how much you wanna risk ? — Wade était mon point faible, il était ma faiblesse. J'avais beau lui en vouloir et le détester d'être comme ça, je n'arrivais pas à le rejeter, à lui dire de dégager ou même juste envisager qu'il soit loin de moi maintenant. Ses lèvres m'avaient manqué, sa présence à mes côtés également et ce "nous" qu'on avait perdu il y a maintenant quelques mois. C'était peut-être une mauvaise idée que de vouloir retrouver cette alchimie qu'on avait eu tous les deux pendant un bon moment de manière physique car ça allait très certainement nous, ou du moins me, bousiller après, mais j'en avais tellement rien à foutre, profitant clairement de l'instant présent. Wade... c'était Wade. J'adorais sentir son corps près du mien, sentir son hésitation également. Je le perturbais. Je le savais. Il m'aurait pas embrassé sinon, il serait pas contre moi, il serait pas en train de peser le pour et le contre à une vitesse folle dans sa tête jusqu'à finalement dire fuck off en retrouvant mes lèvres. Son baiser me retourna le ventre. Bordel. Peut-être était-ce le fait qu'on ne s'était pas retrouvés de cette façon depuis Octobre, mais cet échange était d'une telle force, sensualité, douceur et animal ? Ca me retournait le coeur et tout mon être jusqu'à mon âme. J'le rapprochais de moi en entourant sa nuque de mes bras. Je le voulais tellement putain. J'avais envie de lui. I want you too.. Je fermais les yeux, savourant l'entente de ces mots que j'avais cru ne plus jamais entendre de Wade. Il me voulait. Bordel. C'était si jouissif d'entendre ça. Je plantais mon regard dans le sien, profondément perturbé de pouvoir lire ses pensées, de pouvoir retrouver cette connexion avec le père de ma fille, avec l'homme de ma vie. J'l'embrassais une dernière fois, profitant de chaque instant, de chaque mouvement, chaque esquisse de tendresse, de sensualité ou le contraire, avant de lui prendre la main et de l'emmener près du bar. Ca serait mentir que de dire que ça me faisait rien qu'on se promène dans la rue, même pour 100m, main dans la main, comme.. quand on était ensemble, mais j'essayais très fort d'en faire abstraction. J'habitais un peu loin d'ici, lui avait certainement la nounou... et y avait qu'un endroit où on pouvait aller. If you are afraid... we can go in another place. dis-je pour le provoquer, me mordant la lèvre avant de l'attirer à moi pour l'embrasser parce que putain, même juste 100m sans ses lèvres, c'était trop, c'était m'asphyxier.

how much you wanna risk ? — J'arrivais plus à me détacher d'elle. J'étais comme saoul, enivré par toutes ses sensations qui m'avaient terriblement manqué, et qui me donnaient une impression d’irréel. Briony enroulait ses bras autour de ma nuque et on se rapprochait encore davantage, nos deux corps collés l'un à l'autre, et je n'avais pas besoin de lire dans ses pensées pour comprendre qu'elle était tout aussi retournée que moi. J'avais du mal à respirer tant je ne quittais pas ses lèvres, et tant le désir se faisait toujours plus grand. C'était Briony et... je savais pas si elle pourrait un jour cesser de me faire cet effet là. Je la voulais. Je voulais la bouffer, avec cette impression que si on ne faisait rien pour contenter ce feu qu'il y avait au fond de moi, j'allais exploser de l'intérieur. Doucement, elle ralentit l'intensité de nos baisers, jusqu'à finalement se détacher de moi et pendant un instant, je crus qu'elle allait à nouveau me gifler à un moment donné dans l'histoire. Sauf qu'elle me prit la main, et m'entraîna avec elle d'un bon pas je ne savais où. Est-ce qu'elle allait nous emmener chez elle.. ? Mes doigts picotaient au creux de sa main, et mon coeur avait des ratés alors que je prenais pleinement conscience de ce qu'on était en train de faire. De ce qu'on s'apprêtait à faire là, maintenant. Je me passais la main sur le visage pour tenter de m'éclaircir les idées, alors que cette issue m'excitait autant qu'elle m'effrayait. Yavait trop de choses en jeu pour que tout ça me laisse indifférent.. On arrivait devant le bar, et alors que je commençai à me dire qu'il fallait que je nous arrête, que ma raison semblait doucement se frayer un chemin dans mes