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I LOVE HARVARD
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    CALAGE • Burn.
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    Lien du postSam 15 Oct 2016 - 11:54
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    Il fait putain de froid, tu grelottes, t'as le nez rouge et les doigts congelés que tu bouges difficilement. Là, face à cet eau déchaînée, assise sur un rocher avec ta clope entre tes fins doigts. Le regard plongé dans les vagues qui s'entrechoquent, le vent qui souffle et vient couper ta respiration, ce bruit sourd de l'eau cognant sur les rochers et toi. Toi vide, toi seule, juste toi depuis un moment. Tu sais plus à quoi te raccrocher, comment tu réussiras à survivre ici bas, dans un monde qui n'a jamais était le tient, dans un monde bien trop saccagé pour devenir le tient. Tu pensais que t'obtenir ce poste en présidence Mather t'aiderait à oublier, à t'accrocher à quelque chose pour n'plus penser à tout ça.. Mais t'y penses, putain t'y penses et ça te ronge, ça te dévore de l'intérieur, ça t'irrite et tu n'y peux absolument rien. Emmenant la clope à tes lèvres, tu tires une latte, inspirant une fine fumée que tu recraches dans les airs. Ta cigarette se consume rapidement avec le vent, tu te consume rapidement avec le temps. Ramenant tes genoux à ton buste et posant tes bras au-dessus pour y appuyer ton menton, tu penses, tu penses encore. Le jour où tu t'es laissé attirer par le chant des sirènes, t'appelant, hurlant ton prénom pour que tu les rejoignent dans cette eau profonde. Tu l'as fait, t'était prête à partir, à tout laisser derrière toi jusqu'à ce que Caïn te sorte. Jusqu'à ce qu'il te ramène sur la terre ferme, là où t'as jamais voulu être. Tu soupires, te levant en jetant ton mégot par-dessus ton épaule, enfonçant tes mains dans les poches tu t'approche de l'eau doucement. Tu la regarde. Silencieuse. Seul le bruit du vent vient faire siffler tes oreilles.. Et une ombre s'ajoute au tableau. Tu tournes la tête sur le côté dans la direction du dit inconnu. Tu plisses les yeux de stupéfaction, nan, tu rêves Sage, c'est pas lui.. Ça peut pas être lui. Nan, ça peut pas. Et tu le dévisage encore, déglutissant difficilement quand la réalité te frappe de plein fouet. Caleb. Le prénom du passé, le retour en arrière dont t'avais pas besoin, pas maintenant. Personne savait pour toi, personne. - C'quoi ça ? Le retour du grand fantôme ? Que tu lances en sa direction. Ton cœur bat La chamade, tout les putains de souvenirs te reviennent, tout ce que t'as pu vivre avec lui et son frère. Tout.




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    Lien du postSam 15 Oct 2016 - 15:28
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    — with @J. Sage Lewis

    « J’espère que t’apprécies ta nouvelle vie Cal! J’vais en prison à ta place et t’as le culot d’oublier de mentionner que t’as un frère jumeau. Good luck with that.

    ps ; t’as un lit en + j’espère. une visite s’impose, non?
    »

    Tu lis les mêmes mots depuis une dizaine de minutes, affalé sur ton sofa. Tu retournes la carte postale que tu as reçu aujourd’hui même et tu remarques l’image d’Italie qui n’avait pas attirée ton attention la première fois. Tu ne peux t’empêcher de soupirer et de réaliser beaucoup trop rapidement ce qui se passe. Ton passé revient cogner à ta porte d’une façon que tu n’avais jusqu’à maintenant pas appréhendé.

    ________________

    Tu marches depuis plus de trente minutes. Tu réalises aussi très bien que tu t’éloignes de plus en plus de chez toi et que ta marche du retour sera probablement pénible. Pourtant, ce soir, tu ne peux tout simplement pas rester enfermé entre les murs de ton appartement. Pour une rare fois, t’as l’impression que ta tête va exploser parce que t’as juste pas envie de croire à ce qui va possiblement se passer dans un futur proche ; mika qui va tout foutre en l’air en débarquant chez toi. T’essaies de chasser cette idée de ta tête en extirpant une bonne masse de fumée cancérigène de ta clope. Cela échoue péniblement, mais de toute façon, t’es presque rendu à la destination que t’as choisi à mi-chemin. Ton âme n’a présentement besoin que d’une seule chose ; fumer un joint en t’oubliant parmis les vagues qui se font entendre malgré la distance qui te sépare encore de l’eau. Tu aperçois au loin une petite silhouette qui semble avoir eu la même idée que toi ; combattre le froid pour un simple moment de solitude avec soi-même. Et bah pour la solitude, tu viens de merder royalement.

    Plus tu t’approches, plus t’as l’impression que tu devrais juste te retourner et continuer ton chemin ailleurs. Tu sais pas pourquoi, mais t’es prêt à parier que la donzelle à quelques mètres de toi passe probablement un quart d’heure encore plus chiant que le tient. C’est au moment où t’aperçois un visage assombri par la noirceur des environs, que tu te concentres éphémèrement sur les traits de son visage et vient à un constat direct ; tu te tiens face à Sage. Tes yeux clignent plusieurs fois d'affilée, comme s’ils ne sont pas sûrs de voir comme il faut. Le temps de remettre les pieds sur terre et de réaliser qu’tes pas en train de rêver, ta tête à juste eu le temps d’enregistrer le mot fantôme. « Sage… » dis-tu, n’étant pas trop sûr de comment tu réagis toi-même intérieurement. Mika. Et puis là, pour renchérir, Sage. Aujourd’hui est une putain de journée étrange.

    T’as déjà plus rien à dire. Tu peux juste pas te concentrer, t’es … perturbé. Pffft. Impossible. Toi, perturbé… Alright. Tu restes là, silencieux comme un con à fixer les vagues, avant de sortir une nouvelle clope de ton paquet. Tu tends le paquet à Sage, lui en offrant une, question de briser la glace. Ou peut-être juste parce que tu veux étirer le temps avant de devoir mettre ton cerveau à on.

    Tu te permets deux bouffées rapides avant de finalement mettre fin à ce silence awkward. « Allez, viens que j’te serre. » Tu ne lui laisses même pas l’opportunité de refuser que tu l’enlaces de tes bras. Tu t’étonnes toi-même, mais t’as l’impression qu’elle en a beaucoup plus besoin que toi. T’as jamais été le genre à démontrer volontairement de l’affection.

    « J’ai l’impression que si j’te demande comment tu vas, j’suis comme pas tombé sur la bonne soirée pour avoir une réponse positive. » Tu préfères automatiquement t’intéresser aux raisons du pourquoi elle est ici plutôt que l’inverse se produise et que t’aies pu vraiment d’issu pour t’échapper. Tu mets fin à l’étreinte avant de déposer ton regard dans le sien. « T'as carrément une gueule d’enterrement. » Là, t'as quand même raison. « Alors, tu m’annonces qui est mort? » T’as toujours été maladroit dans tes propos et les gens down sont un malaise automatique pour toi. Mais ça, Sage le sait déjà.


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    Lien du postSam 15 Oct 2016 - 16:28
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    Hallucinations. C'est c'que tu te dit, c'est c'que tu espères le temps d'un instant, tu pries pour que ça n'soit pas lui, que le joint que t'as fumé quelques minutes plus tôt te fait tourner la tête. "Sage". C'est foutue, c'est mort. Ton coeur se serre, ton ventre se noue et ta salive devient rapidement amer en entendant ton prénom résonner. Tu hoches lentement la tête dans cette soirée sombre, tes vieux démons te rattraperont toujours, encore une preuve ce soir. Tu passes ta langue sur l'email de tes dents nerveusement, t'es mitigé entre l'envie de fuir et celle de lui sauter dessus. Tu sais pas, tes pensées fusent et ne s'arrêtent pas de mettre ton cerveau en ébullition. En surchauffe. - Tu t'souviens encore d'mon prénom c'est cool.. Que tu dis dans un fin rire plein d'ironie. Ouais, il a prit son chemin, t'as prit le tient, et maintenant. Maintenant vous vous retrouvez là comme deux cons. Tes yeux se baissent vers le paquet de clope qu'il te tend, tu fais Pas La difficile alors t'en prends une sans rien dire. Et il s'avance vers toi, te prenant dans ses bras à ta grande surprise. Tu souris, gardant les mains levés quelques secondes avant de les poser sur son dos, enfouissant ton visage dans le creux de son cou en fermant les yeux. Bordel ce que ça pouvait t'faire du bien au fond d'le revoir. - Cal dans un élan d'affection ? J'ai vraiment dû t'manquer pour que t'en arrive jusque là ! Tu dis taquine en reculant, lui donnant un coup de coude amicale avant d'allumer ta clope. Tu te laisse tomber au sol, assise en indienne, tapotant la place à côté de toi pour lui dire de venir s'poser. Haussement d'épaule à sa question, c'était pas nouveau, c'pas comme si il m'avait connu épanouie, puant l'bonheur à plein nez. - Ta gueule n'est pas très loin d'la mienne t'sais. Tu pouffes un petit rire étouffé, il avait le teint sûrement aussi pale que le tient, une tête de zombie au même niveau que la tienne alors m'bon.. - À part mes parents ? Personne. Et toi ? T'as quel autre cadavre sur les bras ? Tu lui lance un regard provocateur, narquois en froissant la bouche.




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    Lien du postSam 15 Oct 2016 - 18:10
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    — with @J. Sage Lewis

    Comment oublier son prénom alors que l’ironie attaque ce dernier de plein fouet. Tu t’es toujours dit que de l’or, c’est de l’or. Une voiture, c’est une voiture. Mais Sage ; une sage, vous comprenez, la logique de la suite s’éteint ici. Tu n’as bien entendu, pas besoin de toute cette ironie pour te souvenir de son prénom, seulement tu contrôles pas toujours ce qui te passe dans la tête. À peine l’étreinte terminée, t’étouffes un rire moqueur face à ses propos. « Pour une fois j’me permets, t’as pas envie de profiter? » Tu prends une bouffée de ta clope et continue. « Mais bon, râleuse comme t’as toujours été, c’était prévisible! » Tu esquisses un grand sourire avant de te joindre assis, à ses côtés. Tu sens déjà l’atmosphère prendre une certaine aise, comme si le fait de ne plus être chacun de votre côté avec votre putain de tête venait de vous guérir d’une dizaine de pourcents. C’était probablement que dans ta tête justement, mais ça faisait un de ces biens fous. Tu regrettes le froid, oui. Mais certainement pas de la revoir après six interminables années.

    Tu l’entends rapidement notifier que ta gueule est très semblable à la sienne. Elle a raison, mais le problème c’est qu’t’as pas vraiment envie d’en parler. De toute façon, comment veux-tu lui expliquer que ton frère est un con qui vient de refaire surface. La même putain de journée que Sage réapparaît. Le genre d’événements que tu peux pas te permettre de croire que c'est un hasard.

    Ton cerveau retourne à la discussion centrale alors que tu hésites à refermer ta bouche avec ta main droite parce que t’as carrément la gueule sur l’asphalte. Ses parents sont morts. T’essaies de trouver les mots, mais t’es tellement pourri comme d’habitude que t’échappes un simple ; « Wow… » Tu veux compatir, tu veux ressentir quelque chose face à cette déclaration, mais tu ne sais juste pas comment t’y prendre. « C’est .. récent? »

    Tu peux pas t’empêcher d’essayer de comprendre ce qu’il s’est passé. Un accident de voiture, d’avion? C’est ce qui te sonne le plus crédible lorsque la mort de deux personnes t’es annoncé en même temps. Parce qu’on s’entend qu’on meurt pas d’un arrêt cardiaque à deux. T’es toujours aussi con par contre parce que ton cerveau peut pas s’empêcher de profiter de cet instant drama pour à nouveau détourner l’attention de toi-même. « Six ans, hein. » Tu dis, tout en soupirant longuement. « Et on trouve quand même une façon de se retrouver dans la même ville. » Tu te souviens de ce qui se cache dans ta poche de jeans et instantanément, tu réalise que c’est maintenant, qu’t’en ressens l’envie. « En l’honneur du bon vieux temps? » Tu dis, en même temps de brandir un joint devant ses yeux.


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    Lien du postDim 16 Oct 2016 - 23:45
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    La chaleur d'un corps aussi ravagé que le tient. Tu le sais, t'en as conscience, tu le connaît du bout des doigts, tu connais même jusqu'à ses vilains secrets à en donner les frissons. Un esprit malsain, pervers, manipulateur et sans aucune moralité, humanité, pourtant, là, dans ses bras tu trouves une place. Et tu te blottis contre lui, humant son parfum qui te rappelle amèrement tes anciennes années, qui te ramène à ton pays natal, ton Italie qui te manque tant au fond. T'as souvent eu envie d'y retourner, de reposer les pieds sur cette terre qui est tienne mais, les derniers moments que t'as pu passer là-bas te traumatisent, te tétanisent à ne plus pouvoir bouger. Tu fermes les yeux, ravalant ses pensées obscurs dont tu veux à tout prix te défaire en vain. Tu l'admire Caleb, tu l'envie de ne rien ressentir, d'arriver à laisser couler sang, mort, drame sur sa peau pâle. Tu veux son secret, tu rêves d'en finir avec tout ça. Et l'étreinte est coupé, la chaleur t'échappe pour qu'un vent glacial vienne te fouetter, te brûler la peau à ne plus la sentir. - T'sais bien que j'suis pas du genre tactile.. Ouais, nan, toi t'es sauvage, volage, tu déguerpis au moindre signe d'affection que tu n'contrôle pas. T'as peur de goûter à la chaire humaine, au plaisir sulfureux de l'interdit, du désir. Tu souris à sa remarque, il a pas tort, tu tires toujours la gueule, t'es jamais contente, pessimiste et bordel c'que t'es chiante. Tirant sur ta clope assise sur le sable froid et humide, tes mots sortent d'un naturel déconcertant de ta bouche. La réaction de Caleb, elle, en disait long. Un sourire décrispe tes lèvres en entendant sa question, tu sais bien au fond d'toi que ça ne lui fait absolument rien, ni chaud, ni froid. - Y'a quelques mois.. Inconsciemment tu serres les dents, ta mâchoire se crispe et tu tires encore une latte nerveusement. Tu tournes la tête vers lui en hochant longuement la tête. - Six ans.. Que tu répètes juste après lui. - Ça fait six ans que j'ai pas eu d'tes nouvelles après que tu t'sois barré comme un connard fini ! Tes mots ont un arrière goût de rancoeur, ton timbre de voix le fait ressentir et tu lui lance un regard noir. T'as pas digéré qu'il te lâche comme un traitre, qu'il t'abandonne à ton triste sort sans même un au revoir, un regard, un signe de main. - J'dis jamais non à un bon joint.. Sans attendre tu attrapes le roulé entre tes doigts, le secouant avant d'y mettre le feu. - Pourquoi t'es partit comme ça ? Sans rien dire ? Pourquoi t'as jamais appelé ? Tu demandes tout en sachant pertinemment que les réponses ne te serviront plus à grand chose à présent.




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    Lien du postLun 17 Oct 2016 - 6:14
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    — with @J. Sage Lewis

    Ouais, tous les deux, vous êtes du genre à fuir tout ce qui peut se montrer être bien pour vous.  Ta tête n’a jamais vraiment eu cette fonction qu’est l’empathie, alors tu te dis que t’es mieux de rester au loin de tout ce qui est physique, afin que personne ne ressente cette froideur qui t’habite. Les échanges d’affection, c’est pas pour toi. C’est pourquoi cette étreinte spontanée se montrait être une nouveauté. Autant t’avais aucune idée pourquoi tu l’avais fait, autant t’étais satisfait qu’elle semble partager le même “besoin”.

    Finalement, pour ses parents, tu réalises que tu peux pas faire mieux que d’enterrer le sujet. T’as pas envie d’en parler, ça semble pareil pour elle, alors tu choisis de faire route sur une discussion différente. Il ne faut que quelques secondes avant que les reproches te tombent en plein dans la gueule. Tu t’y attendais. Mais t’avais juste pas prévu que ce moment arriverait ce soir.  Ouais, t’es partie comme un connard, mais tu peux pas reculer et recommencer. T’as déjà foiré, c’est trop tard. Tu tends finalement le joint vers elle qu'elle s'empresse de prendre et d'allumer et soupire mentalement, comme si t’étais pas sûre si elle accepterait cette invitation de reconnecter avec le passé. Alors que tu t’apprêtes à lui dire qu’elle n’a pas changé face à ses habitudes à avoir de la misère à refuser un joint, t’entends  sa voix casser le silence qui aurait pu s'installer, parce que ça t’aurait vraiment pas dérangé. « Si tu t’attendais à mieux de ma part, c’est que visiblement, tu n’me connais pas. » Y’a cette froideur que tu détestes qui s'installe dans ta voix. Peut-être que t’es bipolaire en fait. Parce que putain, tu t’en veux pas, mais tu sais qu’c’est pas c’que t’aurais dû faire. Tu t’es étiqueté sociopathe, mais tu viens peut-être d’apprendre que c’est pas toujours noir ou blanc. Y’a le gris aussi, t’sais. Et si  le gris tu le vis en sachant qu’t’aurais au moins pu partir différemment, c’est qu’à quelque part, tu penses, donc tu ressens aussi. T’es peut-être pas autant feelingproof que tu l’penses.

    Tu tires ton joint pour une troisième fois, cette puff là est plus que nécessaire.  Plus tu penses, plus ta tête commence à déconner et tu peux pas t’empêcher de parler.  « Mika m’a écrit aujourd’hui. Ça fait six ans qu’j’ai pas eu de nouvelles de lui. » Ton frère. Ce putain de salaud qui allait foutre ta vie en l’air prochainement. « J’te dis pas ça parce que j’ai besoin d’en parler. » Tu prends une pause et puis finit par renchérir. « Mais je réalise qu’après ce soir j’devrai probablement faire la même chose que j’ai fait y’a six ans. » T’y crois pas, tu vas lui dire la vérité, mais c’est au moins ce que tu lui dois si tu comptes disparaître comme un enfoiré encore une fois. « Le pire c’est que j’comprends pas comment t’as fait pour jamais t’en rendre compte. Tu sais, si t’aurais réalisé que Mika était dingue de toi dans le temps, j’serais pas parti. Mais putain, pendant qu'il faisait de la tôle, là où j'aurais dû être aussi, j'me réveillais tous les jours dans la même place que toi. Il avait plus rien et j’avais c’qu’il avait toujours désiré, tu comprends? » Tu mets pas ça sur la faute de Mika. Tu sais qu’au fond, c’est la tienne à cent pourcents. Mais t’as toujours été impulsif, et cette journée là, quand t’as décidé de laisser Sage et toute ton histoire derrière toi, tu sentais ta tête se briser en un million de morceaux. T’as eu peur, t’assumes. T’as été lâche aussi. Mais tu peux rien y faire, parce qu’aujourd’hui t’es assis au bord de l’eau, frigorifié comme un con, et tu t’expliques même si tu sais qu’ça y changera probablement pas grand chose. « Si j'dégageais pas j'allais en tôle. » Ouais, c'est un fait. « J'imagine que la jalousie peut faire bien des choses. » Tu dis ça comme si tu venais de te transformer en grand philosophe, avant de reprendre un ton qui menait vers la fin de l'explication. « J'ai fais un pacte avec Mika. Si je coupais tous les contacts avec toi, il prenait le blâme au complet pour moi et lui. Quand tu y penses, il semble pas tant vainceur, mais savoir que mes mains n'étaient pas sur toi était suffisant pour lui. » Tes mains n'ont jamais approché Sage durant votre temps en Italie. Mais ça, ton frère ne l'avait jamais compris, cru. Ce connard était probablement autant disjoncté que toi et t'en avais eu la preuve ce jour-là.  Tu te souviens de cette lettre qu'un de ses amis t'avais remis. Probablement l'un des seuls qui le visitaient en tôle. En bref, il te demandait de ne plus approcher Sage. Après presqu'un an de tôle, il t'avait retrouvé. T'étais sûre que de te planquer chez Sage était une idée brillante, parce qu'il n'avait aucune idée d'où elle habitait, ayant fais tes mille et un coups avec eux, chez toi. Tu réalises que t'es partie dans un monologue et c'est là que tu sors de ta bulle. T'étouffes un léger rire, probablement inconfortable parce que c'qui vient de se passer, c'est vraiment pas toi. « C'est une vraie merde ce mec. Mais un mystère en même temps. Il m'aurait dénoncé et tout était réglé pour les peurs absurdes qu'il avait. Et pourtant, il m'a laissé une chance d'avoir une vie nettement plus normale. »



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    Lien du postSam 22 Oct 2016 - 14:03
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    Le passé reste au passé. C'est c'que tu t'dis, que t'essaye de croire durant des années, mais ton passé à toi revient toujours au galop. Again and again comme si il n'avait pas l'intention de te laisser filer comme ça, un moyen de te torturer pour toutes les erreurs que t'as faites, pour le crime que t'as commis avant de te barrer, enterrant la chaire de ta chaire dans un incendie volontaire que t'as provoqué. Pathetique n'est ce pas ? Ouais. C'est toi, toi misérable personne que tu es, que tu sais être. La conversation écourtée, t'as pas envie d'en reparler, pas envie de t'exprimer sur le sujet, pourtant avec Caleb c'est plus facile, il a cette noirceur dans son esprit qui rend tes actes moins douloureux. C'est égoïste, c'est moche, c'est laid, mais c'est c'que tu ressens quand tu le regarde. P'têtre que c'est ça dont t'avais besoin à l'époque, de te sentir rassurer pour la connerie que t'as faite, pour la connerie qui te hante, que t'avais besoin d'être rassuré en posant tes yeux sur Caleb. Il n'était pas là. Il était partit, simplement partit sans rien laisser derrière lui, sans aucun moyen de le retrouver et tu l'blâmais pour ça. Tu lui en voulait au fond d'toi de n'pas être resté. Tu hausses les épaules à sa remarque. Probablement ouais.. Probablement que tu l'connaissait pas, ou Alors que si, tu l'connaissait mais que t'espérais bêtement qu'avec toi ce soit différent qu'avec tous les autres. Qu'avec toi il arrive à ressentir un mince sentiment, un mince regret mais visiblement non. Tu acceptes son joint et le porte à tes lèvres, tirant quelques taffes avant de le lui rendre. Le prénom de Mika sort de sa bouche, tu te raidis inconsciemment en tournant la tête vers lui, il t'manque Mika.. Tu t'en veux d'pas être allé le voir pendant tout c'temps au fond d'ce trou à rat, t'essaye de te rappeler de son visage, des petits détails mais tout devient pratiquement flou. - Tu veux t'barrer à nouveau ?! Tu demandes plus agressive en écoutant à peine la fin d'sa phrase. Et la suite de son récit te démembres d'un coup sec, tu sens ton rythme cardiaque ralentir, devenir lourd, un affaissement sur ta poitrine. - Quoi ?.. Que tu dis bêtement sans rien comprendre. C'était quoi ces conneries ? C'était quoi cette histoire avec Mika ? Pourquoi j'avais rien vu ? Tes yeux s'écarquillent, tu le dévisage, ton regard tombe sur ses lèvres qui remuent sans s'arrêter en faisant exploser ton cerveau de c'tas d'information. Mika ? C'était pas possible.. - Il.. Perdue. Tu n'arrive même pas à faire une phrase complète, tu n'arrive pas à trouver les mots après cette révélation. Et là le remord te bouffe, tu l'sens prendre place dans ton esprit, tu t'dis que tout est de ta faute, qu'il est enfermé à cause de toi, pour toi.. Tu veux pas, nan, tu peux pas l'accepter. - Dit moi qu'il a pas fait ça pour.. moi ? Et ton coeur se déchire, il n'en reste que des lambeaux, t'aurais préféré ne rien savoir de tout ça. Tu t'dégoûte, tout ce qui lui arrive c'était de ta faute, entièrement à cause d'toi et bordel c'était dur ! C'était insoutenable cette idée là, tu l'imagine enfermé entre quatre murs, seul, complètement seul. - Il avait pas l'droit d'me faire ça !! Tu hausses le ton, révolté, la rage dans tes poings, nan, il avait pas l'droit.. - Et toi t'as accepté Caleb ?! Comment t'as pu accepter ça ?! Tu recules, le fusillant du regard, grimaçant, le dégoût dessiné sur ton visage pâle. - Vous avez pris cette décision dans mon dos ! Sans rien m'dire, t'es partit sans rien m'dire, t'as laissé ton frère s'faire enfermer à ta place pour des conneries.. Et l'pire c'est que tu sais que c'est des conneries, que toi et moi y'a jamais rien eu ! Tu l'as quand même laissé faire sans rien dire.. Tu réalises, une énième chute douloureuse. Te relevant, debout face à lui t'as juste envie de lui foutre une droite, de le frapper jusqu'au sang Mais tu restes planté là. Silencieuse. - Ferme là ! Tu devrais lui dire merci d'être aussi con pour t'avoir laissé une chance de vivre ta vie. Tu secoues la tête de gauche à droite, le dénigrant du regard sans savoir quoi dire de plus.





