they're beauty, they're grace, they'll punch you in the face — C’était dingue en fait. Parce que la blonde, à chaque fois, elle recevait des messages lui disant que tel ou tel personne avait des informations et très clairement, elle avait juste l’impression que tout le monde était au courant de tout sauf.. Elle. Margot ? Non, vraiment, elle ne connaissait pas et ça commençait à l’agacer en fait que son numéro passe de personne en personne comme si y avait aucun problème sur ce sujet-là. Mais malgré tout, curiosité oblige, elle rangeait son cellulaire dans sa poche avant de prendre la direction du starbucks. Après tout, elle avait rendez-vous avec l’inconnu et quelque part, elle avait envie de savoir quel était encore le problème. Cole ne cesserait donc jamais de l’emmerder ? Fallait croire qu’il n’avait pas compris la leçon et qu’il préférait engager une guerre plutôt que la fermer comme il aurait été mieux de faire. Poussant un soupir, blondie se garait sur un emplacement libre utilisant le gadget pour fermer sa voiture avant de traverser la route. Et ouais, à travers la baie vitrée, elle pouvait déjà remarquer la flamboyante chevelure rousse de celle qui avait donc des choses à lui dire. Poussant les portes, Agathe s’attardait tout de même au comptoir commandant un caramel macchiato avant d’aller prendre place à la table qui lui était réservé. « Je suppose que t’es Margot du coup ? » Sait-on jamais qu’un rassemblement de roux ait choisit aujourd’hui pour se donner rendez-vous au starbucks.

they're beauty, they're grace, they'll punch you in the face — Ça serait quand même un comble en réalité. Mais tout était possible dans ce monde. Elle en avait vu des vertes et des pas mûres, y a rien qui pourrait réellement la choquer en y réfléchissant bien. Puis au fond, tout ce qu’elle voulait Agathe, c’était être en dehors des histoires. Mais fallait croire que ça ne serait pas aujourd’hui que ça arriverait si elle se fiait aux dires de Margot. Elle avait des informations et si sans la connaître elle en venait à lui donner rendez-vous, la blonde était consciente que ce n’était pas pour rien. Peut-être même qu’elle avait un peu peur de découvrir le fond de l’histoire. « Je vois.. » Oui, elle avait l’air tendu. N’importe qui d’autre le serait dans son cas. C’était normale dans le fond qu’elle réagisse comme ça. Elle était en terrain inconnu et c’était vis-à-vis d’une personne avec qui il ne fallait pas plaisanter en règle générale. « Il.. Il quoi ?! » Et elle aurait dû s’en douter Blondie. Elle aurait dû se douter qu’il ferait quelque chose mais ça, c’était bas. En plus de la dégrader, de l’harceler et de la salir plus ou moins il cherchait maintenant à la discréditer. Génial, niveau vie pourri elle entrait direct dans le top dix des pros. « Et qu’est ce qui te fais dire que je ne suis pas complètement folle et amoureuse de lui ? » Parce qu’au fond, elles ne se connaissent pas. Elles ne se doivent rien et y a rien qui l’empêche de croire que ce que Cole raconte est la vérité.

they're beauty, they're grace, they'll punch you in the face — Agathe, c’est une maniaque du contrôle. Elle aime avoir la main sur tout, tout comprendre et ne pas se laisser berner. Alors forcément, même si elle salue le courage de cette petite rousse qui semble elle aussi vouloir mettre des bâtons dans les roues de Cole, elle a besoin d’avoir toutes les informations. En commençant par le pourquoi du comment est-ce qu’elle croit en la sainteté d’esprit de la blonde. « Des connaissances en commun, hm. » Probablement les gens qu’elle avait eu l’habitude de fréquenter avant de prendre le large. Le genre à qui elle ne parlait plus vraiment ce qui pouvait expliquer pourquoi est-ce qu’elle n’avait jamais entendu parler de Margot. « Qu’est-ce qu’il t’as fait ? » Pour qu’elle le qualifie de tordue, il avait forcément dû lui faire quelque chose et blondie était d’humeur à savoir quoi. Cole était sûrement la personne la plus manipulatrice à Harvard, probablement même dans le monde et il avait un penchant pour détruire la vie des autres. Agathe, elle avait une théorie sur ça. Et sûrement qu’il agissait de cette façon pour gonfler un peu son égo qui devait être bien pas. Sûrement que plus jeune, il avait dû avoir des problèmes avec maman et papa, un manque d’amour certain et que pour se sentir un peu mieux dans sa peau, il avait ce besoin d’écraser les autres. « T’es consciente que tu pourras avoir des ennuis ? Cole n’est pas le genre de personne avec qui on plaisante. » Et suite à sa pétition, elle en faisait les frais la blonde.

