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Lien du postDim 12 Fév - 19:14
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Je me suis endormie. J’ignore comment et je ne l’ai pas vu venir. Une minute j’étais concentrée sur le thème de mon prochain examen, la suivante quasiment deux heures s’étaient écoulées. Clairement, la dernière garde à l’hôpital – qui remonte à hier – m’a complètement vidé de toute énergie. J’ai passé plus de vingt-quatre heures aux urgences et si j’ai pu avoir quelques petits moments de répit où, en général, je répondais aux messages d’Arthur, ils ont été assez rares à cause de l’arrivée massive de blessés à cause de la neige et du verglas. Je suis rentrée uniquement pour attraper mes affaires et je suis partie en direction de la bibliothèque d’Harvard pour finalement rentrer lorsque je me suis rendue compte que je n’arrivais pas à me concentrer. Entre la fatigue et l’excitation – et la nervosité – que je ressens par rapport au dîner de ce soir, mon esprit est partout sauf là où il devrait être. Mais puisque je reste une étudiante sérieuse, j’ai voulu essayer pour finalement échouer. Ce n’est que lorsque j’entends du bruit provenir de la cuisine que je suis tirée de mes rêves. Je passe une main sur mon visage, m’étire et regarde l’heure sur mon téléphone. Un juron m’échappe lorsque je me rends compte que le bruit que j’entends est sans le moindre doute Arthur en train de cuisiner. Mon estomac se contracte immédiatement. Donc ça va arriver.Je suis autant excitée que complètement paniquée, mais surtout je suis loin d’être dans la bonne tenue. Jean slim, mon sweat bien trop large d’Harvard et mes cheveux dans tous les sens ne sont pas du tout ce que j’avais en tête pour ce soir. A vrai dire j’ai pensé à au moins un millier de tenues différentes durant ma garde et encore maintenant je ne sais pas trop ce que je vais choisir même s’il faut surtout que je pense à me doucher. Je finis donc par me lever et j’attrape la première robe qui me tombe sous la main, des sous-vêtements propres et je quitte la chambre sur la pointe des pieds. « Fais pas attention à moi. » J’ordonne presque au brun alors que je passe en coup de vent et que je me précipite vers la salle de bain. Je m’y enferme et soupire. Je ne vais pas être capable de tenir toute la soirée. La simple idée de savoir que nous allons être que tous les deux – c’est déjà le cas – fait trembler mes jambes. Je me connais assez pour savoir que je vais tout mettre en œuvre pour tenir, pour ne pas lui donner la satisfaction de craquer trop vite, mais dieu que j’ai déjà envie de m’emparer de lui et de ses lèvres. Nos derniers messages m’ont presque fait perdre la tête, j’aurais réellement été capable de partir au beau milieu de ma garde pour le rejoindre et l’embrasser. Ce qui m’a arrêté c’est la promesse qui nous lie, le fait que ce qu’on tente de découvrir nous concernant doit rester entre nous. Sans être ensemble nous avons déjà fait la Une de pas mal de journaux britanniques, je ne veux pas que ça continu, je tiens à protéger James qui sera leur prochaine cible.
Je suis d’ailleurs bien contente que mon frère ait accepté de la garder tout le week-end, ça m’évite d’avoir à chercher une baby-sitter quasiment à la dernière minute alors que tout ce que je veux, c’est pouvoir profiter de l’homme dans la cuisine. Il me faut dix bonnes minutes sous la douche pour retrouver un tant soit peu de courage. J’ai du mal à m’empêcher de penser aux différents de scénarios qui pourront avoir lieu ce soir et, à chaque fois, je me mords affreusement la lèvre pour me calmer et je continue de me préparer. Mon choix éclair s’est arrêté sur une robe patineuse noir qui laisse beaucoup de mos dos à l’air libre. J’enfile des ballerines pour ne pas avoir à me balader pieds nus et je sors de la salle de bain aussi discrètement que possible. Je veux l’observer, je veux le voir cuisiner sans qu’il ait conscience que je suis en train de le regarder. Près de la cuisine, je prends appuie contre le chambranle et, oui, je me rince l’œil. Je reste ainsi quelques instants avant de prendre enfin la parole et ainsi signaler ma présence. « Je ne pensais pas le dire un jour, mais un homme qui cuisine c’est très sexy. » Un sourire étire le coin de mes lèvres et je me redresse pour faire quelques pas dans sa direction, les mains nouées devant moi. « J’étais pas certaine que la robe rouge avec décolleté soit une très bonne idée si on voulait manger. » Mais, maintenant que j’y pense, ça aurait été une excellente excuse pour ne pas attendre. J’humecte mes lèvres juste avant de mordre celle du bas en m’approchant du plan de travail sans détourner mon regard d’Arthur.
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Lien du postDim 12 Fév - 22:51
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« T'es vraiment sûr que tu n'as pas besoin de moi demain ? » Je regardais Liam en acquiesçant de la tête. Oh non je n'avais pas besoin de lui, j'avais simplement besoin d'elle. Mais je n'avais pas envie que Liam soit vraiment au courant pour nous deux. Je supposais qu'il allait vite s'en douter. On ne lui cachait vraiment rien, mais pour le moment, j'avais simplement qu'on reste dans notre bulle. Tous les deux. Alors, je souris légèrement et fis signe de la tête: « Non, c'est bon. Je vais simplement rester à l'appartement et regarder la télé. Depuis quand tu n'es pas aller voir ton père hein ? » « T'hésites pas à m'appeler si besoin hein ? » « Oui, ne t'en fais pas. Je ne compte pas sortir, vraiment. » Non, non. Vraiment pas à vrai dire. Depuis que je lui avais proposé ce dîner, je ressentais ce coeur serré, cette anxiété ou cette excitation. Alors, forcément, lorsque je la croisais à l'appartement, je luttais pour me contenir, et ne pas aller vers elle pour lui voler à nouveau des baisers. C'était dur de s'y tenir, mais c'était notre deal. Pas de démonstration en public, pas de véritable relation...juste un début, notre début.Ce matin, lorsque j'avais ouvert les yeux, je savais que ça allait être une longue journée, parce que j'allais être impatient d'être à ce soir. Non, ça allait être vraiment dur d'être à ce soir, même avec tous ces sms échangés. Me levant probablement en dernier, je constatai que l'appartement était vide. Il n'y avait ni Oswald, ni James, ni Liam. J'étais enfin tout seul, alors je me faufilais dans la cuisine et constata qu'il me manquait des ingrédients pour mon risotto. Alors, brisant ma promesse à Liam, je sorti rapidement et alla au supermarché le plus près pour acheter le peu qu'il me manquait. Revenant à l'appartement, je rangeais un peu l'appartement, du moins ce que je pouvais, ranger. Commençant le risotto un peu en avant, il diffusa une légère odeur dans toute l'appartement, et avant de continuer, je stoppa tout, afin de prendre une douche et de me préparer. Sous la douche, j'entendis la porte d'entrée et supposais qu'elle était rentrée. La savoir là, près de moi, raviva cette boule au ventre, et je m'y du temps à réaliser que je ne bougeais pas sous la douche.
Une fois changé, une chemise bleu clair, pantalon en laine, cheveux coiffé et mon parfum préféré, je repassais dans le salon vide. Je remis le risotto en marche, et commença à mettre la table. Assiettes, couvert, verre, et des chandelles...les chandelles, parce que ça faisait toutes la différences les chandelles. Je me remis au fourneau, en ayant presque finit, et entendis la voix d'Oswald dans le dos: « Fais pas attention à moi. » Je souris, et ajouta « Si t'as besoin d'aide...» Elle claqua la porte de la salle de bain, et je me mis à rire légèrement, remuant le riz, et la sauce ensemble. A mijoter quelques minutes, ça allait être presque près. J'étais probablement trop absorbé à tout préparer, malgré ma chaise roulante, que je ne réalisa combien de temps elle mis sous la douche. C'est sa voix qui finit par me faire sursauter: « Je ne pensais pas le dire un jour, mais un homme qui cuisine c'est très sexy. » Je me retournais, en souriant, pour lui répliquer que j'avais bien des aspects qu'elle ne connaissait pas, mais fût stopper net en la voyant. Elle était belle, magnifique, sublime. Une simple robe noir, ses cheveux tombant en cascade, un léger maquillage, et son air innocent qui...« J'étais pas certaine que la robe rouge avec décolleté soit une très bonne idée si on voulait manger. » Elle s'était avancée le plan de travail, de simples ballerines au pied. « Je...» Mon regard toma sur son dos dénudé, et eut l'effet d'une claque pour moi. Et elle comptait nous laisser le temps de manger...? Elle était comment la rouge dans ce cas...? Pire ? « Oh...crois moi, j'ai déjà plus faim. » Ou...faim d'elle. Je la dévorais des yeux, tandis qu'elle remettait ses cheveux derrière une de ses oreilles. Pourtant, je ne lui dis rien de plus. J'eus envie de l'embrasser mais je su que si elle venait à pencher, ça allait être une mauvaise idée. Parce que je n'arriverai jamais à m'arrêter. Revenant remuer le risotto, je lui désigna le vin posé sur la table. « C'est presque prêt, si tu veux ouvrir la bouteille, et ce sera parfait. »
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Lien du postLun 13 Fév - 14:19
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Une adolescente, voilà à quoi je ressemble maintenant. Partagée entre timidité et envie alors que je regarde un homme qui m’attire plus que n’importe quel autre homme avant lui cuisiner. Je mordille ma lèvre pour refouler autant que je le peux l’envie d’assaillir ses lèvres, de l’arrêter dans sa cuisine et foutre en l’air tous les plans de la soirée juste pour l’avoir contre moi. C’est tout l’effet que me fait sa présence même si je sais que nos messages jouent pour beaucoup sur mon impatience. Au fond de moi j’espère sincèrement que ce sentiment, ce bien-être, ne partira pas avec le temps. Je me surprends à espérer que ça sera réel parce que dès maintenant je sais que son absence me ferait souffrir. J’ignore de quelle manière me reprendre. Autrefois je le savais ou, plus exactement, je ne prenais pas le risque de m’impliquer autant, c’était bien moins dangereux. Là, j’ai sauté à pieds joints dans l’inconnu et ça me fait peur. Toutefois, j’ai promis de lui faire confiance, d’essayer parce que donner ma confiance n’est pas toujours facile pour moi qui ai peur de l’abandon pour l’avoir déjà que trop vécu. D’un bref mouvement de la tête, je chasse ces pensées négatives de mon esprit pour revenir à l’instant présent, à nous deux dans la cuisine. « Je... » Impossible de le retenir, impossible de m’empêcher de sourire un peu trop fièrement en voyant son expression alors qu’il me regarde. Visiblement j’ai choisi la bonne tenue même si quelque chose me dit que s’il continu de me fixer ainsi il va finir par voir à travers le tissu. Je réfléchi un instant à ce que j’ai en-dessous et je suis convaincue que l’effet sur lui aurait été pire ce qui me fait sourire de plus bel. Je préfère ne rien laisser au hasard, surtout pas ce soir alors que j’attends ça depuis qu’il me l’a proposé. « Oh...crois moi, j'ai déjà plus faim. » Je ris légèrement et replace mes cheveux derrière mes oreilles pour éviter qu’ils ne tombent dans mes yeux à chaque mouvement que je fais.« J’ai un avis à me faire sur ton risotto je te rappel. Hors de question de ne pas manger. » Même si je me demande comment je vais faire pour tenir toute la soirée. Mon regard tombe sur le plat qu’il prépare, le moyen parfait pour calmer mes ardeurs. C’est moins efficace qu’une douche froide, certes, mais ça l’est quand même. « C'est presque prêt, si tu veux ouvrir la bouteille, et ce sera parfait. » J’opine et me tourne vers la table. Pendant un bref moment je la détaille et j’ai chaud. C’est vraiment en train d’avoir lieu et … il y a des chandelles sur la table. Je crois que je vais tourner de l’œil tant un mélange d’émotions vient d’exploser en moi. Je me dirige vers la table et attrape la bouteille de vin que j’ouvre pour en faire couler le liquide bordeaux dans deux verres tout en regardant discrètement dans sa direction. « Okay alors avant de manger ou que tu m’assailles de questions sur mon passé particulièrement inintéressant, j’ai quelque chose pour toi. » Je repose le deuxième verre que je viens de servir sur la table et je me tourne vers Arthur pour voir l’effet qu’à cette révélation sur lui. Je fais demi-tour et vais fouiller dans l’un des tiroirs du buffet puis je reviens avec un écrin que je pose devant lui. « Je ne te demande pas en mariage, panique pas. » L’idée ne m’a même pas effleuré l’esprit, je n’y ai pensé qu’en posant la petite boîte sur le plan de travail. Depuis notre anniversaire, je n’ai pas arrêté de penser au fait que des deux j’ai été la seule à ne rien offrir. Même si je n’étais pas obligée de le faire, j’y tiens et ça fait des jours que j’ignore de quelle manière et quand lui offrir ça. « Je tenais à te l’offrir même quasiment vingt jours en retard … tu ne pourras pas dire que je t’ai jamais rien offert. » Je hausse les épaules. L’anxiété refait son apparition et je regrette de ne pas avoir pris mon verre avec moi, j’aurais vidé tout le vin rouge dedans pour essayer de me calmer. Nerveuse, je me mets à jouer avec mes doigts dans le dos alors que je ne tiens pas en place.
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Lien du postVen 17 Fév - 14:22
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Ça vous prend aux tripes. Ça vous prend au plus profond de vous-même comme une délicieuse claque. Ça vous prend lorsque vous vous ne vous y attendiez pas, lors d’un moment innocent, sans que vous l’ayez vu venir. Non, c’était presque même impensable de pouvoir ressentir autant dans un corps aussi étroit. Cette infinité même qui vous pousse à vous donner à fond, à vous surpasser et à faire de vous quelqu’un de mieux. Non, pas pour vous, parce que l’être pour soi, on sait tous que cela peut être éphémère, mais pour elle. Cette personne qui vous fait ressentir autant de chose. Cette même personne qui continue de vous surprendre chaque jour. Cette femme que vous ne pensiez pas pouvoir embrasser un jour. Cette même femme que vous côtoyez tous les jours sans imaginer que vous pouviez en arriver là, un jour. Ce soir, j’étais là à la regarder, dans sa robe noir si simple et pourtant si belle. Ça me prenait aux tripes, comme une délicieuse claque. Le souffle court, j’eus du mal à vraiment lui répliquer qu’elle me coupait l’appétit. De sa beauté naturelle, de sa présence charmeuse, de ses courbes divines, j’en oubliais presque notre dîner. Oh, il n’y avait qu’elle dans la salle. Et je soupçonnais qu’elle n’en avait aucunement conscience.« J’ai un avis à me faire sur ton risotto je te rappel. Hors de question de ne pas manger. » Je finis par sourire doucement, en haussant les épaules, en lui disant que tout était presque déjà prêt. En vérité, j’avais faim, je n’avais presque pas mangé de la journée, tellement anxieux de cette soirée. J’avais l’impression de revenir à mes premiers rendez-vous, à mes quinze ans. Ce novice qui ne savait pas comment parler aux femmes, comment leur susurrer des mots doux, comment les faire considérer comme des merveilles. J’avais été empotés, presque incertain, et ce soir, je me ressentais comme autrefois : le cœur serré de dire une chose qui ne fallait pas. Ou de faire quelque chose qu’il n’aille pas. Depuis quand une femme ne m’avait pas rendu comme ça ? C’était presque inhabituel. Moi, ce prince cœur d’artichaut, don juan et solitaire. Je la contemple un instant, son dos nu, et décide finalement de revenir sur ma cuisine, pour me vider les idées. J’avais envie d’elle, depuis cette piscine, depuis ces baisers échangés dans le bureau, depuis ces échanges de sms. Mais je n’avais pas envie de précipiter les choses. Je n’avais pas eu de filles dans mon lit depuis l’accident, et je n’étais pas certain d’avoir envie de ça tout en sachant ma condition. Pourtant…elle m’attirait comme un aimant. Prenant une grande inspiration, je l’entendis parler en vidant la bouteille dans les verres « Okay, alors avant de manger ou que tu m’assailles de questions sur mon passé, particulièrement inintéressant, j’ai quelque chose pour toi. » Je laisse le risotto à petit feu, histoire qu’il continue de se chauffer pendant l’entrée, et me retourna vers elle, intrigué. « De quoi tu parles ? » Elle se rapprocha du buffet et fouilla un instant avant d’en sortir un petit écrin. « Je ne te demande pas en mariage, panique pas. » Je me m’y doucement à rire. « Je n’y avait même pas pensé ! » Non, en vérité, même si cette idée était bien trop lointaine pour moi, je me demandais simplement pourquoi ? Pourquoi ça ? Pour quelle occasion ? Elle me tendit le cadeau et je le saisis, le regardant, sans forcément savoir pourquoi il était là. « Je tenais à te l’offrir même quasiment vingt jours en retard…tu ne pourras pas dire que je t’ai jamais rien offert. » Je secouais la tête en souriant. « Tu sais que tu n’étais pas obligé. J’ai déjà eu le cadeau parfait » Elle. Mais elle ne l’avait simplement pas assez saisit. Elle se redressa, joua avec ces mains dans le dos, alors que je revins vers cet écrin. Je l’ouvris très rapidement et y découvrit un petit bracelet masculin. Je le saisis, et remonta mon regard vers elle. « Il est très beau, Oswald. Vraiment » Oh j’avais longtemps eu des cadeaux pour mon anniversaire, par mes nombreuses copines, mais…bizarrement, celui d’Oswald prenait une ampleur qui me subjugué. J’ouvris le fermoir, et commença à l'accrocher. Elle se pencha un peu plus pour m’aider alors que je me laissais faire quelque seconde. Voyant qu’elle allait se redresser, je déposais une de mes mains sur sa joue qui la stoppa net. Elle plongea son regard dans le mien, et je lui soufflai : « Merci… » Déposant un léger baiser sur la joue, pas très loin de sa bouche, je finis par la lâcher et m’éloigner un peu. Trop prêt, trop de désir, si j’avais déposé mes lèvres sur les siennes, je n’aurai certainement pas pu résister à aller plus loin. On devait manger. Manger. C’était bien.
Elle resta en suspension un instant, comme tout autant perturbé par ce petit contact, et après avoir pris une petite inspiration, je lui désigna la table. « Va t’asseoir, j’arrive avec l’entrée. » Elle s’exécuta rapidement, et je revins avec deux assiettes que je déposais sur la table, une devant elle, une devant moi. « Carpaccio de veau aux câpres. » dis-je avant qu’elle ne me demande ce que c’était. Juste pour nous mettre en bouche, ça n’avait rien d’exceptionnel, mais j’adorais ça. « Me regarde pas comme ça…oui je sais cuisiner pour un Prince. » On se m’y à rire tous les deux avant que j’enchaine. « C’était Claudia, ma gouvernante qui nous a élevé pendant des années. Une italienne pure souche qui avait immigré à Londres pour être proche de son fils et de son petit-fils. Elle passait sa vie dans la cuisine, et en plus de tous les cours que je suivais quand j’étais gosse, j’aimais rester là à la regarder s’affairer. Elle me parlait de sa belle Italie et de ses racines. Quand j’ai eu l’âge de tenir un couteau sans me couper un doigt, elle m’a appris ce qu’elle savait faire. » Je souris en me remémorant ses drôles d’années, où ma mère criait pour que je sorte de la cuisine et suive les pas de mon père. Mais j’aimais juste pouvoir discuter avec Claudia et ses plats italiens.
© MADE BY SEAWOLF. @Oswald J. Holmes