J'avais dit à Lilah de ne pas paniquer mais en réalité je paniquais aussi. Elle était dans une sale situation et en plus elle réfléchissait complètement à l'envers. Je ne pouvais pas la laisser comme ça sans rien faire alors j'avais décidé de débouler chez elle histoire de lui faire comprendre l'erreur qu'elle était en train de faire. Ça allait sûrement la torturer encore davantage, elle allait sans doute me haïr de venir chez elle et de lui dire ce genre de trucs mais je ne pouvais simplement pas la laisser foutre sa vie en l'air comme ça. Quand tu te fais agresser par un enculer (ou même par un mec normal je suis sûr que ça peut arriver) tu portes plainte, c'est un viol et ça ne porte pas un autre nom, donc c'est puni par la loi et le mec ne doit pas sans tirer comme ça. Surtout que là elle était enceinte donc c'était d'autant plus grave et pour rien au monde elle ne devait garder ce petit. On a la chance de pouvoir vivre dans un pays où l'avortement est autorisé alors dans ce genre de situation il ne faut clairement pas se poser la question 100 ans. Je me retrouvais donc devant la porte de l'immeuble et j'essayais tant bien que mal de garder mon clame, mon but n'était pas de l'agresser ou de la stresser encore plus, mais juste de lui faire ouvrir les yeux sur la situation. J'arrivais devant l'immeuble au moment où quelqu'un en sortait je n'avais donc même pas besoin de sonner en bas, je traçais en direction de l'ascenseur et je montais à son étage. Une fois devant la porte je prenais une grande respiration et je sonnais.

Le son de la télévision résonnant dans l'appartement vide, fait office de bruit de fond depuis le début de la journée ; je regard d'un œil discret l'écran plat, une série à l'eau de rose... ou un film, je ne sais même pas, je lève légèrement les yeux au ciel en voyant l'actrice pleurer à chaudes larmes, de manière trop théâtrale pour que l'on prenne sa peine pour réel. Je pousse un soupir, redéposant mon regard sur l'écran de ma tablette, jonglant entre les derniers clichés photos que j'ai pris, et les sites d'informations médicales, me mordillant la lèvre dès que je tombe sur une nouvelle information concernant la grossesse, ou l’avortement. Je ne sais pas du tout comment gérer cette nouvelle, que je garde pour moi depuis que je l'ai apprise. Mon week-end en Égypte, m'a permis de me rapprocher un pue plus de ma religion, à laquelle je m'étais éloigné mais… je n'ai pas eu le courage de l'apprendre à ma famille, de peur qu'il me rejette et me renie, mais garder le secret devient compliqué. Mais en avoir parlé à Milo… je ne sais pas si c'était une bonne idée, surtout lorsqu'il parle de porter plainte contre Darwin. Je ne pense pas que ce soit la meilleure des solutions en soi cela a eu le loisir de faire apparaître un sourire sur mes lèvres, et ce dernier s’agrandit lorsque je l'entends sonner. Posant la tablette sur la table basse, je me dirige jusqu'à la porte que j'ouvre sur le beau visage de Milo. « Salut… t'a encore des envies de meurtre ? » demandai-je en me mordillant la lèvre inférieure avant de m'écarter pour le laisser rentrer et fermer la porte derrière lui. Lorsque le clic de la porte se fait entendre, je me tourne vers Milo, lui prenant la main et avançant avec lui en direction de la cuisine, me rattachant à ce lien, à l'union de nos mains pour ne pas me sentir seul dans cette galère... « tu veux boire ou manger quelque chose ? Je meurs de faim moi... »

Khalilah ouvrit alors la porte, toujours aussi belle. « Maintenant que je vois ta tronche ça va mieux, mais j'ai quand même un peu la haine.. » J'entrais alors dans son appartement et me laisser guider jusqu'à la cuisine. Je ne savais pas trop quoi dire ou quoi faire, c'était vraiment délicat comme situation et je n'étais pas vraiment bien placé pour lui dire quoi faire. J'avais été mis dans cette histoire sans vraiment le vouloir et maintenant je me sentais vraiment concerné par ce qui se passait. Et toute cette histoire me tenait beaucoup trop à cœur un peu comme si j'étais responsable de ça ou que j'avais comme devoir d'arranger les choses. « Non merci je veux rien, mais ne te prive pas mange ! » J'étais trop contrarier par tout ça et du coup je n'avais plus vraiment d'appétit ces derniers jours, toute cette histoire m'angoissait il fallait que je lui fasse comprendre qu'elle devait absolument avorter mais en même temps ce n'était pas vraiment à moi de faire ça. « Tu vas bien ? » Ma question était sans doute stupide vu la situation, mais à vrai dire je ne savais pas vraiment comment aborder le sujet. J'étais souvent assez maladroit avec les sujets sensibles, alors pour une fois je prenais des pincettes pour ne pas lui faire de mal.

Je lève les yeux de mon Pc d'ordinateur lorsque j'entends les coups frappés à la porte. Automatique un sourire s'affiche sur mes lèvres sachant qui se trouve derrière la porte. Milo. Je me lève rapidement redéposant mon Pc sur la table basse , passant une main dans mes cheveux avant de venir entre ouvrir la porte sur le visage du beau Dunster. Je laisse un petit rire s'échapper de mes fines lèvres avant d'ouvrir un pue plus grand la porte pour le laisser rentrer. « Ce n'est pas à toi d'avoir la haine p'tit loup. » dis-je en haussant les épaules, refermant la porte . J'ai entraîné Milo dans cette histoire en me confiant à lui, mais ce n'était pas mon intention, je ne tiens pas à ce qu'il prenne part à cette dernière en ayant « la haine » « Au fond … j'ai du mal à t'imaginer méchant... tu es plus un petit agneau, qu'un loup ». dis-je avec un clin d'oeil à son intention. Milo c'est un peu … je ne sais pas comment le qualifier un confident, une personne avec qui je me sente en confiance, en sécurité, qui réussit à me redonner le sourire rien que par sa présence . C'est un peu mon tout, tout simplement. «Je l'entraîne à ma suite dans la cuisine ouverte, lâchant sa main pour ouvrir mon frigo, haussant légèrement un sourcil lorsqu'il m'affirme ne pas avoir faim. « Tu es sûr . J'ai fait une spécialité égyptienne ! » dis-je, ma bouche formant une légère moue tandis que je sors la pâtisserie préparée tôt ce matin, déposant l'assiette sur la table. « c'est des menenas, c'est aux amendes et aux dattes » dis-je en attrapant une et en poussant l'assiette vers Milo « Tu vas pas faire un affront à la cuisine arabe. » dis-je avec un clin d'oeil, avant de commencer à manger le mien . Cette pâtisserie me rappelant mon pays, ma famille … tout ce que je risque de perdre à cause de ce bébé. Je relève les yeux vers Milo, haussant légèrement les épaules à sa question. « physiquement, à part les nausées, ça va. Moralement c'est un peu plus dur tu sais . Ce n'est pas une décision facile à prendre et… je suis plus ou moins seule au final. » dis-je en levant légèrement les yeux au ciel. Même si Darwin m'affirme vouloir prendre ses responsabilités si je souhait le garder, j'ai du mal à y croire, à croire que lui et moi, nous pourrions vivre sous le même toit pour élever cette enfant … et je n'en ai pas spécialement l'envie non plus. « Mais toi, comment ça va ? Vous avez gardé le même président à la Dunster ? » dis-je ne voulant pas passer ce moment à parler de ce qui se trame dans ma tête et ce qu'il y a dans mon ventre, j'aimerais pouvoir l'oublier quelques minutes.

J'haussais les épaules en la suivant jusqu'à la cuisine. Non ce n'était pas à moi d'avoir la haine mais je l'avais quand même, toute cette histoire me tracassait. Je m'installais alors dans la cuisine, je n'avais vraiment pas faim mais bon je ne pouvais pas résister à ce joli minois qui me suppliait de prendre une de ces pâtisserie.« Non je vais pas faire un affront à tes talents de pâtissière ! » J'en attrapais un dans lequel je croquais.« Mmh c'est cro bon ! » J'en avais plein l'a bouche mais c'était quand même vraiment bon, même quand on n'avait pas faim.« Perso je trouve que la décision est évidente, même si c'est pas à moi de la prendre... mais ça me parait aberrant que tu hésites enfaîte .. » Je ne voulais pas la vexer ou quoi mais quand même c'était dingue son histoire. Comment elle pouvait douter et se poser des questions comme ça, c'était évident qu'elle ne pouvait pas garder ce bébé. Y'avait des femmes qui c'étaient battu dans notre pays pour que les femmes puissent avoir le droit d'avorter. Surtout après un viol c'était complètement aberrant pour moi qu'elle songe à le garder, à part lui ruiner la vie et ces études c'est tout ce que ça allait lui apporter. Elle changeait de sujet rapidement, me laissant comprendre qu'elle ne voulait pas en parler.« T'es pas toute seule je sis là moi .. » Je croquais à nouveau dans la pâtisserie. « Ouais moi ça va. Oui Paris fait un super boulot alors y'a pas de raison ! » Je lui souris légèrement même si j'étais pas ravis de changer de sujet j'étais quand même venu ici pour le soutenir dans cette épreuve et pour en parler.

« Pour faire ce genre de pâtisserie il faut du talent ! » Ajoutais-je la bouche encore plaine. Je finis par avaler cette petite merveille en tirant à mon tour un tabouret pour m'y installer. Je lui souris à nouveau : « Merci j'ai hâte de gouter un nouveau truc ! » J'étais toujours partant quand il s'agissait de manger de toute façon. J'étais un bon vivant simplement. Je l'écoutais se justifier tant bien que mal même si pour moi l'avortement apparaissait comme une évidence dans sa situation. « Tu sais que tu peux avorter sans que personne ne le sache, de façon anonyme ... Tu peux pas te permettre de foutre ta vie et tes études en l'air comme ça ... » Je fronçais légèrement les sourcilles, je n'étais pas bien placé pour lui dire ce genre de trucs mais bon je ne voulais pas la voir faire une connerie supplémentaire. « Et c'est pas une question de choisir qui vit ou qui meurt, puisque c'est même pas encore vivant... » Ouais peut-être que je passais pour un monstre en disant ça mais après tout c'était la réalité. Combien de femmes rêveraient d'avoir le droit à l'avortement dans leurs pays ? Combien se sont faites violer et ont été obligées d'assumer le bébé ? J'en ai aucunes idées, mais surement beaucoup. Et même pour le gamin ce n'est pas une vie : enfant pas désiré, issue d'une agression sexuelle ; super comme début dans la vie. Enfin bon j'essayais de rester calme et de ne pas lui dire tout ce qui me passait par la tête, sinon j'allais la choquer. « Mais non t'es pas inutile, dis pas des choses comme ça ...» Je passais ma main contre sa joue doucement la fixant droit dans les yeux. Je ne supportais pas l'entendre dire des choses négatives comme ça, elle était quelqu'un de formidable et il était temps qu'elle s'en rende compte. Je pouffais légèrement de rire et je rougissais un peu en entendant ces derniers mots. « Je ne t'aurais pas forcé et je me serais protégé moi !» Lâchais-je sans vraiment réfléchir. J'écarquillais alors les yeux me rendant compte de ma connerie et je me rattrapais alors comme je pouvais : « Enfin non désolé c'est pas ce que je voulais dire, ça aurait été différent si ça avait été moi ...» J'étais le dernier des abrutis et je manquais cruellement de tact.

