Légèrement assise sur le muret de cette maison, j’attendais patiemment Sloan. Un sourire au lèvre, j’étais prête à passer une soirée amusante avec mon ex petit ami. Nous n’étions plus en couple mais je continuais à croire que notre relation perdurait. Mon regard s’attarda sur la montre de mon poignet. Il était en retard et ma gorge se noua en pensant à un possible empêchement. Depuis que nous nous étions revu à l’appartement, j’espérais secrètement pouvoir entretenir cette relation amicale et à la fois étrange. Nous n’avions jamais été ami. Lui comme moi le savions très bien mais si c’était la seule manière de garder cette proximité, j’aimais à croire qu’il était devenu le meilleur ami dont j’avais toujours eu besoin. Mes pensées se bousculaient dans tout les sens avant de voir apparaître son visage éclairer par le halo du lampadaire. Mon sourire s’étira un peu plus et je me redressais pour pouvoir aller le saluer. Mon corps et mon regard me trahissaient comme attirés par ce manque. Je m’avançais vers lui avant de fixer quelque seconde ces lèvres. Lèvres qui manquaient. Reprenant un semblant de lucidité au fur et à mesure que je m’approchais de lui. J’affichais un sourire pour me poster devant lui. « Et bien bushnell ! prêt pour ton premier court ?» un fin sourire ce dessina sur les lèvres de Sloan. Bordel qu’il était beau. Mon visage s’approcha pour venir l’embrasser sur la joue. Un baisé délicat qui néanmoins laissait entendre que cette amitié nouvelle n’avait rien de très sain. Sans trop m’attarder à ses côtés pour ne pas titiller mes envies, je me mis à reculer tout en gardant mon regard sur lui. « j’espère que tu n’es pas fatigué... parce que c’est éprouvant.» dis-je en affichant un regard amusé. Sloan s’avançait en même temps que je reculais sur le muret. Mes pas s’arrêtaient tandis que Sloan s’approcha une nouvelle fois prêt de moi. Je me mis à sourire et lui fis en me pinçant les lèvres. « mais tu t’apercevras bien vite que c’est comme faire l’amour, tu prendras ton pied Bushnell. Fait moi confiance.» un petit clin d’oeil et un sourire ravageur avant de monter sur le petit pied d’estale qui allait nous permettre de passer au dessus des barrières. « C’est partie suis moi et me perd pas » dis-je en rigolant légèrement.

Charline lui avait donné rendez-vous à un endroit bien précis. Sloan ne connaissait pas du tout ce quartier et était vraiment étonné qu'elle lui demande de venir ici. Il s'était renseigné mais aucune soirée n'était organisée dans les coins. Étrange. Exactement comme leur nouvelles relations. C'était d'un compliqué ! L'Eliot avait mit fin à leur couple prétextant s'être tapé une nana mais clairement, il ne gérait pas du tout la situation. Il pensait que Charline allait le défoncer mais au lieu de ça, elle prit la nouvelle super bien. C'était un peu frustrant de se dire qu'en réalité, cette fille n'en avait pas grand chose à foutre de lui. Il savait sa belle imprévisible mais à ce point, non. Il aurait préféré qu'elle lui hurle dessus et qu'elle s'en aille fâchée. Au lieu de ça, ils s'étaient revus dans sa chambre d'hôtel et avaient bien déliraient ensemble. La petite Granger avait été claire, ils étaient meilleurs amis à présent. Un statut très difficile à accepter pour Sloan qui n'arrivait plus du tout à gérer la situation. Sans chercher plus loin, il se rendit donc à ce fameux lieu de rendez-vous, des interrogations plein la tête. A peine fut-il arrivé qu'il remarqua Charline un peu plus loin. Un large sourire se dessina sur son visage, il était content de la voir, vraiment. A chaque fois qu'il la croisait, il avait ce même pincement au coeur, Sloan regrettait son choix et s'en mordait les doigts. Une fois à sa hauteur, la brunette s'approcha de lui et déposa un chaste baiser sur sa joue. Il déglutis en sentant ses douces lèvres sur sa propre joue. Il ferma les yeux un quart de seconde avant de les rouvrir difficilement. Bordel, elle lui manquait tellement. « Premier court de ? Vol ? C'est pour ça que t'as mis une tenue aussi sexy ? » lança-t-il en rigolant légèrement. Bah ouais, elle était grave bonne dans sa tenue. Toute vêtue de noir, elle vendait du rêve. Elle se recula en lui demandant s'il n'était pas trop fatigué. « J'suis au taquet princesse. » répondit-il. Il fronça les sourcils à son dernier mot, c'était pure réflexe. Sloan avança de quelques pas pour lui faire face. Il rigola légèrement en détournant les yeux. Putain, faire l'amour, elle le provoquait littéralement. Le beau brun était faible face à elle et Charline semblait le savoir. Elle tirait clairement la situation à son avantage. « Tu as toute ma confiance ! » lâcha-t-il sans même la regarder. La brunette se retourna et commença à escalader la grille. Sloan posa ses yeux sur son corps et prit un malin plaisir à la reluquer de haut en bas. Décidément, ce pantalon noir en cuir lui allait tellement bien. Elle était aguicheuse et particulièrement sexy dans cette tenue. Elle l'avait fait exprès, pour lui faire regretter toujours un peu plus son choix. « Attends t'es pas sérieuse là ? » dit-il en explosant de rire. Un brin d'adrénaline vint se faire ressentir dans son corps. Il afficha un large sourire, mort de rire. « C'est toi le chef. » dit-il avant de poser ses mains sur le grillage et de commencer à escalader. Heureusement pour eux, cette rue était déserte. Et alors qu'il grimpa le long de la paroi, Sloan se dépêcha pour pas perdre sa belle des yeux. Lorsqu'il passa au dessus, son t-shirt se prit dans le haut du grillage et se déchira de moitié. Il sauta de l'autre côté et se redressa avant de regarder l'état de son t-shirt noir. On pouvait facilement voir le bas de son torse à travers l’entaille qu'avait fait la ferraille. « Le novice ici ! J'crois qu'il va falloir plusieurs cours ! » dit-il avant de mettre maladroitement sa main devant sa bouche. Charline lui faisait comprendre qu'il fallait qu'il se taise. « Désolé » murmura-t-il, en rigolant. Il n'était pas fait pour ça et ils allaient se faire griller, c'était certain. Sloan n'osait pas vraiment imaginer la tête de Georges s'il savait ça.

« Premier court de ? Vol ? c’est pour ça que t’as mis une tenue aussi sexy ?» je me mis à rire avant de tourner la tête sur le côté pour ne pas avoir à le regarder. Son regard se perdait sur mon corps, je pouvais le sentir et délicatement je me pinçais l’intérieur des lèvres. Il me dévisageait et s’abandonnait à contempler l’effort que j’avais fait. Mon regard se reporta sur l’étudiant et je lui fis : « Tu as tout compris, la tenue sexy c’est pour amadouer le propriétaire au cas on se face avoir. Tu vois de quoi je veux parler ? » dis-je en haussant de bas en haut les sourcils en signe de provocation tout en reculant légèrement de lui. En réalité, la plupart de ces vêtements lui étaient destinés. Aussi futile que cela puisse paraître, j’avais eu envie ce soir de lui plaire ou d’être légèrement différente de d’habitude. « J’suis au taquet princesse.» ce surnom m’arracha un fin sourire. Notre relation était rester identique à quelque exception prêt. « Je suis heureuse de l’entendre Bushnell.» dis-je avec un petit regard séduisant. Mes mots étaient parfaitement choisie pour attiser sa curiosité même si son attention pouvait être troubler. Il plissa les yeux en m’entendant prononcer ces quelques mot. Faire l’amour, voilà une idée fort interessante et qui autrefois n’aurait même pas mériter le moindre débat. Sloan me manquait bien plus que je ne le pensais. Je me retournais pour pouvoir m'approcher de la barrière du jardin. « Tu as toute ma confiance !». ses paroles étaient à la fois rassurante et blessante. Mon visage ne se retourna pas continuant à monter le haut de cette barrière. « Attends t’es pas sérieuse là ?» dit-il en rigolant. Je me mis à rire. « Sloan ferme là, arrête de regarder et vient me rejoindre.» dis-je sur un ton amusé. Il s’exécuta et me rejoigne pour monter la barrière. Une fois de l’autre côté, mon visage scrutait avec attention l’étudiant. Il ne se débrouillait pas si mal avant qu'il ne déchire son t-shirt. Une main se plaqua violemment contre ma bouche lorsqu’il sauta pour venir me rejoindre retenant un rire qui ne demandait qu’à sortir. Il s’approcha de moi et fit « Le novice ici ! J’crois qu’il va falloir plusieurs cours !» ma tête se mit à tourner sur les côtés avant de retirer ma main de sur ma bouche. Un sourire sublime s’était afficher sur mes lèvres avant de mettre un doigt sur mes lèvres lui indiquant de ce taire. En réalité, le bruit n’avait que peu d’importance puisque personne n’était ici. Nous commencions à marcher vers la maison avant de passer devant la piscine et de s’arrêter sur la baie vitré du salon. L’obscurité nous cachait de tout tandis que Sloan me suivait derrière moi. Je pivotais brusquement pour pouvoir lui faire face. Délicatement, un doigt se posa sur ces lèvres et je lui fis en murmurant : « Tu ne parles plus à partir d’ici d’accord ?» dis-je en le regardant dans les yeux. Nous étions prêt, extrêmement prêt l’un de l’autre. Mon doigt toujours sur ces lèvres, il hocha la tête avant de m’éloigner de lui. D’un geste vif et détailler, j’ouvris la porte fenêtre à l’aide d’un simple file de fers. Les portes s’ouvrirent. Je rentrais suivis de prêt par Sloan qui ne parlait plus. Je marchais dans le salon un regard amusé sur les lèvres prenant soin de regarder chaque détaille. Cette maison, je la connaissais. Sloan lui la découvrait tout juste. Les yeux avant d’arriver dans la cuisine, mes mains prirent une pomme avant de me retourner par surprise vers l’étudiant pour la lui lancer.

Charline l'avait embarqué dans un cours privé, une initiation au cambriolage rien que pour lui. Sloan n'a jamais été très doué, maladroit à souhait, il a le don de se faire remarquer dans les situations les plus critiques. Elle prenait un très gros risque en voulant qu'il participe à son vol. Il savait qu'il était maladroit mais ça le faisait rire. A peine arrivée de l'autre côté de la barrière, il avait déjà le t-shirt troué. Mais quel boulet. Il regardait sa princesse, le sourire aux lèvres, amusé par l'état de son t-shirt. Charline posa délicatement son doigt sur sa bouche pour l'inciter à se taire. Effectivement, ils n'étaient pas partis se bourrer la gueule au bar du coin, un minimum de discrétion ne pouvait pas faire de mal. Sloan leva les avant-bras en guise de bonne fois, il allait se taire à présent. Charline se tourna et se mit à avancer dans le jardin pour gagner la maison. Elle marchait juste devant lui, d'une démarche féline et aguicheuse. L'Eliot ne pouvait s'empêcher de mater ses fesses bien moulées dans ce pantalon de cuir noir. Il ne regardait pas du tout où il allait, il ne voyait que sa chute de rein bougeant délicatement devant lui. La brunette ouvrit la porte et se faufila à l'intérieur de la maison. Sloan n'avait pas d'autre choix que de la suivre. Une fois dans la maison, Charline se dirigea vers la cuisine où elle prit une pomme et la balança au jeune homme qui, évidemment, galéra pour la rattraper. Ses réflexes étaient mit à rude épreuve avec sa bipolarité. Il prit la pomme et la montra à Charline d'un air dépité. « Mais t'es sérieuse là ? Tu viens là juste pour une pomme ? » chuchota-t-il dans sa direction. Il la savait surprenante mais à ce point là, pas vraiment. Un bruit se fit entendre dans la maison. Instinctivement, le regard de Sloan se porta sur celui de Charline. « Et on fait quoi maintenant Robin des Bois ? » demanda-t-il en se foutant de sa gueule. Ouais, l'Eliot était novice dans tout ça et franchement, il se voyait mal expliquer à son beau-père ce qu'il foutait chez un inconnu en pleine nuit, surtout avec Charline en combinaison de cuir.

Voler n’était en soit pas très compliqué. Il suffisait d’être habile et rusée. Des qualités qui avaient su faire de moi une experte en la matière. Attirer l’oeil ou il ne doit pas être. C’était la règle, celle qui nous permettait d’échapper au funeste sort qui nous pendait au nez. Sloan était peut être parfait mais il n’était pas fait pour le vol. Trop maladroit, il se faisait repérer à des kilométrés. Un sourire amusée s’afficha sur mes lèvres. Sloan ne se doutait pas un seule instant de ce qui se jouait sous son nez. Concentrer, il attrapa la pomme que je venais de lui lancer. Mon sourire s’étira alors que l’eliot semblait surprit. « Mais t’es sérieuse là ? Tu viens là juste pour une pomme ?» mes yeux se mirent à rouler avant de regarder le plafond. Bien sûr que non, les intentions d’un voleur était bien plus poussé. Mais aujourd’hui, mes intentions étaient différentes. J’avais envie de passer du temps avec lui et voler ne m’intéressait absolument pas. Cette maison appartenait à quelqu’un que je connaissais et qui plus est que j’appréciais. Sloan semblait paniqué. Absolument pas dans son élément, il s’en remettait à mon seul savoir. Un bruit attira ensuite notre attention. Personne n’était dans la maison à part le chat. « Et on fait quoi maintenant Robin des bois ?» mes yeux se plissèrent avant d’afficher un sourire amusé sur mes lèvres. Je ne bougeais pas, restant parfaitement immobile et parfaitement calme. Son regard me détaillait. Il attendait quelques choses. N’importe quoi. Mon corps décida enfin à se rapprocher vers celui de Sloan. L’étudiant était aussi tendu que stresser. A l’écoute du moindre bruit, il restait immobile. Sloan était appuyé contre le plan de travail de la cuisine. Ses jambes légèrement écarté. Il ne bougeait pas. Je m’approchais de lui restant à seulement quelque centimètre de son corps. Nos souffles se frolaient et nos regards se croisaient. « On attends... ce n’est rien. C’est un vieux qui n’entend pas et qui ne voit pas Bushnell.» dis-je en plissant les yeux. Une de mes mains se porta à celle de l’étudiant qui tenait encore la pomme. D’un geste sensuelle voir presque érotique. Je lui relevais la main pour apporter le fruit à mes lèvres. Mon regard restait planté dans le sien et dans un geste contrôle ma tête se pencha sur le côté pour venir mordre la pomme. « Ferme la bouche» dis-je avec la bouche pleine. « Je t’explique... il a du se lever pour aller faire je ne sais quoi dans sa salle de bain et sa nous laisse un peu prêt quinze minutes pour se tenir tranquille.» dis-je en mâchant le morceau de fruit. Mon corps était en suspens, relativement proche du sien. « Tu as une idée pour faire passer le temps ? Tu veux que je t'explique certaine chose ? »

Sloan n'osait plus bouger. Tous ses sens étaient en éveils, à l'affût du moindre bruit suspect, du moindre mouvement anormal. Ils étaient entrés dans cette maison par effraction et clairement, il ne savait pas ce qu'il foutait là. A qui appartenait cette baraque, que Charline cherchait-elle exactement ? Il ne savait pas et vu le comportement de la brunette, il n'allait surement pas avoir de réponse tout de suite. Le jeune homme était tendu et il fallait être aveugle pour ne pas le remarquer. Il fronça les sourcils en demandant à Charline ce qu'elle comptait faire à présent. Il y avait quelqu'un dans cette maison et il ne voulait surtout pas se faire repérer. Les mains posées sur le plan de travail de la cuisine, il attendait