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I LOVE HARVARD
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    Shut up ! And dance with me ▬ Clay.
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    Lien du postDim 12 Mar - 12:51
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    Shut up ! And dance with me.
    Clay et Annalynne.



    « Tu fermes le club ce soir ? » J'en lève les yeux au ciel, sortant le nez de mon bulletin de commande non achevé. Je ferme ce soir, demain, le jour d'après, et celui qui vient encore. Trois jours et demi de repos, ce n'est pas non plus comme si elles étaient légitime de s'en plaindre, bien au contraire, elles devraient s'estimer contentes au lieu de me regarder comme si la pire des maladies venait de me tomber dessus. Je ne suis pas souffrante, je prends des vacances et je ne fais confiance à personne afin de garder le fort, alors … « Oui. » le club va fermer, tous les pervers de Cambridge vont devoir aller se rincer l’œil ailleurs. « C'est pas un drame. » Tu te remettras de ne rien gagner ce weekend, je te promets. Alors tu fermes ta jolie bouche et tu me laisses terminer de lister les bouteilles qui ont besoin de voir leurs stocks renfloués.

    Mais le silence ambiant ne dure pas très longtemps, vu qu'une autre voix me parvient, et je me dicte à moi-même de ne plus faire la paperasse dans la salle principale même lorsqu'elle n'est pas ouverte au public. A croire qu'être au calme n'est pas possible ici. « Ca veut dire que ... » De biais, je l'observe, presque malgré moi, j'en esquisse un sourire. Si les stripteaseuses s'insurgent, au moins, Sarah et ses boucles ambrées sont bien partantes pour se voir offrir trois jours de congés. C'est de mieux en mieux que je la tolère, que je l'apprécie. « On sort ? » Je l'avais vu venir avant même qu'elle ne le prononce. Les étudiants et leur folie. J'en hoche le visage par la négative, mais ne dis rien de plus, rien de moins. « Tu sais … 'y a un nouveau bar, paraît que c'est pas mal. » De mes paupières je bats quelques secondes, et me replonge dans le nombre de bouteille de whisky a acheter.

    Une heure plus tard, c'est à la force de ses « Ce n'est pas loin. Ce sera bien. » que je me retrouve a arpenter les rues, talonnée, ainsi qu'apprêtée à l'aide de quelques vêtements plus sophistiqués que putassiers restés dans les loges de mes presque prostituées. Sarah est comme à son habitude, noyée par ses propres paroles, accrochée à mon bras, comme si nous étions deux gamines qui se disent des choses dans le genre « amies pour la vie » mais la légèreté me plaît, je ne peux le nier. Avant qu'elle ne stoppe notre marche joyeuse face à la devanture du dit bar. « Le black dog. » le nom claque sous ma langue, je lui trouve un certain caché. Il semble assez rempli, pour un endroit venant juste d'ouvrir d'après les dires de ma comparse. On se faufile à l'intérieur, jusqu'à se faire une place au comptoir. Un jeune serveur, s'approche de nous, et quand je me l'imagine s'intéresser à celle de son âge qui se tient à côté de moi, je me laisse surprendre parce que c'est à moi qu'il s'adresse. « Pour ces jolies demoiselles ce sera ? » Accueillant, presque de trop, mais je connais les ficelles du métier, c'est un pourboire qu'il doit espérer. Sarah demande « Un cuba libre. » classique, tandis que je feins l'ignorance des cocktails pour oser un « Surprenez-moi. » Même s'il y a très peu de chance qu'il arrive à réaliser cet exploit. Oisivement, mon regard dévie, ça et là, observant l'habitacle, m'imprégnant de l'ambiance de l'endroit.


    @Clay Fitz. Cooper
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    Lien du postDim 12 Mar - 18:33
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    «  Shut Up! And dance with me »

    Annalynne & Clay
    A chaque malheur son lot de légèretés et toute occasion est alors bonne à prendre pour remonter la pente. Le départ de Kyla m'a certes beaucoup remué mais cette petite invitation glissée par le biais d'un texto tantôt à venir visiter Miami en sa compagnie le temps d'un week-end m'a - comment dire...- ragaillardi. Il est vrai que de mon coté les choses se sont un peu plus démêlées et que dire de son cadeau lorsqu'elle est venue me présenter une dernière fois ses adieux: un acte de donation m'ouvrant l'accès au titre de propriétaire d'un bar où quelques travaux restaient néanmoins à faire. Autrefois un lounge, j'en ai fait en quelques semaines le repaire suprême de tous les gros cuveurs que cette ville peut compter, nullement destiné aux étudiants qui ne tiennent que peu la route sur cet enivrant marché.  

    Mais pour cela, il aura fallu tirer un trait sur tous mes petits à-côtés, que ce soient mes entrainements ou bien les sorties entre célibataires, couchant parfois Tobias dans l'arrière boutique histoire d'avancer plus rapidement sans évidemment que sa mère ne soit au courant. Les baies vitrées ont été les dernières a revêtir cette petite touche de finalité: l'enseigne du bar dépeinte sous les traits d'un chien corpulent et affalé sur le nom que je lui ai destiné, tout du long cachetées pour éviter aux plus déséquilibrés de les briser dans le fol espoir d'y trouver un abri pour la nuit. Et depuis quelques soirs, la rhumerie est bondée, victime de sa publicité et prise d'assaut par la curiosité des plus avides de nouveauté. Le petit jeune que j'ai engagé - temporairement sans avoir confirmation de son pédigrée  - se trouve être l'un des gamins que j'ai moi-même tiré du trottoirs à vendre sa beuh surtaxée, maintenant rangé du bon coté. Je l'ai laissé se débrouiller dès le premier soir, un risque calculé mais pleinement justifié, suffit de le regarder. Steven est vendeur et possède ce que je n'ai pas: cette amabilité et cette gueule d'ange qui font que chaque client à sa portée se laisse aller à quelques confidences. Blond platiné, les cheveux rasés sur un coté et tatoué de part et d'autres de ses bras assez frêles, il est le parfait opposé de ce que j'avais espéré trouver. Mais j'étais pressé par le temps et lui, de toute évidence, dans le besoin. " Tu t'habilleras mieux que çà ", ce furent les seuls qui clôturèrent ce bref entretien, en guise d'embauche et pour simple constat.

    Mais je ne regrette en rien mon choix car c'est un jeune qui s'attèle à la tache. Il est présent derrière le comptoir tandis que j'œuvre dans l'ombre au déchargement de bouteilles et divers condiments livrés tout juste dans l'arrière cours ce soir. Le récépissé une fois signé, les feux du camion se dispersent en un flot de reflets cinglants sur le parvis détrempé, preuve du climat encore quelque peu capricieux ces derniers jours. Il a plu et continue légèrement de cracher mais ce n'est rien comparé aux pluies de saison. Au contraire et pour tout dire, il est même agréable de rester sous cette fine ondée quelques secondes. Mais le temps de cette courte pause touche déjà à sa fin et il me faut regagner l'intérieur de cette récente acquisition dans le but de regarnir les réserves entamées, l'une des mes nouvelles responsabilités abstraites auxquelles je me fais, petit à petit, beaucoup plus aisément qu'à celles de la paternité. Les bras chargés, je sors du débarras pour me replonger dans cette ambiance follement rythmée par un jazz repris des ces vieilles années, de celles de la prohibition où chaque goutte était dûment convoitée.

    Et tandis que je passe derrière lui, c'est avec surprise que le profil de l'une des deux clientes assises au comptoir me ravit. Il manœuvre déjà le shaker au rythme de cette mélodie colorée, énergiquement entre ses doigts d'un assuré que je lui envie presque et pourtant lancé dans ce bel ouvrage, je vais en une phrase le faire se figer. " La brune , qu'est-ce qu'elle t'a demandé? " Aussi discret que ne l'est le cul de la bouteille qui vient de choquer l'étagère illuminée sur laquelle je viens de la poser.  " Indéterminé " ce qui en soi, dans son jargon très particulier, signifie qu'elle lui a donné carte blanche. " Pas de mojito. " Il opine de la tête et parachève le cocktail préalablement commandé en brisant le contenant cylindrique au dessus d'un verre de glace pillée. Les quelques bouteilles restantes dans le carton sont une à une déposées hâtivement sur le présentoir avant de m'en détourner afin de croiser son regard tout en m'accoudant devant elle d'une nonchalance à la faire écumer. " Attends... J'imagine: T'as déposé le bilan parce que je ne suis plus présent, "  moi, ton meilleur client... Évidemment. Et sournoisement, pendant ce temps entre quelques francs ricanement, un sourire de diable aux lèvres, l'une de mes mains s'enquiert de la poignée du mini bar incrusté dans le comptoir pour en ressortir un fruit prédécoupé, une noix de coco asymétriquement sectionnée pour un rendu du plus bel effet. La suggestion est immédiatement interprétée par le jeune qui empoigne la bouteille de rhum blanc et le lait de coco pour une préparation qui ne tarde pas à se finaliser. Une dernière pointe d'exotisme d'une tranche d'ananas plantée, contraste avec la douceur du blanc laiteux et le cocktail est présenté à ses yeux. Mais ma main s'oppose soudainement à ce qu'elle se saisisse du fruit de ce labeur, faussement inquiet. " Minute. Tu sauras tout avaler? "

    MAY

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    Lien du postMar 14 Mar - 17:27
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    Shut up ! And dance with me.
    Clay et Annalynne.



    Le serveur se met à l'ouvrage, tandis que d'un tour de tabouret, je lui fais dos, Sarah fait de même, de son air toujours enjoué, elle demande faussement distraite, comme si elle ne voyait pas elle-même l'intérêt de sa question. « Alors, ça te plaît ? » J'en incline le visage, sur le côté, je fais de réfléchir, impose un suspense totalement idiot, pour la faire douter, parce qu'il faut dire qu'elle et ses délires de soirées, je les subis le plus souvent, puisqu'on ne se ressemble pas vraiment. On s'assemble, simplement. « Ce n'est pas affreux. » Je lui réponds, les mots s'en deviennent un peu trop mélodieux. Triomphante elle tourne totalement, s'accoude au bar dans l'attente de son verre, en me glissant. « Tu vois, je le savais. » J'en ai presque l'envie de lui souffler d'arrêter de jubiler, que ça me donne la nausée. Mais à mon tour, je reviens à ma position initiale, légère, à l'orée de me sentir apaisée par les perspectives que m'offre cette soirée, ainsi que les trois jours à venir.

    Cependant … cette sensation de brise doucereuse se transforme soudainement à une bourrasque capable de me baffer. Son visage, sa nonchalance, bordel, j'en ai presque l'envie de rire. D'un rire qu'on ne cache pas, à cœur joie. C'est donc ça, ce que l'on ressent ? Lorsqu'on se retrouve dans ce genre de situation, celle où on a envie d'implorer le ciel afin de déterminer à quel point il a envie de jouer avec vous ? De vous torturer ? Foutu carma … Mais avant de me morfondre un peu plus sur mon sort, une question tend à se faire un véritable chemin au milieu de mon esprit. Qu'est-ce qu'il fout derrière ce comptoir ? Accoudé à me contempler avec son air satisfait. " Attends... J'imagine: T'as déposé le bilan parce que je ne suis plus présent, " Plusieurs fois, pourtant, je lui ai soufflé que c'est trop d'importance qu'il n'a de cesse de se donner. J'en bats des cils tandis qu'il ricane fièrement de sa propre connerie.

    Je ne réponds pas, de beaucoup, je préfère lever les yeux au ciel avant de les reposer sur sa personne qui s'active à faire un je-ne-sais-quoi. Dont la nature est rapidement expliquée, Sarah tout à côté, pour une fois, reste très silencieuse, comme obnubilée par le manège qui est en train de s'installer. Il sort une noix de coco prédécoupée, son acolyte commence à remplir, et j'avoue ne pas avoir la contenance pour retenir un sourire. Je réalise en fait que ce n'est pas tant une claque que cela, que j'ai toujours cette volonté de légèreté, que la soirée m'offre autant de possibilités qu'avant son apparition et puis … l'on a toujours été doués, pour jouer. Le cocktail terminé, il le pousse à mon intention. Il est évident, que ma surprise, je l'ai. Le jaugeant un seconde, j'hésite à le prendre avant de me décider, geste qu'il avorte pour ajouter ; " Minute. Tu sauras tout avaler? " Directement, j'en crache un soupir amusé. D'une oeillade, je regarde le « verre » et mords mes lèvres avant de me décider. A croire que j'ai prévu mon acte avant même la terminaison de sa réplique. J'attrape le cocktail, deux de doigts, dans le récipient approprié, je chope une paille pour la glisser à l'intérieur. Dans la suite de ma réflexion, je m'abaisse docilement, courbe l'échine et joue de ma langue sur le cylindre, avant d'aspirer et boire à la fois. Longuement, dans un décompte où se mêle provocation et animosité. Je bois, encore et encore, jusqu'à me redresser, lui laisse le loisir de constater que la noix est vidée. Ma paume termine ma prestation, de mon pouce je vais essuyer faussement la commissure de mes lèvres desquelles le liquide blanc aurait pu couler. Et je vais chercher le morceau d'ananas, le suçote un instant, avant de conclure, perfidement. « Je t'ai toujours dit de ne pas me sous-estimer. » J'ai – toujours – été experte pour avaler. « Encore. » un verre, évidemment, bien que cela soit dit sensuellement. Et sur mes mains qui se joignent, mon visage va se poser. « J'ai mit la clef sous la porte, et les flics t'ont enfin viré. » Et sourire signifiant un « parfait » muet.  


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    Lien du postSam 18 Mar - 8:33
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    «  Shut Up! And dance with me »

    Annalynne & Clay
    Persuadé qu'elle ne s'osera à une lubrique réplique devant sa complice, je reste la main légèrement relevée au-dessus de la coco un instant durant, le temps de la réflexion. Mais au final elle s'accapare du fruit juteux et de deux doigts une paille est plantée dans le laiteux. Les deux paumes incrustées dans le contrefort du comptoir, je l'observe fielleusement s'adonner à ce jeu, à se pencher jusqu'à effleurer du pulpeux ce ridicule bout de plastique tubulaire, me laissant songeur quant à ses prédispositions buccales. Elle suce, aspire le liquide offert et moi devant l'outrage de mes pensées, j'ai la vue sélective, focalisé sur cette paille que sa langue enrobe. Son regard pugnace n'est qu'une ode à cette complicité retrouvée, tous deux à présent sur un pied d'égalité, le passé presque oublié. Quelques secondes plus tard elle se redresse  pas peu fière d'elle et se détache de l'objet pour me laisser tout à loisir d'en contempler le vide. Bravo, mais en tant qu'ancienne de ce métier tu devrais savoir éviter des pièges aussi grossiers:  Boire aussi vite à la paille un liquide alcoolisé... Jusqu'à la dernière goutte elle attise et teinte ses gestes d'une lubricité parfumée, essuie la moindre trace qui pourrait parsemer ce rouge carmin tatoué pour la soirée. « Je t'ai toujours dit de ne pas me sous-estimer. » C'est vrai qu'à bien des regards et par maintes occasions elle m'a toujours étonné, y compris durant ce séjour où je lui ai imposé une toute nouvelle brulure lors de jeux débridés. J'ai toujours aimé être le premier à fouler du... pied de nouvelles contrées. « Encore. »  La noix de coco évidée est retirée du comptoir au profit d'un autre verre et tandis qu'elle s'alanguit déjà, le visage détendu entre ses doigts, je m'incline vers l'androgyne et lui susurre un ordre qui le fait ciller: " Charge le prochain " ce qui n'est pas très éthique, encore moins désintéressé puisque que je payerai cher pour la voir une autre fois s'effondrer. Alors il s'attèle derechef après avoir observé le verre qui juche le bois brut où nous sommes tous les trois accoudés et sort grenadine et fruits frais pendant que la brune assoiffée joue les mère Theresa, un rôle qui ne lui sied.

    « J'ai mit la clef sous la porte, et les flics t'ont enfin viré. » Et en parlant de clef, j'espère qu'elle retrouvera les siennes une fois grisée parce que j'ai changé les serrures de mon appartement pour plus de tranquillité. C'est peut-être un geste que je vais regretter, maintenant qu'elle semble plus réceptive à ma présence. Toujours aussi soigneux et sans en avoir conscience, le premier chiffon à ma portée est happé pour lessiver les quelques souillures de clients peu disciplinés. " Pas vraiment. J'ai toujours besoin de mon uniforme pour..." La phrase est peut-être censurée en un soupir licencieux mais le sous-entendu est nettement placé et elle le sait en connaissance de causes puisque le képi et les accessoires y étant associés l'ont toujours très inspirée. " Vicieuse que tu es, tu serais capable sous peu de me réclamer une compensation financière. J'assure mes arrières. " D'une main le bar est balayé d'un geste qui en dit long sur mes pensées, pour lui confier finalement la véritable raison de cette récente acquisition. " Un... héritage. " De Kyla mais çà, cela ne regarde nul autre que moi. En ce qui concerne la mise en demeure de son établissement, c'est à peine croyable puisque pour rentrer chaque soir, il m'arrive parfois de couper par cette ruelle et d'y apercevoir malgré moi l'enseigne où quelques pervers aiment s'attarder. " Si c'est l'cas, tu ne refuseras certainement pas un diner. " Offert sans le moindre retour, juste avec un sourire éveillé. Une invitation qu'elle ne pourra décliner si tant est qu'elle n'ait effectivement plus de ressources, elle qui aimait autrefois profiter de l'argent des autres. " Entre amis, en public." Le besoin expressif de le souligner avant qu'elle n'ait le temps de se prononcer.

    Derrière nous les doigts de la jeunesse s'affairent entre le mixage des fruits et la découpe de la déco, le jus d'ananas et la muscade râpée ajoutés au sucre de canne et au rhum blanc. Précautionneusement, il verse le punch obtenu sans se mêler à la couche aux reflets grenat qui tapisse le fond du verre. Mais la touche finale reste tout de même ce petit stick light qui, en un craquement, illumine le verre d'un rouge sanguin. " Je te retrouverais plus facilement tout à l'heure, lorsque tu déambuleras sur les trottoirs, " enivrée par tes envies de liberté, imposant ma compagnie lorsqu'il faudra te raccompagner.
    MAY

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    Lien du postDim 19 Mar - 18:15
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    Shut up ! And dance with me.
    Clay et Annalynne.



    En se penchant vers celui que je soupçonne, par déduction, être son employé, il lui glisse une directive que je n'entends pas, mais qu'importe, tant que j'ai un autre verre, on va dire que ça me va. Enfin … pour l'instant, quand j'aurai goûté peut-être que ce n'est pas le même discours que je tiendrai. Et suite à ma dernière réplique, il se transforme en véritable garçon de bar, sortant un chiffon afin d'effacer les traces du liquide qui a pu ça et là s'éparpiller. Cette vision, j'avoue qu'elle m'est étrange, c'est presque comme si les rôles avaient été échangé. Il est derrière le comptoir à devoir prendre soin de la clientèle qui se pourrait devenir une habituée. " Pas vraiment. J'ai toujours besoin de mon uniforme pour..." J'en pince mes lèvres, réprime une grimace qui se voudrait traduite par un « épargne moi les détails, s'il te plaît » honnêtement je n'ai pas envie de savoir combien de pétasse il a réussi à lever grâce à cet emploi ajouté au premier. Parce que pour ainsi dire, je suis de celles qui sont le mieux placés pour savoir que l'uniforme peut … inspirer. Alors je t'en prie, ferme ta jolie bouche, chéri. " Vicieuse que tu es, tu serais capable sous peu de me réclamer une compensation financière. J'assure mes arrières. " Un sourire carnassier traverse mes lèvres, tandis que je relève mon visage précédemment appuyé sur mes mains, il soulève un foutrement bon point parce qu'il est vrai que j'aurai pu le faire, que je me remette à porter le costume de vipère. Lui demander de l'argent, forcer la guerre. Mais c'est trop mal me connaître, finalement, puisqu'il devrait se douter, que je préférerai mourir plutôt que d'accepter le moindre centimes de sa part. Indépendante et détachée de sa personne à laquelle je m'étais bien trop accrochée. Comme une con sans nom. " Un... héritage. " Qu'il m'explique, si bien que j'en hoche le visage, sans même le questionner, ne suis certainement plus autorisée à être intéressée, sauf qu'il faut avouer que cela pique quelque peu ma curiosité. De sa famille je n'en connais, dans le fond, que les grands traits. Et me contente d'un « Joli. » comme experte en la matière, puisque gérante de club, et connaissant l'attrait qui peut résulter de ce genre de bar. On ne va pas se mentir, pour un lieu ouvert depuis peu, ça a l'air de marcher. Après tout, je m'y suis moi-même traînée, c'est pas peu dire sur le fait que le Black dog peut intriguer.

    " Si c'est l'cas, tu ne refuseras certainement pas un diner. " Pardon ? De quoi ? Alors que de deux doigts j'étais en train, inconsciemment, de jouer avec l'une de mes mèches ébènes légèrement bouclée, mon mouvement s'avorte, tandis que je tente de jauger le sérieux de cette proposition qui se pourrait me donner la nausée. " Entre amis, en public." Je ne peux même pas retenir un semblant de rire qui s'échappe de mes lèvres, sidérée. Clayton, nous n'avons jamais été amis, dois-je te le rappeler ? Une de mes paumes se soulèvent afin de l'arrêter, mais je suis coupée dans mon élan par le verre qui vient se déposer entre nous deux, quelque chose de plus fruité, qu'évidemment, je reconnais. A l'intérieur de ce dernier, il craque l'un de ces bâtons fluorescents pour venir parfaire ce que j'ai commandé sans le faire vraiment. " Je te retrouverais plus facilement tout à l'heure, lorsque tu déambuleras sur les trottoirs, " mes phalanges s'enroulent autour du cocktail qui m'est destiné, et j'en incline le visage, ne sachant absolument pas à quel moment j'ai accepté d'une façon ou d'une autre d'être accompagnée par sa personne au moment où je quitterai son bar. J'ai clairement dû sauter plusieurs étapes de la conversation.  J'en bats des paupières, avant de secouer le visage, et préfère de beaucoup, pincer mes lèvres sur la paille afin de goûter et juger le cocktail d'une manière plus lente cette fois. Et ce n'est qu'une fois ma gorgée prise, que je précise. « Il est doué, tu devrais le garder. » Cependant, il serait préférable de souligner. « Par contre, dis lui de revoir les doses, il va te ruiner. » Si tous ses verres, il les sert, de cette manière.

    Je bois encore, quand une question me dévore. « Un dîner ? » mes doigts libres s'égarent dans mon cou, accusant une chaleur grisante qui se décuple dans ma peau. Appréciant cet étrange sentiment. Crescendo et naissant. « Sérieusement ? » Lorsqu'à défaut de lui dire non, je me décide pour une option qui, je l'avoue, me galvanise beaucoup plus. « Je choisis l'endroit. » Là, ce n'est pas une question, mais bel et bien une affirmation. Puisqu'il veut jouer sur la pente glissante d'un fourbe tête à tête, autant le choisir et … faire grimper l'addition. Je ne sais pas, j'ai entendu dire que la viande la plus chère venait d'une vache française, alors même si végétarienne, je saurai parfaitement la commander. Pour avoir le plaisir de dire qu'elle est dégueulasse à souhait sans même l'avoir goûtée. Et je retire de mon verre le stick afin de m'en faire un bracelet, vicieuse pour de bon ce coup ci, lorsque je lui dis. « On sait jamais, si tu te trompes de pute à raccompagner. » Elle était petite, je le sais, mais tellement facile faut le préciser. Et c'est autour de mon poignet que je vais le glisser, bien loin des parures de diamants que j'ai pu porter, avant de boire une nouvelle fois. Et de rire, tout simplement après cela. C'est bon, je déconne, c'est la formule consacrée, de l'eau a coulé sous les ponts, et on peut même en rire, tu vois. Et lance une énième offensive si facile, mais de bonne guerre. « Fais moi plaisir, dis moi que t'as un billard. » mords ma lèvre. « J'ai des envies de manier une queue. » que je lui glisse discrètement, comme un secret simplement à son égard. Après tout, ma soirée, je vais pas la passer à ton comptoir.

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    Lien du postDim 16 Avr - 16:06
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    «  Shut Up! And dance with me »

    Annalynne & Clay
    « Il est doué, tu devrais le garder. Par contre, dis lui de revoir les doses, il va te ruiner. » Et c'est une barmaid chevronnée qui parle en connaissance de cause. Toutefois, il ne fait que de se plier à mes exigences la concernant et rien d'autre. Pour la première fois depuis fort longtemps, l'idée de la voir complètement grisée n'est pas pour me déplaire, loin de vouloir cependant profiter d'elle. Il s'agit juste de lui faire comprendre que je répondrais toujours présent à ses appels, éternellement derrière elle en cas de nécessité, que ce soit pour elle ou pour le petit. « Un dîner ?  Sérieusement ? » Je sais très bien que la demande peut paraitre déplacée depuis que nous ne nous côtoyons - d'ailleurs - que pour cette garde partagée. Mais être voisins de pallier appelle à un peu plus de complicité. J'en conviens donc et la laisse se décider lorsqu'à mon soulagement elle accepte, à une condition cependant: « Je choisis l'endroit. » Soit, encore l'un de tes foutus resto végan dans lequel tu me le feras regretter, m'obligeant à bouffer des steak de soja et autres plats sans aucune saveur, aucun cachet. J'ai tenté l'expérience une fois à nos débuts et le souvenir mémorable de ce veggie-burger hante encore mon esprit. J'avais, par curiosité, dépecé la bête discrètement pour en contempler les merveilles: patate douce, betteraves et cette purée verte qu'ils avaient osé baptiser quinoa. Une horreur. Pourtant d'un sourire j'acquiesce stupidement à la suite de ses paroles, disposé à renouveler l'expérience rien que pour passer une soirée avec elle encore.

    Sur ce, elle extrait avec lenteur le stick et le glisse autour de son poignet, débordante de fierté lorsqu'elle me souffle sans prendre garde à notre auditoire: « On sait jamais, si tu te trompes de pute à raccompagner. » Et cette rengaine, toujours la même qu'elle me sert à chaque fois que je souhaite faire bonne figure... Les putes, elles, ne me tiennent rigueur lorsque je vais avec leurs sœurs, ne t'en déplaise. Cela dit, voilà fort longtemps que je n'ai acheté leur amour, me contentant des femmes de plus noble vertu même si leur savoir-faire me laisse parfois sur ma faim. De mon visage s'est alors volatilisé toute envie de plaisanter, enclin à reprendre ce que j'avais mis de coté plutôt que de continuer à palabrer lorsqu'elle ajoute une autre supplique à cette fin de conversation:  « Fais moi plaisir, dis moi que t'as un billard. » A ton avis? Alors une fois flanqué devant elle contre le bar, d'un mouvement de tête le fond de la pièce lui est recommandé pour de mon coté disposer des verres négligés. Précautionneusement, ils sont tour à tour rangés dans un panier qui trouvera sa place plus tard dans la remise, tête bêche sur ce qui nécessite un certain doigté. Mais la phrase que ses lèvres émargent insuffle un regain de fraicheur à ce jeu que je pensais achevé. « J'ai des envies de manier une queue. » Anna n'en a pas terminé...

    Au tintement des verres qui se heurtent contre les parois du casier déposé sur l'étage supérieur s'ajoute l'écho de ses mots. C'est une invitation, à ne pas en douter, bien qu'il me faille la refuser parce que je me sais perdant avant même d'avoir commencé. Mais malgré cela, mon regard retrouve le sien et fait face à mes démons en rentrant dans cette danse macabre. " De grande taille, y'a qu'ici que tu trouveras... " La mienne ou celles dont je fais étalage sur le mur du fond et mises à disposition. " Mais avant...  " Parce que ça me ferait chier qu'à peine achetés, l'un des tapis soit balafré par une queue mal maniée sans avoir été rentabilisé. " Il me faut ta carte bleue et ta carte d'identité. Pure formalité. " En guise de garantie bien que je sache qu'elle n'ira pas bien loin du haut de ses talons aiguilles. Les boules et le triangle, mis de coté par sécurité, finissent par atterrir sur le comptoir mais ne lui seront cédés qu'en échange de ce que je lui ai réclamé. Pas d'exception, même pour toi Anna.
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    Shut up ! And dance with me.
    Clay et Annalynne.



    J'ai encore le goût étrange du mot « amis » en bouche lorsqu'il acquiesce et scelle donc une bonne fois pour toute le fait que lui et moi, nous partagerons prochainement un dîner. Et c'est bercée par un « A quoi bon ? » que je me contente finalement de siroter ce verre trop chargé. Je préfère, et de loin, me laisser guider par l'alcool et sa légèreté plutôt que par les souvenirs et toute cette rancœur qu'ils peuvent engendrer, qui me donnent si souvent l'envie de gerber. On ira, on fera semblant, et il sait à quel point je suis douée pour faire cela. Pour sauver des apparences, pour m'en sortir toujours indemne, pour donner au monde entier l'impression extrême que je suis celle qui fini par gagner. Ca n'a qu'une seule fois foiré, le jour où j'ai eu le malheur d'ouvrir son courrier. Cet instant charnière où je me suis promise de ne plus jamais replonger.

    Mais alors que je me permets une réflexion assez déplacée sur les femmes qu'il peut ramener, je ressens avoir franchi la limite, lui déjà en train de se détourner. Allez Clay, on ne fait que rire ici, je te promets. Ce n'est pas comme si je cherchais à ce qu'on recommence à en parler, de notre histoire, de ce que tu m'as fait, je te jure, à mon anniversaire ça m'a suffit, je suis complètement vaccinée. Et pourtant, je le relance, je le rattrape à la volée, inconsciemment je lui cours après. De lui, l'évidence est telle, que je ne parviens pas à m'en passer. Non pas pour l'amour, juste pour l'enquiquiner, pour être cette femme reptilienne qu'il a – il y a deux ans - rencontrée, parce qu'il est vrai que dans ce jeu, nous sommes étonnamment doués. Celui de se rendre fous, de se détruire preuve en est tout ce qu'on a pu se dire. Un domaine, où l'on excelle.

    Un regard derrière moi me guide à me retourner, à observer mieux que précédemment et à deviner dans l'arrière salle ce que je viens de lui quémander pour mon bon plaisir. Et reviens à lui, toujours préoccuper par ses verres, alors que je me pense bien plus intéressante que ceux là, s'il te plaît, s'il te plaît, joue avec moi, c'est tout ce que mes prunelles lui chantent à ce moment là. " De grande taille, y'a qu'ici que tu trouveras... " Mes lèvres se pincent, mes phalanges étayent mes cheveux, avant de sourire silencieusement, pourtant à deux doigts de lui dire qu'il sait pertinemment que la taille ne compte pas, bien qu'il ne soit pas à plaindre de ce côté là. Mes  pensées déjà toutes à ces instants de luxure, où je la mangeais, l'accueillais, lustrais sans mesure. " Mais avant...  " Un soupir, je le sais, qu'il n'est ici question que d'un bout de bois. En manque lorsque je déglutis, en colère contre moi. Faible par mon insatiabilité foutrement pas comblée. Nymphomane insatisfaite. Incapable d'atteindre une certaine satiété. " Il me faut ta carte bleue et ta carte d'identité. Pure formalité. " L'effet de surprise me force à hausser les sourcils, et ma langue fourche presque sur un « Tu te fous de moi ? » t'es au courant que j'habite en face de chez toi ? Qu'au pire si je l'abîme tu pourras toujours traverser un couloir pour tomber sur moi ?

    Il pose entre nous les boules, attends. J'en souris, vraiment. J'ouvre finalement la pochette qui me sert ce soir de sac à main, afin d'en sortir ma carte d'identité, comme demandée, et de lui tendre non sans une petite réplique amusée. « Annalynne Malcolm, enchantée. » et si l'espace d'un soir, on balayait le passé ? Je suis certaine d'y parvenir, d'être assez menteuse pour le faire avec moi-même. A la suite de la première, la seconde carte va se glisser sur le comptoir, accompagnée elle aussi d'une parole pour le moins anodine cette fois. « Je sais exactement combien j'ai. » alors ne t'avise pas de trop débiter. Mais perdue dans mon dialogue avec le lieutenant propriétaire de bar à présent, j'en avais oublié la présence de ma comparse, qui choisit le moment qu'il prend pour mettre de côté les deux objets confiés, pour poser sur l'une de mes cuisses une paume hésitante. « Anna ... » je ne me suis perdue en confidences qu'avec très peu de personnes au sujet de mon histoire avec lui, mais le fait est qu'elle, elle sait. Elle sait parce que j'ai été horrible avec elle, et parce que c'est dans mon bureau qu'elle m'a trouvé à boire, à déprimer … Chose dont je ne suis pas fière, c'est vrai. « J'ne suis pas certaine que tu devrais. » Me faire une leçon de morale en accélérée. « File moi tes pourboires. » que je lui balance, autoritaire. Tranchant avec son amorce d'un conseil faussement avisés. Si j'ai envie de jouer avec le feu, de me brûler, c'est mon choix, elle le sait. Alors elle soupire avant de me donner une liasse de billets. Ce n'est que lorsqu'il se retourne à nouveau vers moi, que je la pose à côté de ce qu'il veut bien m'accorder pour m'amuser. « Je te prends pour 500$. » Balance un regard noir à Sarah, triangle et boules en main. Tout en me dirigeant vers le billard. La morale ? Qu'on se le dise, j'm'en suis toujours moquée. Ce n'est pas aujourd'hui que ça va changer. Et s'il ne vient pas ? Je trouverai assurément quelqu'un d'autre pour me faire décompresser.

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    Lien du postSam 13 Mai - 3:42
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    Annalynne & Clay

    « Annalynne Malcolm, enchantée. » J'aurais aimé en dire autant de moi mais pour l'heure, étant donné que la nature de ses desseins me sont inconnus, mieux vaut rester légèrement tendu. L'objet est glissé et formellement dévoilé à ma vue pour m'y perdre une seconde, décryptant le moindre mot qui y est champlevé. Annalynne Malcolm, nom d'emprunt qu'elle a adopté si facilement en intégrant une famille de friqués. Mais on ne peut la blâmer faute de son jeune âge lorsqu'elle a accédé à ce titre, à cet héritage qui n'est plus sien aujourd'hui, une justice dont je suis à l'origine. Entre-temps elle me fait parvenir sa carte bleue, geste agrémenté d'une petite mise en garde dont je me serais bien passé, « Je sais exactement combien j'ai. », relégué au rang de vulgaire voleur à présent alors de son argent, franchement, je m'en bas les noix finalement. Tout dépendra de comment elle use de ma queue sur le tapis...

    Toujours est-il que c'est sur cette note de défi que sa comparse et alliée - c'est à se demander qui est la patronne et l'employée - l'avise de ses incertitudes pendant que je m'affaire à mettre de coté ses affaires personnelles.   « Anna ...  J'ne suis pas certaine que tu devrais. » Ne devrait pas quoi? Bien que cette discussion entre filles ne me regarde absolument pas, d'une oreille qui traine malgré la musique ambiante - appelez çà une déformation professionnelle - , je ne peux m'empêcher d'écouter et de juger la blonde qui se permet de pieux conseils, elle, la catin qui n'a rien pour elle. Qu'y a-t-il de mal à jouer entre vous? « File moi tes pourboires. » Finalement c'était moi le con de l'histoire, à croire qu'Anna s'aventurerait à l'excéder ailleurs que là où elle se déhanche. Les deux cartes cloisonnées dans un tiroir fermé à clef, je les dévisage à tour de rôle pour tenter de découvrir le fin mot de cette histoire et dont elle amorce la chute, plaquant une liasse dûment gagnée sur le comptoir. « Je te prends pour 500$. »

    Dans un premier temps surpris, je reste néanmoins interdit face à l'assurance dont elle fait preuve avant que mes doigts ne viennent assaillirent mes traits abattus, lui lâchant dans sa fuite: " Tu te rends compte que... j'vaux plus cher que tes putains? " Ce sont 500 dollars facilement gagnés en peut-être 20 minutes alors que ses filles ne prennent que 60 pour le quart de ce temps, soit deux fois moins. Mais mes paroles attisent l'irritation de la blonde laissée derrière elle qui souhaite visiblement, le poing et les lèvres crispés, me le faire payer. " C'est pas contre toi Sarah. " Mes excuses si certains de mes mots ne te plaisent pas. Je n'ai pas pour intention de perdre de potentiels clients pour des paroles bêtement prononcées même si elle, je n'ai jamais pu la saquer, ni la secouer. Alors accoudé sur le comptoir à présent, je lui fais part d'une aletrnative, nonchalant. " Une alliance temporaire, pour me faire pardonner, le temps de gagner. " Un deal comme un autre histoire qu'elle puisse retrouver au plus vite ses billets. " Si je gagne sans toi, j'empoche ton argent et jamais elle ne te le rendra. Tu la connais. " Trop arrogante, elle n'acceptera pas qu'une fille sous sa coupe ait pu avoir plus de lucidité qu'elle. " C'est ton fric après tout. Comme tu veux. " Le pognon ou l'amour propre, c'est maintenant qu'on va voir où va l'intérêt d'une femme prête à se donner pour quelques billets...

    Quant à moi, je m'écarte un peu de mon fief, bière à la main, laissant libre cours à mon protégé pour tenir le bar et me rendre du coté "billard", me laissant prendre au jeu de celui qui associe l'utile à l'agréable, mélangeant plaisir et travail. Afin d'être le plus disposé, la chemise est retirée puis pendue sur l'un des nombreux tabourets. La queue est choisie au pif parmi toutes celles du râtelier fixé au mur, puis examinée sommairement pour finalement patienter à coté, queue au sol et les deux paumes plantées dessus. " 500 dollars.... Dans le cas où j'perdrais, ce qui n'arrivera pas, tu sais que c'est le petit qui en pâtira... ", privé de petits pots durant un mois.
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    Lien du postDim 21 Mai - 5:14
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    Clay et Annalynne.



    " Tu te rends compte que... j'vaux plus cher que tes putains? " Je l’entends à moitié crier derrière moi, mais cependant, il serait nécessaire de préciser que ce n’est pas mes putains qui sont ici remisent en question. Mais plutôt c’est le fait de … Nous mettre à un certain point d’égalité. Après tout, il ne doit pas se souvenir que lors de ce premier soir, celui où ostensiblement nos vies ont prit un sacré tournant, c’était à ce montant que je m’étais estimée. Enfin presque, puisque finalement c’était le double, à haute voix, je lui avais annoncé. Mais qu’importe … 500$ qu’il me devait. Qu’aujourd’hui encore une fois, je suis prête à lui donner. Comme quoi je ne suis pas si vénale. C’est peu cher payé pour la manière dont il a piétiné mon âme. Aux mots qu’il avait écrit, j’ai failli y croire, avant d’être plongée dans le noir … De se voir mon coeur être une nouvelle fois, par le même homme, explosé. Et de ce même organe j’en ressens les élans, comme un infime murmure, un poison capable de m’abattre à l’usure.

    Mes pas sont enchaînés, bien trop décidée, j’arrive finalement, jusque la table pour du bout des doigts l’effleurer, lorsque avec nonchalance je dépose sur cette dernière objets destinés à me permettre de jouer. Dans mon esprit le décompte a déjà commencé, combien de temps avant qu’il ne cède ou que finalement je me doive de chercher un autre homme afin d’espérer – c’est vrai – le faire enrager. S’il est encore possible que j’ai sur lui cet impact là. Mélange de jalousie et possessivité. Quelque chose de malsain et qu’entre nous il ne devrait pas se trouver. Calée contre le billard, je patiente encore, les secondes s’égrainent, il semble parler à Sarah de je-be-sais-quoi, jusqu’à ce que je ne le vois sortir de derrière son bar. Clay propriétaire … Ca possède tout de même un certain cachet. Toujours si loin de mon ancien monde doré, et pourtant, prestigieux, à mes yeux. Une faiblesse s’insinue sur mes lèvres, traduite en un sourire, qui souligne la satisfaction que j’éprouve à l’idée de le voir accéder à l’un de mes jeux.

    Avec nonchalance, il retire l’étoffe qui aurait pu le gêner dans ses mouvements, à la suite de ça, attrape l’une des queues, elle est regardée avec parcimonie. Et se posant sur cette dernière, me fait face afin de préciser. " 500 dollars.... Dans le cas où j'perdrais, ce qui n'arrivera pas, tu sais que c'est le petit qui en pâtira... " C’est assez vicieux de tenter de me faire flancher par la force de cet argument là. J’en plisse les paupières, incline légèrement mon visage, le jauge comme avant j’ai pu le faire. Avant tout, mais surtout, avant nous. Laisse le petit où il est, tu sais bien que même si je l’ai détesté pendant ces longs mois de … gestation, jamais je ne permettrai qu’il soit en manque de quoi que ce soit. Je pensais qu’on le faisait à deux, que je ne m’en sortirai pas. Et tu le sais, pas vrai ? Tu le sais que je ne me voyais pas devenir mère esseulée. Plus encore que ton écart, ça, tu vois, je n’arrive pas à l’avaler. Te faire un enfant pour … Non vraiment, parles pas de lui Clay, parce que faute de détente et d’envie de s’amuser c’est ma haine qui va s’en trouver attisée.

    Mettant l’aversion à son égard au placard, je me préfère joueuse, lorsque dans mon expression, vient cette pointe de provocation, tandis que je m’avance vers lui, mon pouce et mon index se refermant sur le bâton de bois, et remontent lentement plusieurs fois, branle du vent. « Je pensais que tu la prendrais plus longue. » Un sourire vicieux, malsain. « Pour compenser. » Relâche finalement, ma langue glissant entre mes lèvres et mes dents. J’achève mon manège en attrapant à mon tour de quoi me permettre de taper les boules. Il est inutile de préciser, que je ne suis absolument pas experte dans l’art et la manière de jouer, mais je compte bien sur la chance du débutant, et je vais me placer face à la boule blanche que je fais rouler du bout de mes doigts afin d’acter le fait que je pourrai réellement être en train de définir le meilleur angle afin de taper le triangle de boules en train de me narguer. Échine cambrée, je m’abaisse lentement au moment de faire glisser sur mes doigts l’arme du jeu, et je vais heurter la blanche afin de faire exploser la rigueur des autres. « 1 à 7. » Je précise pour lui faire part de mon choix, et de la manière dont j’ai envie de jouer … parce qu’à dire vrai, c’est la seule qu’à peu près je connais. Et les boules s’arrêtent de tourner, quand je constate avec une pointe d’agacement, qu’aucune n’est rentrée.

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    Lien du postMar 11 Juil - 5:59
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    J'ai cru pouvoir titiller son instinct maternel en menaçant le gamin mais en vain. Anna prend le temps de me contempler, un brin mesquine dans son attitude avant d'afficher un désir profond de me faire flancher en caressant du bout des doigts ma tige. Un geste lent et empreint de lascivité que j'ai nombre de fois eu le plaisir d'apprécier lors de nos jeux intimes.  « Je pensais que tu la prendrais plus longue. Pour compenser. »  Un soupir, c'est tout ce qu'elle aura de réaction de ma part. Si puérile est son attaque que je ne daigne sur le coup répondre et l'observe jouer son coup tranquillement, priant pour qu'elle n'en profite pour se venger sur le mobilier. La croupe est finement relevée, le dos cambré et c'est à peine si légèrement baissé on peut voir sa lingerie coquette dépasser, enflammant les esprits de part cette volonté d'exhibition pleinement assumée.  « 1 à 7. » Le bois ciré s'enflamme entre ses doigts stratégiquement positionnés et percute de plein fouet la boule visée qui décrit en une fraction de seconde le vecteur souhaité. Mais par manque de force ou d'acuité, son pronostic n'est réalisé et m'arrache un début de sourire infecte lorsque j'examine la tension imprégner ses traits à la suite de son coup manqué. Pas de chance...

    Me rapprochant à mon tour de la table sertie d'une boiserie vernie qu'il me plait d'effleurer de la main, ma paume en appréciant la qualité, je lui dessers une mesquinerie à voix basse et mesurée. Rassure toi Anna, ça aurait pu être pire, t'aurais pu rentrer l'une des miennes et me donner l'avantage. " Si je ne suis jamais allé au fond Anna, " si je ne t'ai laissé de souvenirs marquants soi-disant, " c'était pour ne pas m'frotter à la ficelle de ton stérilet " ou bien parce que je ne voulais pas t'abimer...  Elle est écartée de la table par cette même queue que ses doigts ont effleurée, la chassant de son point d'ancrage pour mieux m'y planter et m'assurer de sa tranquillité d'un regard jeté par dessus mon épaule, esquissant un faible sourire à la fine perdante qui rumine dans mon dos. " Admire " ce n'est pourtant pas bien compliqué de la mettre dans le trou, quoique c'est un réflexe plus inné pour nous...

    Tout comme elle, je prends position, arqué sur le billard le coude gauche planté sur le feutrage dont les effluves de nouveauté viennent s'accrocher à mes sens olfactifs. En quelques soirs seulement ils seront rodés et cette odeur de fraicheur envolée. La blanche est presque revenue à sa position originelle, preuve qu'Anna a su lui faire décrire un segment droit sans défaut et c'est à moi qu'il revient à présent de positionner mes boules à l'entrée de chaque cavité histoire de l'entraver. Le hic est que le triangle une fois cassé, certaines se sont agglutinées naturellement en masse là où je voudrais me placer.  Mais pas là où mon regard se pose subitement: au troisième sur ma droite erre seule la numéro 4 qui ne demande qu'à s'engouffrer dans l'obscure profondeur du merisier. Le temps d'en apprécier la distance et c'est la blanche bariolée d'un trait vert dont le numéro m'est caché, 14 selon mes souvenirs, qui est frappée judicieusement un peu sur la tranche et roule, fait son bout de chemin jusqu'à heurter avec douceur celle qu'Anna voulait voir tomber et se place entre cette dernière et la cavité. Je n'ai peut-être à ses yeux pas fait disparaitre la mienne, un coup qu'elle qualifiera certainement de "loupé" mauvaise langue qu'elle est, mais j'ai néanmoins réussi à assiéger cet espace vide pour un temps donné.

    Le fait est que je n'ai droit à un second coup pour avoir joué stratégique. Alors pour répondre à l’appel de cette gorge asséchée, je délaisse le bois et le feutre pour aller m’enquérir de ce verre à la robe perlée, lui glisse à peine flanqué contre le mur à ses cotés: " T'as jamais été douée avec une queue Anna. "
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