pensées aveuglées par l'envie et les sentiments, elle revenait à la charge. If you are afraid... we can go in another place. Autant dire que son air provocateur ne me laissait pas indifférent, tout comme cette manière qu'elle avait de se mordiller la lèvre comme si elle essayait de se retenir, avant de m'embrasser une nouvelle fois. Je lui rendais son baiser sans réfléchir, me délectant de cette sensation qui me prenait au tripes alors que ma main se posait près de sa mâchoire, prolongeant l'instant... avant de couper net. Never cause a Mather dis-je en haussant un sourcil, mon regard dans le sien, un sourire au coin des lèvres sous l'excitation. Puis je nous ouvrais la porte du bar, qui était plein à craquer à cette heure. Ce qui pour le coup m'arrangeait pas mal. La main de Briony dans la mienne, je nous frayais un chemin l'air de rien, remarquant que personne ne faisait vraiment attention à nous. La musique latine résonnait dans tous les bars, comme à l'époque, et j'essayais de ne pas penser à tous les souvenirs qui menaçaient d'envahir ma tête et mon coeur à cet instant pour simplement penser à cette provocation qu'elle m'avait lancé et que je prenais comme un défi. Effrayé ? Moi ? Quand on arrivait devant la porte des toilettes, je me retournais vers elle, me ruant vers ses lèvres avec envie. Et d'un même mouvement, je l'entraînais de force à l'intérieur, fermant précipitamment la porte dernière nous sans cesser de l'embrasser.

how much you wanna risk ? — Tout mon être était tendu, en attente de quelque chose. Je savais que c'était un moment qui n'allait pas se reproduire de sitôt et j'allais vraiment en profiter. Mais c'était si irréel et inespéré que j'avais déjà du mal à me dire que c'était en train de se dérouler, que j'avais actuellement la main de Wade dans la mienne, ses doigts entremêlés aux miens, ses lèvres contre la mienne et que nos souffles se mélangeaient. Bordel. C'était trop pour que j'arrive à être sérieuse, trop pour que je puisse envisager de réussir à penser correctement. Ma respiration semblait si naturelle désormais maintenant que j'avais mon oxygène près de moi. Il était ma raison de vivre encore aujourd'hui, il était la personne qui me rendait vivante et j'avais la sensation d'enfin me sentir complètement moi-même depuis notre rupture. On arrivait devant le bar et pour ma part, je savais que j'voulais pas m'arrêter, je voulais pas réfléchir aux conséquences. Je connaissais Wade, je savais qu'il avait déjà dû réfléchir à fond sur les 100 derniers mètres et c'est pour cette raison que je ne lui laissais pas l'occasion de songer une seconde de plus à la manière de partir, retrouvant ses lèvres avec provocation et malice. Il était mien putain les gars, j'allais pas le laisser s'enfuir, oh non. Never cause a Mather Vous n'imaginez même pas à quel point voir son sourire sûr de lui et joueur me retournait le ventre sous l'excitation, sous l'envie qu'on aille plus vite et plus loin et sous les sentiments qui revenaient malgré moi violemment. On passait dans le bar et je voyais cette table où on était montés dessus. Je le revoyais me pousser contre le mur et me montrer toute sa possessivité. J'entendais la musique qui avait été jouée ce soir là. N'y penses pas Briony, va au delà. Pense qu'à sa main dans la sienne. Personne ne faisait attention à nous et tant mieux putain. On arrivait rapidement aux toilettes et Wade fonça sur mes lèvres avant de nous faire entrer dans les toilettes. Sa précipitation me fit sourire et je l'attirais à moi avec force, l'embrassant encore et encore comme si ma vie en dépendait. J'avais pas envie de perdre du temps et mes mains se retrouvèrent vite à enlever sa veste que je jetais au sol, à lui enlever son haut. J'me mordais la lèvre en l'observant. Bordel qu'il était beau et bien foutu et si parfait à mes yeux. T'as un peu pris nan.. ? lui dis-je malgré moi avec un énorme sourire sur les lèvres montrant bien que je rigolais, m'en voulant même de jouer à ce point avec lui parce que c'était nous retrouver nous et qu'il valait mieux qu'on baise un coup ensemble, pour s'en aller chacun de notre côté ensuite. Sauf que.. je pouvais pas faire comme ça. C'était Wade.

