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Veritas
Lien du postLun 27 Mar - 16:57
27 mars 2017
Il existait une liste exhaustive d'endroit ou je détestais me rendre et où je n'avais pourtant pas d'autre possibilité que d'y aller moi même. Parmi ceux là, l'on comptait : la Banque. Pour un individu tel que moi, avec un passif comme le mien, me retrouver en un lieu où se trouver un agent de sécurité armé et entraîné à reconnaître certains comportements, n'avait rien de confortable. J'appréciais encore moins me trouver en un lieu où dès que ce produisait le moindre événement indésirable, les vidéos de surveillance étaient étudiées à la loupe, sur plusieurs semaines, à la recherche des potentiels comportements suspects ou de personnes qui sembleraient repérer les lieux. Cela pourrait paraître étrange pour la majorité des gens, mais j'etudiais moi même le système de sécurité de chaque banque où je laisserai mon argent. Et puisque je n'avais d'autre choix que de recevoir mon salaire de professeur dans une banque traditionnel, j'y avais ouvert un compte quelques semaines avant de prendre mon poste. La raison de ma présence ici était tout à fait exceptionnel, quoique régulière.... Mensuelle devrais-je dire. En effet, chaque fin de mois, après le versement de mon salaire, je venais retirer la quasi-totalité du solde de mon compte pour y laisser uniquement de quoi régler de quoi payer la gestion de mon compte. Ainsi que mes charges lorsqu'il ne m'était pas possible de les payer cash.
Je me trouvais là, à patienter que l'un des conseillers puisse me recevoir lorsque mon regard croisait celui de cette bonne vieille connaissance. Un sourire en coin se dessinait sur mes lèvres. Clay... Et moi qui redoutait de m'ennuyer. avais-je dit en m'avançant pour le saluer.
Je n'avais que très peu d'ami, si je pouvais considérer que Clay en était un. J'imaginais que pouvoir compter sur quelqu'un était la principal description que l'on donnait à une amitié. Ne me dis pas que tu étais en Jamaïque toi aussi. Ou j'aurais de quoi te charier pour les cinq prochaines années. le menaçais-je gentiment.
Nous avions pour habitude de nous retrouver pour nous entraîner au tir. Mon absence de mobilité m'avait fait perdre un grand nombre de client et je ne tenais pas à perdre la main. Quant au lieutenant, je supposais qu'il avait tout intérêt à demeurer bon au tir dans l'exercice de ses fonctions. Nous ne parlions jamais vraiment de la nature de mes contrats. Il se contentait de le savoir, même si je me doutais bien qu'il désapprouvait. Seulement il ne pouvait ignorer que certains de mes mandataires occupaient des postes de choix dans notre gouvernement.
Alors qu'il me répondait mon regard fut attiré par l'expression d'un des client. D'ailleurs l'était-il seulement ? Le jour était finalement mal choisi pour faire mes démarche, seulement je m'en étais rendu compte que trop tard. Quoique, bien plus tôt que la majorité des personnes présentes. Sans doute devrais-je remercier mon sens de l'observation bien qu'il ne m'empêcha pas de ne pas m'en exclure. Je soupirais longuement, levant brièvement les yeux au ciel. Vois tu ce que je vois Cooper ? demandais-je d'abord faisant appel au qualité d'observation du lieutenant. Je balayais moi même la large pièce du regard. Vu la surface, je les supposais au nombre de trois, même si je n'en avais compté que deux. Un sourire aux lèvres je reprenais. As tu toujours ton arme de service sur toi ? m'inquiétais-je en arquant un sourcil.
