look into my eyes it's where my demons hide — Man dieu ce qu'il fallait pas faire pour pouvoir être acceptée à la Eliot. Là, j'avais l'impression d'être un morceau de viande servant à apâter un pauvre malheureux pour mieux le ridiculiser par la suite. Et vous savez comment on appelle les nanas qui s'vendent même partiellement pour intégrer quelque chose ? Une pute. Donc voilà, j'étais une catin. Une catin de luxe, mais une catin quand même. Mais j'étais pas prête à reculer devant quoi que ce soit pour parvenir à mes fins alors après avoir choisi ma cible et avoir minaudé devant lui pendant une éternité, j'étais proche de parvenir à mes fins. Lieu public ? Check. Fallait quand même pas oublier qu'à cet instant précis nous étions dans un parc et même si le temps était peu propice à des balades le laissant quasiment désert, on était pas non plus à l'abri des regards. Du coup, je remplissais déjà la première condition. Deuxième condition ? Le mather. Check aussi, il faisait partit de cette maison, pas de souci à avoir de ce côté. Et jugeant qu'on prenait peut être un peu trop notre temps, j'finissais par monter à califourchon sur ses genoux revenant chercher ses lèvres une énième fois (nb pour moi même, il embrasse plutôt bien). Bref, je le mettais en condition et clairement, il n'y voyait que du feu. Me détachant légèrement de lui, j'finissais par lui adresser un petit sourire jouant l'innocence puissance mille. J'trouve que ta veste est un peu en trop. Ouais non mais n'oublions pas que le but était de lui retirer un maximum de vêtement, autant commencer la tâche dès maintenant.

Ne me demandez pas comment j'avais fait pour me retrouver dans une situation pareil. J'étais moi-même en train de me poser la question. Elle m'avait chauffé à mort et elle m'avait attiré dans un lieu public tout en continuant à me chauffer. Mais vous savez, moi quand j'ai une blonde aussi jolie qui me fait tourner la tête, je ne répondais plus de rien. Alors autant dire que j'étais à des années-lumière de me douter qu'elle allait me planter par la suite. Je trouvais ça excitant en fait, de me faire chauffer dans un lieu public. On pouvait se faire chopper et franchement, ça m'amusait. Mais bon, elle avait tout l'air d'une sainte au fond et j'étais certain qu'elle avait envie de se sentir comme une reine l'espace de quelques heures et entre nous, j'attendais le moment où elle allait revenir en arrière en me sortant le baratin habituel d'une saine nitouche. En tout cas, Princesse se débrouillait du mieux qu'elle le pouvait en venant se mettre à califourchon sur mes genoux. Je n'en perdais pas une miette et tandis que ma bouche était occupée à jouer avec la sienne, mes mains venaient glisser dans son dos s'arrêtant sur ses reins. « J'trouve que ta veste est un peu en trop. » Je sourirais en la voyant sourire et m'arrêtant quelques secondes avant de reprendre. « La tienne aussi elle est en trop. » Je me redressais doucement pour faire glisser mon vêtement le long de mes bras avant de reprendre ma position de base et de faire glisser son vêtement à elle.

HJ: Désolé pour le retard chaton, enfin.. ou pas parce que si j'peux faire capoter ton bizutage pour que tu retrouves la raison, ça serait avec plaisir.

look into my eyes it's where my demons hide — Est-ce que j’allais trop loin ? Sûrement. Est-ce que ça me ressemblait ? Absolument pas. Mais la vérité était que je ne savais plus qui j’étais. J’avais aucune idée de la personne que je pouvais être. Je m’étais perdu entre les peines, les trahisons et tout ce qui constituait ce que j’étais en train de faire maintenant. Fût un temps où j’avais une morale. Où je ne cessais de réfléchir à chacune de mes actions pour ne blesser personne sur mon passage. Etre une bonne personne c’était ce que j’avais tenté d’être des milliers de fois et j’avais jamais été récompensée pour ça. Oh non, je ne m’étais clairement pas attendu à des récompenses et des applaudissements pour mes bonnes actions mais j’aurais au moins pensé que le karma serait un peu plus indulgent pour moi. Et ça n’avait pas été le cas. Alors à quoi bon ? Pourquoi faire des efforts ? J’pense qu’au fond, maintenant, je me fichais bien de l’image que je pouvais renvoyer. On me détestait depuis mon retour ? Très bien. Je préférais être crainte qu’écrasée et tant que j’avais Aisling de mon côté, rien ne me dérangeait vraiment. Alors tant pis pour ce Mather qui n’avait rien demandé, tant pis si je finirais par le rajouter à ma longue liste d’ennemi, c’était pas le genre de chose qui pouvait me déranger. Plus maintenant. Tout miser sur les apparences, se contre ficher du reste. « La tienne aussi elle est en trop. » Mh. J’aurais du m’y attendre. Et si voir mes fringues disparaître n’était pas dans mes objectifs de base, je me devais de faire quelques efforts pour avoir ma finalité. Baiser coupé pour quelques secondes, j’gardais un sourire amusée quand sa veste glissait finalement et le laissait retirer la mienne sans rien dire. Mes mains venaient glisser sous son tee-shirt explorant chaque centimètre de sa peau comme si l’on était dans un lieu clos et que l’on pouvait réellement se permettre d’agir de la sorte. Mais qui fixait les règles au final ? Intérieur, extérieur, peu importait en réalité. J’tirais sur le bout de tissu le faisant remonter attendant tout de même son aval pour l’enlever à son tour. « Si t’as froid je peux toujours te réchauffer » Sourire espiègle au rendez-vous, de quoi le faire craquer.

Wilhelm était en train de se faire chauffer dans un lieu public, tout va bien. Le pire, c'est qu'il ne disait rien, totalement envouté par la blonde qui était à ce moment même assise à califourchon sur lui. Il savourait le moment, profitant des formes de la jeune homme en glissant ses mains sur le corps de la demoiselle. Elle était belle et c'était certainement pour cela qu'il avait succombé, acceptant de défi. Quel défi d'ailleurs ? Il n'y en avait aucun. Wilhelm avait juste envie de s'amuser un peu et très clairement, il n'avait pas froid aux yeux. C'était certainement cela qui l'avait poussé dans les rang de la mather house il y a quelques années. Il embrassait la demoiselle, se disant qu'il ne connaissait pas son prénom. Ça non plus, ce n'était pas un problème à vrai dire. Lorsque les baisers fut interrompu, c'était simplement pour faire monter la température davantage. Wilhelm se retrouvait délesté de sa veste et à ses yeux, c'était donnant-donnant. C'est pour cela qu'il faisait la même chose à la demoiselle. Elle veut jouer ? Jouons. Elle inclut. Le mather revenait à l'attaque par la suite, l'embrassant à nouveau alors qu'elle passait ses mains sous son t-shirt pour commencer à l'enlever. « Si t’as froid je peux toujours te réchauffer » - « J'y compte bien.. » à ce qu'elle le réchauffe. Gentil garçon qu'il était, Wilhelm se décollait du dossier pour l'aider, se retrouvant saisit par la fraîcheur de l'air. « Tu n'as pas froid au yeux » qu'il lui confiait avec un sourire en coin sur les lèvres.

look into my eyes it's where my demons hide — C’était tellement pas moi d’agir comme ça et ouais, quelque part, j’étais gênée. Parce que j’avais l’impression d’agir de la pire façon qui soit et de me salir par la même occasion. Au final, j’étais en train de faire un coup fourbe à un type que je ne connaissais pas et qui n’avait rien demandé et j’avais déjà de la peine en imaginant la finalité. Non mais pourquoi est-ce que j’étais supposée faire un truc comme ça pour mon bizutage ? Je veux dire.. J’intégrais la Eliot House et j’avais la sensation qu’on me demandait de me comporter comme une pute. Alors ouais, j’appréciais pas spécialement mais je suppose que je ne pouvais pas réellement me plaindre puisque dans tous les cas je le faisais quand même. Alors je continuais à le chauffer sans m’arrêter, laissant mes mains courir sur sa peau, maltraitant ses lèvres plus que de raison et mine de rien, je ne pourrais pas dire que je passais le pire moment de ma vie même si niveau éthique c’était pas spécialement le top. « Tu peux compter sur moi. » Et il n’y voyait que du feu puisque son tee-shirt quittait sa peau de sa propre volonté. Je ne pouvais m’empêcher de sourire me mordillant la lèvre avec insistance avant de reprendre dans un murmure. « C’est mieux que de jouer à la sainte nitouche. » Puis les filles qui faisaient le plus de manière étaient généralement les plus sales. C’était limite scientifiquement prouvé. Et doucement, j'attrapais sa main la faisant glisser sous mon propre haut sans le lâcher du regard. Toujours dans la provocation pour parvenir à mes fins.

