire » proposa-t-il. Le Dunster se rappelait qu’il avait été le premier à s’élever contre ces examens quand elle lui en avait parlé mais entretemps, de l’eau avait coulé sous les ponts et il avait besoin de se rassurer. Allaient-ils réussir à avoir leur enfant ?! Il l’espérait plus que tout. « Okay… j’y vais mais par pitié, prends pas trop de temps à cuisiner, je suis pas certain de me contenir et ce serait dommage que je me fasse arrêter pour meurtre. Quoique… je pourrais toujours demander à mon père de faire disparaitre le corps » lâcha-t-il avant de l’embrasser et de marcher à reculons vers le salon, une tête de condamné à mort. Assis dans le canapé, Leonidas attendait sagement tout en lisant ses mails et en répondant à ces derniers. « Tiens… Elle t’a demandé de me tenir compagnie ?! Elle avait peur que je m’en aille ?! Faut dire que le » commença le grec avant de se recevoir une manette limite en pleine poire. « Ta gueule ! Une partie de Call of Duty, ça te tente ?! Même équipe… ça nous évitera de nous entretuer » l’interrompit Paris. Dix minutes plus tard, c’était deux gamins que Summer retrouvait dans le salon car s’ils n’arrivaient pas à s’entendre en temps normal, dans le jeu, ils y arrivaient et dégommaient tout le monde. « Comment on lui a explosé sa gueule ! » s’écria Paris bien vite suivi de Leonidas. « En même temps, ma tactique était infaillible ! » se vanta le grec. « Ouais mais je te signale que ta tactique aurait fait un bide si je n’avais pas assuré tes arrières et qu’on avait pas sacrifié presque la moitié de notre équipe » lâcha le rouquin. « Nulle victoire sans sacrifice petit padawan… Ah tu es enfin là ?! J’ai faim » râla Leonidas à destination de sa meilleure amie.

    AVENGEDINCHAINS
       
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postLun 29 Mai - 11:37
    taggercitereditionsupprimeradresse

       Summer & Les deux coqs

       Hit the road Jack

       

       Evoquer le désir d’enfant, c’était se rappeler la frustration de ne pas voir les choses venir dans le sens qu’on le souhaitait Paris et moi. Depuis qu’on s’était officiellement lancer dans l’aventure d’avoir un autre enfant, ensemble cette fois-ci, on n’avait voulu le faire sans pression aucune, et laisser la nature faire les choses. Le problème c’est qu’au bout de plusieurs tentative, l’espoir naît, et est très vite tué dans l’œuf. Je ne compte plus les fois où j’ai cru que c’était la bonne et où finalement j’ai fini par grimacer, voire même été attristée une fois les règles arrivées. Je donnais le change auprès de Paris, lui souriant en lui disant « bon bah, ce sera pour la prochaine fois ?! » mais….au fur et à mesure, je savais que mon humeur n’était plus tout aussi crédible, et que je ne pouvais plus feinter l’optimisme.

    Oui, mais alors dans ce cas, pourquoi ne pas aller voir un spécialiste ?? Paris me rappelait que mon gynéco nous avait proposé de passer quelques examens….mais je secouais la tête par la négative à l’entente de cette idée. « Non, je….je préfère pas. On n’est pas si alerte que ça, si ? » Demandais-je. C’est vrai quoi, si on relativisait un peu, on pourrait très bien se dire que cette longue période de creux dans la conception d’un enfant, n’était que purement logique, mon corps devant d’abord se faire au changement hormonal provoqué par l’arrêt de la pilule….mais ça, c’est seulement si on relativise. Ce qui n’est pas vraiment ma raison principal pour refuser les examens. Nan, ce qui me guide, c’est la peur : la peur d’apprendre que j’ai un problème, que je ne suis pas assez fertile, que j’aurais des difficultés à concevoir un enfant. Moins on en sait, mieux on se porte n’est-ce pas ?! En tout cas, on peut toujours se faire des idées bien plus positives que ne pourrait être la réalité. Et pour l’instant, ça me convient. Reste à convaincre Paris. C’est donc en venant poser une main apaisante sur sa joue, que je lui adressais un sourire chaleureux et rassurant et que je lui déclarais « On verra plus tard, je suis sûre qu’on n’a pas besoin de ça. On fait comme on a dit, on laisse faire les choses naturellement encore un peu »

    C’est sur une notre bien plus joyeuse –en tout cas moins angoissante pour moi – que je proposais à mon mari de retourner au salon pour occuper Léonidas sur une partie de Call Of Duty. J’espérais que leur esprit de compétition ferait bien plus d’effet sur un jeu qu’il ne faisait de dégâts entre nous ! « Dis pas de bêtise, tu lui mets la pâté à Call of, et tu verras, tu te sentiras bien mieux après. Pas besoin de ton père pour ça !! » Lui assurais avec une fierté à l’égard du Dunster.

    Je les laissais ainsi se gérer tous les deux et ne revenait que de longue minutes plus tard, avec le repas, au salon. J’étais passé devant eux deux trois fois avec les assiettes garni de viande, ainsi que les plats de frites et de salade. Mais ce n’est qu’à mon dernier passage que les deux énergumènes me remarquaient pour annoncer qu’ils mourraient de faim. « Mes pauvres petits agneaux affamés !! Heureusement que maman arrive pour vous nourrir » me moquais-je avant de leur faire signe de passer à table. Chacun prenant place et moi je restais derrière eux un instant, à les regarder s’installer et prendre leur couvert, prêt à se jeter sur leur viande. Je souriais…souriais heureuse de voir que malgré leur façon de se toiser, leur compétition incessante, ces deux-là était là pour moi, pensait à mon bien-être, à mon bonheur, et surtout : je savais qu’aucun d’entre eux ne viendrait justement mettre à mal ce qui était important pour moi. Ainsi que je savais que Paris ferait tout pour tolérer Léo, parce qu’il savait que ce dernier était tout aussi important que Bona à mes yeux, et à l’inverse : je savais que Léonidas, malgré ses réticences, comprenait que Paris était fait pour moi, et ne ferait rien pour le distancer de moi. Ils apprendraient à se respecter avec le temps, voire même à s’apprécier. Je le savais !! J’en étais plus que certaine. En attendant, je m’avançais d’un pas derrière eux, et passait mes mains dans leur cheveux à tous les deux, pour venir leur caresser l’arrière de leur tête, et finir par me pencher pas les embrasser sur le haut du crâne, chacun leur tour, avant de leur dire « Bon appétit tous les deux !! » Je m’écartais ensuite, non sans passer à côté de Paris pour venir le gratifier d’un bonus, l’embrassant furtivement sur la joue puis sur la bouche, avant de prendre place sur ma chaise, et de m’installer pour manger à leur côté.


    AVENGEDINCHAINS
       


    TOPIC CLOS
    Contenu sponsorisé
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas

    Page 2 sur 2 Précédent  1, 2
    Permission de ce forum:
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum