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I LOVE HARVARD
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    Lien du postSam 7 Jan - 3:08
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    — abelobby

    Le zoo. Le zoo. J’étais à côté de mes pompes. La nuit tombée, les lampadaires rayonnant, j’étais au milieu du parc en regardant les animaux d’un œil mauvais. Je détestais la situation dans laquelle je me trouvais, mais j’avais envie de m’amuser. Kehlani étant occupée avec l’épilation de son seul sourcil (enfin, quoi qu’elle se vante de ne raser que son minou et rien d’autre), je me retrouvais une nouvelle fois seule avec moi-même. La pire chose qu’on pouvait faire était de laisser une Kobby seule avec son-elle intérieur. Je le savais très bien, parce qu’à chaque fois je faisais une connerie, ou j’invitais des amis à me rejoindre dans des endroits super insolubles pour faire je ne sais quoi. Ce soir, ma victime c’était Abel, ou Abe. Le Abraham de la bande, le géniteur de toute cette merde, le fondateur de la mauvaise graine. Ouais, le mec remplit de tatouage, qui se drogue royalement et qui est canon à en faire étouffer une chamelle morte. Assise sur la roche du désespoir, j’attendais cet apollon dévergondé, les yeux rivés sur l’horloge de mon portable. Je l’attendais encore et encore, comme une petite vierge attendant son boutonneux édenté au bal de promotion. Après, on se doute bien, que je ne suis pas vierge et que l’autre n’était orné d’aucun bouton, encore heureux. Puis, nous n’allions certainement pas nous rendre à un bal de promo en ce début d’année. Hors de question. J’étais habillée de noir, comme une agent secrète, avec une capuche affreuse. Ce qui me plaisait, c’était la folie de l’action et pas le fait que je me ridiculise de plein fouet. Quand des bruits de pas se faisaient entendre contre le gravier, je me cachais, comme une enfant de quatre ans, et je regardais la silhouette de celui qui s’infiltrait par ici. Bingo. C’était tablette de chocolat qui avait enfin daigné me rejoindre. Je sautais en dehors de ma cachette. « Boum joli cœur. » Un sourire narquois sur les lèvres, je voyais mon ami et sautant dans ses bras pour le saluer. J’aimais être le bisounours de la bande, autant qu’il aimait se taper des petits culs féminins. « Alors ? Tu as enfin compris que ton amour pour moi est indéniable ou tu te voiles encore la face ? » Je lâchais mon ami après avoir murmuré ces mots à son oreille. Qu’est-ce que j’aimais me jouer des hommes. De vrais marionnettes.

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    Lien du postSam 7 Jan - 11:50
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    Hobby&Abel
    • On va tous crever, et ça sera la seule façon possible de sortir d’ici. J’ai pas envie de rester là, j’ai pas envie de mourir ici, j’préfère fuir et aller crever dans un parc où dans le désert du Sahara, ouais, ça serait pas mal tient, crever en plein désert, bouffer par des putains de rapaces et des hyènes qui ne laisseront qu’un squelette sans vie, histoire que lorsque l’on me retrouvera, les années auront passé et les gens m’auront oublié. Putain de vie de merde. J’me dis que si j’pars, j’vais laisser quand même pas mal de trucs derrière moi, et surtout des personnes à qui je tiens. Mais, si mon heure était venue ? Si je n’avais pas le choix, j’allais faire quoi ? Me battre contre la mort ? Ouais, surement au début, mais quand elle me plantera sa putain de faux dans le cul, j’peux vous assurez que ma gueule j’vais la fermer et que je vais la laisser m’emporter en enfer, cette salope, violer par la mort, j’crois c’est le pire truc qui peu t’arriver après ta mort. Donc j’étais là, assis sur mon lit, j’réfléchissais rapidement à un plan d’évasion. Pourquoi ne pas faire le mort ? Faire en sorte que mon pou soit limite introuvable pour la suite me laisser trainer hors de cette pièce dans un sac noir et ensuite m’enfuir ? Le truc, c'est que rapidement, je me rendis compte qu'une fois de plus, j'étais un peu trop défoncé, alors putain, j'devais me calmer... Putain, il n'est que quatorze heures et j'suis déjà perché comme si j'étais en pleine soirée et que pour