Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityWolf's rain
I LOVE HARVARD
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
AccueilAccueil  
  • RechercherRechercher  
  • MembresMembres  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • Le deal à ne pas rater :
    Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
    Voir le deal

    Wolf's rain
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postSam 24 Sep - 0:01:18
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Wolf's Rain
    ft. MIWAKO & CLAY



    Il parait que les échanges interraciaux au sein de notre communauté présentent certains avantages... J'en doutais fortement y'a quelques temps encore, bien trop amer de voir cette femme, précieuse et chétive, se pointer là à la porte de son chef de section en tailleur cintré et chignon serré. Je venais de rentrer de deux ans d'infiltration alors autant dire que je n'avais pas particulièrement envie de sympathiser, surtout avec une féminine qui portait les mêmes galons. Quand certains se crèvent et se piquent jour après jour pour obtenir les honneurs, il suffit à d'autres d'écarter les cuisses ou de se mettre à genoux. Je l'avais mauvaise à l'époque et ce sont aujourd'hui des pensées réduites à la simple expression de souvenirs, Miwako ayant su au fil des mois gagner mon estime. Comment? Oh, bêtement en fait. J'ai toujours eu pour ces femmes venant de lointaines contrées une attirance inexpliquée. Et à force de m'arrêter devant son bureau, l'œil pourtant mauvais, il m'est arrivé de la dévisager et de parler d'elle dans des mots peu élogieux à des compères qui ont pris sa défense. Ils ont su éveiller ma curiosité. Alors lorsque j'ai du collaborer avec elle, j'ai dans un premier temps courber l'échine faute de ne vouloir me prendre directement un blâme pour "sexisme". Très vite sont venues les premières remarques déplacées, les " t'as pas les genoux usés? " que je lui crachais sans aucune délicatesse. C'était, et je le reconnais, grossier.

    Un dossier vient d'être jeté sur mon bureau sans aucun mot et aussitôt, je l'ai scruté machinalement, presque sans intérêt. La couverture porte l'estampe d'une affaire délicate à caractère urgent. Les feuilles en sont donc brièvement examinées et il est apparemment question d'aller enquêter sur un restaurant situé en plein quartier de Chinatown dont le gérant serait soupçonné de contrebande.  La chemise est aussitôt refermée pour me laisser le temps de la réflexion parce que moi et le nippon... mandarin pardon, ça fait deux. Je ne sais pas parler ce dialecte, n'ai jamais cherché à le connaitre bien que vu l'activité criminelle dans ce quartier c'est un atout à ne pas négliger. Cependant, je sais que Mlle Sato, dont le bureau se trouve à quelques mètres, pourra me venir en aide à condition que je sache m'y prendre avec elle.

    Alors veste à la main et clef de la voiture banalisée dans l'autre, je quitte mes quartiers d'été pour aller à sa rencontre ou du moins ce que je croyais puisque son bureau est pour une fois inoccupé. Il faut dire que ces derniers temps, avec la reprise des cours, les étudiants se font beaucoup plus discrets. Et pourtant son sac à main se trouve bien là, suspendu tout comme un gilet à son porte manteau. Un tique s'échappe de mes lèvres, bruit démonstratif de mon agacement face à cette perte de temps. Merde, où peut-elle être à cette heure de la journée... Une œillade balancée en amont sur la toquante dont les aiguilles trottinent et il me vient une idée. A 18h30, nous en avons normalement presque terminé et c'est en ressongeant à un film d'horreur que je m'imagine la trouver dans le gymnase qui nous est réservé. C'est un petit bâtiment aux installations spartiates: bancs de musculation pour nous et piscine pour ces dames.  

    Alors mes affaires sous le bras, je patiente quelques minutes dans son antre à me demander si oui ou non je vais aller la déranger dans ses tardives occupations. Puis merde, elle est payée pour élucider les affaires qui nous tombent dessus, non pour aller patauger. C'est donc à la piscine que je me rends mais m'arrête au moment même où ma paume s'écrase sur la porte à double battant, inspire un long instant et la pousse finalement. Elle est bien là, à faire quelques brasses dans cette faible clarté sans même m'avoir encore remarqué. Tant pis pour les questions de bienséance que j'envoie valser du revers de la main en m'approchant du bord, attendant avec impatience qu'elle ne revienne une fois sa longueur terminée.

    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postDim 2 Oct - 17:09:37
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Wolf's rain
    ft - Miwa & Clay

    Tenue - « Je suis désolée. »  Ces mots étaient tout ce que j'avais, tout ce que je pouvais dire, mais Yumi demeura immobile. Je m'avança d'un pas et m'arrêta net. Je sentir instantanément une douleur aiguë dans mon pied et recula tandis qu'un frisson me parcourais l'échine avant de s'évanouir brusquement. J'examina mon pied, puis Yumi. On disait souvent que le simple fait de s'approcher d'une personne profondément en colère pouvait donner l'impression de brûler vif, mais j'y ai jamais cru. Je tendis donc lentement la main et rencontra une sorte d'aura ardente. La colère de la jeune fille était littéralement palpable, comme une couche d'air à la fois glaciale et brûlante. Je me repris et tendis de nouveau la main. J'eus l'impression de plonger ma paume dans du sable chauffé mélangé à des lames acérées. D'ordinaire tempérée je me serais énervée, mais là, je n'en avais exceptionnellement pas le droit. J'ai commis un crime irréparable  et même désignée coupable de cette histoire je comprenais les sentiments de ma victime. Je devais assumer mes actes et accepter mon châtiment: Ce matin-là j'ai mangé la part de gâteau de Yumi. Je n'ai pas sus contrôler mon amour irrésistible pour les sucreries et cette part n'y avait évidemment pas fait exception. Ma colocataire était très gueulante en cet début de mâtiner et je n'avais pas la force de protester mais quand même, elle aurait pu trouver un meilleur moment pour me faire passer ce sale quart d'heure...

    Et suite à son monologue, une fois qu'elle se calme après avoir déversée toute sa colère je me hâta de me rendre dans ma chambre et de m'habiller si distraitement qu'il m'a fallut un certain temps pour m'apercevoir que j'avais essayé d'enfiler ma jupe au dessus de ma tête à la place de ma chemise. Une fois que je réussi à mettre mes vêtements et à me toiletté, je quitta ma demeure en toute discrétion et avant que la porte ne se ferme complètement, je fus parcourus par un frison qui me donnait la chair de poule. Cette sensation ... Ce n'était autre que Yumi me guettait du regard. Je n'aimais pas admettre ma défaite mais pour éviter qu'elle me fasse la gueule toute la journée, j'accepta momentanément de mettre ma fierté de côté pour régler ce malentendu. Cette fille je la connais mieux que quiconque et je lisais en elle comme un livre ouvert et autant qu'elle constitue une proie redoutable mais facile dans cette situation, il suffit de l'amadouer avec des sucreries. Poussant un grand soupire presque soupçonneux puis je lui adressa ces derniers mots sans lui lancer le moindre regard, devinant déjà l'expression qu'allait adapter ma collègue.  

    « Je t’achèterai un cheesecake sur le chemin du retour. Aller, à ce soir ! »

    Avant de fermer la porte Yumi me regarda fixement et je vis briller dans ses yeux marrons de la joie que j'avais moi-même ressentie la nuit dernière quand j'étais en train de manger sa part.

    ***

    Je reviens à table avec une petite pile de feuilles à caractère divers et commença à les feuilleter systématiquement. D'après un bref analyse il n'y avait rien de nouveau et n'importe qui d'entre nous qui travaillons ici savons de quoi il s'agit ... C'est toujours la même chanson du quotidien, à quelques rares exceptions près. Mais bon, dans la globalité il n'y a pas de documents qui m'est étranger, la grande majorité n'étant que des portes-plaintes pour vol de téléphone portable. Ces documents ont réussit a occuper la majorité de mon temps et en jetant un coup d’œil vers l'horloge,  la grande aiguille indiquait 17h. Après avoir rendu un travail rentable et acharné je m'accordais le droit d'un petit repos ! Je m'étira les bras en laissant échapper un petit bâillement délicat puis je décida de prendre un peu l'air et aller dans un endroit ou je pourrais me dégourdir les jambes.Lors d'un court temps de réflexion je me laissa tenter d'aller à la piscine, ça devait faire un petit temps que je ne m'y suis pas rendue. Heureusement que j'ai pris les précautions et ramené mon maillot de bain (rien de bien sexy ou chic, un maillot à une pièce de couleur bleue marine, quoi) au cas où.

    Une fois en tenue adéquate je m'inséra dans l'eau de la piscine et commença a faire quelques longueurs en alternant la brasse et la nage sur le dos. Et pendant que j'étais en train d'entamer mon deuxième aller-retour, je distinguais à l'autre bout de la longueur une silhouette qui m'était assez familière ... J'aurais parié que c'est Clay, là-bas. Sans doute était-il parti à la recherche et intelligent comme il est, s'était même douté que je me retrouverais ici. Je ne voyais personne d'autre que nous deux dans ce lieu alors ça m'avait permis de comprendre qu'il avait besoin de moi pour quelconque raison. Enfin, j'avais quand même une idée en tête ... ça devait être quelque chose d'important dont il voudrait me parler sans quoi il ne se serait jamais déplacé jusqu'ici. Nageant alors la longueur pour arriver jusqu'à lui, une fois arrivée je déposa mes coudes sur le bord de la piscine et l'interrogea sur sa venue.

    « Yo partenaire ! Que me vaut l'honneur de ta visite ? » Lui adressant un sourire taquin et sur un ton d'humour je lui adressa alors ces mots.

    « Ne me fais pas croire que tu as fais tout ce chemin pour me voir dans ma tenue de sirène ? »
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMer 5 Oct - 21:55:50
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Wolf's Rain
    ft. MIWAKO & CLAY


    Typiquement féminin que de faire quelques brassées histoire de conserver sa ligne élancée... C'est d'ailleurs pourquoi il n'avait été jugé nécessaire de refaire à neuf notre vestiaire contrairement au leur l'année dernière puisque peu d'hommes y viennent. Alors je reste là dans la pseudo clarté à attendre qu'elle daigne revenir jusqu'à moi, ne voulant prendre le risque de déraper sur le bord que j'imagine, aux éclats, légèrement détrempé. Hors de question de me retrouver à la flotte à cette heure surtout sans rechange quoiqu'il me reste un vieil uniforme dans mon placard datant de l'ère crétacé... Mais rentrer avec ne serait pas sans éveiller les soupçons d'une certaine brune qui déjà me suspecte du pire pour quelques minutes de retard.

    Elle est au loin, là bas, de l'autre coté de la piscine à marquer un temps d'arrêt avant de reprendre et c'est à ce moment qu'elle me remarque également, replonge entre deux eaux pour venir jusqu'à moi. Et pendant les derniers mètres qu'elle entame avec énergie, je trépigne déjà, frappe légèrement du pied les dalles les bras croisés en espérant qu'elle s'active un peu plus que çà. Dernière brasse et elle émerge de la surface pour venir se poser comme si rien ne pouvait entamer sa joie.  « Yo partenaire ! Que me vaut l'honneur de ta visite ? » Trois fois rien, l'appel du devoir mais çà... « Ne me fais pas croire que tu as fais tout ce chemin pour me voir dans ma tenue de sirène ? » C'est trop d'honneur qu'elle s'accorde là, je n'ai fait que quelques mètres pour venir la trouver même si je le lui concède un certain intérêt. Bon ok.... La piscine aurait été à un kilomètre, je l'aurais fait aussi. Alors en lui rendant son sourire, je ploie le genou et vient à sa rencontre pour lui souffler non sans ironie: " Une sirène dépourvue de queue... signe de force et de caractère, " emblème phare de notre virilité à nous, chose qui fait atrocement défaut à la femme, cela va s'en dire.  Et la moquerie emplit mon visage lorsque je me redresse avant d'aller chercher du coté des chaises longues son drap de bain. J'aurais pu lui tendre la main pour qu'elle sorte de ces eaux, fripée comme un pruneau. Mais je n'en ai rien fait parce qu'il est plus plaisant de la laisser y mariner encore quelques temps. " On a du travail. Allez. " Façon détournée serviette en main de lui dire de sortir de là dans les plus brefs délais.

    " Tes talents de linguiste sont requis " malgré l'heure tardive et le fait qu'elle ne soit en rien obligée de satisfaire à ma demande. Après tout, ce dossier ne la concerne pas, j'espère juste quelle ne sera pas très gourmande parce que la connaissant, dédommagement il y aura. Autant prendre les devants, je lui propose ce qu'elle est en droit de me réclamer tout en lui tendant la serviette, le regard détourné par simple pudicité. " On s'arrêtera au Mcdo te prendre une glace. Allez sors de là, " et plus vite que çà. Piètre récompense mais faudrait pas de trop non plus m'en demander...


    @Miwako Sato
    Contenu sponsorisé
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas

    Permission de ce forum:
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum