I hated myself for going, why couldn't I be the kind of person who stays?

Épuisé par sa course, Sloan se laissa glisser le long du mur pour poser ses fesses par terre. Il venait de courir environ deux heures, réduisant à néant toutes les émotions néfastes qui lui gâchaient l'existence et qui alimentaient sa bipolarité. Il transpirait, sa respiration était encore rapide et ses muscles endoloris. Il s'était fait du mal pour chasser la rage et la colère qu'il accumulait depuis des mois. Le retour à Cambridge fut fracassant. Jamais, ô grand jamais il n'aurait pu prévoir tout ces événements. L'Eliot avait péter un gros câble et avait envoyé un mec à l'hôpital sans le moindre scrupule. Sous prétexte qu'il s'était approché d'un peu trop près de Charline, il l'avait juste défoncé. Le pire dans cette histoire c'est que si c'était à refaire, il le referait. Sa bipolarité n'a jamais été aussi présence qu'en ce moment. Il était mal et ne savait pas comment réagir face à tout. Il avait joué au con et avait perdu bêtement. C'était de sa faute, il ne pouvait s'en vouloir qu'à lui et lui seul. Il aimait Charline et la voir avec un autre mec lui était insupportable. Sloan ne se savait pas aussi possessif. Il fallait bien avouer que la Granger représentait beaucoup plus qu'une simple histoire de fesses. Il lui avait dit je t'aime, elle lui avait répondu, certes pas tout de suite mais elle lui avait dit également. Comment avait-il pu déraper à ce point là ? L'Eliot s'en voulait énormément d'avoir tout gâché et ne savait pas comment rattraper le tir. Il ne voulait pas lui faire de mal mais c'est ce qu'il était en train de faire. Conscient que la drogue était à l'origine de tous ses problèmes, il mettait ça également sur le compte de sa bipolarité. Une excuse qui ne tenait pas debout. Comme son propre corps. Sloan s'était assis par terre avant d'approcher ses mains à sa tête pour la recouvrir. Il avait honte de lui, de ce qu'il avait fait. S'éloigner de Charline était, finalement, la meilleur des solutions à prendre. Elle méritait tellement mieux. Il se torturait l'esprit et la reprise des cours dans quelques jours n'arrangeait absolument rien. Le beau brun laissa son rythme cardiaque se calmer, sa respiration semblait redevenir normale. Il s'était mis ko pour le reste de la journée. La fin d'après-midi se dessinait clairement, il allait rentrer, prendre une bonne douche et surement fumer un bon petit joint. Il n'avait pas vraiment le coeur à sortir en ce moment. Lorsque la lumière du couloir vint s'éteindre, Sloan soupira bruyamment avant de relever la tête. Son regard fut capté par une ombre au loin. Une silhouette qu'il pourrait reconnaître entre mille. Un léger sourire se dessina sur son visage avant qu'il ne fronce les sourcils. Sa présence lui faisait du bien, il avait besoin d'être rassuré, de la prendre dans ses bras, de la supplier à genou de lui pardonner. Mais au lieu de ça, il devait s'en éloigner. C'était une véritable torture pour lui. Avec difficulté, l'Eliot se leva et lui fit face. « Charline ? Qu'est ce que tu fou là ? » dit-il avant de se décaler sur la gauche pour appuyer sur interrupteur. Les lumières du couloir vinrent éclairer le doux visage sa belle. Il déglutis en la voyant s'approcher. Franchement, il était mal face à cette situation. Cela se voyait, on voyait qu'il avait envie de lâcher prise et lui implorer son pardon. Sloan prit une grande inspiration avant de déglutir une nouvelle fois. « Désolé princesse, je ... j'dois aller prendre une douche, j'ai un truc à faire. » bredouilla-t-il en fuyant son regard. Mensonge Sloan, mensonge. « On se voit plus tard ? » dit-il en ouvrant la porte de sa chambre d'hôtel. L'Eliot y entra en prenant soin de refermer la porte derrière lui. Non mais quel crétin. Fuir était plus facile que de l'affronter. Charline pouvait le détester, ça ne changerait rien à la situation. Cela serait surement même plus facile à gérer. Putain, il aimait cette fille et ne pouvait même pas être avec. Sa vie n'avait plus aucun sens sans Charline.