how much you wanna risk ? — Je savais plus ce que je faisais. Ou plutôt si, je le savais parfaitement, mais c'était bien trop déroutant pour que je puisse réellement y réfléchir. Je ne voulais pas y réfléchir. Je voulais juste avoir Briony juste pour moi, même un instant. Je ne voulais plus quitter ses lèvres, je voulais tenir son corps contre le mien, encore une fois, sans avoir à me demander si c'était bien ou mal. Et cette envie devenait de plus en plus pressante, bien trop insoutenable. C'était comme si mon corps était en train d'exploser. Je fermais la porte dans le précipitation, fermant le verrou à l'aveuglette sans cesser de l'embrasser alors que Briony m'attirait à elle avec détermination. J'eus à peine le temps de comprendre ce qui m'arrivait que je me retrouvais torse nu face à elle, mes fringues au sol, et son sourire légèrement moqueur sous mes yeux. T'as un peu pris nan.. ? J'voyais bien qu'elle me cherchait, et si ça me faisait sourire, ça créait une fissure aussi au fond de moi, tellement je voyais que notre complicité restait intacte. Saloperie dis-je en la coinçant avec mon corps contre le mur derrière elle pour l'embrasser de plus belle. Mes mains posées derrière elle encadrant son visage, je les faisais finalement glisser pour attraper ses hanches à nouveau, puis remonter rapidement pour lui enlever sa veste bien trop gênante. Tout comme son haut d'ailleurs. Je lui réservais le même sort que mes fringues, le faisant passer par dessus sa tête pour le laisser tomber au sol, mes lèvres déviant vers son cou, puis sa clavicule alors que mes mains glissaient sur son ventre dénudé. Hm. T'as pas perdu non.. ? dis-je l'air railleurs en me détachant légèrement d'elle, histoire de la faire rager à son tour. Alors que soyons d'accord, quand on la voyait, on se demandait par où il était passé le bébé quoi.

how much you wanna risk ? — Je m'en foutais d'aller trop vite avec Wade putain si vous saviez. Je le connaissais, il me connaissait et la confiance était présente entre nous. L'amour aussi ? Okay, on toussote dans l'assemblée suite à cette question, on s'en fout, on avance. Je voulais pas qu'on réfléchisse car je savais que ça pouvait mettre un terme à ce qu'on était en train de commencer alors que tout ce que je voulais égoïstement là c'était continuer de sentir ses lèvres contre les miennes et ses mains sur tout mon corps, qui le réclamait depuis de longs mois maintenant. Wade était mien. Pour toujours, que vous le vouliez ou non. L'alchimie qu'il y avait entre nous me tuait à petit feu.. mais tant pis. Quitte à en crever, autant faire ça correctement un bon coup.  Saloperie Je souris, malicieuse et joueuse à la fois, plus que comblée de retrouver ses baisers et sa possessivité.  Son corps contre le mien, je sentais que j'avais de plus en plus chaud. Bordel qu'il embrassait bien. J'en pouvais plus. Je savourais chaque moment comme jamais. Mes vêtements se retrouvèrent bien vite au sol à mon tour, restant devant lui avec mon soutien gorge. Y avait déjà presque plus de place au sol ahaha. Ca allait être magique j'vous le dis. Obligé un des deux allait glisser sur les vêtements et se péter la gueule, c'était inévitable et j'vous pariais que ça allait être moi. La sensation était si délicieuse, celle des lèvres de Wade qui descendait le long de mon cou et celle de ses mains qui retrouvaient mon ventre. Est-ce que je me sentais honteuse à l'idée qu'Abélard ait eu ces mêmes gestes y a moins d'une semaine ? Non. Mais est-ce que je sentais que le véritable sens des choses prenait le dessus ? Oui, carrément. T'as pas perdu non.. ? J'arquais un sourcil avant de lui faire un doigt d'honneur avec un grand sourire, ne cherchant pas tellement plus à communiquer si vous saviez. Et je voudrais surtout ne pas avouer que ça brisait quelque chose en moi cette complicité. Je pris le dessus, le forçant à se mettre lui contre le mur, l'embrassant sans m'arrêter, commençant à déboutonner son pantalon, m'arrêtant par réflexe en entendant les portes des toilettes s'ouvrirent et des voix s'élever. Je venais alors chuchoter à l'oreille de Wade: J'attends ou tu penses être capable de te taire ? Toujours de la provocation, toujours avec le sourire.

