Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityArtwald ▲ it's so crazy right now
I LOVE HARVARD
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
AccueilAccueil  
  • RechercherRechercher  
  • MembresMembres  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • -21%
    Le deal à ne pas rater :
    LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
    39.59 € 49.99 €
    Voir le deal

    Artwald ▲ it's so crazy right now
    Page 1 sur 3 1, 2, 3  Suivant
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postDim 12 Fév - 19:14
    taggercitereditionsupprimeradresse

    Such a funny thing for me to try to explain,
    How I'm feeling and my pride is the one to blame.
    feat. artwald
    Je me suis endormie. J’ignore comment et je ne l’ai pas vu venir. Une minute j’étais concentrée sur le thème de mon prochain examen, la suivante quasiment deux heures s’étaient écoulées. Clairement, la dernière garde à l’hôpital – qui remonte à hier – m’a complètement vidé de toute énergie. J’ai passé plus de vingt-quatre heures aux urgences et si j’ai pu avoir quelques petits moments de répit où, en général, je répondais aux messages d’Arthur, ils ont été assez rares à cause de l’arrivée massive de blessés à cause de la neige et du verglas. Je suis rentrée uniquement pour attraper mes affaires et je suis partie en direction de la bibliothèque d’Harvard pour finalement rentrer lorsque je me suis rendue compte que je n’arrivais pas à me concentrer. Entre la fatigue et l’excitation – et la nervosité – que je ressens par rapport au dîner de ce soir, mon esprit est partout sauf là où il devrait être. Mais puisque je reste une étudiante sérieuse, j’ai voulu essayer pour finalement échouer. Ce n’est que lorsque j’entends du bruit provenir de la cuisine que je suis tirée de mes rêves. Je passe une main sur mon visage, m’étire et regarde l’heure sur mon téléphone. Un juron m’échappe lorsque je me rends compte que le bruit que j’entends est sans le moindre doute Arthur en train de cuisiner. Mon estomac se contracte immédiatement. Donc ça va arriver.

    Je suis autant excitée que complètement paniquée, mais surtout je suis loin d’être dans la bonne tenue. Jean slim, mon sweat bien trop large d’Harvard et mes cheveux dans tous les sens ne sont pas du tout ce que j’avais en tête pour ce soir. A vrai dire j’ai pensé à au moins un millier de tenues différentes durant ma garde et encore maintenant je ne sais pas trop ce que je vais choisir même s’il faut surtout que je pense à me doucher. Je finis donc par me lever et j’attrape la première robe qui me tombe sous la main, des sous-vêtements propres et je quitte la chambre sur la pointe des pieds. « Fais pas attention à moi. » J’ordonne presque au brun alors que je passe en coup de vent et que je me précipite vers la salle de bain. Je m’y enferme et soupire. Je ne vais pas être capable de tenir toute la soirée. La simple idée de savoir que nous allons être que tous les deux – c’est déjà le cas – fait trembler mes jambes. Je me connais assez pour savoir que je vais tout mettre en œuvre pour tenir, pour ne pas lui donner la satisfaction de craquer trop vite, mais dieu que j’ai déjà envie de m’emparer de lui et de ses lèvres. Nos derniers messages m’ont presque fait perdre la tête, j’aurais réellement été capable de partir au beau milieu de ma garde pour le rejoindre et l’embrasser. Ce qui m’a arrêté c’est la promesse qui nous lie, le fait que ce qu’on tente de découvrir nous concernant doit rester entre nous. Sans être ensemble nous avons déjà fait la Une de pas mal de journaux britanniques, je ne veux pas que ça continu, je tiens à protéger James qui sera leur prochaine cible.

    Je suis d’ailleurs bien contente que mon frère ait accepté de la garder tout le week-end, ça m’évite d’avoir à chercher une baby-sitter quasiment à la dernière minute alors que tout ce que je veux, c’est pouvoir profiter de l’homme dans la cuisine. Il me faut dix bonnes minutes sous la douche pour retrouver un tant soit peu de courage. J’ai du mal à m’empêcher de penser aux différents de scénarios qui pourront avoir lieu ce soir et, à chaque fois, je me mords affreusement la lèvre pour me calmer et je continue de me préparer. Mon choix éclair s’est arrêté sur une robe patineuse noir qui laisse beaucoup de mos dos à l’air libre. J’enfile des ballerines pour ne pas avoir à me balader pieds nus et je sors de la salle de bain aussi discrètement que possible. Je veux l’observer, je veux le voir cuisiner sans qu’il ait conscience que je suis en train de le regarder. Près de la cuisine, je prends appuie contre le chambranle et, oui, je me rince l’œil. Je reste ainsi quelques instants avant de prendre enfin la parole et ainsi signaler ma présence. « Je ne pensais pas le dire un jour, mais un homme qui cuisine c’est très sexy. » Un sourire étire le coin de mes lèvres et je me redresse pour faire quelques pas dans sa direction, les mains nouées devant moi. « J’étais pas certaine que la robe rouge avec décolleté soit une très bonne idée si on voulait manger. » Mais, maintenant que j’y pense, ça aurait été une excellente excuse pour ne pas attendre. J’humecte mes lèvres juste avant de mordre celle du bas en m’approchant du plan de travail sans détourner mon regard d’Arthur.


    © MADE BY SEAWOLF. @E. Arthur Windsor
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postDim 12 Fév - 22:51
    taggercitereditionsupprimeradresse

    Such a funny thing for me to try to explain,
    How I'm feeling and my pride is the one to blame.
    feat. artwald
    « T'es vraiment sûr que tu n'as pas besoin de moi demain ? » Je regardais Liam en acquiesçant de la tête. Oh non je n'avais pas besoin de lui, j'avais simplement besoin d'elle. Mais je n'avais pas envie que Liam soit vraiment au courant pour nous deux. Je supposais qu'il allait vite s'en douter. On ne lui cachait vraiment rien, mais pour le moment, j'avais simplement qu'on reste dans notre bulle. Tous les deux. Alors, je souris légèrement et fis signe de la tête: « Non, c'est bon. Je vais simplement rester à l'appartement et regarder la télé. Depuis quand tu n'es pas aller voir ton père hein ? » « T'hésites pas à m'appeler si besoin hein ? » « Oui, ne t'en fais pas. Je ne compte pas sortir, vraiment. » Non, non. Vraiment pas à vrai dire. Depuis que je lui avais proposé ce dîner, je ressentais ce coeur serré, cette anxiété ou cette excitation. Alors, forcément, lorsque je la croisais à  l'appartement, je luttais pour me contenir, et ne pas aller vers elle pour lui voler à nouveau des baisers. C'était dur de s'y tenir, mais c'était notre deal. Pas de démonstration en public, pas de véritable relation...juste un début, notre début.

    Ce matin, lorsque j'avais ouvert les yeux, je savais que ça allait être une longue journée, parce que j'allais être impatient d'être à ce soir. Non, ça allait être vraiment dur d'être à ce soir, même avec tous ces sms échangés. Me levant probablement en dernier, je constatai que l'appartement était vide. Il n'y avait ni Oswald, ni James, ni Liam. J'étais enfin tout seul, alors je me faufilais dans la cuisine et constata qu'il me manquait des ingrédients pour mon risotto. Alors, brisant ma promesse à Liam, je sorti rapidement et alla au supermarché le plus près pour acheter le peu qu'il me manquait. Revenant à l'appartement, je rangeais un peu l'appartement, du moins ce que je pouvais, ranger. Commençant le risotto un peu en avant, il diffusa une légère odeur dans toute l'appartement, et avant de continuer, je stoppa tout, afin de prendre une douche et de me préparer. Sous la douche, j'entendis la porte d'entrée et supposais qu'elle était rentrée. La savoir là, près de moi, raviva cette boule au ventre, et je m'y du temps à réaliser que je ne bougeais pas sous la douche.

    Une fois changé, une chemise bleu clair, pantalon en laine, cheveux coiffé et mon parfum préféré, je repassais dans le salon vide. Je remis le risotto en marche, et commença à mettre la table. Assiettes, couvert, verre, et des chandelles...les chandelles, parce que ça faisait toutes la différences les chandelles. Je me remis au fourneau, en ayant presque finit, et entendis la voix d'Oswald dans le dos: « Fais pas attention à moi. » Je souris, et ajouta « Si t'as besoin d'aide...» Elle claqua la porte de la salle de bain, et je me mis à rire légèrement, remuant le riz, et la sauce ensemble. A mijoter quelques minutes, ça allait être presque près. J'étais probablement trop absorbé à tout préparer, malgré ma chaise roulante, que je ne réalisa combien de temps elle mis sous la douche. C'est sa voix qui finit par me faire sursauter: « Je ne pensais pas le dire un jour, mais un homme qui cuisine c'est très sexy. » Je me retournais, en souriant, pour lui répliquer que j'avais bien des aspects qu'elle ne connaissait pas, mais fût stopper net en la voyant. Elle était belle, magnifique, sublime. Une simple robe noir, ses cheveux tombant en cascade, un léger maquillage, et son air innocent qui...« J'étais pas certaine que la robe rouge avec décolleté soit une très bonne idée si on voulait manger. » Elle s'était avancée le plan de travail, de simples ballerines au pied. « Je...» Mon regard toma sur son dos dénudé, et eut l'effet d'une claque pour moi. Et elle comptait nous laisser le temps de manger...? Elle était comment la rouge dans ce cas...? Pire ? « Oh...crois moi, j'ai déjà plus faim. » Ou...faim d'elle. Je la dévorais des yeux, tandis qu'elle remettait ses cheveux derrière une de ses oreilles. Pourtant, je ne lui dis rien de plus. J'eus envie de l'embrasser mais je su que si elle venait à pencher, ça allait être une mauvaise idée. Parce que je n'arriverai jamais à m'arrêter. Revenant remuer le risotto, je lui désigna le vin posé sur la table. « C'est presque prêt, si tu veux ouvrir la bouteille, et ce sera parfait. »


    © MADE BY SEAWOLF. @Oswald J. Holmes
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postLun 13 Fév - 14:19
    taggercitereditionsupprimeradresse

    Such a funny thing for me to try to explain,
    How I'm feeling and my pride is the one to blame.
    feat. artwald
    Une adolescente, voilà à quoi je ressemble maintenant. Partagée entre timidité et envie alors que je regarde un homme qui m’attire plus que n’importe quel autre homme avant lui cuisiner. Je mordille ma lèvre pour refouler autant que je le peux l’envie d’assaillir ses lèvres, de l’arrêter dans sa cuisine et foutre en l’air tous les plans de la soirée juste pour l’avoir contre moi. C’est tout l’effet que me fait sa présence même si je sais que nos messages jouent pour beaucoup sur mon impatience. Au fond de moi j’espère sincèrement que ce sentiment, ce bien-être, ne partira pas avec le temps. Je me surprends à espérer que ça sera réel parce que dès maintenant je sais que son absence me ferait souffrir. J’ignore de quelle manière me reprendre. Autrefois je le savais ou, plus exactement, je ne prenais pas le risque de m’impliquer autant, c’était bien moins dangereux. Là, j’ai sauté à pieds joints dans l’inconnu et ça me fait peur. Toutefois, j’ai promis de lui faire confiance, d’essayer parce que donner ma confiance n’est pas toujours facile pour moi qui ai peur de l’abandon pour l’avoir déjà que trop vécu. D’un bref mouvement de la tête, je chasse ces pensées négatives de mon esprit pour revenir à l’instant présent, à nous deux dans la cuisine. « Je... » Impossible de le retenir, impossible de m’empêcher de sourire un peu trop fièrement en voyant son expression alors qu’il me regarde. Visiblement j’ai choisi la bonne tenue même si quelque chose me dit que s’il continu de me fixer ainsi il va finir par voir à travers le tissu. Je réfléchi un instant à ce que j’ai en-dessous et je suis convaincue que l’effet sur lui aurait été pire ce qui me fait sourire de plus bel. Je préfère ne rien laisser au hasard, surtout pas ce soir alors que j’attends ça depuis qu’il me l’a proposé. « Oh...crois moi, j'ai déjà plus faim. » Je ris légèrement et replace mes cheveux derrière mes oreilles pour éviter qu’ils ne tombent dans mes yeux à chaque mouvement que je fais.

    « J’ai un avis à me faire sur ton risotto je te rappel. Hors de question de ne pas manger. » Même si je me demande comment je vais faire pour tenir toute la soirée. Mon regard tombe sur le plat qu’il prépare, le moyen parfait pour calmer mes ardeurs. C’est moins efficace qu’une douche froide, certes, mais ça l’est quand même. « C'est presque prêt, si tu veux ouvrir la bouteille, et ce sera parfait. » J’opine et me tourne vers la table. Pendant un bref moment je la détaille et j’ai chaud. C’est vraiment en train d’avoir lieu et … il y a des chandelles sur la table. Je crois que je vais tourner de l’œil tant un mélange d’émotions vient d’exploser en moi. Je me dirige vers la table et attrape la bouteille de vin que j’ouvre pour en faire couler le liquide bordeaux dans deux verres tout en regardant discrètement dans sa direction. « Okay alors avant de manger ou que tu m’assailles de questions sur mon passé particulièrement inintéressant, j’ai quelque chose pour toi. » Je repose le deuxième verre que je viens de servir sur la table et je me tourne vers Arthur pour voir l’effet qu’à cette révélation sur lui. Je fais demi-tour et vais fouiller dans l’un des tiroirs du buffet puis je reviens avec un écrin que je pose devant lui. « Je ne te demande pas en mariage, panique pas. » L’idée ne m’a même pas effleuré l’esprit, je n’y ai pensé qu’en posant la petite boîte sur le plan de travail. Depuis notre anniversaire, je n’ai pas arrêté de penser au fait que des deux j’ai été la seule à ne rien offrir. Même si je n’étais pas obligée de le faire, j’y tiens et ça fait des jours que j’ignore de quelle manière et quand lui offrir ça. « Je tenais à te l’offrir même quasiment vingt jours en retard … tu ne pourras pas dire que je t’ai jamais rien offert. » Je hausse les épaules. L’anxiété refait son apparition et je regrette de ne pas avoir pris mon verre avec moi, j’aurais vidé tout le vin rouge dedans pour essayer de me calmer. Nerveuse, je me mets à jouer avec mes doigts dans le dos alors que je ne tiens pas en place.


    © MADE BY SEAWOLF. @E. Arthur Windsor
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postVen 17 Fév - 14:22
    taggercitereditionsupprimeradresse

    Such a funny thing for me to try to explain,
    How I'm feeling and my pride is the one to blame.
    feat. artwald
    Ça vous prend aux tripes. Ça vous prend au plus profond de vous-même comme une délicieuse claque. Ça vous prend lorsque vous vous ne vous y attendiez pas, lors d’un moment innocent, sans que vous l’ayez vu venir. Non, c’était presque même impensable de pouvoir ressentir autant dans un corps aussi étroit. Cette infinité même qui vous pousse à vous donner à fond, à vous surpasser et à faire de vous quelqu’un de mieux. Non, pas pour vous, parce que l’être pour soi, on sait tous que cela peut être éphémère, mais pour elle. Cette personne qui vous fait ressentir autant de chose. Cette même personne qui continue de vous surprendre chaque jour. Cette femme que vous ne pensiez pas pouvoir embrasser un jour. Cette même femme que vous côtoyez tous les jours sans imaginer que vous pouviez en arriver là, un jour. Ce soir, j’étais là à la regarder, dans sa robe noir si simple et pourtant si belle. Ça me prenait aux tripes, comme une délicieuse claque. Le souffle court, j’eus du mal à vraiment lui répliquer qu’elle me coupait l’appétit. De sa beauté naturelle, de sa présence charmeuse, de ses courbes divines, j’en oubliais presque notre dîner. Oh, il n’y avait qu’elle dans la salle. Et je soupçonnais qu’elle n’en avait aucunement conscience.