supporter les gens autour, je devais fumer et boire pour les oublier, ou les rendre un minimum intéressant, au choix... Merde, j'fatigue. Putain, je ne tiens plus autant qu'avant. Oh, il est confortable mon lit en fait... Non, j'dois pas dormir, non, il est trop tôt, putain, j'suis apaisé... [...] Ouvrant les yeux, j'me rends compte que la nuit est tombé, que j'ai passé l'après midi à dormir, et que j'ai une pâteuse venant d'un autre monde, limite j'pourrais en faire de la patafix et accrocher des étagères avec. J'me lève, je bois un verre d'eau, puis deux, puis trois, puis je ne sais pas combien. Putain, pourquoi l'eau c'est pas de l'alcool ? C'est tellement bon... Bref, j'vais prendre une douche histoire de me réveiller, et en sortant, j'me rends compte que j'ai un message... Hobby m'attends au zoo... Hein ? Au Zoo ? Putain, j'suis perché moi, mais elle, c'est pire... Alors je m'apprête, j'enfile une veste, et je me rend en direction de ce zoo, zoo fermé au passage hein, j'me retrouve à devoir escalader un putain de portail, j'en ai marre de ma vie. Une clope entre les lèvres, je déambule dans cette jungle construite par l'homme, et d'un coup, elle me saute dessus, m'attrapant dans ces bras sans trop me laisser le choix. Je la regarde de haut en bas lorsqu'elle me murmure cette phrase à l'oreille, un sourire sur les lèvres. "Sérieusement avec ta capuche sur la tête là, tu donnes vraiment pas envie, on voit pas ton visage rien !" Bah quoi ? Je l'appréciais, elle était jolie, mais fallait pas trop non plus lui dire, après elle va prendre la grosse tête. •
    ©junne.
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    Lien du postLun 9 Jan - 2:52
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    — abelobby

    La dégaine d’Abel, c’était la même à chaque fois. Le gros camé par excellence. Mais c’était le mien de drogué mal luné. J’adorais le surprendre, et c’est sans aucun doute pour ça que j’avais sauté sur son corps de saucisse à hot-dog sans attendre quand je l’avais vue débarquer. Le zoo était fermé, mais lui était là, avec moi, pour qu’on s’amuse et qu’on profite. Je lui lâchais une petite allusion comme quoi il devrait prendre conscience de son amour pour moi, et monsieur ne se faisait pas prier pour me rembarrer sans attendre à cause de ma tenue vestimentaire. Apparemment je ne lui donnais pas envie. Pauvre Abel. Lui qui aime tant voir le corps de la femme dans son plus simple appareil devait se contente de sa Kobby en tenue polaire. Il devait vraiment me haïr sur le coup. « J’ai hésité à venir nue, mais je me suis dit que tu préférerais arracher mes vêtements toi-même, donc voilà je partie dans la complication. » Un sourire narquois sur le visage, je me tournais pour lui donner dos après avoir attrapé sa main, le menant jusqu’à la piscine des loutres. Ces dernières était rentré dans leur salle de spa ou je ne sais quoi pour la nuit, alors on avait carte blanche sur ce point-là. Revenant face à lui, je collais mon torse contre le sien et j’étais décidément, étonnamment, minuscule à côté de lui. Une vraie punaise contre son éléphant. Regardant à droite puis à gauche rapidement, comme si j’étais paranoïaque ou quelque chose dans le genre, je revenais vers sa mâchoire masculine et son corps robuste pour murmurer une nouvelle fois mes paroles. « Déshabille-toi, on va se baigner. » Le quittant pour de bon, je me rendais vers la porte pour fracturer la serrure et l’ouvrir en grand. Enlevant lentement mon jean, remuant des hanches doucement mais sensuellement, avant de balancer mon bonnet ridicule et de faire de même avec mon pull, laissant mes chaussures sur les marches pour finir par sauter dans l’eau étonnamment glacé. Je faisais une brasse afin de revenir à la surface, rigolant fort, en voyant mon ami me regarder. « Allez, soit pas trouillard, viens, je vais t’apprendre à nager. » Un sourire charmeur. Des yeux extrêmement expressifs, je n’arrêtais pas de rire pour qu’il se lance et qu’il profite du moment au lieu de penser que j’avais une case en moins pour l’avoir emmené ici. Il c’était plaint de ma tenue trop vêtue, il n’avait pas le droit de se plaindre du fais que je ne le sois plus.

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    Lien du postLun 9 Jan - 21:04
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    Hobby&Abel
    • J’suis pas quelqu’un de méchant à la base, j’suis pas un enculé qui va cracher sur la gueule des personnes passant devant lui, à leur donner des coups de poing dans la gueule en prétendant que c’était pour faire fuir l’abeille sur sa joue. Mais, j’suis impulsif, et j’prends tout à la légère, comme si rien ne pouvait m’atteindre. C’était peut-être un de mes pires défauts, rigolés de tout, même des choses sérieuses… C’est d’ailleurs ce qui me posa beaucoup de problèmes dans toute ma vie, ma façon de tout prendre à la rigolade et d’en avoir totalement rien à foutre de ce qu’on aurait pu me dire. J’étais loin d’être le gars qui connait tout sur tout, mais, je me moquais limite de tout, et ça, j’devrais peut-être le changer, à moins que ça soit trop tard… Car autant dire la vérité, personne ne sait si nous allions avoir la chance de voir demain. Se dire qu’en ce moment même, c’est surement les derniers jours que l’on passe sur terre, c’est comme se prendre un chêne vieux d’un siècle dans le cul, ça fait vachement, mais vachement mal. J'ai vu mes proches mourir, disparaitre de cette terre et ne laisser qu'un bocal remplis de centre ou un corps qui au fur et à mesure des années dépéris, enfermé dans une boite en bois. J'ai décidé de profiter de ma vie, de ne pas me fixer de limite, de vivre tout ce que je peux vivre, et regretter une fois mort, une fois mon corps disparu de cette terre. C'était pas la première fois que je rentrais dans un endroit qui était censé être fermé, disons que chez moi, c'était une habitude, je n'avais pas besoin d'invitation, pas besoin de laisser passer, quand je veux aller quelque part, j'y vais, peu importe l'heure, peu importe le moment. "Tu les arracheras toi même, c'est plus excitant tu vois !" Obligé de tout lui apprendre. Attrapant ma main, elle m'emmena je ne sais où, enfin, je compris où on était lorsque je vis l'écriteau disant qu'on était au bassin des otaries. Sérieusement ? Elle veut voir un phoque ou ça se passe comment ? Mais bon, je la suis, j'vais pas faire le difficile. Enfin, je la suis, mais là elle me dit quand même de me déshabiller, qu'on va se baigner. "Hein?" Sérieusement ? Elle veut aller se baigner dans un bassin où toute la journée t'as des otaries qui se jette dedans, qui bouffent des poissons morts et tout ça ? Oh elle veut attraper des maladies elle. Sauf que... Ouais, y'a toujours des saufs ou des mais, quand elle se déshabille, disons que mon côté animal ressort, pas le coté otarie, mais le côté animal. "On dirait une otarie dans l'eau putain, c'est dommage j'ai pas de poisson à te balancer dessus pour te nourrir !" Mais j'me déshabille tout en parlant, pour finir en boxer et m'avancer prêt de l'eau. "Oh putain tu déconnes elle est gelé !" Non mais j'vais pas pouvoir rentrer dedans en fait, j'viens du Brésil, j'suis un mec du soleil merde. •
    ©junne.
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    Lien du postLun 16 Jan - 5:21
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    — abelobby

    D’ordinaire, j’aimais le fait de ne jamais me prendre la tête. La preuve, j’étais chez les Quincy pour qui j’étais, mais aussi parce que je n’imaginais pas ma vie autre part que chez les bisounours de l’université. Je suis comme ça, toujours à vouloir faire des câlins aux gens. Sauf ceux que je n’apprécie guère. Mais là encore, c’est compliqué à trouver ce genre de personnes. Abel, c’était… Comment dire. Mon petit zizi à moi. Ouais, je l’aimais bien le bougre, mais je n’avais jamais réellement osé lui dire, alors je faisais des allusions. Pas mal d’allusions. Mais sans suite, bien entendu. En fait, c’est le gars avec qui je coucherais une fois comme ça, pour tester, pour voir de nouveaux horizons, manger de l’avocat sans pour autant aimer ou retenter l’expérience. Bref, ce mec était un mystère que je voulais résoudre. Il m’attirait à ses heures perdues, par ses yeux perçants, puis ses nombreux tatouages. J’en avais aussi, mais c’était plus compliqué. Lui, il rendait tout si simple que ça en devenait troublant. Par sa faute, j’avais braquée une bijouterie. Autant dire qu’il fallait que le mec ait du charme