Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityBOMBE A RETARDEMENT ► agathe & hippolyte & alexandre
I LOVE HARVARD
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
AccueilAccueil  
  • RechercherRechercher  
  • MembresMembres  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • -39%
    Le deal à ne pas rater :
    Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
    399 € 649 €
    Voir le deal

    BOMBE A RETARDEMENT ► agathe & hippolyte & alexandre
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postJeu 20 Avr - 18:08
    taggercitereditionsupprimeradresse


    Bombe à retardement
    Agathe & Hippolyte & Alexandre

    © Never-Utopia


    Tu as l’impression que tu va exploser, tu es tendu. Très tendu. A cet instant, tu sens que tu es une bombe à retardement qui ne demande qu’à se lâcher dans un bruyant vacarme. Depuis quelques jours tu travailles beaucoup et tu enchaîne les services au Starbucks à un rythme que tu as visiblement surestimé. Tu pensais pouvoir mener ce train de vie fulgurant mais te voilà épuisé, à bout de force. Tu penses que la fin de l’année y est pour beaucoup, tu penses au soleil, à la plage, à la France. La France te manque, bien que tu te plaises dans ta nouvelle vie à Harvard tu penses souvent à la France. Tu penses aussi à Paris, à ta mère, et à tes amis restés là bas, dans tes moments de nostalgie. Ce soir là en est un, c’est un de tes grands moments de nostalgie. Tu as potassé ton cours de droit pendant des heures, tout en étudiant en diagonale tes notes de politique. Tu en fais peut être trop, mais tu trouves tout ce qui t’arrive tellement fou que tu ne peux pas empêcher ton excès de zèle. Tu as bien trop peur que tout ça puisse s’arrêter du jour au lendemain que tu veux te donner les moyens d’exceller. Malgré la bonne fois que tu y met, ce soir ton corps te dit stop, tu as besoin d’une pause méritée. Oui, tu t’es dis que tu l’as bien mérité et tu as tout laissé en plan sur ton bureau.

    Ensuite, tu t’es longuement installé devant ton portable pour envoyer de tes nouvelles à Raphaël. Tu aimerais lui parler plus souvent, tu as presque l’impression d’avoir oublié le son de sa voix, mais le temps te manque dans tes journées si rempli. C’est ton meilleur ami, et tu n’as pas envie qu’il pense que tu l’oublie, malgré les milliers de kilomètre qui vous sépare. Tu décide de lui écrire un long message, où tu lui expliquera tout ce qui te passe par la tête. Les cours, le coeur, le bal, toutes ces choses qui occupent ton esprit ces derniers temps. Tu n’as pas fais attention à l’heure ni au décalage horaire, tu veux juste qu’il ait de tes nouvelles. Quand tu as envoyé le message, tu te promets de l’appeler le lendemain à tête reposée, tu as besoin de retrouver ton meilleur ami le temps d’une conversation. C’est sur, il te fera décompresser. Tu es tout seul dans ta chambre à la Winthrop House ce soir, mais tu ne veux pas te résigner à aller t’endormir. Pas avec du droit qui te déborde de la tête, tu as envie de t’endormir l’esprit léger et détendu. Tu fais le tour de ta carte mentale, et malgré qu’il te reste encore quelques lacunes tu te souviens de ce bar sympa, pas loin du campus. Ca commence par L, tu le sais, tu as le nom sur le bout de la langue… Lord Hobo, il te revient.

    Tu y as déjà traîné avec des potes de la confrérie, et tu gardes un bon souvenir de l’endroit. Ce soir tu es tout seul, mais peut importe. Tu as envie d’un bon verre, et surtout de côtoyer des personnes physiques, la compagnie de tes classeurs commençant à te lasser. Guidé par les souvenirs que tu as, tu te lance tant bien que mal en direction du fameux bar pour te délivrer de cette pression parasite. Tu te surprends toi même d’y arriver si facilement. Il est tel que tu t’en rappelles : ça grouille de monde, beaucoup de jeunes du campus, et c’est l’ambiance que tu voulais retrouver. Tu pousses les portes et te laisse déjà entraîner par la musique. Tu inspires profondément, comme si tu te ressourçais. Tout aurait été parfait si ton regard n’avait pas croisé à l’instant les yeux de méduses des deux blondes plantées devant le bar. Vous vous regardez, peut être pendant deux secondes, et tu détournes vite les yeux. Ces deux filles, tu ne les connais pas trop, mais tu en as assez entendu pour te faire passer l’envie de les approcher. Celle de droite s’appelle Hippolyte, tu sembles avoir entendu que la deuxième se prénomme Agathe. Des Eliots toutes les deux. Tu n’as pas l’habitude de fréquenter les élèves de cette maison qui ont tendance à te faire hérisser les poils, mais tu penses que ce duo est le pire. Tu as déjà entendu les surnoms qu’on leur donne dans les couloirs, et tu penses avoir compris qu’elles n’expriment un profond mépris pour tout ce qui n’est pas « elles ». Mais ce soir, tu veux passer une bonne soirée, alors tu décides de faire abstraction de leur présence et tu te diriges vers le comptoir d’un pas décidé.