Je coupe un morceau de mon gâteau, n'apportant qu'un petit morceau à mes lèvres, le mâchant avec un petit sourire aux lèvres en entendant le jeune homme parler la bouche pleine. Je baisse les yeux, secouant légèrement la tête avant de reprendre un bout. « Il suffit juste de lire une recette tu sais » dis-je avec un petit sourire aux lèvres, disant simplement ce qui semble être la vérité. Être cuisinier, dans le fond, ce n'est pas un métier compliqué selon moi, la seule difficulté est de trouver le bon équilibre entre les saveurs, et les assaisonnements . « Tu pourrais les faire avec moi la prochaine fois si tu veux. » dis-je en haussant les épaules, n'étant jamais contre un peu de compagnie, ce pour quoi j'ai notamment pris un colocataire mais ce dernier n'est pas vraiment là en journée. Je relève finalement mon regard vers lui, me mordant légèrement la lèvre en lui expliquant mon propre ressenti sur cette grossesse. Je ne sais pas ce que je veux faire de « ça » au fond. Mais l'avortement ne me semble pas la meilleure de choses. Si dans ce pays s'est permis, en Égypte ce n'est pas le cas, je n'ai pas été élevé dans l'optique d'être capable de tuer un être humain, même si ce dernier n'est pas encore né. « Je sais, je n'ai pas envie de tout foutre en l'air non plus … mais je ne veux pas décevoir ma famille. » dis-je en haussant les épaules. C'est bien une chose que je suis certaine, mais que je le garde ou non, je la décevrai je crois. « Tu as peut-être raison ... je n'en sais rien… mais je choisis tout de même s'il vivra ou non. » dis-je en tournant mon regard vers lui, têtu jusqu’au bout je n'y peux rien, j'ai cette idée en tête, que j'empêche un être de vivre si j'avorte..C'est peut-être stupide oui, mais je n'y peux rien,. Mais d'un autre côté… je ne me vois absolument pas mère pour le moment, en effet mes études sont très importantes pour moi, tout comme le fait d'avoir une carrière par la suite . Il est déjà dur pour une femme de poursuivre une carrière professionnelle dans un pays où les droits de la femme sont peu présents, alors si on ajoute un enfant hors mariage au schéma. Je passe une main dans mes cheveux, les rejetant en arrière. Je ne vois pas de solutions, du moins aucune où il n'y est pas d'inconvénient . Je relève les yeux vers Mio, lorsque sa main vient doucement caresser ma joue. Ce geste de tendresse je n'y suis pas habitué, et me fais légèrement rougir, tandis que je lui adresse un petit sourire « avec toi si… regardes c'est toujours toi qui me viens en aide, et moi… je ne fais rien pour toi. » dis-je en me mordant légèrement la lèvre. Milo est un mec en or qui mérite d'être reconnu comme tel, mais je ne sais pas quoi faire pour cela. « Qu'est-ce que je peux faire pour te faire plaisir ? » demandai-je finalement, ne sachant pas ce qui lui plairait. N'importe quoi . Le resto une montre, une sortie ? Je laisse échapper un petit rire en le voyant essayer de se reprendre, secouant légèrement la tête. « c'était idiot de ma part de dire ça aussi. » dis-je en levant les yeux au ciel , un petit sourire aux lèvres malgré tout. « j'espère bien que tu m'aurais pas forcé... après pour ce qui est de la protection … je ne suis pas en reste non plus… » dis-je doucement, ne prenant pas de moyen contraceptif… si ça avait été le cas, rien de tout ça ne serait arrivé. « si ça avait été avec toi… je l'aurai gravé dans ma mémoire. » dis-je avec un sourire craquant aux lèvres. Milo me plaît je le cache pas … et je suis sûr que ça aurait été mémorable … pas comme avec l'autre Eliot dont je n'ai aucun souvenir.

J'étais plutôt content de la proposition, j'allais apprendre à faire des gâteaux égyptiens et ça c'était quand même plutôt classe.  « En les faisant avec moi tu verras qu'on peux rater un gâteau même avec la recette sous les yeux ! » Je n'étais pas super doué en pâtisserie et même s'il suffisait de suivre une recette, ce n'était pas forcément facile. Ce que j'avais dit avait l'air de la faire réfléchir et pour moi c'était plutôt bon signe, avec un peu de chance elle finirait par prendre la bonne décision.  « Tu décevras pas ta famille puisqu'ils ne seront jamais au courant. » Parfois il vaux mieux garder certaines choses secrètes pour le bien des autres, et si elle avortait sa famille ne serait sans doute jamais au courant donc ça ne pourrait pas les décevoir. Évidemment ça paraissait tout très simple dans ma tête mais pour Khali ce n'était pas une décision très simple.  « Absolument rien, tu n'as rien à faire, passer du temps avec toi ça me fait plaisir ! » Un sourire sincère s'installait sur mon visage, je ne voulais rien en échange. « Si je te viens en aide et que je suis là pour toi c'est simplement parce que je tiens à toi. Je sais que si jamais il m'arrive quelque chose tu seras là pour moi aussi. »  C'est le principe même de l'amitié après tout, être là les uns pour les autres.  « Prend rendez-vous chez le gynéco ou le médecin et fait toi prescrire une pilule c'est pas trop compliqué ! » Enfaîte j'en avais aucune idée si c'était compliqué ou non, mais à première vue ça paraissait assez simple. Je commençais à rougir à mon tour lorsqu'elle me dit que si ça avait été moi elle l'aurais gravé dans sa mémoire. C'était toujours comme ça avec Khalilah, on se cherchait, on se draguait, on se plaisait et franchement fallait pas avoir bac +10 pour le voir. Je suis toujours assez gêné et mal à l'aise dans ce genre de moment, surtout quand je commence à rougir.  « T'aurais pas eu le choix enfaîte ! Tu t'en serais forcément rappelée toute ta vie tellement ça aurait été le meilleur moment de ton existante ! » Voilà le genre de connerie que je sors quand je suis gêné, on applaudi bien fort ! C'est vraiment classe de balancer ça au milieu d'une discussion comme ça, mais je ne pouvais pas faire autrement, je deviens toujours con quand une fille me plait surtout si elle me lance ce genre de sourire.

Mes yeux se lèvent légèrement au plafond, tandis qu'un sourire vient éclaire mon visage face aux dires de Milo, et malgré cela, j'ai beaucoup de mal à le croire. « ce sont des gâteaux faciles, je ne te demanderai pas non plus une pièce montée. » dis-je avec un sourire aux lèvres. D'ailleurs je ne pense pas que je serai capable moi-même d'en faire une, c'est tout de même une certaine minutie, une patience pour poser chaque chou l'un sur l'autre, de manière régulière… Mais le gâteau égyptien, ce n'est pas grand-chose, un peu de farine, des œufs du sucre et tout le tour est joué. Et je compte bien faire de Milo un professionnel … enfin on commencera par un bon élève, car la recette se trouve dans ma tête, l'apprentissage sera de rigueur. Je grimace légèrement à ce qu'il dit, ça ne me plaît pas de mentir à ma famille, de ne pas leur dire la vérité sur cette grossesse. Ce sont les personnes auxquelles je suis le plus proche, je ne cache rien à mon frère par exemple, il s'en rendrait compte si je lui ment. « Mais je ne suis pas sûr de vouloir avorter… si je le fais, je le regretterais toute ma vie d'avoir empêché un être de vivre. » dis-je en me mordillant la lèvre inférieure . Je porte ce bébé, qui n'ait peut-être qu'un fœtus pour le moment mais qui deviendra vite un vrai bébé, dans quelques mois. Cela peut paraître idiot je sais mais je ne tiens pas à avoir ça sur la conscience … même plus tard lorsque j'aurai des enfants que j'aurai vraiment désirés, avec certainement mon mari... je ne veux pas les regarder en me disant "il y aurait pu en avoir un autre à leurs côtés". Je rougis légèrement lorsqu'il me dit que je n'ai rien à faire pour lui… peut-être que j'ai paru acheter son amitié à l'instant, je ne suis pas très douée avec les « relations humaines » qu'elle soit amoureuse ou amicale.« Oui bien sûr, si tu as besoin de quoi que ce soit un jour, de compagnie de parler ou quoi, tu peux compter sur moi-même à 3h du matin pour enterrer un corps… mais bon j'aimerai mieux éviter que tu tue quelqu'un » dis-je avec un petit sourire passant une main dans mes cheveux avant de prendre le dernier morceau de mon gâteau. « Non ce n'est pas bien compliqué mais… mes parents ont encore accès à mon dossier médical en Égypte. Il connaît le médecin qui m'est ici alors... j'ai eu peur qu'il leur dise. Je ne suis pas censé avoir de relation sexuelle avant le mariage. » dis-je en soupirant. Il y a personne des choses dans ma religion que je ne comprends pas forcément. Le fait d'être pur pour le mariage devrait être un choix et non une obligation. « Ah oui ? Tu as l'air beaucoup plus sûr de toi pour ça que pour les gâteaux. » dis-je avec un petit sourire, même si, je suis pas vraiment très expérimenté en la matière, et j'imagine que ce n'est pas le cas de Milo, qui doit avoir eu de nombreuses petites-amies par le passé, peut-être même encore maintenant alors je ne vois pas pourquoi il s'intéresserait à une femme comme moi. Je tourne mon regard vers l'horloge avant de le reporter sur Milo et de me lever de mon tabouret « J'ai envie de sortir… on peut aller faire un tour. » dis-je avec un autre sourire en avançant pour prendre ma veste sur le portant de l'entrée.