pour me faire enfreindre la loi. J’avais même honte de moi de temps en temps. Puis je repensais à l’amusement infinie qui c’était produit ce soir-là et je ne culpabilise plus du tout. « Ah. Donc en fait t’es le gros voyeur dégueulasse qui se branle sur ses voisines insouciantes ? » Gros sourire de faux cul, j’aimais l’embêter, puis si vous n’aviez pas remarqué, je venais de faire une allusion salace. Bref, je n’étais pas douée, oui, et alors ? Purée de patates rouges. Peu de temps après, je me retrouvais dans l’eau de la piscine des otaries, et je nageais comme une gamine de douze ans. Autant dire que j’aimais particulièrement ça. Le froid, l’eau, la nuit qui bordait l’esprit des innocents. Tout était des plus beau pour une fois. Et pas un grain de pluie ne se propagerait aux alentours selon la météo. Le champ était libre. Complètement libre. Quand mon ami finissait par reprendre la parole, il n’y avait qu’une chose qui traversait mon esprit. Peureux. Je le sentais venir avec son bout d’orteil ayant à peine toucher l’eau qu’il me dirait qu’elle était glacée. Je le sentais venir, gros comme une montagne. « Le poisson c’est dégueulasse. Je suis un requin moi, me faut de la viande. » Allusion. Encore une fois, bref. Je le regardais se déshabiller, ne tournant absolument pas la tête pour ne pas perdre une minute de ce qui se passait devant moi. Quand son boxer finissait par être son seul et unique atout vestimentaire, je penchais la tête sur le côté, analysant la chose. La chochotte, le retour. Nageant jusqu’à lui, je sortais de l’eau pour le prendre dans mes bras. Le mouiller par l’occasion bien entendu, et lui dire. « Si j’avais su j’aurais appelé quelqu’un de moins frileux, et de plus courageux. Tu descends dans mon estime Galinha. » Une moue boudeuse, je finissais par reprendre un sourire avant de me laisser tomber dans l’eau. « Allez viens, elle est plus chaude une fois lancée à l’intérieur. » Vrai ou faux ? On le saurait bien assez tôt.


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    Lien du postLun 16 Jan - 13:12
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    Hobby&Abel
    • La folie était quelque chose d'assez étrange et pas encore vraiment compris par tout le monde. Certaines personnes utilisaient ce mot sans vraiment le connaître et l'exploiter jusqu'au bout. Il y avait fou et fou, c'est à dire, le fou qui va juste être heureux de vivre et qui va s'amuser à sauter sur un canapé ou sur un lit jusqu'au moment où il va chuter et se faire mal à la tête, ce qui provoquera chez lui une sensation étrange qui lui remettra les idées en places, c'est à ce moment-là qu'il se rendra compte qu'il doit arrêter ça. Ensuite, nous avons le fou, mais le vrai fou, celui atteint d'une maladie tel la schizophrénie ou bien la paranoïa ne s'en rendra pas compte, pour lui, le monde sera contre lui, et le fait de se cogner brutalement la tête dans un mur ne le fera point changer d'idée, il pensera toujours que le monde lui en veux, qu'on est après lui et que pour ça, il doit faire ce qu'il fait, c'est à dire, être fou... Personnellement, j'avais peur de finir par devenir fou, pas le fou heureux, le fou malheureux, celui qui pense que le monde est un complot et qu'on finira tous par se faire enculer. Jamais je ne peux être tranquille, jamais ma vie ne pourra être poser, paisible. A chaque fois, il faut qu'une merde vienne toquer à notre putain de porte blindé, et que tout nous pètes à la gueule. Je pense que je commence déjà a devenir fou par moment. Regarder, j'ai quand même organisé un braquage de bijouterie, pourquoi j'ai fait ça ? Aucune idée, mes vieux démons qui étaient venues me rendre visite surement... "C'est exactement ça, ça m'arrive même de prendre des photos des fois..." C'est faux, c'est totalement faux, mais je m'en moque, je suis le genre de mec qui raconte connerie sur connerie à longueur de journée. L'eau... L'eau devant nous était celle des otaries, et, sans aucune gêne, sans se poser aucune question, la jeune femme sauta dedans comme si de rien était, comme si l'eau était à une bonne température, comme si elle n'était pas froide. Mais putain, elle est gelé l'eau, même le gros gitan qui passaient son temps à transpirer à cause de sa putain de graisse de merde au fond de la classe, quand t'étais à l'école primaire, même cette grosse chiotte ne sauterait pas dedans. Mais non, elle, elle y va sans aucun problème, et je ne manque pas de lui dire lorsque j'ai juste trempé mon putain d'orteil. A la base j'suis un mec couillu, mais là, c'est tendu. "J'vais même pas répondre à tes attaques, j'vais juste te montrer que tu te trompes." Elle était sortie de l'eau et m'avait pris entre ces bras, son corps était mouillé, j'eu un petit frisson pour le coup, mais... C'est pas grave, disons que ce rapprochement rapide ne m'a pas déplu. Elle retourne à l'eau, sans aucun problème. Mais putain, comment elle fait ? Bon, si j'dois porter mes couilles, c'est le moment où jamais. "Ouais bah j'espère que t'es chaude et que t'es en train de la chauffer là... Putain mais qu'est-ce que tu me fais faire ?!" Et allez nique sa mère la grosse truie qui suce des queues pour payer ces clopes, je saute, moi aussi, et j'ai du avoir la gueule d'un mec vachement frustré quand mon corps a heurté l'eau. Putain elle est froide. Putain de merde. "AH mais elle est chaude rien du tout là !" Guelais-je en lui balançant de l'eau dessus. •
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    Lien du postDim 5 Fév - 5:30
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    — abelobby

    L’eau était fraîche. Incroyablement fraîche. Mais je m’en souciais peu. Mes lèvres pouvaient devenir bleu que je n’en sortais pas le moins du monde. Je plongeais, une deux puis trois fois la tête sous l’eau afin de la sentir s’écouler contre mes joues. C’était si doux et si simple qu’on en oubliait presque trop souvent son pouvoir assainissant. Abel était avec moi, et j’adorais mon ami, surtout quand il prenait part aux réflexions que je lui faisais à la rigolade et qu’il y répondait contre son gré malheureusement. Son orteil touchait à peine l’eau que je le voyais trembler pratiquement, ce qui faisait sortir un petit rire d’entre mes lèvres. Je le taquinais alors aussi sur cette action, et il disait qu’il me prouvait mon malentendu, que j’étais en tort. J’avais hâte de le voir s’introduire dans l’eau, juste pour mieux pouvoir couler sa tête sous mes petites mains frêles. Alors j’étais sortie, et je l’avais pris dans mes bras, sinon ça prendrait trop de temps, sinon nous serions toujours là demain matin et la police nous mettrait en cellule. Il fallait bien le mouiller pour qu’il prenne la température de l’eau. Puis il fallait bien lui donner envie de sauter à son tour. Je retournais dans ma seconde maison, l’eau, tandis que je le laissais au bord sans jamais réellement le quitter des yeux. L’action était trop belle. Et il me faisait tellement rire. Lorsqu’il disait que je devais être chaude, je roulais des yeux, un rictus au coin des lèvres. Il était tellement prévisible ce petit bouchon que ça en serait presque drôle. J’ai bien dit presque. Il finit par me rejoindre, et quand sa tête faisait de nouveau surface je ne pouvais m’empêcher de rigoler, le laissant m’atteindre avec l’eau qu’il envoyait dans ma direction. C’était à mourir de rire, et j’aurais tellement aimé avoir enregistré ce moment. Il était incroyable. « Pas de ma faute, fallait bien te faire croire qu’elle l’était pour que tu te décides. » Ne pouvant cesser de rire, je me calmais peu à peu avant d’aller sous l’eau pour me rapprocher de lui et l’enlacer par derrière. Passant mes bras sur ses épaules pour que mes mains se rejoignent, et mes jambes autour de sa taille. « Allez grand rustre, ne m’en veux pas pour ça. » Je lui faisais de grands yeux, un jolie sourire, et terminais par déposer un petit bisou sur sa joue. Enfin, juste avant de lui mettre de l’eau dans le visage comme vengeance et de m’éloigner par la même occasion. Je roulais des yeux en repensant à l’une de ses précédentes questions. Que lui faisais-je faire. Tout et n’importe quoi. Complètement. « Tu m’attrapes ? » Autrement dit, essais de m’attraper en sachant que j’ai vécu en Australie et que je nageais tous les jours après les cours. Essais seulement de compétitionner avec moi et on verra si je te laisserais tranquille la prochaine fois qu’on se verra. « Après tout, je te fais faire ce que je veux, non ? » Un sourire de vainqueur pour une tête de vainqueur. J’étais un monstre, littéralement.

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