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    Lien du postSam 22 Oct 2016 - 22:57
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    T’as toujours considéré que de ramener le passé au présent est l’une des pires conneries que l’humain peut s’infliger.  Mais voilà que tu laisses tes paroles se coincer dans cette toile inévitable qu’est le passé, dégoisant une vérité que tu croyais avoir enterrée à tout jamais. D’un débit naturel, tu déballes en grandes lignes la raison de ton départ ; Mika. T’aurais voulu lui offrir une vérité moins dérangeante, quelque chose qui ne lui ferait ni chaud, ni froid, mais pour une fois, tu lui devais au moins un soupçon d’honnêteté. Tu finis par réaliser que t’aurais probablement dû te taire et ne jamais laisser tes jambes te guider jusqu’ici. On te fais la gueule quand tu mens ; on te fait autant la gueule quand t’es honnête. T’écoutes son monologue parce que t’es placé dans la même situation que tu l’a mise deux secondes plus tôt ; tu sais pas trop quoi dire. Tu réalises que tu t’es laissé aller un peu trop, remarquant qu'tu viens peut-être de tuer toute possibilité de réconciliation. De toute façon, tu vas repartir. Tu le sais, t'es obligé en fait. « J’te dis tout ça parce que j’crois que tu vas devoir affronter Mika beaucoup plus prochainement que tu ne l’espères. » Tu dis, levant les yeux au ciel. « Pas pour que tu me détestes encore plus. » T’es pas con, tu sais très bien que dès que t’es parti, t’as perdu ta place -peu importe laquelle tenais-tu vraiment- bien au chaud que tu t’étais acquis au fils des années dans la vie de Sage. Seulement un connard serait parti de la sorte ; après tout, le mot “connard” détient une définition très liée à ton genre de personnalité. Tu penses qu’à toi. Non, le problème c’est que c’est faux. Tu voudrais penser qu’à toi et t’agis comme si tu penses qu’à toi. Mais tu finis par te retrouver seul avec ta tête tôt ou tard, et tu réalises que t’aimerais ressentir cette culpabilité. Ce sentiment de couteau qui te transperce, qui prend la peine de te dépecer morceau par morceau, te laissant mourir à petit feu. « J’suis peut-être un sans coeur, mais ça ne m’indemnise pas à la peur. » dis-tu, t’admettant à toi-même que t’as toujours été qu’un trouillard. « Mika a toujours connu mes faiblesses. Il savait très bien que j’pourrais pas dire non à son offre. Que j’voudrais pas me battre pour rester auprès de toi, alors que j’avais pas la moindre raison de le faire et qu’ça m’éviterait de terminer en tôle. » Ok, tu pousses peut-être un peu trop loin. Comme si t’as vraiment pour mission qu’elle te déteste, osant lui dire qu’elle n’avait pas été assez importante à tes yeux pour que tu trouves la moindre raison pour rester à ses côtés. « J’allais pas faire de toi une exception ; quelqu’un pour qui j’me battrais. » Ça c’est ce que tu dis à voix haute. Ta tête elle, elle réalise quelque chose de bien différent ; t’es parti parce que t’aurais voulu faire de Sage une exception. Et ça, t’aurais jamais réussi à assumer. Tu te tiens debout, près d'elle, t'allumant à nouveau une cigarette parce que t'as l'impression qu'tu vas devoir décompresser dans les prochaines minutes.




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    Lien du postSam 22 Oct 2016 - 23:33
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    En fait tu réalises que les deux personnes avec qui t'as grandis, avec qui t'as passés tes premières années de débauche, les premières personnes que t'as rencontrés t'ont mentis, que rien n'était vrai, rien n'était comme toi tu l'pensais ou comme tu l'imaginé. Tu réalises que tu t'es attachés à rien du tout, à du vent, à des personnes que tu connais même pas vraiment au final. Tu t'détestes de les avoir mis un jour au-dessus de Tout l'monde, d'avoir fait d'eux des personnes importantes alors qu'au final.. Ils étaient rien. Seulement des mensonges sur pattes, des illusions, irréels, plus rien n'avait de sens pour toi et tu vois encore un peu ton passé te détruire, tout casser une nouvelle fois. T'as plus aucune image positive a laquelle te rattacher. Tu te retiens de pleurer, d'exploser ta main contre son visage, le poing serré que tu te tiens face à lui. Son visage impassible, ne laissant aucune trace de culpabilité, de remord, de sentiment. - Va t'faire foutre ! Allez vous faire foutre ! Tu crois vraiment que j'aurais envie d'le voir après c'que tu viens d'me dire ? Tu ris. Un rire nerveux que tu n'peux pas contrôler. - T'es à côté de la plaque ma parole.. J'veux plus entendre parler de lui, ni d'toi par la même occasion. Tu lances avec la rage au ventre, la rage d'avoir perdu le peu d'bons souvenirs qu'il pouvait te rester. Et tu l'écoute encore, ses mots te font mal, il arrive à te poignarder, te faire saigner sans te toucher. Hémorragie interne, tu n'avais pas pensé à tomber plus bas mais en fait si. Tu hoches la tête, te tournant face à la mer, les mains derrière la tête, tu pinces les lèvres par la colère. Alors c'était ça ? T'as jamais compté pour lui ? Tu valais vraiment rien pour lui comme il le dit ? Ses paroles se plantent sur ton corps, laissant que de vilaines écorchures, des plaies profondes et tu te retient de ne pas hurler de douleur, de ne pas pleurer parce que tu sais que tu n'arrivera plus à t'arrêter. - Nan.. T'as raison, j'suis personne pour toi, j'ai jamais compté et j'compterais jamais pour toi Caleb. Tu dis sur une voix bizarrement sereine, sans hausser le ton, tu te retourne pour lui faire face de nouveau, debout face à toi, tu le regarde yeux dans les yeux. Un dernier affront, des dernières paroles avant le silence à Tout jamais. - Restons personne l'un pour l'autre, tu m'dégoute.. J'veux plus jamais entendre parler d'toi, à partir de ce soir on s'connait plus, on a jamais fait partit de la vie de l'autre, t'as compris ? Agressive, tu t'approches de lui, un regard insolent de haut en bas. - Autant toi que Mika. Que tu rajoutes dans un profond dégoût avant de reculer d'un pas en arrière. - Adieu. Pauvre merde. Tu tournes les talons comme tu tournes la page, comme tu tires un trait sur leurs de têtes de con, comme tu vas te faire un rail sur leurs photos en rentrant chez toi avant de les brûler une à une pour ne laisser que des cendres d'une amitié mensongère.





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    Lien du postDim 23 Oct 2016 - 1:58
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    Au final, t’es qui putain? T’es le sociopathe qui se fout de tout, t’es le mec qui fait semblant de se foutre de tout ou bien t’es juste la merde qui comprend rien à ses émotions et qui se plante totalement à chaque fois qu'il ouvre la bouche? Tu perds patience plus les secondes passent et tu détestes ça. Tu croyais avoir la situation en mains, mais tu réalises que t’as tout détruit avec ton monologue à la con. Tu restes impassible face à elle, l’écoutant vaguement, parce que ta tête joue en repeat tes mauvaises décisions. Elle dégage tant de haine que t’as l’impression d’avoir jamais merdé autant auparavant. T’es qu’une mauviette qui à toujours eu comme manie de s’auto-détruire au lieu de profiter des bonnes choses que la vie peut t’apporter. C’pour ça que tu décides de l’écouter et de rien dire. Qu’est-ce que tu peux répondre à ça ; elle te déteste -Mika aussi maintenant- et elle te donne clairement ce que tu lui as fait comprendre vouloir. Tu redresses tes yeux vers elle au moment où t’entends un adieu qu’t’es pas sûr de vraiment vouloir.  Elle commence à s’éloigner, mais à peine fait-elle quelques pas qu’ta voix débite seule sans ton autorisation. « Une partie de moi voulait rester. » Tu déglutis, tirant sur ta cigarette nerveusement. T’sais pas si elle t’a entendu parce que t’es face à l’eau et elle est en direction pour quitter les lieux. « Avec toi j’étais pas Caleb le putain de sociopathe. J’étais Caleb, le p’tit con, ouais, mais y’avait pas d’étiquettes. Tu m’as toujours pris comme j’étais, sans trop poser de questions et putain qu’ça m’foutais les jetons qu’tu m’pointes pas du doigt. » tu dis, continuant, comme si tu te parlais à toi-même parce que tu lui fais toujours dos. T’es carrément en train d’lui dire qui faut pas s’attacher à toi, qu’c’est pas normal de ressentir de l’empathie pour toi. « J’ai voulu t’protéger d’moi. C’est pathétique, mais c’est c’que j’ai voulu faire avant tout. » T’es une putain d’âme torturée en fait. Mais t’es torturé de quoi? « J’allais partir un jour où l’autre, parce que j’sais pas mieux faire que ça. Mika m’a donné une opportunité vraiment dégueulasse et je l’ai prise. » T’es plus sûr pourquoi tu continues à parler, mais ton buzz te fais réagir intensément à ces retrouvailles. En fait, t’es juste plus authentique que d’habitude. C’est ça ton problème numéro un. « J’savais que peu importe de quelle façon je partirais, tu prendrais le blâme. Parce que t’es toi. Tu crois que tout est d’ta faute. C’est ça ton problème. T’es l’inverse de moi ; t'es quelqu'un de bien. J’pouvais pas te briser et te voir tranquillement te transformer en moi. » Tu divagues totalement, t’as le coeur dans la gueule en ce moment. Tu finis par réaliser qu’t’en dis trop pour rien et changes de ton, montrant un soupçon de regret en t’exprimant. « J’peux pas te laisser partir comme ça. J’sais pas pourquoi. Mais j’peux pas. » Tu comprends pas trop c’est quoi ton point. Mais tu réalises que la scène qui se déroule sous tes yeux n’est pas c’que tu veux réellement. Tes mots frappent contre le vent depuis quelques secondes et tu te décides finalement à te retourner, espérant ne pas t’être tapé une discussion avec toi-même pour vrai.




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