patiemment les ordres de sa belle. Elle s'approcha sensuellement de lui et vint coller son corps contre le sien. Elle regarda plein de malice, il ne comprenait pas. Ce n'était pas vraiment le moment de faire des vagues et encore moins du bruit. Charline avoua qu'un vieux était à l'étage et qu'il n'était, visiblement, pas en mesure de comprendre ce qui se passait à l'étage d'en dessous. « Tas pas l'air sure de toi princesse. » murmura-t-il en plissant les yeux à son tour. « Un vieux ? T'es sure de ton coup ? » lui demanda-t-il, toujours sur la même intensité. Contre toutes attentes, Charline laissa glisser sa main le long de son avant bras et la posa sur la pomme qu'il tenait toujours entre ses doigts. Elle apporta la pomme à ses lèvres et croqua dedans, en prenant soin de le défier du regard. Un petit sourire s'afficha sur le bord des lèvres du beau brun qui ne la lâchait pas des yeux. Il déglutis en voyant les lèvres sensuelles de sa princesse se presser contre le fruit défendu. Sloan la laissa parler, il observait la scène d'un oeil avisé. Elle était tellement belle, elle lui manquait terriblement. Charline vint alors lui dire que le vieux était surement entré dans la salle de bain et que, par conséquent, ils avaient environ quinze minutes de temps libre. Il leva les yeux d'incompréhension. A quoi jouait-elle ? L'Eliot serra sa mâchoire avant de s'humidifier les lèvres. Il plissa les yeux en la regardant et afficha un sourire beaucoup plus large. Il attrapa la pomme et la balança dans la cuisine. Ils n'allaient plus avoir besoin de ça. « Si j'ai une idée pour faire passer le temps ? » demanda-t-il subtilement. Le beau brun posa délicatement ses mains sur ses hanches et l'approcha de lui. Il baissa la tête et la laissa frôler son visage. Ses mains passèrent sous son t-shirt, il les remonta lentement le long de son dos. Sloan sentait l'excitation monter en lui. « J'ai bien une petite idée, effectivement. » murmura-t-il avant de descendre ses mains sur ses fesses. Il les agrippa fermement avant d'avancer d'un pas dans sa direction. L'Eliot obligea Charline à faire demi tour et la plaqua contre le rebord de la cuisine. D'un mouvement assez sec, il la suréleva et vint l'asseoir sur le plan de travail. Une fois devant elle, il posa ses mains sur ses cuisses et les écarta lentement. Il s'avança pour se caler au creux de ses jambes. Il posa ensuite l'une de ses mains sur sa joue et vint l'embrasser langoureusement dans le cou. De son autre main libre, il la passa sous son t-shirt. Il remonta lentement ses baisers le long de sa nuque. « Tu m'prends pour un con ? » dit-il au creux de son oreille. « Tu crois que j'ai pas remarqué qu'il n'y avait pas de bagnole devant la maison et qu'il n'y a aucune affaire personnelle dans l'entrée ? » lança-t-il avant de se redresser. Sloan avança son visage du sien et laissa ses lèvres frôler celles de sa princesse. « Un vieux sourd et aveugle, t'as pas trouvé plus crédible comme excuse ? » murmura-t-il entre ses lèvres. Il laissait leur souffle se mélanger. L'une de ses mains toujours dans son dos ne faisait que le caresser, comme un besoin urgent de retrouver son corps. « Cette maison est vide Granger, n'est-ce-pas ? » dit-il avec un leger doute. Sloan leva les yeux vers elle et voyant qu'elle rigolait, il leva les yeux au ciel. « Voleuse, mes fesses ouais ! » lança-t-il avant de capturer sauvagement ses lèvres. Ouais bah forcément, tout ceci l'avait excité et pas qu'un peu.

Toute les manigances étaient bonnes pour passer du temps avec Sloan. Les journées passaient et cette seule idée m’était venue en tête. J’avais besoin de le retrouver. Mon regard le détaillait et l’inquiétude pouvait se lire sur son visage. Sloan était tout sauf à l’aise dans cette maison. Un sourire amusé s’afficha sur mes lèvres. « T’as pas l’air sur de toi princesse.» pas sur de moi ? si tu savais Sloan. « Un vieux ? T’es sûre de ton coup ?» Mes idées étaient claires aussi claires que de l’eau de source. Le seule objectif qui se présentait à moi, était de passer du temps avec lui sans pour autant avoir cette sensation d’être vu et épié de tous. Les autres étaient devenus notre problème. Aussi interdite soit-elle, notre relation n’avait cessé de se renforcer. Loin du tumulte que pouvait procurer nos deux corps ensembles, nous nous étions renfermé dans la douce illusion que pouvait être notre amitié. Charline et Sloan, meilleurs amis. Quelle connerie. Je n’y croyais qu’à moitié me rattachant à la seule relation que je pouvais nommer depuis quelques semaines. Mon regard était insistant tandis que je franchissais la ligne de notre amitié. Mes dents martelaient la pomme alors que mes lèvres se refermèrent sur ma prise. Tout était très sensuel, provoquant avec grâce l’étudiant avant d’enfin venir lui répondre. « Je suis sûr de moi Sloan...» en tant que bonne voleuse, la probabilité de se faire prendre n’était jamais nul. Il fallait être vigilant mais ici ? il n’y avait rien à craindre. Aucun problème ne pouvait nous tomber dessus. Aucun vieux monsieur n’allait descendre par les escaliers. Aucun beau père allait nous empêcher de nous retrouver. Nous étions seule et je comptais bien en profiter. D’un revers de la main, Sloan balança la pomme à l’autre bout de la cuisine. « Si j’ai une idée pour faire passer le temps ?» ses mains se posèrent enfin sur moi. Cette sensation retrouvé était un vrai carnage. Mes pensées se bousculaient dans tout les sens me remémorant ces moments torride que nous avions pu passer. Mes pensées saines s’envolaient au fur et à mesure. Je le voulais. C’était aussi simple que cela. Ces doigts chaud se plantèrent dans ma peau provoquant en moi un frisson. Il était doux et à la foix habile. Prenant le temps de s’introduire délicatement sous mon t-shirt. Mon corps était en alerte. Mes mains remontaient le long de ces bras, prenant soin de caresser délicatement sa peau. « J’ai bien une idée, effectivement.» ma respiration s’accéléra avant de sentir ces mains sur mes fesses. Sa pression était aussi ferme que délicate. Il n’était pas difficile de sentir que sloan partageait les mêmes envies que moi. Il s’avança, collant un peu plus son corps contre moi. Nos visages se frôlaient et nos souffles se mélangeaient tandis qu’il m’obligeait à prendre sa place. Mes fesses se retrouvaient contre le plan de travail, emprisonner par l’eliot. Il me suréleva et un petit couinement sortie de ma bouche avant que je ne vienne étouffer ce petit cri de surprise de ma main. « Tu n’étais pas bien la ou tu étais ?.» dis-je d’une voix suave avant de me mettre à rire. Rien n’avait été fait au hasard. J’étais heureuse de pouvoir avoir l’impression de revivre cette même relation que nous avions laisser au porte de summer camp. J’étais folle de lui. Littéralement dingue de cet homme. Ses mains se faufilaient sur mes cuisses m’obligeant à les ouvrir pour mieux l’accueillir. Il colla son bassin contre le mien. Ma respiration se coupa et mon regard ne le quittait pas. Son visage se