La vie ne nous appartient pas.Il ne savait pas comment prendre son attitude, il n’était pas idiot non plus mais, il savait parfaitement que si elle était là, si elle était en quelque sorte proche de lui c’était à cause de cette mort, à cause de ce qu’il avait pu faire durant ce mois de Février et le fait qu’elle avait été simple là. Il ne faisait pas d’illusion, avant c’était marche ou crève entre eux, ce n’était pas une amitié, ce n’était rien du tout sauf un jeu pour pousser l’autre à bout, pour pousser au maximum l’autre pour qu’ils craquent mais, tout avait changé. Ils s’appréciaient en apparence, ils se supportaient et passer du temps ensemble à parler comme deux jeunes adultes, comme deux personnes qui ont toujours été en bon terme tout ce qu’ils n’étaient pas dans le fond. « C’est mieux la destruction, c’est mieux de se pousser à bout, de se détester avant de s’aimer. » Est-ce qu’il pensait à quelqu’un ? Ouais, à Asia. Il en était pas au point de l’aimer loin de là mais, la destruction était là, ils avaient besoin de ça, ils avaient besoin de se pousser à bout pour toujours être dans la vie de l’autre. Ce jeu prendra sûrement fin un jour à la mort d’un des deux ou alors au moment où ils baisseront leurs gardes mais, les deux jeunes étaient trop fiers pour faire une telle chose. Il sourit en coin en entendant sa question pas surpris, c’était toujours une question de classement dans le fond, une manière de mettre des points pour une partie de jambe en l’air, pour quelque chose de futile et d’important dans le fond. « Dans les cabots, Ava. » Il avait été surpris avec elle, il ne pouvait pas le nier mais, loin d’être la meilleure qu’il a pu avoir dans son lit même si c’était des années, il se rappellerait toujours de cette fois-ci avec la jeune femme. « Sinon c’est une lowell. » Il regarda la maison devant lui, en se demandant comment ils pourront rentrer avant de rire un peu face à ce qu’elle venait de dire, c’était une phrase plus qu’étrange dans le fond avec beaucoup trop de sous entendu dans son esprit de pervers, dans son esprit de connard qui était juste bon à baiser partout avec n’importe qui. « Trop de sous entendu dans cette phrase effectivement et autant faire le truc à fond, rentrons pas la fenêtre sur le côté. » Jouons aux espions, retournons en quelque sorte en enfance parce que c’était tellement mieux, c’était tellement plus agréable que de faire ça comme tout le monde, de faire ça comme deux personnes normales alors qu’ils étaient différents des autres.