@Clay Fitz. Cooper
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Lien du postMer 29 Mar - 23:18
« Les mains en l'air » ⤇ William & Clay | L'ultimatum m'a été planté ce matin par un texto abrégé et dont je suis le seul à en comprendre la teneur. Dans un mois maximum Malcolm devra porter le deuil, un voile sur sa vie, sur son passif qu'elle semble avoir oublié. Avant, je n'en aurai eu que faire et ne me serais soucié de rien mais il me faut parer à quelques éventualités. Toucher du bois ainsi que baiser ma croix m'a toujours porté chance mais avec cette lignée que j'ai fondée, Tobias digne héritier d'un meurtrier, je me dois de prendre quelques dispositions avant le grand baissé de rideaux. 110 000 dollars, une coquette somme que la revente de mon I8 va me permettre de fournir à son compte que j'entends ouvrir ce matin. Alors puisque cet argent dort paisiblement au fond d'un portefeuille calfeutré lui-même dans ma poche intérieure, ce n'est pas totalement apaisé que je me rends dans cette banque de grande notoriété afin de concrétiser mes plans et quelle n'est pas ma surprise lorsque, un peu plus loin au guichet suivant, j'entends une voix s'élever: " Clay... Et moi qui redoutait de m'ennuyer." Ce grand gaillard n'est autre que William, prof à la réputation laconique bien que lorsqu'on connait ces vices, cet individu à double facettes gagne largement à être connu, mais d'un cercle bien étroit. Il me plait souvent de le comparer à ce personnage connu de Besson, grand type très discret et sans attache, un autre tueur à gages, Leon. Approfondissant la recherche, il y a effectivement cet homme un peu plus loin sur le coté, survêt et casquette, la sueur perlant finement sur son front, au regard fuyant et hésitant sous sa visière abaissée. Peut-être un malheureux qui vient hypothéquer, aux pieds du mur qui n'a plus rien à gager. Pourtant ni l'un ni l'autre ne seront les initiateurs de ce dangereux projet parce que c'est celui qui, resté en retrait vers la porte, nous prend tous au dépourvu d'un " Restez tranquille. Mesdames et messieurs, ceci est un hold up! " pendant que ses deux compagnons s'équipent rapidement. Quant à moi, ce n'est pas tant mon arme à feu qui me démange mais le chèque endossé à mon nom, le seul lègue que je laisserais à mon fils si les choses avec son grand-père venaient à mal tourner. |
@William Bloomberg
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Veritas
Lien du postLun 3 Avr - 17:58
J’avais quitté sans crainte la file d’attente, me préoccupant trop peu de la place que j’occupais dans cette dernière. Pour être honnête je pensais même pouvoir la récupérer dès que mon tour viendrait. Car après tout, il ne fallait pas être doté d’un grand sens de l’observation pour que les personnes qui venaient après moi réalisent que j’étais juste là, à quelques mètres d’elle, à occuper mon temps intelligemment ! Saluant celui qui me connaissait presque aussi bien que mon mentor en plus d’être l’un des rares à me faire rire. Me voilà d’ailleurs qui en lâchait un bref et discret à ses propos. Haussant les épaules je répliquais avec un léger sourire amusé, pointant du doigt un point imaginaire derrière moi. Je peux te laisser si tu es occupé. S’ennuyer à deux serait, je l’espérais bien plus passionnant que de ne pas l’être. Hey oui… Il m’arrivait – même à moi – d’apprécier la compagnie d’autres personnes. Très peu je vous le concède, mais Cooper faisait parti de ceux là. Je ne me voilais pas la face, si je ne me sentais pas obligé de le garder loin de moi, de ma vie et de ce que je considérais ne concerner personne d’autre que moi, c’était surtout parce qu’il détenait l’un de mes plus grand secret. Le seul en y repensant.
Tandis que je lui parlais, son regard semblait scruter quelque chose ou quelqu’un derrière moi. Je ne me voyais pourtant pas me retourner pour constater par moi-même de quoi il s’agissait. Non pas parce que ce n’était pas correct – en parfait anticonformiste que j'étais, je n’avais que faire de ce qui l’était ou non. A dire vrai, qu’auriez vous fait si vous réalisiez qu’un lieutenant de police observait un des présumé client d’une banque ? N’auriez vous pas vous aussi jeté un regard attentif sur la pièce ? Si la réponse est non, vous devriez ! Car c’est ce que je fis. " Pourquoi ? " avait-il dit… Je répondais totalement à côté de la plaque en lui faisant part de ce qui semblait se préparer. " Si tu parles de la vieille, c'est trop tard. " J’avais froncé les sourcils curieux de voir le dernier membre du trio au profil anarchique. Je secouais la tête pour le contredire. Je ne pense pas qu’elle en soit. affirmais-je alors laissant mon ami trouver sans que je n’ai à le lui indiquer de qui je parlais. Alors qu’il me contredisait à son tour dans un premier temps, mes épaules s’affaissèrent. J’étais quand même bien placé pour reconnaître des criminels. J’aurais certes pu me tromper, mais ils en avaient la posture.
Le regard de mon interlocuteur avait changé lui aussi. Ainsi pensait-il comme moi, et l'instant d'après acheva de me donner raison. Je hochais la imperceptiblement tête pour toutes réponses. Lorsqu'une voix se fit entendre, s'élevant entre toutes pour donner ce que j'aimais appeler les consignes. " Restez tranquille. Mesdames et messieurs, ceci est un hold up! "
L'étape numéro un consistait à prévenir de ce qui se passerait, la suivante permettait de sécuriser les lieux... Jusque là il ne se débrouillait pas trop mal. Mais je redoutais les étapes suivantes de leur plans en X étapes. Car de cette suite définirait jusqu'où ces hommes étaient prêts à aller pour avoir ce qu'ils étaient venus chercher.
Leur arrogance allait de paire avec leur organisation. Je n'étais pas plus admiratif que dépité de laisser ce genre de chose m'arriver. Parce que oui, il n'était pas question de sortir de ce merveilleux moule dans lequel j'avais réussi à me glisser. Mon ami m'avait confirmé avoir de quoi les arrêter si les choses dégénéraient - supposais. J'espérais... Il fallait tout de même être fou ou suicidaire pour un flic de risquer de contrarier nos trois invités. Je ne croyais pas Clayton désireux de jouer aux héros. D'autant moins maintenant que le lieutenant était père. Seulement je ne pouvais ignorer qu'il resterait les bras croisés surtout s'il s'imaginait que je pourrais - comme nous l'avions fait autrefois - travailler en collaboration et mettre ses braqueurs hors d'état de nuire. Et plus le risque qu'un civil soit blessé était grand, plus rapide serait son intervention.
Je réfléchissais déjà au nombre d'armes létales que j'avais sur moi en trouvant dans un même temps une explication raisonnable pour chacune d'elle, au moment où il me faudrait me justifier auprès d'un agent de police.
Je ne m'étais pas vraiment retourner pour voir l'homme qui s'était adressé à l'ensemble de la clientèle. Contrairement à la surprise généralement, j'avais prédit de quelques secondes ce qui se produirait. J'affichais donc un visage assez serein tandis que le deuxième homme du groupe qui avait maladroitement glissé un collant sur son visage pointait assez nerveusement son arme sur chacune des personnes présentes. Il semblait nous considérer indifféremment de tous critères de sélection comme des cibles potentielles.
Comme dans une chorale, les clients de la banque se mirent en canon à crier ou à lâcher un hoquet de stupeur. L'Homme était si prévisible, si docile. Ils obéissaient tous en courant presque, se bousculant tout à la fois. J'avais presque envie de rire, mais l'heure n'était pas à la plaisanterie. Je cachais en sourire en secouant la tête à la réplique de Clay, imitant la majorité. J'aurais mieux faire de la fermer en effet ! Car si nous aurions pour les prochaines minutes le droit d'assister à quelque chose d'inédit, cela ne m'empêcherait pas d'avoir à rester bloqué des heures durant dans cette banque jusqu'à ce que l'on prenne ma déposition. Fichtre !!!
D'ailleurs les choses seraient bien pire s'il y avait un blessé. Où est donc passé l'agent de sécurité ? avais-je pensé à haute voix, en adoptant la position Ô combien humiliante que l'on avait demandé à tous de prendre. Je réalisais que lorsque ce dernier arriverait, dans un élan d'héroisme il tenterait d'arrêter les intrus. Et je sentais déjà que monsieur le nerveux aurait la gâchette facile et que monsieur le flic interviendrait. Je ne sais pas où il est mais... Involontairement ou non quand il reviendra l'autre épileptique va tirer. chuchotais-je. En ajoutant l'agent de sécurité - armé - à l'équation, l'entreprise des trois gaillards ne pouvaient que mal tourner. Avec l'intervention de Cooper, je me sentirai en quelque sorte obligé de m'y inclure aussi et... ... Et là était tout le problème, il y avait tant de probabilité de suite des événements que ce n'était en aucun cas le chemin que je voulais emprunter.
Les conseillers qui se trouvaient derrière les guichets nous rejoignaient un à un les mains en l'air, tremblantes, le visage pâle, tentant de paraître serein malgré les circonstances. A genou on a dit ! Et en silence, en SILENCE !! répétait le nerveux qui semblait avoir la lourde tâche de veiller à ce qu'on ne perturbe pas leur plan. Génial ! Il fallait en prime qu'on nous colle le plus névrosé. songeais-je en levant les yeux au ciel. Je serrai la mâchoire pour me contenir, mais la chose était de moins en moins gérable, même pour moi. J'vais me le faire. murmurais-je pour plaisanter en fermant les yeux. Etais-je d'ailleurs vraiment en train de plaisanter ? Il y avait plus de quatre ans que je n'avais pas ôté la vie de mon propre chef. Je m'étais d'ailleurs résolue à ne plus m'y employer. J'attendais alors en quelque sorte, que Cooper formule lui même une demande explicite de ce qu'il voudrait faire ou non. Et comme le parfait professeur d'Harvard que j'étais, je suivrais docilement les ordres et resterait dans les rangs. Ou bien comme le très minutieux tueur à gage, je m'occuperai de faire le ménage.
Tandis que je lui parlais, son regard semblait scruter quelque chose ou quelqu’un derrière moi. Je ne me voyais pourtant pas me retourner pour constater par moi-même de quoi il s’agissait. Non pas parce que ce n’était pas correct – en parfait anticonformiste que j'étais, je n’avais que faire de ce qui l’était ou non. A dire vrai, qu’auriez vous fait si vous réalisiez qu’un lieutenant de police observait un des présumé client d’une banque ? N’auriez vous pas vous aussi jeté un regard attentif sur la pièce ? Si la réponse est non, vous devriez ! Car c’est ce que je fis. " Pourquoi ? " avait-il dit… Je répondais totalement à côté de la plaque en lui faisant part de ce qui semblait se préparer. " Si tu parles de la vieille, c'est trop tard. " J’avais froncé les sourcils curieux de voir le dernier membre du trio au profil anarchique. Je secouais la tête pour le contredire. Je ne pense pas qu’elle en soit. affirmais-je alors laissant mon ami trouver sans que je n’ai à le lui indiquer de qui je parlais. Alors qu’il me contredisait à son tour dans un premier temps, mes épaules s’affaissèrent. J’étais quand même bien placé pour reconnaître des criminels. J’aurais certes pu me tromper, mais ils en avaient la posture.
Le regard de mon interlocuteur avait changé lui aussi. Ainsi pensait-il comme moi, et l'instant d'après acheva de me donner raison. Je hochais la imperceptiblement tête pour toutes réponses. Lorsqu'une voix se fit entendre, s'élevant entre toutes pour donner ce que j'aimais appeler les consignes. " Restez tranquille. Mesdames et messieurs, ceci est un hold up! "
L'étape numéro un consistait à prévenir de ce qui se passerait, la suivante permettait de sécuriser les lieux... Jusque là il ne se débrouillait pas trop mal. Mais je redoutais les étapes suivantes de leur plans en X étapes. Car de cette suite définirait jusqu'où ces hommes étaient prêts à aller pour avoir ce qu'ils étaient venus chercher.
Leur arrogance allait de paire avec leur organisation. Je n'étais pas plus admiratif que dépité de laisser ce genre de chose m'arriver. Parce que oui, il n'était pas question de sortir de ce merveilleux moule dans lequel j'avais réussi à me glisser. Mon ami m'avait confirmé avoir de quoi les arrêter si les choses dégénéraient - supposais. J'espérais... Il fallait tout de même être fou ou suicidaire pour un flic de risquer de contrarier nos trois invités. Je ne croyais pas Clayton désireux de jouer aux héros. D'autant moins maintenant que le lieutenant était père. Seulement je ne pouvais ignorer qu'il resterait les bras croisés surtout s'il s'imaginait que je pourrais - comme nous l'avions fait autrefois - travailler en collaboration et mettre ses braqueurs hors d'état de nuire. Et plus le risque qu'un civil soit blessé était grand, plus rapide serait son intervention.
Je réfléchissais déjà au nombre d'armes létales que j'avais sur moi en trouvant dans un même temps une explication raisonnable pour chacune d'elle, au moment où il me faudrait me justifier auprès d'un agent de police.
Je ne m'étais pas vraiment retourner pour voir l'homme qui s'était adressé à l'ensemble de la clientèle. Contrairement à la surprise généralement, j'avais prédit de quelques secondes ce qui se produirait. J'affichais donc un visage assez serein tandis que le deuxième homme du groupe qui avait maladroitement glissé un collant sur son visage pointait assez nerveusement son arme sur chacune des personnes présentes. Il semblait nous considérer indifféremment de tous critères de sélection comme des cibles potentielles.
Comme dans une chorale, les clients de la banque se mirent en canon à crier ou à lâcher un hoquet de stupeur. L'Homme était si prévisible, si docile. Ils obéissaient tous en courant presque, se bousculant tout à la fois. J'avais presque envie de rire, mais l'heure n'était pas à la plaisanterie. Je cachais en sourire en secouant la tête à la réplique de Clay, imitant la majorité. J'aurais mieux faire de la fermer en effet ! Car si nous aurions pour les prochaines minutes le droit d'assister à quelque chose d'inédit, cela ne m'empêcherait pas d'avoir à rester bloqué des heures durant dans cette banque jusqu'à ce que l'on prenne ma déposition. Fichtre !!!
D'ailleurs les choses seraient bien pire s'il y avait un blessé. Où est donc passé l'agent de sécurité ? avais-je pensé à haute voix, en adoptant la position Ô combien humiliante que l'on avait demandé à tous de prendre. Je réalisais que lorsque ce dernier arriverait, dans un élan d'héroisme il tenterait d'arrêter les intrus. Et je sentais déjà que monsieur le nerveux aurait la gâchette facile et que monsieur le flic interviendrait. Je ne sais pas où il est mais... Involontairement ou non quand il reviendra l'autre épileptique va tirer. chuchotais-je. En ajoutant l'agent de sécurité - armé - à l'équation, l'entreprise des trois gaillards ne pouvaient que mal tourner. Avec l'intervention de Cooper, je me sentirai en quelque sorte obligé de m'y inclure aussi et... ... Et là était tout le problème, il y avait tant de probabilité de suite des événements que ce n'était en aucun cas le chemin que je voulais emprunter.
Les conseillers qui se trouvaient derrière les guichets nous rejoignaient un à un les mains en l'air, tremblantes, le visage pâle, tentant de paraître serein malgré les circonstances. A genou on a dit ! Et en silence, en SILENCE !! répétait le nerveux qui semblait avoir la lourde tâche de veiller à ce qu'on ne perturbe pas leur plan. Génial ! Il fallait en prime qu'on nous colle le plus névrosé. songeais-je en levant les yeux au ciel. Je serrai la mâchoire pour me contenir, mais la chose était de moins en moins gérable, même pour moi. J'vais me le faire. murmurais-je pour plaisanter en fermant les yeux. Etais-je d'ailleurs vraiment en train de plaisanter ? Il y avait plus de quatre ans que je n'avais pas ôté la vie de mon propre chef. Je m'étais d'ailleurs résolue à ne plus m'y employer. J'attendais alors en quelque sorte, que Cooper formule lui même une demande explicite de ce qu'il voudrait faire ou non. Et comme le parfait professeur d'Harvard que j'étais, je suivrais docilement les ordres et resterait dans les rangs. Ou bien comme le très minutieux tueur à gage, je m'occuperai de faire le ménage.
@Clay Fitz. Cooper
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Lien du postLun 24 Avr - 19:10
« Les mains en l'air » ⤇ William & Clay | C'est grâce à ces petits aléas que la vie trouve tout son intérêt, être si proche de l'extinction lorsqu'on sait qu'une balle judicieusement tirée peut vous la ôter. Oh, il existe bien des surhommes, de ceux qu'on ne trouve qu'au ciné, mais dans la réalité les choses sont toutes autres... Et nous pliant tous deux, comme la grande majorité des clients ici présents, aux exigences, le tueur à gages laisse ses pensées à vau-l'eau s'échapper. " Où est donc passé l'agent de sécurité ? " Pas ici c'est certain... Dans le doute, une œillade est lancée en direction des guichetiers qui s'exécutent de leur coté à la tache qui leur à été ordonnée: vider au plus vite et sous le regard attentif les caisses devant lesquelles ils ont besogné toute la journée. " Je ne sais pas où il est mais... Involontairement ou non quand il reviendra l'autre épileptique va tirer. " Je dirais même une fatalité. Son arrivée surprise provoquera un élan de panique chez ce dernier, à moins qu'il soit le premier à dégainer. Le pire dans cette histoire est que je me mets à imaginer faire quelque chose que William ne comprendra certainement pas, allant à l'encontre de la logique et ceci en faveur de mes principes. Protéger et Servir... Si le portait de William est déjà consigné sur disque via les caméras de surveillance qui nous épient là, tous accroupis alors que les derniers nous rejoignent une fois les caisses évidées, il en est encore un que je peux épargner du sort peu glorieux qui l'attend. " A genou on a dit ! Et en silence, en SILENCE !! " Mais nous y sommes déjà ducon, il est inutile de te répéter. " J'vais me le faire ". Et je n'en doute pas mais l'impassibilité est de rigueur, surtout en ce qui te concerne. Dois-je te rappeler que pour certains tu es activement recherché? Ne leur donne pas l'occasion de te localiser. Alors d'un regard complice et le fiel suspendu aux lèvres, je lui glisse tout en profitant d'un instant d'inattention de notre geôlier. Le plus à l'écart fait les cents pas le long de la devanture, scrutant - l'arme fermement maintenue dans les deux mains - les quelques passants qui commencent à ralentir de l'autre coté de la rue, en particulier ce vendeur de journaux qui n'a rien d'autre à faire que d'observer l'attitude des piétons. Il l'envoie gentiment paitre un peu plus loin pour s'accroupir au final face à nous, jonglant avec son flingue tout en le pointant sur l'un et l'autre, l'index appuyant fébrilement sur la détente. " Toi, t'as l'air d'avoir une grande gueule que je me ferais un plaisir de fermer. Qu'est-ce que t'en sais ? " C'est là qu'il va falloir être le plus rusé parce que rester à genoux ici ne nous apportera rien hormis un sentiment d'impuissance que je ne pourrais supporter. Après un bref coup d'œil à Will, je l'embarque avec moi dans un mensonge qu'il saura - je l'espère - apprécier à sa juste valeur et cela en vue de pouvoir tous nous en sortir. Le cerveau des trois perd cependant encore quelques secondes précieuses à nous observer avant de se décider, se relevant tout en gardant le tueur à gages dans sa mire lorsque le troisième se pointe, l'air dépité. " Impossible de l'ouvrir." le coffre..." J'peux pas le forcer dans les temps. A moins d'avoir le code". " PUTAIN!" On dirait que tout ne se passe pas selon ses plans... Il commence enfin à perdre patience, ce qui n'est pas pour nous arranger puisque c'est acculé dans ses retranchements qu'un homme a le plus de chances de déraper. Il reprend petit à petit contenance, dévisageant Bloomberg pour lui cracher: " Un expert hein. Tu tombes bien." Navré Will, fallait bien te trouver une utilité... |
@William Bloomberg
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