Certainement qu'il était stupide. C'est vrai que Wilhelm ne réfléchissait pas vraiment à ce moment là. Il ne connaissait pas la personne et pourtant, il fonçait tête la première, ne se doutant pas une seconde que ça pouvait être un mauvais coup de la part de l'eliot. D'ailleurs, il ne savait même pas qu'elle était eliot. Il n'avait rien contre elle jusqu'ici, mais en tant que mather, qu'on le veuille ou non, il avait fini par regarder d'un autre œil les bleus, les surveillants afin de ne pas se faire avoir. Comme quoi, il avait encore beaucoup à apprendre. Le jeune homme se laissait faire, savourant le moment avec la blonde qui était à califourchon sur ses genoux, commençant doucement mais surement à le dévêtir. Rien de bien grave direz-vous. Précisions seulement qu'ils se trouvaient sur les abord de Charles River, sur un banc public sous les yeux de tous les passants. De ce point de vue, c'était beaucoup plus risqué. Le pire, c'est que ses vêtements tombaient les uns après les autres, se retrouvant torse nu alors qu'à l’extérieur la température était vraiment basse et même si la blonde faisait de son mieux pour le réchauffer en l'excitant, il ne pouvait pas s'empêcher d'avoir la chair de poule. Wilhelm profitait donc du moment, de sa jeunesse, sans avoir peur des conséquences s'il se faisait attraper pour exhibitionnisme ou je ne sais quoi d'autre. Non, il profitait, glissant ses mains sur le corps de la jeune femme comme elle l'y invitait à le faire. « C’est mieux que de jouer à la sainte nitouche. » - « Si tu me disais que tu l'étais, je ne te croirais pas » Excusez du terme, elle avait tout l'air d'une allumeuse pour le coup. Wilh remontait ses mains tout en continuant à savourer les lèvres de la demoiselle, l'embrassant avec fougue. Il remontait ses mains pour glisser son haut jusque ses épaules. Après tout, elle aussi pouvait se dévêtir.

look into my eyes it's where my demons hide — Le truc, c’est que j’avais la sensation que j’allais pas m’en tirer réellement facilement à vrai dire. C’était même tout le contraire. Parce que même s’il était bien moins rapide que moi ça ne changeait pas le fait qu’il m’enlevait aussi mes fringues et pour réussir mon coup j’allais devoir me tirer en courant avec ses fringues et les miennes à la main. Donc ouais, l’espèce de folle qui ferait un sprint en sous vêtement dans le parc ça serait moi et c’était pas vraiment le top niveau réputation. Pourquoi Cole m’avait-il donné ce défi déjà ? C’était une bonne question. J’allais probablement devoir parler avec lui pour qu’il revoit un peu le panel de ce qu’il pouvait demander. Plus j’y pensais et plus je trouvais ça dégradant au final. Et dégradant n’allait pas vraiment avec l’image que je pouvais me faire de la Eliot House donc ouais, il y avait clairement un souci dans tout ça. « J’ai pourtant l’air innocente au premier regard. » Ou pas. Au final, je n’étais pas vraiment consciente de l’image que je pouvais renvoyer la première fois et c’était très clairement le dernier de mes soucis. Mais il n’avait pas tort sur le fait que vu ma façon d’agir, on ne pouvait clairement pas me qualifier de sainte pour la peine. Mais quand il faisait remonter mon tee shirt, je plaquais mes mains de part et d’autre de son cou l’empêchant un tant soit peu de complètement le retirer. « Je veux plus que ça. » Une semi-invitation pour pouvoir récupérer son jean par la même occasion. Et après ça, je pourrais arrêter. Fallait juste qu’il accepte en fait.

« J’ai pourtant l’air innocente au premier regard. » Wilhelm ne se doutait pas une seule seconde que la jolie blonde qu'il avait sur ses genoux était une eliot. Alors en effet, elle avait l'air plutôt innocente au premier regard. Elle semblait jeune, réservée, innocente et Wilhelm ne se doutait pas une seconde qu'il était en train de se faire prendre pour un con. Great. Les vêtements commençaient à tomber alors qu'ils se trouvaient dans un lieu public, un parc. Il faisait froid et très clairement, ça n'aidait pas. Au moins, avec un temps pareil, il y avait peu de monde à l’extérieur. Le rouquin faisait remonter le t-shirt de la demoiselle, voulant vraiment qu'ils soient dans le même bateau elle et lui, mais avant de ne pouvoir le passer au-dessus de sa tête, la diablesse vint poser ses mains froides autour du coup du jeune allemand. Une distraction qui fonctionnait bien puisqu'il se concentrait à nouveau sur elle. « Je veux plus que ça. » - « Et qu'est-ce que tu veux exactement ? » demanda t-il en la regardant avec un sourire en coin. Si elle voulait quelque chose en particulier, elle pouvait le demander précisément.