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A l’entré de mon appartement, je lâchais mes valises et ouvrit ma porte.J’étais de retour, enfin. Cambridge n’avait pas changé et les bonnes vieilles habitudes reprenaient son court. La ville était encore calme et déserte. La plupart des étudiants étaient encore en train de profiter des derniers jours de l’été. Pour moi comme pour d’autre, mes vacances étaient terminées et la réalité me rattrapait déjà. Ma gorge se noua en repensant à la seule raison qui m’avait poussé à quitter le summer camp. Sloan. Il avait été cette seule raison. Depuis son départ, je n’avais eu aucune nouvelle de lui malgré les nombreux sms que je lui avais envoyer. Il n’avait jamais répondu. Plusieurs jours nous séparaient depuis notre rupture. Notre relation s’était terminé au porte du summer camp lorsque son poing s’était écraser violemment contre la mâchoire de cet inconnu. De manière incontrôlable, les choses s’en étaient suivis. Le lendemain il rompait avec moi et le surlendemain il quittait la Nouvelle Ecosse me laissant avec ces simples paroles. Mes pensées étaient encore troublé par les raisons qui l’avait pousser loin de moi, loin de cette chambre d’hôtel et loin du summer camp. Ses lèvres prononçant ces mots tranchant : « J’ai couché avec une autre Charline.» alors que son regard, lui, m’implaurait presque de ne pas y croire. Je ne l’avais pas cru et je ne le croyais toujours pas. Ces paroles n’avaient pas eu l’effet escompté. Persuadé d’avoir affaire là à une vilaine plaisanterie. Je n’avais pas pu me résoudre à ce simple fait et j’étais partie moi aussi de la nouvelle Ecosse pour comprendre. Sans m’en rendre compte, je posais mes valises au pas de la porte avant de refermer ma porte. Il fallait que je sache si il allait bien. Il le fallait. Je me retrouvais à marcher en direction de son hôtel en aillant pour seule et unique but de combler mes craintes. Notre relation était peut être terminé à ces yeux mais pour moi elle ne l’était pas. Bien décidé à lui montrer l’erreur dont il était le seul coupable. Mon regard s’arrêta sur le réceptionniste de l’hôtel. « Mademoselle Granger. Ravie de vous revoir.» j’affichais un grand sourire en signe de bonjour et lui fit un petit signe de la main. Mon regard s’attarda ensuite sur les portes de la salle de réception qui était ouverte. Une fête s’y préparait. On pouvait y apercevoir les excellents petits plat qui avaient été préparer par les maîtres cuisinés de l’hôtel. Je me dirigeais vers l’ascenseur et finis par arriver à l’étage souhaiter. Les portes s’ouvrirent et je sortis. Mon regard s’arrêta immédiatement sur cette silhouette. C’était lui, assis au milieu de ce couloir me rappelant cette sombre nuit d’hiver. Ma gorge se noua en repensant à comment elle s’était terminé. Dans la douche puis dans ce lit. Je m’avançais doucement alors qu’il se relevait « Charline ? qu’est-ce que tu fou là ?» un sourire s’afficha sur mes lèvres. Il semblait perdu complètement paumé et même si je l’étais autant lui. Il était hors de question que je lui montre. « J’étais venue te faire un petit coucou.» dis-je tout simplement. Un petit coucou, bawiiii poto, je suis venue te faire un petit coucou. Ces mots semblaient tellement étrange dans ma bouche et pourtant. Je prenais un plaisir fou à les utiliser. Son regard restaient suspendu au mien et brutalement il fit : « Désolé princesse, je... j’dois aller prendre une douche, j’ai un truc à faire.» mes sourcils se froncèrent. Prête à le retenir, il ne m’en laissa pas le temps. Il s’approcha de sa porte et sortie une dernière petite phrase. « on se voit plus tard ?» et la porte de se referma ne prenant même pas le temps d’attendre ma réponse. Mes sourcils se froncèrent. Un soupire s’échappa de mes lèvres et sans vraiment comprendre. Je fis demi tour décider à partir. Je descendis jusqu’à la réception et finis par reporter mon attention sur cette fameuse salle de réception. La porte était grande ouverte. Ces gâteaux et plat m’appelaient. Mon regard scrutait les environs. Personne n’étaient là et sans vraiment comprendre, je me dirigeais vers la pièce et en sortie les mains pleines à craquer. Un gâteau au chocolat dans une main, un gâteau à la crème dans l’autre, de délicieux petit toast. Je me dirigeais rapidement vers l’ascenseur pour remonter à la chambre de l’étudiant. Heureusement pour moi mon affront était passé inaperçu. Je me dirigeais vers la chambre de sloan et lui fis en tapotant difficilement à la porte. « Sloan vient m’aider je t’en pris.» fis-je sur un ton légèrement dramatique. Allez ouvre moi ta porte sloan que je mette un peu le bordel dans ton cœur, dans ta tête et dans ton estomac. Il ne tarda pas à ouvrir et dans un sourire mélodieux, je lui fis : " Tu as faim ? "

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C'était plus facile de fuir plutôt que de l'affronter. Sloan n'avait pas revu Charline depuis qu'il avait rompu avec elle. Rien que de penser à cette idée, sa gorge se noua. Il plaqua lourdement son dos sur la porte et ferma les yeux. Il se comportait comme un vrai gamin. Il aurait pu lui dire que Georges voulait qu'ils se séparent et qu'ils devaient mettre de la distance entre eux mais non. au lieu de ça, il s'était lancé dans un mensonge qu'il ne contrôlait déjà plus. L'Eliot était raide dingue de cette fille et ne voyait pas comment il pourrait vivre sans elle. Il se demandait comment sortir de cette situation et avait beau émettre toutes les hypothèses, il ne pouvait pas lutter contre son beau-père. Son dernier représentait ses rêves ultimes, la raison de sa présence à Harvard et son acharnement dans les études supérieures. Il ne pouvait pas tout laisser tomber pour une fille. Même pour Charline. Sloan avait tout perdus ces deniers mois, son quotidien avait radicalement changé. Sa mère avait disparu, ne laissant qu’un vide immense dans sa vie, il avait recommencé à fumer pour combler son absence et sa relation avec Charline semblait ressembler à quelque chose. Il avait fait la rencontre de Gauthier, son demi-frère et avait appris, par la même occasion, que son père n’était pas mort. Il était bel et bien vivant et vivait, depuis tout ce temps, non loin de lui. Une nouvelle qu’il avait énormément de mal à digérer. Il n’était pas encore prés à le rencontrer, c’était beaucoup trop tôt. Laissez-lui le temps de digérer tout ça. Déjà que le beau brun avait énormément de mal à gérer sa bipolarité, voilà qu’il devait faire face à tout un tas de problème qui vinrent se greffer à lui sans qu’il n’ait demandé quoique ce soit. L’Eliot ne pouvait pas s’empêcher de penser qu’il était victime d’un mauvais sort. Une sorte de malédiction qui le suivrait jusqu’à la fin de sa vie ? Quoiqu’il en soit, Charline se trouvait derrière la porte et il venait de l’envoyer chier. Les yeux toujours fermés, il était attentif aux bruits qui émanaient du couloir. Sa belle ne semblait plus être là, elle était certainement partie, énervée face à sa réaction digne d’un gamin de huit ans. Sloan se détacha de la porte et se dirigea vers la salle de bain. Il attrapa une serviette et vint se sécher les cheveux et le haut du corps. Il enleva son t-shirt et son jogging pour se changer. La flemme de prendre une douche, il verra ça plus tard. Un petit coup de déo et le tour est joué. De toute façon, le beau brun avait pas le moral de faire quoique ce soit. Il retourna dans le salon de sa chambre d'hôtel et s'affala dans le canapé. Son esprit était obnubilé par Charline, il n'arrivait pas à penser à autre chose qu'à son doux visage. L'Eliot attrapa son portable mais ce dernier restait sans nouveau message. Il soupira bruyamment. Il revenait à peine de sa course que déjà, il ressentait l'envie de fumer. Il se leva pour aller se chercher un joint mais il fut surprit d'entendre taper à sa porte. Il reconnu la voix de Charline qui lui demanda de venir l'aider. Sa voix n'était pas du tout agressive, c'était une surprise pour lui. Sloan s'avança jusqu'à la porte et l'ouvrit calmement. Ses sourcils étaient froncés, il ne comprenait pas. Il ne savait pas pourquoi sa princesse revenait vers lui alors qu'il l'avait lourdement envoyé bouler. Elle semblait avoir plein de nourriture dans les bras. Le jeune homme la regarda quelques secondes sans trop savoir quoi dire. Elle était trop mignonne avec son petit air innocente. Il était super mal mais essayait de ne pas le montrer. Finalement, en voyant Charline rigoler, il esquissa un petit sourire. Il ne pouvait pas résister à cette fille, il en était accro et craquait face à sa bouille d'ange. « T'as pas volé ça à la conférence d'en bas quand même ? » demanda-t-il avant d'éclater de rire. Sloan leva les mains, désabusé face à une Charline enfantine. Il ne s'attendait tellement pas à une telle réaction. « T'es au courant qu'un grand physicien vient faire une conférence ? Ils vont manger quoi les vieux ? T'es une grande malade. » lança-t-il en rigolant. Sans chercher plus loin, il l'aida à porter la nourriture et se décala pour la laisser entrer. L'Eliot ne comprenait pas, vraiment pas. Elle ne semblait pas lui en vouloir, c'était bizarre. Limite il aurait préféré une crise de colère, ça aurait été plus logique. Lorsque sa princesse fut entré dans sa chambre, il claqua la porte à l'aide du revers de son pied et s'avança dans le salon. Il posa tout ça sur la table et regarda Charline, l'air sérieux. La belle brune lui afficha un sourire jusqu'aux oreilles. Il ne pu s'empêcher de lui répondre. Elle était tellement belle. Quoiqu'il en soit, il restait sur ses gardes et ne savait pas vraiment pas à quoi s'attendre. « Vu qu'on est parti pour se faire un festin, tu veux quelque chose à boire ? J'metterais ça sur le compte de Walter j'sais pas quoi. Il a un prix Nobel de physique, il doit avoir des sous ! » lança-t-il bêtement. Sloan décida de coopérer. Après tout ce qu'il lui avait fait subir, il n'était pas vraiment en mesure de piquer une crise de nerfs. Il se contenta donc de la fermer et de suivre le mouvement.

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Mon regard croisa une nouvelle fois le sien. Il avait ouvert la porte et son regard semblait surpris. Je ne pouvais pas partir d’ici sans avoir passé un peu plus de temps avec lui. Il m’avait manqué et malgré le faite que nous ne soyons plus ensemble. J’avais ce besoin pressant d’assouvir le manque et la crainte qu’il avait laisser derrière lui en quittant la Nouvelle Ecosse. Parler de ce qui s’était passé, ne rimait à rien. Je ne voulais pas parler de sa. Je me mis à rire en voyant sa tête. Il ne s’attendait pas à sa. Ravie de ma petite surprise et de la légèreté que j’étais en train d’installer, il ouvrit un peu plus la porte de sa chambre. Mon regard se baissa sur ces vêtements, il s’était changé et ce tee shirt lui allait parfaitement bien. On pouvait deviner la forme de son torse. Ses abdos se dessinait sur le tissu et rendait les choses encore plus parfaite qu’elle ne l’était déjà. « T’as pas volé ça à la conférence d’en bas quand même ?» je me mis à grimacer avant d’afficher un petit sourire enfantin. Il avait raison, j’avais été voler ces plats sans le seul et unique but d’attirer son attention. J’avais besoin de lui et même s’il n’avait pas voulu de moi un peu plus tôt. J’avais trouvé une idée plus rafiné d’imposer ma présence à ses côtés. Il se mit à rire en voyant ma tête. « T’es au courant qu’un grand physicien vient faire une conférence ? Ils vont manger quoi les vieux ? T’es une grande malade.» mon sourire s’était élargit au fur et à mesure et je lui répondis : « Tu es autant coupable que moi bushnell puisque tu vas y gouter.» dis-je avec un grand sourire rempli de malice. Oui oui, bushnell. Ces effort n’avaient pas été fait pour rien. Il s’approcha de moi et attrapa plusieurs petits plats qui étaient sur le point de tomber. Il me laissa rentrer et referma la porte derrière lui. Mes yeux fixait ce lit et ma gorge se serra en repensant au moment que j’avais pu passé dans cette simple chambre. Chaque recoin de cette chambre était marqué par un souvenir. Moi dans ses draps me tordant dans tout les sens, moi sur cette chaise à manger un macdo, moi dans cette douche à profiter d’un moment de répi avec lui, moi sur ce lavabo. Mes pensées me jouaient des tours. Je secouais ma tête comme pour revenir à la réalité que je m’étais fixée. Rien de plus qu’une petite soirée entre ami ! Rien de plus, rien de moins. Il s'empressa de poser toute les bonnes choses sur la table avant que je ne le suive de prêt. Nos corps étaient étrangement loin de l’autre. Sloan prenait soin de mettre en place cette distance. « Vu qu’on est parti pour se faire un festin, tu veux quelque chose à boire ? J’metterais ça sur le compte de walter j’sais pas quoi. Il a un prix Nobel de physique, il doit avoir des sous !» je me mis à rire face à l’idée ingénieuse de l’étudiant. Autant en profiter jusqu’au bout et je lui fis : « Hum du champagne, voyons les choses en grand et puis il peut bien nous offrir sa. On va boire à son succès mais à distance.» dis-je en haussant les épaules avec un petite sourire conquis. Cette chambre était rempli de souvenir. C’était horrible. Mon regard cherchait un endroit sain et le seul endroit que je venais de trouver était le par terre de cette chambre. Sans broncher, je pris les plats et les amena par terre. Sloan lui était au téléphone et me regardait bizarrement. Délicatement et s’en m’en rendre compte, je m’approchais de Sloan et passa ma main dans son dos pour le contourner et prendre plusieurs oreiller. Je sentis un frisson et presque instinctivement ma main se retira. J’allais nous préparer un vrai petit pique nique. Je mis les oreiller par terre et m’installa sur la moquette. Les douceurs autour de nous. Il raccrocha et finit par se rapprocher. « Me regarde pas bizarrement ! Tu n’as jamais rêver de manger par terre ?» dis-je en approchant mon visage d’un jolie gâteau au chocolat. J’en salivais d’avance et subtilement mon doigt se frotta à la pâtisserie. J’apportais mon doigt à ma bouche et lâcha un petit grognement. La bouche pleine, je lui fis alors qu’il venait tout juste de s’asseoir. «Bordel sloan goûte moi sa ! et tu me remercieras d’avoir voler ce gâteau !» dis-je en rigolant avant de prendre une fourchette et de piocher dans une autre pâtisserie.