how much you wanna risk ? — Je savais même pas si je réalisais vraiment ce qu'il était en train de se passer. C'était pas dans la logique des choses. Ca n'aurait pas dû se passer comme ça. Mais maintenant qu'on y était, je ne pouvais juste plus m'arrêter, bien trop enivré par Briony toute entière. Je la désirais tellement putain. Mon coeur s'emballait dans ma poitrine alors que mon corps réagissait face au sien, reconnaissant la moindre des sensations que j'avais en l'ayant ainsi pour moi. C'était compliqué de gérer tout ce que je pouvais ressentir là à cet instant, alors je préférai carrément m'en foutre et tout mettre de côté pour uniquement me concentrer sur l'instant présent. Son doigt d'honneur me faisait marrer, revenant vers ses lèvres pour l'embrasser avant qu'elle ne prenne le dessus cette fois en m'entraînant avec elle. Je me laissais faire alors qu'elle me plaquait à son tour contre le mur, mon respiration s'accélérant malgré moi lorsqu'elle commença à s'attaquer à ma ceinture. Oh bordel. Mon coeur s'emballait d'un seul coup, bien trop excité par la situation quand elle arrêta son geste en entendant des gens entrer dans les toilettes, juste à côté. J'attends ou tu penses être capable de te taire ? Provocatrice, irrésistible. Comment j'avais fait pour ne pas lui sauter dessus plus tôt en fait alors que j'en mourrais juste d'envie ? T'sais que je suis pas patient.. répondis-je sur le même ton qu'elle, mes lèvres venant mordiller son oreille au passage. Ce qu'il se passa ensuite fut bien trop intense, et bien trop déroutant aussi. C'était terriblement bon de la retrouver et à la fois.. ça faisait mal, comme si chaque baiser, chaque caresse échangée nous brisait un peu plus à chaque fois, sans qu'on parvienne pourtant à y mettre un terme. On finissait par atteindre le septième ciel dans un soupir, et petit à petit alors que l'adrénaline était doucement en train de redescendre, j'me rendais compte de ce qu'on venait de faire, mes yeux plantés dans les siens.

how much you wanna risk ? — Finalement... j'étais bien faible, dans le sens que le mec venait m'agresser oklm et il arrivait à avoir ce qu'il voulait, c'est à dire marquer son territoire. On en était là hein. Fallait pas se leurrer. Wade avait besoin de se prouver que j'étais pas encore passée au delà de notre relation, un peu de violence et pouf je retourne dans ses bras putain. En vrai, si on y réfléchissait, il avait abusé de force. BREF, on s'en fout, on fera l'analyse plus tard de son comportement, quand j'serai totalement toute seule. Bordel, ça avait été intense. J'dis pas ça parce qu'il fallait être souple dans ces toilettes, mais bel et bien parce que... ouai, malgré tout le laïus des premières lignes, il m'avait terriblement manqué. Sentir ce rapprochement, cette complicité et cette union étaient autant dévastateur que jouissif. De quoi rendre fou n'importe quelle personne saine d'esprit m'voyez. Il m'avait emporté très très très loin et fermer sa gueule pour pas qu'on nous entende avait rendu le tout encore plus sensationnel et fort. Ouai, on pouvait dire que j'avais pris mon pied. Epiquement (tmtc le mot inventé). Le regard du mather dans le mien à la fin me laissait.. sans voix et terriblement perplexe, parce que j'arrivais plus à parler, je ne savais même pas quoi lui dire. Et alors quoi ? Maintenant on va vraiment débattre sur un "nous" ? Lol. Trop pas. On a eu ce qu'on voulait tous les deux, c'était fini. Je préférais détourner le regard assez vite, parce que j'étais pas prête à un rateau, j'étais pas prête à un "c'était une erreur" ou un "on recommencera plus, on oublie tout ça", j'étais pas prête à entendre ses états d'âme et ses regrets, alors je m'habillais, rapidement. Très rapidement. Il allait certainement le prendre mal, parce qu'il pourrait croire que j'l'avais pris pour un coup d'un soir.. mais si on y réfléchissait, c'était ça l'idée. C'était un one shoot, ni plus, ni moins, sauf qu'on avait un bébé ensemble, c'est tout. Et un passif, ouai, faut pas l'oublier ça. J'commençais à me sentir mal, l'adrénaline retombant rapidement. C'était fini. J'étais un coup d'un soir pour lui également, une parmi tant d'autres putain. J'étais que ça pour lui. J'lui adressais un fin sourire, avant de sortir de la cabine, d'attacher mes cheveux rapidement devant la glace et de me barrer, loin d'ici. C'était mieux ainsi.