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    (JALIA) ≫ it's alright, cause I got your back, and i know you got mine.
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    Lien du postVen 14 Oct 2016 - 12:51
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    "it's alright, cause I got your back, and i know you got mine."



    T'avais encore salement merdé. Tu avais encore laissé libre cours à tes pulsions, et tu te retrouvais une fois de plus dans une sale posture. Le cul visé sur la chaise, tu avais une de tes mains menottée à ton siège. Tu étais de retour au commissariat, comme environ une fois par mois. Tu avais croisé tes jambes et tu étais à moitié vautrée sur la chaise, ta tête cognant comme pas possible à cause de l'alcool que tu avais bu quelques heures plus tôt. Et puis il y avait ton nez qui semblait gonfler encore et encore, prêt à saigner à nouveau à n'importe quel moment. Ouai, tu t'étais encore foutue dans de beaux draps. Tu as un peu du mal à te souvenir ce qu'il s'est passé exactement, tout s'étant déroulé tellement vite. Tu te souviens que tu étais dans un bar, comme à peu près tous les soirs de la semaine. « J'vous dis qu'elle est venue m'agresser mais complètement gratuit quoi, j'lui avais rien fait à c'tte poufiasse et elle m'a cogné dessus. C'est elle qui devrait être assise à ma place, bande d'incapables. » Tu n'arrêtais pas de répéter cette version depuis une petite heure, et le policier en ta charge n'avait rien d'autre à répondre que de rouler les yeux. Il ne te croyait pas, et il avait bien raison de ne pas le faire. La vérité ? Cette fameuse femme, qui est venue t'agresser, c'était la femme du mec que tu étais en train de draguer. On peut dire qu'elle l'a mal pris, sans doute aussi parce que tu l'as provoqué. Et que oui, d'accord, c'est toi qui a donné le premier coup. Il était juste hors de question que tu avoues cela au flics, ton dossier était déjà bien rempli de petites conneries de ce genre. Mais tu savais que plus tu allais nier, plus tu allais rester en garde à vue. Contrariée, certes, mais tu n'enlevais tout de même pas ce petit sourire sur tes lèvres. Peut-être que cette connasse t'avait cassé le nez, mais elle aussi, était repartie en piteux état. Tu étais bien fière de toi. « J'dois vous apprendre votre métier ou ça se passe comment ? J'ai le droit d'appeler quelqu'un, alors passez-moi un putain de téléphone maintenant. Allez, grouille poulet. » Tu étais insupportable, grossière. Mais ce policier-là te connaissait bien à présent, c'était souvent lui qui était en charge de ton dossier quand tu faisais une connerie. Il ne prenait donc pas en compte ton insolence et se pencha vers toi pour te retirer les menottes. Immédiatement, comme par réflexe, tu vins te masser les poignets et le suivis jusqu'aux téléphones en service. Tu savais très bien qui tu allais appeler pour te sortir de ce merdier. Toujours le même, en fait. « C'bon, tu peux reculer, c'est privé. » Tu fis signe de la main au policier de s'éloigner, avant de composer le numéro et d'attendre. Tu appelais Jarod. Tu appelais toujours Jarod à l'aide, en fait. Faute d'avoir un père digne de ce nom, faute d'avoir quelqu'un de confiance tout court d'ailleurs, c'était toujours à lui que tu t'en remettais. Et ce, même s'il était trois heures du matin et que nous étions dimanche, tu savais qu'il allait venir te chercher. « Ouaiiii Jarod, c'est Dah. Euh, j'pas trop le temps de t'expliquer, mais là je suis au comico et ils veulent pas me laisser partir sans être accompagnée. Tu peux venir s'il te plaît ? Viens vite, le plus vite possible j't'en supplie. » Tu ne lui laissas même pas le temps de répondre que tu raccrochas le combiné et que tu te retournas, grand sourire aux lèvres comme une gamine, vers l'agent qui revint te menotter à ta chaise. La nuit allait être longue.

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    @Jarod N. Sullivan

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