    « J’ai un avis à me faire sur ton risotto je te rappel. Hors de question de ne pas manger. » Je finis par sourire doucement, en haussant les épaules, en lui disant que tout était presque déjà prêt. En vérité, j’avais faim, je n’avais presque pas mangé de la journée, tellement anxieux de cette soirée. J’avais l’impression de revenir à mes premiers rendez-vous, à mes quinze ans. Ce novice qui ne savait pas comment parler aux femmes, comment leur susurrer des mots doux, comment les faire considérer comme des merveilles. J’avais été empotés, presque incertain, et ce soir, je me ressentais comme autrefois : le cœur serré de dire une chose qui ne fallait pas. Ou de faire quelque chose qu’il n’aille pas. Depuis quand une femme ne m’avait pas rendu comme ça ? C’était presque inhabituel. Moi, ce prince cœur d’artichaut, don juan et solitaire. Je la contemple un instant, son dos nu, et décide finalement de revenir sur ma cuisine, pour me vider les idées. J’avais envie d’elle, depuis cette piscine, depuis ces baisers échangés dans le bureau, depuis ces échanges de sms. Mais je n’avais pas envie de précipiter les choses. Je n’avais pas eu de filles dans mon lit depuis l’accident, et je n’étais pas certain d’avoir envie de ça tout en sachant ma condition. Pourtant…elle m’attirait comme un aimant. Prenant une grande inspiration, je l’entendis parler en vidant la bouteille dans les verres « Okay, alors avant de manger ou que tu m’assailles de questions sur mon passé, particulièrement inintéressant, j’ai quelque chose pour toi. » Je laisse le risotto à petit feu, histoire qu’il continue de se chauffer pendant l’entrée, et me retourna vers elle, intrigué. « De quoi tu parles ? » Elle se rapprocha du buffet et fouilla un instant avant d’en sortir un petit écrin. « Je ne te demande pas en mariage, panique pas. » Je me m’y doucement à rire. «  Je n’y avait même pas pensé ! » Non, en vérité, même si cette idée était bien trop lointaine pour moi, je me demandais simplement pourquoi ? Pourquoi ça ? Pour quelle occasion ? Elle me tendit le cadeau et je le saisis, le regardant, sans forcément savoir pourquoi il était là. « Je tenais à te l’offrir même quasiment vingt jours en retard…tu ne pourras pas dire que je t’ai jamais rien offert. » Je secouais la tête en souriant. « Tu sais que tu n’étais pas obligé. J’ai déjà eu le cadeau parfait » Elle. Mais elle ne l’avait simplement pas assez saisit. Elle se redressa, joua avec ces mains dans le dos, alors que je revins vers cet écrin. Je l’ouvris très rapidement et y découvrit un petit bracelet masculin. Je le saisis, et remonta mon regard vers elle. « Il est très beau, Oswald. Vraiment » Oh j’avais longtemps eu des cadeaux pour mon anniversaire, par mes nombreuses copines, mais…bizarrement, celui d’Oswald prenait une ampleur qui me subjugué. J’ouvris le fermoir, et commença à l'accrocher. Elle se pencha un peu plus pour m’aider alors que je me laissais faire quelque seconde. Voyant qu’elle allait se redresser, je déposais une de mes mains sur sa joue qui la stoppa net. Elle plongea son regard dans le mien, et je lui soufflai : « Merci… » Déposant un léger baiser sur la joue, pas très loin de sa bouche, je finis par la lâcher et m’éloigner un peu. Trop prêt, trop de désir, si j’avais déposé mes lèvres sur les siennes, je n’aurai certainement pas pu résister à aller plus loin. On devait manger. Manger. C’était bien.

    Elle resta en suspension un instant, comme tout autant perturbé par ce petit contact, et après avoir pris une petite inspiration, je lui désigna la table. « Va t’asseoir, j’arrive avec l’entrée. » Elle s’exécuta rapidement, et je revins avec deux assiettes que je déposais sur la table, une devant elle, une devant moi. « Carpaccio de veau aux câpres. » dis-je avant qu’elle ne me demande ce que c’était. Juste pour nous mettre en bouche, ça n’avait rien d’exceptionnel, mais j’adorais ça. « Me regarde pas comme ça…oui je sais cuisiner pour un Prince. » On se m’y à rire tous les deux avant que j’enchaine. « C’était Claudia, ma gouvernante qui nous a élevé pendant des années. Une italienne pure souche qui avait immigré à Londres pour être proche de son fils et de son petit-fils. Elle passait sa vie dans la cuisine, et en plus de tous les cours que je suivais quand j’étais gosse, j’aimais rester là à la regarder s’affairer. Elle me parlait de sa belle Italie et de ses racines. Quand j’ai eu l’âge de tenir un couteau sans me couper un doigt, elle m’a appris ce qu’elle savait faire. » Je souris en me remémorant ses drôles d’années, où ma mère criait pour que je sorte de la cuisine et suive les pas de mon père. Mais j’aimais juste pouvoir discuter avec Claudia et ses plats italiens.



    © MADE BY SEAWOLF. @Oswald J. Holmes
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postVen 17 Fév - 21:12
    taggercitereditionsupprimeradresse

    Such a funny thing for me to try to explain,
    How I'm feeling and my pride is the one to blame.
    feat. artwald
    « De quoi tu parles ? » Oui de quoi est-ce que je parle ? Quelle idée folle ai-je encore eu ? Pourtant, il m’a dit n’avoir besoin de rien et ça ne devrait surprendre personne étant donné son titre, qui il est, mais j’y ai tenu. A bien y réfléchir ce n’est sans doute pas pour son anniversaire à proprement parlé, je voulais simplement lui offrir quelque chose venant de moi, une chose qu’il pourra toujours avoir sur lui. Ça me fait peur cet attachement que j’ai pour Arthur. Je n’en ai pas l’habitude. Lorsque la situation, la relation, devient trop sérieuse je préfère m’éloigner voire même tout arrêter. Je ne veux pas d’attachement, de sentiments, parce que je sais tout au fond de moi que le malheur finira par me tomber dessus et que je souffrirais tôt ou tard. Il en a toujours été ainsi dans ma vie. Je n’ai jamais eu de bonne étoile au-dessus de ma tête et tout ce que j’ai, je le dois principalement à moi. Pourtant … pourtant il y a quelque chose de différent dans cette relation que j’entretiens avec Arthur. Peut-être est-ce le secret qui me donne une sensation de sécurité ? Je ne saurais trop dire mais je ressens les choses différemment et ça me fait peur autant que ça m’intrigue. C’est peut-être un mélange de tout ça qui fait que j’ai tenu à lui offrir quelque chose, le besoin de me prouver que je tiens à lui à ce point et que je n’ai pas à avoir peur mais aussi lui faire comprendre que ce qu’il fait pour moi, pour nous, me touche. Une part égoïste voudrait aussi qu’il puisse penser à moi mais hors de question de l’avouer.

    « Je n’y avait même pas pensé ! » Bien sûr qu’il n’y a pas pensé et quelle idée stupide d’avoir parlé de mariage. « Tu sais que tu n’étais pas obligé. J’ai déjà eu le cadeau parfait » Une bouffée de chaleur se propage dans tout mon corps et plus particulièrement dans mon ventre. J’avale ma salive avec difficulté. Je le laisse ouvrir son cadeau sans rien ajouter. Je jauge sa réaction tandis qu’il regarde le bracelet. Je sens mon estomac se contracter désagréablement avant qu’il ne lève les yeux vers moi. Je reste dans l’attente et j’arrête de respirer. « Il est très beau, Oswald. Vraiment » Un sourire prend place sur mes lèvres et je me sens subitement soulagée. Ce n’est pas grand-chose et encore moins un bijou tape-à-l’œil mais lorsque je l’ai aperçu dans la vitrine j’ai immédiatement pensé à Arthur et au plaisir que je pourrais ressentir de le voir le porter à son poignet. Le voyant essayer de l’attacher, je me penche pour l’aider mes doigts légèrement tremblants avant de commencer à me redresser lorsque je sens sa main se poser sur ma joue. « Merci… » Je ne suis plus si certaine que ça de vouloir manger. A cette proximité et mon regard dans le sien, je suis en train de défaillir de seconde en seconde. C’est sans parler de la réaction de mon corps au contact de sa main sur ma joue. J’aurais même pu tourner la tête pour le forcer à m’embrasser, toutefois je parviens à réunir un tant soit peu de bonne volonté qui m’empêche de craquer aussi vite. Il me faut tout de même un instant pour remettre de l’ordre dans mes idées. « Va t’asseoir, j’arrive avec l’entrée. » Avec un sentiment de vide, je me dirige vers la table devant laquelle je m’assois.

    Arthur me rejoint avec l’entrée dont le nom me fait hausser un sourcil. Je me débrouille en cuisine mais, clairement, je suis plus pâtisserie que bons petits plats. Et puis ce qui me surprend le plus, il faut bien l’avouer, c’est qu’il sache cuisiner, une pensée qu’il semble deviner. « Me regarde pas comme ça…oui je sais cuisiner pour un Prince. » Sa réaction me fait rire même s’il est désarmant de voir avec quelle aisance il a su deviner ce que je pensais. Je l’écoute me raconter son histoire en mordillant ma lèvre inférieure, très intéressée par l’enfance du prince comme on ne l’a sans doute jamais entendu. « C’est mignon. Je t’imagine gamin en train d’apprendre à cuisiner. » Je lui souris avec tendresse, la tête posée sur ma main. Déjà enfant sa vie était à des années lumières de la mienne, non pas que je ne m’y attendais pas, mais j’en prends d’autant plus conscience ce soir. « Je te dirais si tu lui fais honneur. » J’ajoute en me redressant sur ma chaise. Je ne dis rien pendant quelques secondes, mon regard dans le sien et mes dents toujours en train de maltraiter ma lèvre. « Au moins l’un de nous d’eux sera capable de ne pas empoisonner l’autre parce que faut pas trop m’en demander. » Je lève les yeux au ciel. J’exagère un peu mais ce n’est pas loin de la vérité. « Allez pose-moi une question, Arthur. Dis-moi ce que tu voudrais savoir sur moi, n’importe quoi. » Et là je sens mon cœur s’accélérer. Est-ce que je vais vraiment pouvoir m’ouvrir à lui comme ça, autour de ce repas qui me fait réaliser à quel point notre relation a fait un bond en avant.


    © MADE BY SEAWOLF. @E. Arthur Windsor
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMar 21 Fév - 22:18
    taggercitereditionsupprimeradresse

    Such a funny thing for me to try to explain,
    How I'm feeling and my pride is the one to blame.
    feat. artwald
    C’était quelque peu bizarre de se retrouver là, en face d’elle, une table romantique dressée entre nous. Si j’avais imaginé ça il y a quelques semaines, j’aurai probablement ris. Simplement, car on ne se supportait pas plus de quelques heures. On n’arrivait pas à se parler correctement sans s’engueuler, sans se prendre la tête pour des broutilles, et sans être frustré par l’autre. C’est vrai quoi, qui aurait cru que deux opposés pouvaient s’attirer comme des aimants ? C’était bizarre, mais plutôt agréable. Depuis ce baiser échangé à la piscine, tout s’était bousculé. Mes principes. Les siens. Nos sentiments. Notre attirance. Notre relation. Je découvrais chaque jour une nouvelle partie d’elle, de son caractère, de son passé, de ses faiblesses, de ses coups de cœur…et à vrai dire, plus j’en apprenais sur ce morceau de femme, plus j’avais envie de mieux la connaître. Comme quoi, il ne faut jamais se fier à cette putain de première impression ! Qui aurait cru que sur cette grande gueule têtue, rancunière et infatigable se cachait en vérité une perle rare ?

    Elle mordillait sa lèvre, tout le long de ma jolie petite histoire. Et si Claudia n’avait pas été si importante à mes yeux, j’aurai probablement coupé net à la conversation, absorbée par cette foutue lèvre. Oswald, arrêtes donc de la mordre ! « C’est mignon. Je t’imagine gamin en train d’apprendre à cuisiner. » Je souris d’un air malice. C’était certainement dur à croire, mais c’était la vérité. Des trois enfants, j’étais le plus docile. A l’âge de douze ans, en plus de l’école, j’effectuais des cours de violon, de la natation, de la danse – oui parce qu’un prince qui ne sait pas danser, c’était la risée de la monarchie selon mère – et tout plein d’activités. En plus de cela, j’apprenais à cuisiner, ce qui n’avait jamais été le cas de mes sœurs. Au final, j’aimais bien ça. Ça me vidait la tête, comme le violon ou la natation. « Je te dirais si tu lui fais honneur » « Sans doute, elle est décédée il y a quelques années maintenant, mais j’ai jamais abandonné la cuisine. Ça m’aidait à retrouver ces moment-là » « Au moins, l’un de nous d’eux sera capable de ne pas empoisonner l’autre parce que vaut pas trop m’en demander » Je ris légèrement en secouant la tête face à tant de pessimiste. « Je serai quand même ravie de cuisiner pour toi. Même si parfois j’ai une folle envie de t’empoisonner » J’offre mon plus beau sourire, celui dont elles raffolent toute, simplement pour la taquiner. « Allez, pose-moi une question, Arthur. Dis-moi ce que tu voudrais savoir sur moi, n’importe quoi. » Je la regarde, dans les yeux, qui me perdent une nouvelle fois. Elle semblait impatiente, comme si j’allais demander la lune. « Mange d’abord » dis-je simplement, en souriant. Elle me regarda avec des sourcils froncés, et j’insistai une nouvelle fois en lui montrant l’exemple. Une première bouchée, puis une seconde, et elle finit par me suivre. On était là pour manger non ?

    Je souris légèrement satisfait, avant de finir par la contempler manger. Je ne savais pas ce qui pouvait la pousser à vouloir que je lui pose une question, sur elle. Peut-être avait-elle des choses à cacher ? Ou peut-être pas. Mais pour pouvoir patienter – du moins me faire violence et pas m’approcher d’elle – je finis par me prendre à son jeu : « N’importe quoi alors ? » Elle hocha la tête, l’air toujours anxieuse. J’évitai son regard quelques instants, comme pour réfléchir et revint vers elle, avec une simple question en tête : « S’il y a quelque chose à changer dans ta vie, ce serait quoi ? » Ouai…je me fichais de son passé, de ses rêves, de ses échecs, de ses réussites. Tout ce qui m’intéressait c’était le moment présent, c’était elle dans sa globalité. Elle. Au présent. Juste Elle.


    © MADE BY SEAWOLF. @Oswald J. Holmes
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postJeu 23 Fév - 0:06
    taggercitereditionsupprimeradresse

    Such a funny thing for me to try to explain,
    How I'm feeling and my pride is the one to blame.
    feat. artwald
    Difficile d’imaginer ce qu’a pu être son enfance. Chaque personne se fait une image très précise de la vie d’une personnalité publique, s’imaginant ce que peut être sa vie au quotidien en atteignant très rarement la vérité. Me concernant, je n’ai jamais eu ce genre de fantasme bien trop occupée à espérer une vie meilleure. Les seuls scénarios que j’ai pu inventer étaient pour moi toutes ces fois où je regardais par la fenêtre de ma chambre à l’orphelinat vers l’immeuble en face où je m’imaginais être dans cette famille que j’ai observé pendant des années. Le reste du monde n’avait pas le moindre intérêt à mes yeux et ça n’a pas changé avec les années. Aussi fière que je puisse être de mes origines et aussi intéressée que je sois vis-à-vis de la monarchie de mon pays natal, je n’ai jamais essayé d’imaginer ce qu’a pu être la vie des Windsor. Ils sont entrés dans la mienne par le plus grand des hasards et je les ai pris tel qu’ils sont sans chercher à savoir ce qu’ils ont pu être par le passé. Je ne connaissais d’eux que ce que je lisais et je me suis fait mon propre avis par la suite, surtout concernant Arthur. Néanmoins, j’avoue apprécier l’image que j’ai en tête de lui, de ce petit garçon qu’il a été et qui écoutait attentivement les consignes de sa gouvernante. Ça apporte en plus de charme à cet homme qui en a déjà bien assez. J’ai l’impression d’avoir l’autorisation d’entrer dans son monde, dans le vrai, celui auquel très peu de personnes ont accès. Quelque part, j’ai l’impression d’appartenir un peu plus à son existence et ça me touche plus qu’il ne l’imagine. « Sans doute, elle est décédée il y a quelques années maintenant, mais j’ai jamais abandonné la cuisine. Ça m’aidait à retrouver ces moment-là », « Désolée. » Je souffle même s’il a souligné que ça fait plusieurs années qu’elle n’est plus.

    La perte d’une personne proche, le vide que ça crée, ne disparait pas comme ça, je suis bien placée pour le savoir. « Je serai quand même ravie de cuisiner pour toi. Même si parfois j’ai une folle envie de t’empoisonner » Je me mets à rire autant à cause de cette pseudo menace que pour ce sourire qu’il m’adresse. Je secoue la tête de droite à gauche sans cesser de sourire. « Je viendrais à trop te manquer et arrête de me sourire comme ça sinon je passe sur cette table et je t’embrasse. » J’affirme le plus sérieusement du monde. Arthur a le don de me faire craquer rien que par son regard, sa présence, mais s’il ajoute son sourire je ne réponds plus de rien. De nouveau concentrée sur le sujet principal de ce repas, je l’invite à me poser n’importe quelle question malgré l’angoisse qui me noue l’estomac. « Mange d’abord » J’hésite, non pas parce qu’il a affirmé avoir parfois envie de m’empoisonner mais bien parce que je ne suis pas certaine d’être capable d’avaler quoi que ce soit – ce qui serait un gâchis vu le mal qu’il s’est donné, je le conçois. Il se lance d’abord et je prends finalement mon courage à deux mains. Je dois avouer n’avoir jamais été très aventurière, d’autant plus lorsqu’il s’agit de cuisine, mais les différents goûts que mélange ce plat sont surprenants et j’enchaîne les bouchées sous le regard satisfait d’Arthur. « N’importe quoi alors ? » J’acquiesce sans cesser de manger ce qui me donne de quoi penser à autre chose. « S’il y a quelque chose à changer dans ta vie, ce serait quoi ? » J’avale en réfléchissant sérieusement à cette question. Je me redresse sur la chaise et pose mes mains sur le bord de la table.