rapprocha et ces lèvres se plantèrent dans mon cou. « hummmm...» sans retenue, je lâchais un soupire de soulagement. Bordel que c’était bon de le sentir aussi proche de moi. Mes mains se frayaient un chemin sous son t-shirt. « Tu me prends pour un con ?» absolument pas. Concentré et transporté par ses baisés. Mes yeux étaient restés clos l’incitant même à poursuivre. Je ne répondais pas, beaucoup trop concentrer sur ce qui se passait avec Sloan. « Tu crois que j’ai pas remarqué qu’il n’y avait pas de bagnole devant la maison et qu’il n’y a aucune affaire personnelle à l’entrée ?» mes yeux se rouvrirent et mon visage se décolla du sien pour mieux le regarder. Il me dévisageait mais un sourire amusé restait suspendu. Il n’était pas en colère et semblait même plutôt joueur. Il s’approcha une nouvelle fois de moi, frôlant mes lèvres en même temps qu’il parlait. « Un vieux sourd et aveugle, t’as pas trouvé plus crédible comme excuse ?» je me mis à rire. Mon excuse avait été bidon et à vrai dire, je n’avais rien fait pour cacher la mascarade. « il fallait que je te rassure...» dis-je doucement perturbé par la proximité de nos lèvres. Plus rien ne nous retenait. Mon regard vrillait entre ces lèvres et ses yeux. Garder son sérieux était devenu impossible. S’il ne m’embrassait pas, j’allais le faire ! Ses mains étaient insistant et ma respiration se perdait déjà. « Cette maison est vide Granger, n’est-ce pas ?» je fis une petite grimace resserrant un peu plus mes jambes autour de lui. Il avait parfaitement deviner mon petit manège et ne semblait pas m’en vouloir. D’un léger signe de tête, je lui fis un oui retenant pendant quelques secondes mon envie de rire. « Voleuse, mes fesses, ouais !» prête à répliquer, il plaqua sauvagement ces lèvres contre les miennes. Un soupire de soulagement s’étouffa entre nos lèvres. Ma langue retrouva la sienne et mon corps se pressa contre le sien. Mes jambes se resserraient un peu plus autour de ses hanches, le poussant à continuer. Mes lèvres se mélangèrent aux siennes d’une rapidité sans nom. Convoité depuis plusieurs semaines, je me laissais aller dans ce plaisir fou qui était de le retrouver. Notre étreinte était tellement sauvage que nos corps se mirent à bouger ensemble. Ma respiration se bousculaient dans tout les sens, ne contrôlant absolument plus rien. Mon bassin se frotta à lui stimulant un peu plus l’interdit que représentait notre relation. « je suis vaincu... je l’avoue.» dis-je entre deux baisés alors que mes mains encadraient son visage. « Il n’y a perso..nne ici, on est se...ule et il n’y a rien à vol...er» dis-je fébrilement. Mes mots se bousculaient et mes lèvres, elles cherchaient à satisfaire ce manque. Mes doigts descendirent le long de son torse avant de s’arrêter à la commissure de son jean. Délicatement, une mes mains se dissipa sous son pantalon. Empoignant fermement son intimité. Mes lèvres se collèrent au sienne échangeant un soupire de satisfaction. « Tu me manques...» dis-je fébrilement. Il était peine perceptible et alors que mes doigts allaient et venaient délicatement sur lui. Une lumière blanche attira mon attention. Mes sourcils se froncèrent. Complètement perdue entre le rêve et la réalité avant d’être enfin ramener à la réalité. Un visage apparue en face de moi à l’extérieur juste devant cette petite fenêtre. Elle nous avait vu. « BORDEL DE MERDE SLOAN ! ON NOUS A VU ! Y A QUELQU’UN DEHORS.» dis-je en retirant aussitôt ma main de son entrejambe. Complètement paniqué par ce visage terrifié de cette dame.