    Tu commandes un soda et t’assoie sur un des tabourets, la musique dans la tête, la gorge rafraîchie. Malheureusement tu vois toujours cette tâche. Cette tâche bleue qui t’empêche de profiter de ton petit moment comme tu le voudrais, quand tu vois que les deux requins te dévisagent. Ce soir tu n’as pas dit ton dernier mot, tu as choisi de t’amuser dans ce bar et tu ne vas pas te gêner. Comme si c’était un jeu mesquin, tu te mets à soutenir leur regard, cherchant à te montrer perçant. Tu espères les faire réagir, leur montrer que tu ne baisseras pas la tête une deuxième fois. Et, finalement, tu y éprouves un certain plaisir. Assis, sirotant doucement ta boisson, les jambes croisées et le regard calibré, tu te croirais presque dans un western, prêt à dégainer. Mais tu n’as rien à dégainer, et tu t’appelles Alexandre Christian Chevalier.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMar 25 Avr - 0:43
    taggercitereditionsupprimeradresse

    they are not exactly witches, they're just terrible bitches. — En souvenir du bon vieux temps et sûrement pour marquer les habitudes, les deux blondes finissaient de se préparer dans la chambre d’Agathe à la Eliot, commentant la dernière collection de rouge à lèvre Kat Von D, échangeant des poudres lumineuses à paillette tout en rêvassant du prochain défilé dont toute la bourgeoisie parlait à Boston. Et après avoir fait promettre à Hippolyte qu’elles iraient bel et bien ensemble à la fashion week de Paris l’an prochain, elles de décidaient finalement à quitter les lieux prenant la direction du Lord Hobo. Si en règle générale elles côtoyaient des endroits bien plus classe que ce bar, elles avaient bel et bien une occupation ici. Autrement dit, faire rêver la gente masculine bavant un peu trop devant elle pour finalement les envoyer balader d’un claquement de doigt. Après tout, l’une comme l’autre étaient bien trop imbus de leurs personnes pour se permettre de passer une nuit avec le premier bouseux alcoolique du coin. Alors tout en restant un peu à l’écart des autres, les deux pestes qu’elles étaient s’amusaient à commenter tout et n’importe quoi. En passant de la robe bon marché de la fille au fond par le bourrelet de la brune sur la droite. Agathe, elle ne comprenait pas ça. Elle ne comprenait pas les filles s’affichant dans les tenues moulantes quand elles pourraient avoir sans conteste un rôle dans Mobydick. Et puis il y avait lui, le gringalet puant la cosanguinité à des kilomètres à la ronde. La blonde aux yeux azurs fronçait les sourcils interpellant sa meilleure amie dans la seconde suivante. « Ils acceptent vraiment n’importe quoi ici » qu’elle ronchonnait, un air de dégoût profond affiché sur le visage. Et sans quitter l’intrus une seule seconde des yeux, elle esquissait un sourire à la remarque d’Hippolyte qui partageait totalement son avis. Le problème ? Le fait qu’il faisait preuve d’un culot particulièrement osé s’amusant à les fixer sans baisser les yeux rien qu’une seule seconde. « Je crois qu’on va réellement être obligée de lui apprendre les bonnes manières. » Et puisqu’elles étaient les reines d’Harvard, puisque tout le monde les qualifiaient de « reine des glaces » et puisque bien souvent, les gens aimaient les comparer comme des bitch en puissance, il était logique qu’il ne valait mieux pas se confronter à elles. Disons que ce genre de réputation ne venait pas de nulle part.

    @N. Hippolyte Dunford

    Permission de ce forum:
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum