Give some help to my dear friend… ▬ Mecky & Noah ▬

Il s'était passé tant de chose en si peu de temps. Je m'étais réveillée en sueur ce matin là, ma nuit avait été tourmentée par de nombreux cauchemars. Et même je me souvenais parfaitement d'Oksanna et qu'il s'agissait du plus beau jour de sa vie, je ne me sentais pas de me rendre en un lieu où je serai susceptible de croiser tout un tas de gens qui m'éveilleraient eu aussi tout un tas de souvenirs qui m'étaient encore étranger. Ce genre de flash était pesant à la longue. Entrevoir la  vie d'une autre, suffisamment pour en faire de cauchemar. Quel genre de vie menais-je donc ?
Seulement voilà, en choisissant de ne pas venir, j'ignorais encore à cet instant à quoi j'avais échappé, la culpabilité commença à me ronger. Nombre de mes amis avaient été blessé lors de la cérémonie. Que je me souvienne d'eux ou non ne changeait rien au fait que la nouvelle me brisa le coeur. Je m'étais bien entendu rendue à l'hôpital et l'ambiance qui y régnait avait elle aussi  fait émerger bien des souvenir à la surface. Ceux de l'attentat à la bombe qui avait eu lui à Harvard quelques années plus tôt. Parmi les blessés se trouvait Noah, le jeune homme était dans un état critique. Pendant longtemps on ne m'avait pas laissé aller en soin intensif, où seul la famille pouvait se rendre, cependant j'avais régulièrement pu demander des nouvelles à son cousin.
Après ce qui s'était à la Eliot après - pendant - la tempête, de nombreux résidents de cette fraternité c'était retrouvé sans logement. Et puisqu'il y avait de nombreuses chambre inoccupée à la Cabot, dont la mienne depuis que j'étais revenue du Chili. Autant dire qu'il était difficile pour moi de vivre dans une chambre entourée d'inconnue heureuse de me revoir. J'avais donc choisi de plier bagages chez Jay et son frère. Enfin... Jusqu'à ce qu'il déménage.
Noah aurait donc la chambre pour lui. Du moins c'était l'idée que je m'en étais faite avant d'avoir une toute autre idée en tête.

J'arrivais donc dans ce qui avait longtemps été ma chambre avec lui. Ouvrant la porte, je le laissais entrer avec un petit : Et voilà... Bienvenue chez moi. Peut-être connaissait-il même mieux cet endroit que moi ? J'hésitais quelque instant à lui poser la question. Tu étais déjà venu ? l'interrogeais-je.
Dire qu'il fut un temps j'aurais été gênée ou intimidée de poser ce genre de question ? Il faut croire que j'avais fini par en apprendre suffisamment sur moi pour savoir qu'il n'y avait pas de gêne à avoir. Tristement ou non, la gêne ne faisait pas parti de ce qui me caractérisait le mieux.
La pièce n'avait pas bougé d'un iota. Du moins je supposais, puisque je n'y était pas retournée depuis... Le spring break ? Ah si... J'étais passé prendre quelques vêtements deux mois plus tôt.
J'allais vers la fenêtre pour la fermer après avoir rouvert les volets. Un léger sourire gêné s'affichait sur mes lèvres. Comment tu te sens ?