they're beauty, they're grace, they'll punch you in the face — Parfois, elle se demandait si elle n’avait pas fait le mauvais choix. Peut-être qu’elle aurait dû simplement se taire, attendre et puis il aurait fini par se lasser comme il le faisait avec tout. A la place, elle avait choisi d’engager une guerre. Et Aisling l’avait complètement poussé dans ce sens. Le problème ? Il était où maintenant Aisling que la machine était enclenchée ? Parce qu’elle avait juste l’impression qu’il la laissait complètement tomber et elle ne savait plus quoi faire. Peut-être qu’elle se perdait un peu dans tout ça. C’était même probable. Et son plus grand pilier l’avait abandonné. Sûrement que lâcher prise serait le plus facile à faire mais, elle savait que Cole ne la laisserait plus tranquille. Pas après ce qu’elle lui avait fait. « Oh, ça ne m’étonne pas venant de lui. » Au final, Cole il pouvait faire tout et n’importe quoi pour parvenir à ses fins. Y avait rien de particulièrement étonnant dans ce qu’elle avait pu raconter. Mais Agathe, elle n’appréciait pas. La faire passer pour une folle ? Merci mais non merci. Il était hors de question qu’il ne la dégrade encore plus que ce qu’il avait déjà pu faire. Et s’il avait envie de se lancer dans un jeu malsain, elle allait prendre les rennes et l’enfoncer plus bas que terre histoire qu’il comprenne un peu ce que ça pouvait faire. « Écraser les gens, c’est son passe-temps. Vouloir t’opposer c’est un fait, ça ne veut pas dire que tu le peux. » Lui, il fait virer les gens, les drogues, les envoie en prison falsifiant les preuves. Non, ce n’est définitivement pas le genre de personne avec qui on plaisante.

they're beauty, they're grace, they'll punch you in the face — Même elle qui avait engagé la guerre savait qu’elle risquait de prendre le retour avec violence. Et même si elle jouait la fille sereine, c’était bien loin d’être le cas. Peut-être que ce qui penchait en sa faveur était le fait qu’elle n’était pas du genre à minimiser ce dont il pouvait être capable. Et forcément de ne pas sous-estimer son adversaire lui permettait de se protéger et de marquer quelques points. Mais ça ne changeait pas le fait qu’il allait forcément se venger et qu’elle risquait de tomber de très haut le moment venu. Les quelques rumeurs qu’il s’amusait à balancer pour le moment n’était rien d’autre qu’un petit en-cas. Il pouvait faire tellement pire que ça, elle n’en avait pas le moindre doute. « Charmant c’est le mot. Un a-mour. » Elle appuyait sur le dernier mot avec un rictus non caché avant de pousser un soupir. Agathe, elle n’arrivait pas à saisir pourquoi tant de personne semblait complètement sous l’emprise de Wildingham. C’était juste un sacré manipulateur complètement égocentrique. « C’est déjà bien d’en être consciente. Beaucoup ne comprenne même pas l’effet que Cole peut avoir sur eux. » Et ça, c’était désobligeant. Parce qu’il utilisait les gens comme des vulgaires marionnettes se permettant de leur faire faire tout et n’importe sans se soucier par la suite de ce que ça pourrait créer. Et la blonde, elle était contre ce monde de fonctionnement. C’était une Eliot, certes, mais elle était classe. Et semblait-il que de plus en plus de bleu avait perdu de cette valeur préférant agir en fourbe comme un mather le ferait. Ri-di-cu-le. « Dis toi qu’au moins, il a pas réussi à te retourner le cerveau comme la moitié des autres. » Parce qu’il était fort sur ça mine de rien. C’était presque impressionnant par moment en fait.