    « Beaucoup de choses. » Je débute en posant mon regard sur lui. « Je n’ai pas un passé dont je ne suis pas fière, je dirais même que j’en ai honte. Je suis orpheline de naissance et j’ai passé toute mon enfance dans un orphelinat. Ça n’a pas été les années les plus joyeuses de mon existence. J’ai été accueillie par une famille qui m’a finalement renvoyé lorsqu’ils ont appris qu’ils allaient avoir leur propre enfant et j’ai fugué. » Je hausse les épaules comme s’il n’y avait rien de plus normal que ça. « J’ai vécu quelques années dans la rue et … j’ai volé. J’étais prête à tout pour m’en sortir et ne pas souffrir une nouvelle fois. Je ne voulais compter que sur moi. J’ai fini par mettre la main dans la poche de la bonne personne. Mon père adoptif avait toutes les raisons de m’envoyer dans un poste de police, à la place il a préféré s’occuper de moi. » Ce qui a clairement changé ma vie. J’ai un peu paniqué à l’époque de peur que lui et ma mère finissent par eux aussi changer d’avis mais lors de ma seconde fugue, ils n’ont eu de cesse de me chercher ce qui a été pour moi la plus belle preuve de leur amour. « Je pense que c’est ça que je changerais, enfin certaines erreurs que j’ai pu commettre à cette époque, parce que dans sa globalité ça m’a tout de même amené jusqu’ici. » Je pince mes lèvres et j’hésite un instant à relever les yeux vers lui. Jusqu’à présent, et hormis ma famille, les seules personnes à savoir que j’ai volé par le passé étaient deux … il est la troisième personne à savoir et la seule à qui je l’avoue. « Tu peux toujours fuir si tu veux … » Je ne suis pas rentrée dans tous les détails mais je pourrais comprendre qu’il soit bloqué par le fait que je trimballe quelques casseroles derrière moi. Sous l’angoisse mes mains se mettent à trembler et je les cache bien vite sous la table.


    © MADE BY SEAWOLF. @E. Arthur Windsor
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postJeu 23 Fév - 22:51
    taggercitereditionsupprimeradresse

    Such a funny thing for me to try to explain,
    How I'm feeling and my pride is the one to blame.
    feat. artwald
    « Désolée » Oh, ce n’était pas sa faute, c’était la vie. Elle était morte à cause d’un souci de santé qui avait dégénéré. Peut être était-ce la vieillesse, qui l’avait rendue aussi faible, mais au fond, elle avait toujours dis qu’elle avait eu une belle vie et j’osais y croire. Parce que Claudia, c’était le genre de femme terre à terre et pourtant, lorsqu’elle parlait de choses qui lui tenaient vraiment à cœur, elle vous faisait voyager. Alors, non, elle n’avait pas à être désolée. « Je viendrais à trop te manque et arrête de me sourire comme ça, sinon je passe sur cette table et je t’embrasse. » Mon sourire s’effaça aussitôt, remplacé par un léger étonnement. C’est ça que j’aimais chez elle. Cet air innocent, et une seconde après, un tact surprenant. La gorge aussitôt sèche, je la dévisagea une seconde, avant de finalement lui répondre  d’une voix rauque : « Arrêtes donc de mordre ta lèvre, dans ce cas. » C’est vrai quoi, à force de la mordre, elle faisait remuer en moi bien trop d’émotions qu’elle ne l’osais penser. Alors, si j’arrêtais de sourire, il fallait qu’elle arrête de mordre sa lèvre.

    « Beaucoup de choses. » avait-elle répondu lorsque je lui avais demandé ce qu’elle voulait changer dans sa vie. Au fond, même si je connaissais les grandes lignes, elle ne parlait très peu d’elle, et de sa vie passée. Je ne lui en voulais pas, chacun avait ses secrets et son histoire. Je supposais qu’elle m’en parlerait d’elle-même. « Je n’ai pas un passé, dont je ne suis pas fière, je dirai même que j’en ai honte. Je suis orpheline de naissance et j’ai passé mon enfance dans un orphelinat {…} » Elle s’ouvrait bien plus vite que je ne l’avais, alors avec un profond intérêt je l’écoutais parler de ses années misérables dans un orphelinat. Alors soudain, je me revis lors de notre première journée, l’amenant dans cet orphelinat, et je me sentis pleinement stupide, comme une claque. Elle avait été placé, elle avait fugué, elle avait volé, et plus elle avançait dans son histoire, plus j’avais simplement envie de contourner cette table et te l’enlacer. Juste…de l’enlacer. De la prendre dans les bras. Mais, c’était peut être pas ce qu’il fallait faire, alors je restais là, à continuer de l’écouter. « {…} Je pense que c’est ça que je changerais, enfin certaines erreurs que j’ai pu commettre à cette époque, parce que dans sa globalité, ça m’a tout de même amené jusqu’ici…Tu peux toujours fuir si tu veux… » Je penchai légèrement la tête sur le côté, en la fixant. Ce n’était pas facile de discuter de tout ça, et j’appréciais sincèrement qu’elle m’en parle. Je me sentais simplement spécial. « Non, je suis très bien là où je suis » dis-je d’une voix ferme et véridique. Elle plongea son regard dans le mien, et je souris au coin de la lèvre. « Je ne changerai rien, pour ma part » finis-je par dire en continuant de la regarder. « Pas, parce que je suis Prince, ou que j’ai tout eu sans trop d’effort, mais mes erreurs m’ont forgé » Je repensais à cette nuit qui avait simplement tout changé, qui m’avait changé, et je supposais que si elle n’avait pas eu lieu, j’aurai probablement été déchu, en taule, ou même mort. « J’avais dix sept ans quand je suis parti à Dubaï avec Alec, mon meilleur ami. Enfin…ex meilleur ami. » Je reposais ma fourchette sur la table, mon assiette vide, et avant de continuer, je pris une gorgée du vin, pour me donner de la force de lui raconter cette histoire que je portais encore comme bagage. « A l’époque, j’étais qu’un Prince crétin, qui croyait que le monde était à ses pieds. Lui était pareil, et on était comme frères, à faire les 400 coup ensembles. Il m’a fait aimé les sports d’extrême. On était insouciant et inconscient. Bref… » Je passais une main dans mes cheveux coiffés, et continua d’une traite pour ne pas me dégonfler. « Une nuit-là bas, on avait sans doute trop bu, on a pris le volant, enfin Alec conduisait. On a planté une voiture à un demi million, en heurtant celle d’un père et d’une fille. Je sais pas par quel miracle, on en est sorti indemne, Alec et moi, mais lorsque j’ai vu cette voiture, en pièce, j’ai eu peur. J’ai enfin pris conscience qu’on était aller trop loin. Alec, lui, a pris la fuite. Moi, j’ai secouru ce père en détresse et cette petite fille de 6 ans, inconsciente. Elle est sortie du coma 3 semaines après, et j’ai donné l’équivalent de la voiture à cette famille, parce que je me sentais coupable. » Elle me regardait toujours, le regard fixe. J’avais peur de ce qu’elle pensait de moi, après cette histoire, buvant littéralement tout le verre, je finis par le reposer. « Cette histoire n’est jamais sortie dans la presse, très peu le savent. Mais, c’est en partie la raison pour laquelle j’ai avancé mon départ dans l’armée. J’avais besoin d’être de m’éloigner de ma vie de Prince. »


    © MADE BY SEAWOLF. @Oswald J. Holmes
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postVen 24 Fév - 19:21
    taggercitereditionsupprimeradresse

    Such a funny thing for me to try to explain,
    How I'm feeling and my pride is the one to blame.
    feat. artwald
    « Arrêtes donc de mordre ta lèvre, dans ce cas. » Je relâche immédiatement le bout de chair prisonnier de mes dents avec cette sensation au creux de l’estomac qui manque de me faire perdre tous mes moyens. Il faut que je me contrôle, que j’aille jusqu’au bout de ce repas sans penser sans arrêt à ses lèvres sur les miennes, à son corps près du mien et au fait que je ne désire qu’être dans ses bras. Je me racle la gorge pour me reprendre avant que mon esprit ne parte trop loin et je détourne le regard avant de virer au rouge pivoine. Je me suis donnée une mission, un objectif à atteindre, je me dois de le respecter même si tout en moi me hurle d’aller prendre place sur ses genoux et de l’embrasser à en perdre le souffle. Me focaliser sur les choses que je changerais dans ma vie est une bonne distraction. Même si je n’aime pas parler de mon passé, des choses que j’ai pu faire dans ce dernier, c’est toujours mieux que de céder à la tentation et puis … ce dîner n’était-il pas fait pour qu’on en sache plus l’un sur l’autre ? Je me lance donc plus ou moins maladroitement dans un récit très résumé de ce que je changerais dans ma vie et de mon passé. Je m’attends à ce qu’il soit refroidi par certains de mes aveux, plus particulièrement par le fait que j’ai volé pendant une certaine période de ma vie. Je ne l’en blâmerais pas. Ce n’est pas quelque chose dont je suis fière et c’est principalement pour ça que je n’en parle jamais.

    « Non, je suis très bien là où je suis » Lentement, je relève la tête et croise son regard. Le soulagement que je ressens à cet instant est indescriptible autant qu’il me surprend. L’avis que cet homme peut avoir sur moi a pris une telle importance que je me rends compte que j’ai peur de le décevoir alors que je ne devrais pas. Cet attachement que j’ai pour lui surpasse ce que j’imaginais et l’espace d’un instant j’en viens à me demander si ce n’est pas moi qui devrais prendre la fuite. Je n’ai pas le temps d’y penser plus que ça, Arthur reprend la parole m’affirmant que lui ne changerait rien à sa vie. Le contenu de mon assiette vidé, je me concentre avec attention sur ses aveux. J’écoute ce qu’il me raconte sans être surprise plus que ça par certaines révélations. Je me souviens de quelques articles que j’ai pu lire à son sujet par le passé mais ce qu’il m’avoue ensuite me laisse sans voix. J’éprouve un pincement au cœur en pensant à cette famille qui aurait pu tout perdre à cause de deux fous et je regarde Arthur en le voyant tel qu’il est aujourd’hui. Je vois cet homme qui donne bien plus qu’il n’attend en retour – si tant est qu’il attende quoi que ce soit – une homme bon bien que très doué pour agacer son entourage lorsqu’il le veut. Je vois cet homme vrai qui vient de me confier un des secrets de son existence, l’une des raisons qui l’ont changé. Inconsciemment je pince mes lèvres et sans un mot je me lève. Je suis dictée par mon instinct, je n’écoute que lui et à cet instant il me répète que je suis bien trop loin de lui. Quelques pas suffisent pour que je sois à son niveau et je le force à s’écarter de la table pour me permettre de m’asseoir sur ses genoux.

    « Ce sont nos actes qui définissent ce que nous sommes. » J’affirme en posant mes mains sur son torse. « C’est ce que ma mère me disait, une grande fan de Sartre. » Un sourire amusé apparait sur mes lèvres tandis que je me souviens des nombreuses citations qu’elle a pu me donner sur ce philosophe et dramaturge qui la passionnait tant. « Et toi, avant même de le savoir tu étais cet homme bon et juste qui aurait préféré se faire attraper plutôt que de ne pas venir en aide à cette famille. Tu fais bien de ne pas regretter ce qui t’as mené jusqu’ici parce que tu as la preuve que tu as toujours eu ça en toi. Et moi j’aime ce que j’ai devant moi. » Je pose une main sur sa joue et penche ma tête sur le côté, son regard m’attirant comme il l’a toujours fait. « J’aime que tu m’en ai parlé aussi. Tu te sens encore coupable, ça se voit à la manière dont tu m’as regardé, à la peur que j’ai vu dans ton regard mais même si c’est une erreur qui aurait pu coûter chère, tu as fait ce qui était juste, t’en vouloir encore aujourd’hui ça ne sert à rien. » Mon pouce caresse tendrement sa joue alors que j’attrape son autre main pour nouer nos doigts. « Moi je ne t’en voudrais pas. » J’aurais ressenti de la colère à la place de cette famille mais je l’aurais pardonné parce que c’est un homme bon et qu’au final, il a fait ce qui était juste.


    © MADE BY SEAWOLF. @E. Arthur Windsor
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postVen 24 Fév - 22:19
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Contenu sponsorisé
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas

    Page 1 sur 3 1, 2, 3  Suivant
    Permission de ce forum:
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum